Dynamique des enveloppes terrestres

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Dynamique des enveloppes terrestres
Partie 1 : Introduction
La voie lactée :
•
environ 250 milliards d'étoiles
•
la voie lactée de la Terre est assez étendue!
Quelles sont les forces qui régissent les lois physique de notre
univers?
•
La gravité
•
La force électro-magnétique (régit les électrons et les protons)
•
La force nucléaire forte
•
La force nucléaire faible
→ ce sont les 4 forces qui régissent notre univers
pourquoi avons nous un Soleil unique et des planètes?
•
À cause du hasard!
•
Les planètes du système solaire viennent de la nébuleuse proto-
solaire
•
Il y a 4,6 Ma la gravité joue un rôle d'agrégation de la matière :
Le Soleil naît
•
1) la rotation du système solaire est nulle ou très faible :
•
quelle est la force principale qui contrôle
le mouvement des planètes autour du Soleil ?
•
Pourquoi toutes les planètes du système
solaire sont dans un plan écliptique?
•
2) Si le moment angulaire du S.S est faible. La matière se
condense en un disque relativement plat. Cf schéma!
•
3) Si le moment angulaire est fort. La matière se condense en
un système de double étoile.
•
Au moment de sa formation, la Terre emmagasine de l'énergie.
Évolution de notre système solaire : migration de la matière en un disque
relativement plat
•
la nébuleuse proto-solaire voit sa vitesse de rotation
augmentée + augmentation des chocs
•
créations
planètésimaux)
d'anneaux
de
matières
et
de
corps
(les
•
la collision des planètésimaux entraîne un phénomène
d'accrétion, et donc les planètes naissent. Le phénomène d'accrétion
s'accompagne d'une augmentation de la température. Zonation thermique
dans les anneaux.
•
Le phénomène d'accrétion s'acompagne d'une augmentation de
la température. Il y a une zonation théorique des anneaux.
•
La chaleure va vouloir sortir => Dégasage par une mer de lave,
cela va mettre en place une atmosphère. La désintégration radioactive se
produit dans la planète et va participer à l'augmentation de la chaleure
interne.
Organisation de notre système solaire:
•
•
Neptune
les planètes telluriques : Mercure, Venus, Terre, Mars
les planètes géantes (ou gazeuses) : Jupiter, Saturne, Uranus,
•
et le reste : Pluton et une barrière d'astéroïdes située entre
Mars et Jupiter
Le plus grand volcan : Mont Olympe (Mars) = 24km
Vénus = Planète soeur de la Terre mais avec des T° différentes. Il y a une tectonique
des plaques. Il y en a eu sur Mars mais maintenant l'énergie thermique interne est
trop faible.
L'avenir de notre système solaire :
•
a très long terme → la mort du Soleil
•
a moyen terme → la Terre aura brûlé toute son énergie interne
•
a court terme → l'homme est une espèce particulière qui
n'évolue plus dans les conditions naturelles de la planète Terre.
La Terre et sa structure :
⁃
La Terre est une planète thermiquement active
⁃
la densité de la Terre diminue avec la profondeur :
stratification en densité => Formation d'un noyau. L'atmosphère est
formé avant le noyau car le dégazage a lieu avant le refroidissement.
⁃
L'atmosphère est différencié avec des océans et des
continents. Il y a un couplage atmosphère/Biosphère.
⁃
Quelle va être la première conséquence structurelle du
refroidissement de la Terre?En se refroidissant la Terre va se
différencier en atmosphère (océan et continent) et en géosphère
Origine de l'atmosphère : Dû au dégazage
⁃
l'atmosphère terrestre actuelle est essentiellement composée
d'azote, d'oxygène et d'hydrogène, chlore, soufre et carbone...
⁃
Elle est resté sur la Terre car elle possède un champ de gravité :
g = (G.M)/r²
⁃
Pour vaincre ce champ, une particule doit avoir une vitesse
telle que son énergie cinétique soit supérieure à la force d'attraction terrestre
: Vlib = √(2GM/r)
⁃
Sur Terre : Vlib = 11,2 km/s > Mars > Mercure > Lune.
⁃
La vitesse vient de :
•
la température : V² = (2kT)/m
(k=constante, m=masse,
T=température), la vitesse moyenne de vibration des molécules est en
moyenne comprise entre 3 et 5 km/s
•
les isotopes des gaz rares (hélium, argon, néon, xénon) ont
provoqué la création de l'atmosphère
•
l'atmosphère terrestre ne provient pas de la nébuleuse solaire
primitive, mais de l'intérieur de la Terre, avec un dégazage.
