Microscope optique et microscope électronique Microscope optique : Le microscope optique est qualifié de cet adjectif tout simplement à cause de sa base et sa source, la lumière qui est essentielle pour l’observation d’une préparation grâce à cet instrument. Cet élément essentiel est aujourd’hui produit à l’aide d’électricité et diffusé grâce à une ampoule mais il y a longtemps, c’est la lumière naturelle qui était reflétée à l’aide d’un miroir, à la base du microscope, puis qui parvenait à l’objectif et donc à l’observateur. Le problème est que cet observateur d’antan n’avait pas de confort total pendant l’utilisation du microscope et donc, avec le perfectionnement du microscope a vu naître un jeu de miroir, entre les différentes lentilles qui permettent aujourd’hui à l’observateur de pouvoir étudier une préparation tout en étant assis par exemple. Même si le microscope a permis de nombreuses découvertes toutes plus importantes les unes que les autres, cet outil est d’une simplicité déconcertante. Il est seulement composé de lentilles convergentes qui ont un pouvoir de grossissement qui peut être au maximum de x600, tout en gardant une bonne qualité d’observation, et le pouvoir d’amener et de converger tous les rayons en un point précis, une cible. Microscopes électroniques : Certes, le microscope optique a permis de nombreuses avancés, mais les scientifiques en veulent toujours beaucoup plus. Alors, en 1931, les ingénieurs allemands Max Knoll et Ernst Ruska ont l’idée du microscope électronique que Reinhold Rudenberg, le directeur scientifique de Siemens, fera breveter 2 ans plus tard, en 1933. L’idée est un peu plus complexe que le microscope optique. Le point de départ est un appareil générant une très haute tension (100 000 volts). Cette puissance faramineuse va permettre la libération d’électrons qui va former un faisceau évoluant dans un vide poussé de valeur 10 puissance moins cinq mmHg. Ce faisceau va donc descendre tout en étant agrandi par des électro-aimants. Il passe par la préparation et mémorise donc sa forme. Enfin, ce faisceau vient former une image sur un écran fluorescent ou un film photographique observable à partir d’une fenêtre d’observation, ou alors sur un écran de télévision et ce en fonction de la nature du microscope électronique. En effet, il existe deux types de microscopes électroniques. Tout d’abord le microscope électronique à balayage qui utilise une bobine de balayage pour la diffusion de l’image, retenue par le faisceau d’électrons, sur l’écran de télévision. De plus, la différence entre le microscope électronique à transmission, l’autre type de microscope, et le microscope électronique à balayage est que ce dernier moule les préparations à étudier à l’aide d’une mince pellicule de feuille d’or qui permet la diffusion d’une image finale beaucoup plus précise. Microscope optique et microscope électronique Microscope électronique à transmission (MET) Microscope électronique à balayage (MEB) Différences entre microscope optique et électronique : Plusieurs facteurs différencient le microscope optique des microscopes électroniques. Tout d’abord l’adjectif, autrement dit la source qui dans le premier système est la lumière (optique) alors que dans le deuxième c’est un faisceau d’électrons. Ensuite, la fonction ou l’utilité qui, dans le microscope électronique est l’observation d’objet de taille très petite car le grossissement maximal du microscope électronique est beaucoup plus important que celui du microscope optique. De plus, les faisceaux traversant les microscopes électroniques ne sont pas lumineux mais constitués d’électrons, libérés en amont par une tension de 100 000 Volts. Enfin, le microscope électronique ne possède pas de lentilles qui permettent de converger ou diverger les faisceaux mais plutôt des électro-aimants, ayant la même fonction. Il faut aussi savoir que l’image finale, dans les microscopes électroniques, est obtenue par le passage des électrons sur la préparation à observer ce qui va donc permettre aux constituants atomiques de sauvegarder la forme de l’objet à observer et enfin de la reproduire sur un écran fluorescent (MET) ou alors être décryptée puis projetée sur un écran de télévision (MEB). Pour ce dernier type de microscope (MEB), les préparations que l’on veut étudier sont moulées à l’aide d’une mince pellicule de feuille d’or.