Voici quelques exemples avec des explications de l`Atlas de la

Les créationnistes : si on en profitait pour parler Science et pédagogie?
Le créationnisme est cette doctrine en vigueur aux États-Unis depuis des décennies et qui consiste à nier la théorie
de l'évolution, élaborée par Charles Darwin au 19ème siècle. Selon les créationnistes chrétiens, nous serions tous
les enfants d'Adam et Eve, et l'apparition de l'Etre Humain serait mieux décrite par la Genèse que par la théorie de
l'évolution. Il semble que le créationnisme débarque partout dans le monde, porté par quelques enseignants et élèves
de religion musulmane.
Une preuve de plus du « choc des civilisations » ou une occasion de vraiment faire de la pédagogie, de parler de
liberté d'expression et du rôle de la Science?
On peut également profiter de l'occasion donnée par les créationnistes pour se poser un certain
nombre de questions. Qu'est ce que la science? Quel est son but? Quelle est son histoire? Quelle est son utilité?
Expliquer que la science n'est rien d'autre qu'une manière de se représenter la réalité et de la
comprendre, cela permet de sortir de la logique du dogme. D'un côté, un dogme qui, par définition, n'a pas à être
prouvé ou justifié. De l'autre, une approche basée sur l'observation, la déduction et la justification.
Il ne faut pas non plus craindre de parler des faiblesses de la science. L'histoire des sciences est une succession de
théories qui se perfectionnent ou arrivent dans des culs de sac. La science est donc évolutive, vivante, un chef
d'oeuvre à poursuivre, une grande et passionnante histoire, et non un conte ne souffrant pas de contestation.
Enfin, la science est basée sur des hypothèses et des observations qui sont, par nature, faillible. Ce caractère faillible
est un puissant moteur, un encouragement à toujours chercher à comprendre, et non une faiblesse.
Au final, au lieu d'opposer deux civilisations, je propose de présenter la science pour ce qu'elle est :un outil
d'analyse, une manière de structurer la curiosité humaine, de décrire notre environnement.
Le but de l'exercice? Comprendre, tout simplement. Et donc être libre. Face à cela, un dogme ne résiste pas.
I. Exemples de fossiles présentés dans l’ ATLAS DE LA CREATION de Harun
Yahya (musulman créationniste)
Voici quelques exemples avec des explications de l’Atlas de la création qui permettent à Harun Yahya de réfuter la
théorie évolutionniste :
1.
Un fossile de scorpion de 110 millions d'années et un fossile de sauterelle de 108 à 92 millions d'années démontrent
que ces créatures ont conservé exactement les mêmes structures et les mêmes caractéristiques pendant des dizaines
de millions d'années et qu'elles n'ont donc pas changé. Autrement dit, elles n'ont pas subi de processus d'évolution.
2.
Feuille de Ginkgo Age : 54 à 37millionsd'années
A travers le temps, les tortues ont toujours été des tortues, les moucherons ont toujours été des moucherons, les
fourmis des fourmis et les feuilles de ginkgo des feuilles de ginkgo. Peu importe l'âge du fossile de feuille de
ginkgo examiné, sa structure est identique à celle des ginkgos actuels. Les feuilles se ressemblent en tous points,
qu'elles remontent à 50 millions d'années ou des centaines de millions d'années. A l'instar des autres êtres vivants, le
ginkgo n'a subi aucun changement ni aucun processus d'évolution. Chaque espèce est créée de la même manière par
le sens artistique supérieur de notre Seigneur.
3.
Le cœlacanthe : pêché en 1938, la première mauvaise nouvelle pour les darwiniens. C’était l’ancêtre de tous les
vertébrés (comme les taupes). On le croyait disparu depuis des millions d’années. On l’a retrouvé voici cinquante
ans, bien vivant, au large des Comores. Il n’avait donc pas évolué depuis ses très lointains ancêtres : contrairement
à ce qu’aurait voulu la théorie évolutionniste.
Seulement Harun Yahya ne parle pas des évolutionnistes qui pensent que rien n’oblige une population à évoluer.
