Les tissus animaux sont tous composés de cellules. L’Homme, comme tous les animaux, est un organisme pluricellulaire (1017 cellules soit 100 millions de milliards de cellules!). Il possède 200 types de cellules regroupées en tissus puis en organes. Tissu : ensemble de cellules dotées d’une structure et d’une fonction communes (ex : tissu épithélial de l’intestin grêle = muqueuse = les cellules qui sont en contact avec les nutriments et les absorbent). Organe : centre de fonction spécialisé composé de différents tissus disposés selon une organisation précise (ex : intestin grêle : l’intestin est composé d’un tissu épithélial mais aussi d’autres tissus par exemple un tissu musculaire ou musculeuse qui permet la progression des aliments). Appareil ou système : ensemble d’organes participant à une fonction commune de l’organisme (ex : appareil digestif). Techniques microscopiques Dans le cas du microscope optique, la lumière traverse l’échantillon puis est réfractée (déviée) par des lentilles de verre de façon à grossir l’image projetée dans l’œil. Ce type de microscope peut grossir efficacement jusqu’à 1500 fois mais au-delà il est limité par sa résolution maximale : 0,2 µm (2 points éloignés de moins de 0,2 µm apparaissent comme 1 seul point). Pour augmenter le contraste ou faire apparaître certaines structures cellulaires, on utilise des colorants : le bleu de méthylène (cytoplasme et noyau), le rouge neutre (vacuoles), l’eau iodée… La biologie cellulaire a fait un pas de géant dans les années 1950 grâce à l’invention du microscope électronique (résultat de l’observation = électronographie). Le MET (Microscope Electronique à Transmission) envoie un faisceau d’électrons à travers une coupe mince. La résolution maximale est 1000 fois supérieure à celle d’un microscope optique (0,2 nm). On observe ainsi l’ultrastructure cellulaire. Le MEB (Microscope Electronique à Balayage) envoie un faisceau d’électrons qui balaie l’échantillon et permet d’observer sa surface (« impression de relief »).