La géosphère : ce terme regroupe l'ensemble des enveloppes « solides » de la
planète Terre (croûte, manteau, noyau) avec une densité croissante vers le centre,
au centre de la planète le principal élément est le fer.
Les minéraux terrestres : dans quel état thermique la Terre était lors de la
différenciation ?
•
accrétion hétérogène : implique une condensation des éléments
lourds en priorité. Donc synthèse thermique « froid »
•
ou
•
accrétion homogène : implique un système Haute-Température.
Phénomène de différenciation. On est dans ce cas la pour la Terre.
⁃
La Terre primitive s’est formée par condensation et accrétion
des gaz et poussières de la nébuleuse protosolaire: Elle a donc la même
composition chimique que le soleil à l’exception des gaz (planètes telluriques
trop peu massives). Le soleil outre hydrogène et hélium, contient
essentiellement Si, O, Mg, Fe, S, Al et Ca : Composition des météorites
chondritiques.
⁃
La nature des éléments constituants les planètes dépendent :
⁃
de la chimie de la nébuleuse (gaz)
⁃
de la T° (distance / Proto-étoile)
⁃
Les silicates: La base de la structure minérale des roches du
globe terrestre
→ La composition des minéraux sur Terre n’est donc pas un hasard....
Différentes densités : 1 : eau ; 2-3-4 : Sédimentaires ; 5-6 : Minerais (Fer = 7)
On détermine les densités via la masse volumique
Modèle thermiques et pression :
Noyau = Graine (int) + Partie extérieure. Le noyau c'est formé avant la croûte (exp
du lait)
L’accrétion homogène :
La différenciation du manteau et naissance de la croûte : Suite à la
formation du noyau, le manteau va à son tour se différencier en 2 zones :
•
homogène.
Un manteau inférieur (=mésophère) silicaté et relativement
•
Un manteau supérieur (=asténosphère) zoné et une croûte
(partie superficielle, ~ 30km d'épaisseur), c'est le plus silicaté des 2.
•
Inf + Sup = 3000 km
•
Les plus vieux fragments de croûte continentale sont datés de
3,8 Milliards d'années.
•
•
cassures
Le noyau a un rayon = à 3400 km
Lithosphère = partie rigide de la Terre où il peut y avoir des
•
LVZ : low velocity zone.
Viscosité : - de la glace : 1011 m²s-1
- de l'eau : 10-6 m²s-1
- du miel : 103 m²s-1
- du manteau : 1018 – 1021 m²s-1
La croûte :
•
Dans le langage courant, le rivage sépare le continent de
l’océan. Mais, du point de vue géologique, la frontière océan-continent est
située sous la mer, à la limite entre deux types de croûtes terrestres
•
La croûte continentale, généralement émergée, mais submergée
en bordure des continents par :
•
La croûte océanique, qui forme le plancher de l’océan profond.
•
La limite entre ces deux sortes de croûte est imposée par le
mouvement des plaques tectoniques.
•
1.
La croûte continentale : (environ 30km de profondeur)
⁃
le sable : exemple le quartz :
⁃
Minéral incolore la plupart du temps
(Cristal de roche). Peut présenter de nombreuses
colorations (ex: Amethyste, Quartz rose...).
⁃
Elément constitutif des roches éruptives
(Granites), sédimentaires (Grès, Quartzites) et
métamorphiques (Gneiss)
⁃
le calcaire : par exemple LES FELDSPATHS: Calcosodiques ou PLAGIOCLASES: Alcalins ou ORTHOCLASES :
⁃
Minéral blanc opaque la plupart du temps.
Peut présenter des colorations rosées, jaunâtres ou
verdâtres lui donnant un aspect « sale ».
⁃
Éclat vitreux le différenciant du quartz
translucide.
⁃
Élément constitutif des roches éruptives
(Granites), sédimentaires (Grès, Quartzites) et
métamorphiques (Gneiss).
⁃
L'argile comme les micas :
⁃
feuilleté).
Minéraux hexagonaux, en lamelles (aspect
⁃
Élément constitutif des roches éruptives
(Granites) et métamorphiques (Gneiss).
⁃
Mica blanc ou Muscovite : Minéral
blanchâtre la plupart du temps. Peut présenter des
colorations grisâtres ou jaunâtres.
