Contexte :
Les conclusions des travaux du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du
Climat (GIEC) ont largement démontré que l’intensification du dérèglement climatique due à
l’activité humaine était une certitude et que le scénario de l’inaction aurait des conséquences
catastrophiques sur l’humanité. Le 5ème rapport du GIEC est sans équivoque. Il y a urgence à
agir contre les changements climatiques qui menacent la survie de nos économies nationales,
de nos territoires, de notre patrimoine.
Le rapport 2014 du Programme des Nations unies pour le Développement(PUND) alerte déjà
sur le ralentissement du développement humain en partie lié au dérèglement climatique et ses
effets, notamment à l’augmentation de la fréquence des catastrophes naturelles.
La transformation de nos économies et de nos sociétés pour un monde sans carbone est
aujourd’hui un impératif : Cela dépend de l’avenir de l’humanité toute entière.
Heureusement, tous les rapports publiés ces dernières années sont très clairs sur le fait qu’il
existe des solutions face à la crise climatique. Ils rappellent aussi que ces solutions sont plus
que bénéfiques pour nos économies, pour améliorer la santé publique, pour la paix
internationale et la sécurité énergétique, pour lutter contre la pauvreté et créer une société
prospère.
La France a été officiellement nommée pays hôte de la 21e conférence climat en 2015 (Paris
Climat 2015) lors de la 19e Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies
sur les changements climatiques de Varsovie (COP19). Cette conférence apparaît cruciale car
elle doit aboutir à un accord international sur le climat qui permettra de contenir le
réchauffement global en deçà de 2°C. Sur la base des travaux de la COP20 à Lima, il s’agira
d’aboutir en décembre 2015 à un ensemble de décisions.
Tout d’abord, un accord ambitieux et contraignant face au défi du dérèglement climatique qui
s’appliquerait à tous les pays. Ensuite, des contributions nationales (iNDC), qui représentent
l’effort que chaque pays estime pouvoir réaliser. Le financement de la lutte contre le
changement climatique sera également une composante cruciale, dont une étape a été franchie
avec la première capitalisation du Fonds vert à hauteur de 9,3 milliards de dollars - dont près
d’un milliard de la France. Enfin, les initiatives développées au niveau-infra-étatique, par les
collectivités locales, les organisations de la société civile et les entreprises vont amplifier la
mobilisation et viendront s’ajouter aux contributions des Etats.
Il s’agit de l’ensemble des initiatives complémentaires à l’accord international, entreprises au
niveau local par les gouvernements, les autorités locales comme les acteurs non étatiques et
contribuant à renforcer les engagements des Etats en matière de réduction des émissions de
gaz à effet de serre, d’adaptation aux impacts du dérèglement climatique et de financement.
Cet agenda des solutions repose sur un échange de bonnes pratiques, de transfert de
connaissance et des technologies nécessaires à une transition vers des économies bas carbone.
L’Association Faso EnviProtek /AFEP, membre de plusieurs Réseaux nationaux et
internationaux (Réseau Changement Climatique et Développement, Réseau Plateforme Re-
Sources., INFORSE...) désire par le plaidoyer, sensibiliser et informer la population, les
leaders d’opinions politique et administrative sur les enjeux de la conférence.