Ce n’est pas ainsi que cela fonctionne. Il peut arriver qu’une population se maintienne de manière assez uniforme
au fil du temps. Certaines espèces n’ont pratiquement pas changé leur apparence depuis des millions d’années. Ce
n’est pas un problème pour l’évolution. La constance, c’est également une adaptation.
4.
Illustration factice issue de l’Atlas de la Création représentant la théorie évolutionniste
du groupe des Cétacés
Les créationnistes affirment souvent pour réfuter la théorie de l'évolution que l'on n’a pas retrouvé de fossiles
d'espèces intermédiaires.
Chose fausse puisque Harun Yahya dans son livre ne présente pas les formes intermédiaires fossiles retrouvées par
les scientifiques qui montrent l’évolution des Cétacés comme les baleines. Il a déformé la réalité exposée par les
scientifiques comme le montre le document ci-dessous.
Illustration réelle des évolutionnistes du groupe des Cétacés
Les évolutionnistes présentent les Cétacés comme des Mammifères terrestres (à 52 Ma) qui ont changé leur milieu
de vie pour s’installer en milieu marin. Les restes d’os du bassin et de la cuisse sur les squelettes actuels des
baleines prouvent que leurs ancêtres étaient terrestres.
Il est vrai que les scientifiques ne retrouvent pas toujours des fossiles de formes intermédiaires. Mais les
créationnistes, ignorent que le processus de fossilisation a lieu seulement dans des conditions très particulières, et
est donc extrêmement rare!
Par conséquent il parait évident qu'une espèce, dont sa présence sur Terre sous sa forme intermédiaire est très
furtive, aura très peu de chance de laisser un fossile.
Aussi l’Archéoptéryx est un bon exemple de fossile intermédiaire avec à la fois des caractères de dinosaure et
d’oiseau.
Ils avaient une longueur et une envergure (ailes déployées) de 60 centimètres. Les plumes de leurs ailes
ressemblaient à celles des pigeons d’aujourd’hui. Mais ils avaient aussi des traits communs avec certains petits
dinosaures carnivores. Ils possédaient des dents bien développées et un cou long, fin et flexible. Leurs pattes
étaient longues, leurs os de pieds aussi, et leurs doigts étaient pourvus de griffes. Selon certains scientifiques, les
Archéoptéryx prenaient leur envol en courant puis en sautant en l’air, tout en battant des ailes. D’autres pensent
qu’ils étaient souvent perchés sur des arbres bas. Ils pouvaient seulement faire du vol plané sur une courte distance
en s’élançant du haut des arbres.
Voici ci-dessous ce que dit L’Atlas de la Création sur l’apparition des ailes pour le vol, cette représentation ne
ressemble pas à ce que les scientifiques ont mis en évidence par la découverte de l’Archéoptéryx :
SELON LE REVE OU PLUTOT LE CAUCHEMAR EVOLUTIONNISTE, CELA DEVRAIT
EXISTER.
Croire aux idées darwinistes à propos de l'origine du vol revient à croire qu'un jour les guépards gagneront des ailes
et commenceront à voler et que les tigres se transformeront un jour en oiseaux. Aucune personne sensée ne peut
accepter une chose aussi irrationnelle.
5.
Si les thèses darwinistes étaient vraies, alors le hasard et les mutations auraient causé des problèmes considérables
de proportion, de déséquilibres et de bizarreries dans le magnifique et parfait corps humain. Ils auraient provoqué
des anomalies telles qu'un crâne relié à une hanche, plusieurs bras sortant de l'épaule et un grand nombre de côtes
ou d'os pelviens. Les os du bras et de la jambe auraient été de travers au lieu d'être droits comme nous le voyons
aujourd'hui. Pourtant aucun spécimen de fossile de ce genre n'a jamais été découvert. Les corps des milliards d'êtres
humains ayant vécu ou vivant encore aujourd'hui présentent la même symétrie, le même équilibre et le même ordre.
Ceci démolit la théorie darwiniste du "développement graduel", conséquence du hasard et des mutations.
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