⁃
Mica noir ou Biotite : Minéral brun foncé à
noir la plupart du temps. Peut présenter une teinte vert
sombre.
→ QUARTZ + FELDSPATH + MICAS → GRANITE
Le granite est issu d'un métamorphisme à partir de sable
1.
La croûte océanique (envrion 10km): est elle à l'interface avec
l'hydrosphère, elle est donc riche en hydroxydes (OH) et les minéraux
hydratés pourront y être stables.
⁃
les pyroxènes :
l'Hyperstène (Orthopyroxène)
⁃
comme
l'Augite
⁃
ou
Minéraux vert foncé ou noir. Eclat vitreux.
⁃
Prismes trapus ou
lamellaire pour l’orthopyroxène)
⁃
(Clinopyroxène)
allongés
(aspect
plus
Élément constitutif des roches volcaniques
Les amphiboles comme l'Hornblende et l'Actinote :
⁃
Minéraux vert foncé ou noir. Éclat vitreux.
Difficiles a différencier des pyroxènes macroscopiquement
⁃
Prismes trapus ou
lamellaire pour l’orthopyroxène)
⁃
allongés
(aspect
plus
Élément constitutif des roches volcaniques
⁃
Se différencient des pyroxènes par la présence
d’un groupement OH (minéraux hydratés)
→ FELDSPATHS + AMPHIBOLES + PYROXENES → GABBRO
1.
Le manteau lithosphérique :
⁃
L'olivine : Minéral vert jaunâtre à vert bouteille. Éclat vitreux,
légèrement gras. Élément constitutif des gabbros, basaltes et roches du manteau.
⁃
→ OLIVINE + PYROXENES + Minéral Alumineux →
PERIDOTITE
Changement du minéral contenant de l'Aluminium en fonction de la profondeur :
Le noyau : il est constitué de Fe et Ni (+ S en faibles proportions)
Partie 2 : La Terre
La Terre est constituée de 2 parties :
•
L'atmosphère : structure gazeuse
•
La géosphère : structure solide
L'atmosphère peut présenter de très grandes variabilités observables par l'homme
comme par exemple les ouragans, les tempêtes, les tornades et les cyclones.
Mvt atmosphérique = mvt d'origine thermique dû au climat
Climatologie = étude des variations de températures à la surface du globe
Si l'on regarde la Terre de l'espace on peut observer des continents et des océans.
Le volcanisme :
Les aurores boréales = intéractions particules solaire / le champs magnétique
L'énergie thermique :
L'énergie thermique provient :
•
d'un apport thermique interne :
◦
L ’énergie d ’accrétion
◦
L ’énergie de différenciation => svt
exothermique
◦
•
L ’énergie radioactive
d'un apport thermique externe : le Soleil
Flux moyen de chaleur sur la Terre :
Flux spatialement hétérogène avec un fort gradient ; rouge = dorsale océanique, lieu
de manifestations volcaniques ; vert = faible flux, continent et surtt centre des
plaques
La désintégration radioactive est la source d ’énergie principale. Les concentrations
en éléments radioactifs ne sont pas uniformes dans la Terre. La production de chaleur
interne par la radioactivité est un mécanisme durable car la période des éléments
producteurs est au minimum de 700 Ma.
La chaleur libérée pour les différentes enveloppes terrestres (en 1012 W) :
Élément
Croûte Continentale
Croûte océanique
Manteau
Noyau
Total (UTHK W.kg-1)
3,9.10-10
1,7 .10-10
0,053 .10-10
7,0.10-15
Masse (kg)
1,38.1022
6,90.1021
3,70.1024
2,32.1024
Chaleur libérée (W)
5,11
1,16
19,1
0,02
La redistribution des éléments au cours de leur désintégration et le refroidissement de
notre planète Conduisent à la différenciation de la planète et donc à la Stratification en
densité de la planète. La Terre perd de la chaleur au profit de l’extérieur.
Les modes de transport de l’énergie thermique :
•
Le transport par rayonnement thermique
•
Le transport conductif
•
Le transport convectif.
1.
La chaleur s’écoule des parties les plus chaudes vers les parties les
plus froides.
2.
Le flux de chaleur est la quantité de chaleur, en Joule, traversant
l’unité de surface par unité de temps (J.s-1.m-2 = W.m-2 )
Le rayonnement thermique : tout solide est le siège de vibrations thermiques et donc
d’une énergie interne. Une partie de cette énergie est véhiculée (transportée) sous forme
d’ondes électromagnétiques. Le rayonnement thermique est la seule façon de transférer
de la
chaleur sans contact.
Φ = σ.T4.S
Le flux de chaleur par unité de surface en provenance du Soleil et arrivant au sommet de
l’atmosphère pour l’ensemble de la Terre est de 340 W.m-2. Le rayonnement incident est
caractérisé par des longueurs d’onde courtes : 0,1 à 10 μm.
1m
100μm
-7
10 μm
0.7μm
0.4μm
10-2μm
10-5μm
Domaine Radio
Infrarouge
Optique
Ultra-violet
Rayons X
Gamma
La Terre absorbe de la chaleur incidente, mais en perd aussi du fait qu’elle possède de
l’énergie thermique interne (source radioactive). Cette restitution se fait par émission
infrarouge. Conduction et convection sont également utilisées.
La conduction thermique (J-B. Fourier, 1822) : La chaleur se propage des zones
chaudes vers les zones froides. Le mécanisme physique qui est à la base de la diffusion
thermique (ou conduction) est associé à la vibration du réseau cristallin. Chaque corps est
caractérisé par un paramètre physique, la conductivité Thermique, k. Elle mesure l
’efficacité à conduire la chaleur. Ce mode de transport s ’observe préférentiellement dans
le solide et ne nécessite aucun déplacement de la matière.
Matière
Conductivité thermique
k (W.m-1.K-1)
Eau
6
Argent
418
Bois
0,1
Granite
27
Basalte
22
Calcaire
24,8
Péridotite
3,1
On utilise parfois un autre paramètre pour traduire cette capacité à diffuser la chaleur : la
diffusivité (κ) → κ = k / (ρ.Cp) en m2.s-1 proportionnelle a la conductivité et rapporté a
la masse volumique
Pour une croûte de 20 km d ’épaisseur, le temps caractéristique pour qu’un flux de
chaleur introduit à la base induise un effet à la surface sera : t ≈ ΔL2 / κ = (400.106) /
(7,8.10−7) ≈ 16 Ma
La résolution de l’équation de la chaleur pour un transport purement conductif suivant la
profondeur ‘z’ et sans source de chaleur interne s’écrit : (∂2T)/(∂z2) = 0 → T = a.z + b +
Conditions limites
Question : Dans ce cadre : quelle est la valeur de la Température au centre de la Terre si
on considère que la température en surface est Ts = 15° C et que la densité de flux de
chaleur moyen est de 70 mw/m2 ? Indication : la densité de flux de chaleur s’écrit : ∂T/∂z
La convection (Bénard, 1900; Rayleigh, 1916) : Si la diffusion thermique n’est pas
efficace pour évacuer la chaleur interne, la température interne augmente et un autre
mode se met en place : la convection. On a alors modification des caractéristiques
mécaniques du corps. La matière chaude se met en mouvement et assure directement le
transport de la chaleur vers le milieu le plus froid : Le régime devient convectif.
Dans une cavité chauffée par le dessous, une particule de fluide ne s’élèvera dans le
champ de gravité que si la force d’Archimède est supérieure aux forces visqueuse et de
diffusion thermique.
Le rapport de ces forces est égale à un nombre sans dimension : le nombre de Rayleigh
Ra = (αρgΔT.H3) / κμ avec μ : viscosité dynamique, g : gravité, ρ : masse volumique.
Il existe un Ra critique à partir duquel la force d ’Archimède est suffisamment forte pour
qu’un mouvement de matière apparaisse.
La convection s’établit dès que le nombre de Rayleigh Ra >> Rac. En dessous de cette
valeur, il n’y a pas de mouvement, le transfert thermique est purement conductif.
Les caractéristiques physico-chimiques du manteau :
On a calculé Rac = 1700
1.
Dans l'ensemble du manteau terrestre
•
α = 3.10-5 K-1,
•
k = 3 W.m-1.K-1
•
ν = 3.1017 m2.s-1
•
C = 103 J. kg-1.K-1
•
κ = k/ρCp = 10-6 m2.s-1
→ Ra = 5.108
•
g = 10 m.s-2
•
d = 2,9.106 m
1.
Dans le manteau supérieur : d = 670 km
Les mesures de la température :
Profondeur
Température
Lieu
30 km
700 °C
base de croûte Continentale
70 km
1000° C
100 km
1350° C
base de lithosphère
670 km
1600° C
limite manteau Inférieur / Supérieur
2900 km
4700° - 5500° C
limite manteau / noyau
5100 km
5500° - 7200° C
→ Ra = 5.105
limite noyau / graine
6380 km
6600° ± 1000° C
centre de la Terre
Convection dans le manteau :
Question : Les plaques lithosphériques traversent-elles la discontinuité physicochimique à 670 km ?
Si elles traversent on peut admettre qu'il n'y a qu'un seul cellule de convection
localement. Cependant on observe des endroits avec 2 cellules (Japon) et d'autres
avec 1 cellule (Amérique). On en conclu que la Terre a un système à 2 cellule mais du
fait de la dynamique en surface, elle peut localement avoir des types de convection à
1 cellule qui durera autant de tps que la plaque met pour se réchauffer.
Les couplages internes :
1.
La convection terrestre est-elle à l’origine du déplacement des
plaques tectoniques ?Les plaques se déplacent sous l’effet de forces. Deux
origines existent :
•
le champ de pesanteur qui agit sur la lithosphère en fonction
des variations de masse volumique qui y existent.
•
Les mouvements de convection mantellique qui agissent sur la
lithosphère du fait du couplage thermomécanique qui peut exister avec l
’asthénosphère.
•
On distingue ainsi des forces motrices et des forces de
résistance qui sont entraîné par les cellules de convection (couplage
visqueux), par glissement gravitaire et par traction gravitaire par la partie
plongeante de la plaque
1.
Le noyau :
Le Champ Magnétique de la Terre :
•
un dipôle géocentré : on peut dire que 90% du C. M. T (?) actuel
peut être représenté par un dipôle, les 10% restant forme ce que l’on appelle
un champ non-dipôlaire. L’axe de ce dipôle est incliné de 11,9° par rapport à
l’axe des pôles Géographiques.
•
Le champ géomagnétique évolue continuellement dans le temps
et dans l’espace :
•
les fluctuations d’origine interne :
▪
Variations séculaires (100
ans et un peu +).
▪
Les
excursions
géomagnétiques (durée du phénomène ≈
4 000 ans)
▪
Les
inversions
géomagnétiques (durée du phénomène ≈
20 000 ans)
•
Les fluctuations d’origine externe (solaire)
: Fluctuations journalières, mensuelles, annuelles.
•
L’interaction entre le vent solaire et le CMT conduit à la
déformation de la Magnétosphère : Les particules solaires interagissent avec
les lignes de champ magnétique par L ’intermédiaire de la Force de Lorentz :
F (vecteur)= q.v(v) ∧ H(v). Les orages magnétiques résultent de cette
interaction. Les aurores polaires sont les témoins de ces collisions entre les
particules solaires et le CMT (émission de photons).
L ’origine du champ géomagnétique : Le champ principal est d’origine interne. Il
trouve sa source dans les mouvements de matière situés dans la partie liquide du
noyau et cela pour plusieurs réponse :
•
Le noyau est constitué de Fer à 80 % (+ S, Ni, O, Si)
•
Il est structuré en 2 parties : une graine solide et une enveloppe
liquide. La graine cristallise au dépend de la partie liquide.
•
Cette cristallisation s’accompagne de mouvements de matière.
•
Les températures élevées dans le noyau (4000° - 5000° C)
peuvent maintenir le métal du noyau à l’état fondu malgré les fortes P° qui y
règnent (environ 200 GPa) (Ra ~1025)
Quelle est la nature des forces capables de générer et maintenir les
mouvements de matière du noyau ?
•
Les gradients thermiques qui génèrent des mouvements de
convection.
•
Les gradients de concentration qui résultent de la cristallisation
de la graine au dépend du noyau liquide.
•
La rotation de la Terre. Elle a pour conséquence de structurer
l’écoulement, mais pas de l’entretenir.
L’ensemble de ces mouvements crée le C.M.T par combinaison d’un effet dynamo et
d’un effet électroaimant :
•
L ’effet dynamo crée un courant électrique par induction au
sein d’un conducteur se déplaçant en présence d’un champ magnétique
produit par un aimant permanent.
•
Un électroaimant génère un champ magnétique à partir d’un
courant circulant dans un conducteur..
La combinaison des deux effets permet de produire et d’entretenir un Champ
Magnétique Terrestre (Larmor, 1919).
Question : Existe-t-il un couplage Noyau - Manteau ? Mais comment le phénomène
d’inversion peut-il alors se produire ?
On a qu'une hypothèse : Les plaques froides vont descendre sur le noyau et
l'énergie interne de celui-ci ne pourra plus être évacuer et va devenir supérieur aux
forces de Coriolis => Le champs magnétique va devenir nul. Ensuite la couverture va
céder et il va y avoir formation de point chaud et les mouvements vont se
réogarniser, soit dans le même sens, soit dans le sens inverse.
Les relations entre noyau et le manteau :
La couche D’’ a une épaisseur est comprise
entre 100 et 300 km et est caractérisée par une
variation importante de la T°, et de la Pression. Sa topographie semble varier
beaucoup.
Conclusion : Ce qu’il faut retenir c’est que la dynamique interne de la Terre est
contrôlée par son refroidissement et donc par les modes de transport de l’énergie
thermique mais à des conséquences géophysiques : le volcanisme, le mouvement des
plaques lithosphériques (donc indirectement les séismes, les chaînes de montagne),
le champ magnétique terrestre et des variations du champ de gravité terrestre
Le couplage Interne – Externe :
Il est évident que les différentes structures de la géosphère interagissent ensemble,
on peut exclure le couplage entre la dynamique interne et la dynamique externe
(atmosphère, océan, climat). La présence d’un relief qui résulte de la tectonique des
plaques (et donc de la convection mantellique,…) influence sur le déplacement des
masses atmosphériques ou océaniques et donc sur le climat.
Le Bilan énergétique terrestre :
•
Que reçoit la Terre : 100
•
Que renvoie la Terre : 20+10+70 = 100
•
Que reçoit et absorbe le sol : 50+100=150
•
Que réémet le sol : 120+30=150
•
Que reçoit et absorbe l'atmosphère : 20+120+30 = 170
•
Que réémet l'atmosphère : 100+70=170
→ A L’EQUILIBRE : T° moyenne de la Terre = 13°C (résulte des échanges entre
l'atmosphère
et le sol sinon on aurait -18°C)
Il existe un déséquilibre entre l'énergie émise et celle qui réémise (on a pas 100%
émis = 100% reçus)
Le bilan radiatif :
•
Le rayonnement incident venant du Soleil est caractérisé par
des longueurs d’ondes courtes :
◦
42,4 % dans le visible
◦
48,4 % dans l’infrarouge (les
infrarouges restent piégé dans l'atmosphère car
il ne peut pas en sortir)
•
Les gaz et les particules de l’atmosphère qui ont absorbé une
part du rayonnement solaire émettent en retour de l’énergie dans les
longueurs d’onde de l’infrarouge. Ca va fournir plus d'énergie que ça en a
reçu. Cette quantité de rayonnement dépend de celle du CO2, vapeur d’eau...
•
La surface du sol absorbe une partie de l’énergie incidente,
s‘échauffe et émet en retour un rayonnement infrarouge vers l’atmosphère.
•
Sur les 340 W/m2 qui arrive :
•
réflexion : 100 W/m2
•
Absorption atmosphérique : 80 W/m2
•
arrive au niveau du sol : 160 W/m2
•
Effet de Serre : capacité à emmagasiner de la chaleur mais aussi
de la diffuser.
Ces deux effets font que la surface de la Terre reçoit plus d’énergie que le Soleil n’en
envoie réellement. La température moyenne en surface est de ce fait supérieure à la
température théorique d’équilibre avec celle de l’espace. La température de surface
devrait être de -18°C alors que la T° moyenne du globe est de +13° C. cela est du à
l'effet de Serre.
Conclusion : La Terre devrait s’échauffer, ce qui n’est pas le cas. On a donc des
processus qui dissipe l’énergie : Conduction, convection, évaporation de l’eau
(échange continu entre les changement de phase de l'O2).
•
Ce sont ces phénomènes (conduction, convection, évaporation)
qui vont être à l’origine des mouvements de l’atmosphère (le vent) et à la
base du climat terrestre.
•
Ce sont ces processus qui vont permettre d’équilibrer le bilan
énergétique externe de la Terre
•
La combinaison du processus d’évaporation de l’eau et de la
gravité constitue la base du cycle de l’eau.
N.B : 6400 km d'épaisseur pour la Terre dont 50 km d'épaisseur pour l'atmosphère
La circulation atmosphérique :
L’atmosphère est un fluide mince (troposphère + stratosphère : 50 km). Donc au
premier ordre les mouvements de l’atmosphère sont horizontaux. Or, un
écoulement plan est sensible au premier ordre qu’à la rotation du Plan autour de la
verticale locale.
La différence de rotation locale entre les différents points du globe conduit :
•
une région de faible rotation centrée sur l’équateur
•
deux régions de forte rotation aux pôles Nord et Sud.
La circulation tropicale est caractérisée par un « rouleau » de part et d’autre de l’équateur
météorologique : la cellule de Haddley. → →
Influence de la force de Coriolis : F = 2m V ∧ Ω
Dans les régions équatoriales l’air échauffé au contact des eaux océaniques s’élève
rapidement et verticalement. Cet air chargé de grande quantité de vapeur d’eau va
se condenser et donner des précipitations importantes : Zone de Convergence
Intertropicale.
Variation diurne du rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre :
On suit au fil de la journée le réchauffement des continents. On observe la signature
de la zone de convergence intertropicale riche en nuages et située près de
l'équateur. Cette bande apparaît plus claire, le sommet des nuages étant plus froid
que les surfaces océaniques et continentales. Aux latitudes plus élevées (Nord et
Sud), la circulation est principalement
Sous la forme d’ondes et de tourbillons.
La circulation atmosphérique globale :
Ainsi, l’échauffement plus important des zones équatoriales par rapport aux zones
polaires est à l’origine d’une circulation générale lentes des masses d’air. L’effet
locale de la rotation terrestre va engendré une structuration de la circulation en 3
cellules dans chaque hémisphère.
L’air ascendant à l’équateur et aux latitudes d’environ 60° N et S génère des basses
pressions.
L’air descendant aux latitudes d’environ 30° N et S et aux pôles correspond aux
zones de hautes pressions.
Près du sol, l’air s’écoule des HP vers les BP, avec une déviation vers la droite dans
l’HN et vers la gauche
dans l’HS due à la force de Coriolis.
La circulation atmosphérique s’organise ainsi pour réduire les contrastes entre
régions excédentaires et déficitaires en énergie.
L’hydrosphère : La circulation océanique :
La Terre est la seule planète du système solaire qui possède une température de
surface qui permette à l’eau d’y exister sous trois formes : solide, liquide et gazeuse.
L’estimation de la quantité d’eau sur la Terre est difficile. Suivant les estimations, il
semble que les eaux océaniques représentent 65,4 % de l’eau totale présente sur
Terre.
La vitesse de renouvellement est très différente suivant les réservoirs.
•
Océans : 3172 ans,
•
Atmosphère : 5 mois,
•
Rivières et lacs : 5,6 ans
•
Eau interstitielle : 8250 ans
La circulation océanique :
L’océan est le siège de nombreux mouvements dont la source provient des actions
conjuguées de l’énergie solaire, du vent, de la rotation de la Terre et de l’attraction
lunaire. Par ailleurs, du fait que l’axe de rotation de la terre ne soit pas
perpendiculaire à l’écliptique fait que l’ensoleillement n’est pas régulier à la surface
de la Terre. Les eaux s’échauffent à l’équateur, se dilatent et ont tendance à
s’écouler vers les pôles. Au niveau des pôles, les masses d’eau froide s’alourdissent
et s’enfoncent sous les masses d’eau plus chaude.
L’océan, une immense « machine thermique » : La majeure partie de la chaleur
solaire reçue par notre planète est emmagasinée dans les océans. Ils constituent
donc un très grand réservoir de chaleur : impact sur le climat. Les régions
équatoriales reçoivent davantage de chaleur que les régions polaires. D’où une
circulation océanique qui transporte de la chaleur de l’équateur vers les pôles où
elle est échangée avec l’atmosphère.
Circulation profonde : Dans les zones intertropicales la température de
l’atmosphère, et donc des eaux de surface de l’océan, est élevée . L’eau s’évapore, et
ce déficit est compensé par la remontée d’eaux profondes : circulation des
Upwellings. Cette circulation assure le transfert entre les masses océaniques
profondes et celles de surface. Les courants marins peuvent également être
entretenus ou créés par la variation de salinité entre la surface et le fond de l’océan.
Circulation de surface : Les mouvements de masses d’air entre BP et HP
engendrent des courants de surface qui sous l’effet des forces de Coriolis tourne
dans le sens horaire dans l’HN et dans le sens anti-horaire dans l’HS. Exemple : Le
Gulf Stream (courant chaud) naît dans la zone intertropicale, vient réchauffer les
eaux côtières européennes tandis que celui du Pérou, d’origine antarctique, vient
refroidir les eaux côtières sud-américaines. Cette seconde circulation est donc de
surface. Elle assure les transferts entre les eaux de hautes et de basses latitudes. Par
ailleurs, autour de l’Antarctique, les vents d'ouest dominants et réguliers, induisent
un courant circum-polaire.
D’une manière générale on distingue :
•
Les courants de surface dont la profondeur n’excède pas 100 m
et dont le moteur principal est le vent.
•
Les courants profonds qui résultent de la plongée des eaux
froides denses et salées issues de l’Atlantique nord ou de l’Antarctique.
•
Les upwellings équatoriaux provoqués par la remontée d’eau
froide destinée à compenser les effets de l’évaporation.
•
Les upwellings côtiers dus aux vents soufflant parallèlement à
la côte ou à des courants côtiers.
•
Climat et Circulation océanique s’influencent mutuellement :
Cette interaction se fait au travers d’un couplage mécanique et thermique.
L’océan jour le rôle fondamental d’échangeur de température et de
régulateur du climat. Réciproquement, la variation de certains paramètres
atmosphériques (pression ou température) peut agir sur la pellicule
superficielle des océans et par rétroactions sur les phénomènes climatiques
Une conséquence ce couplage : El Nino : Le phénomène El Nino est un phénomène
qui appartient d'abord au Pacifique. Il a une influence marquée sur les masses
continentales péri-Pacifique, mais aussi quelques influences sur les autres régions
du globe. Il met bien en évidence l'interaction atmosphère-océan.
En temps Normal :
•
La surface de la mer est plus élevée à l’ouest, en Asie, qu’à l’est,
le long des côtes sud- américaines.
•
Les alizés repoussent les eaux de surface du Pacifique vers
l’Australie et les Philippines, créant à l’ouest du Pacifique un réservoir d’eau
chaude.
•
En traversant l’océan, ces vents se chargent d’humidité, qu’ils
libèrent sous forme de fortes pluies sur ce réservoir d’eau chaude.
•
A l’autre extrémité, le long des côtes du Chili et du Pérou, des
eaux froides, riches en sels nutritifs, remontent à la surface (phénomène
appelé “upwelling”) et favorisent, entre autres, la multiplication des anchois.
Si la pression près de l’Indonésie se met à augmenter et celle près de l’Amérique du
sud diminue, les alizés commencent à perdre de leur vigueur dans le centre et
l’ouest du Pacifique, voire disparaître.
•
La zone des précipitations et des cyclones se déplace également
vers l’est, provoquant des pluies abondantes et inondations sur la côte ouest
de l’Amérique du Sud et les îles du centre du Pacifique.
•
La thermocline se redresse. Les eaux froides ne peuvent plus
remonter le long des côtes du Chili et du Pérou (absence d’“upwelling”). Les
eaux restent chaudes et avec la disparition des sels nutritifs, les espèces
marines se raréfient brutalement.
La Nina : La surface de la mer est encore plus élevée à l'ouest qu'à l'est. La pente de
la thermocline s'accentue aussi, s'enfonçant à l'ouest et se relevant encore plus à
l'est.
1.
Il y a renforcement des alizés qui, en réduisant le réservoir
d’eau chaude, créent des conditions plus froides que la normale dans le
Pacifique Tropical. Le climat est plus sec au large des côtes américaines.
2.
La zone des précipitations se positionne plus à l’ouest, avec des
pluies abondantes sur l’Indonésie.
3.
Il y a intensification de l’upwelling le long de la côte ouest de
l’Amérique du Sud; les anchois prolifèrent.
El Nino : Il est alors très difficile de dire qui, du vent ou de la mer, a initié ce
phénomène, ni qui le fera se renverser. C'est un jeu d'action-réaction. Les alizés
redeviendront plus forts entraînant les eaux chaudes de surface vers l'ouest et les
eaux froides des profondeurs remonteront le long de l'équateur vers l'est; c'est "La
Nina" (la fille) ou "El Viejo" (le vieillard).
En simplifiant, on peut dire qu'El Nino résulte d'un dérèglement atmosphérique
qu'on arrive mal à expliquer et qui revient périodiquement. Si l’atmosphère et
l’océan étaient immobiles, le contraste de température entre les régions de hautes
latitudes et de basses latitudes serait beaucoup plus fort.
Les échanges thermiques entre la géosphère et l’atmosphère + L’influence du Soleil
→ règlent le climat et le déroulement de la vie sur Terre
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