Interview de « Victor Hugo, écrivain engagé » Dans le cadre d`un

Interview de « Victor Hugo, écrivain engagé »
Dans le cadre d'un cours sur la littérature française, des étudiants avaient à présenter un personnage
historique sous forme d'entrevue. Voici un extrait de l’interview de Molière, à vous de créer dans le
même style ou dans votre propre style un interview sur Hugo. Vous ciblerez l’entretien sur la question
suivante : « Victor Hugo, écrivain engagé ».
Guy : Bienvenue à Tout le monde en jase, merci d’être avec nous ce soir. Sans plus tarder, accueillons notre folle du roi :
Dany Turcotte ! (Entrée d’Olivier) Salut Dany, t’as passé une belle semaine ? Bon, parle-moi de ça ! Eh bien, ne perdons
plus de temps et accueillons notre premier invité. Il a été un précurseur dans le domaine du théâtre, de la littérature, de la
comédie et… de l’inceste. Voici Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière ! (Entrée de Valérie-Anne) Bienvenue Molière et
merci d’avoir quitté les vers de terre pour passer la soirée avec nous.
Molière : Ça me fait plaisir.
Guy : Je t’explique comment ça va se passer : je vais m’occuper de te poser des questions sur les éléments marquants de
ta vie et Dany, qui est plus branché au niveau culturel maintenant qu’il est sorti du placard, va t’interroger sur tes plus
grandes œuvres. Alors on va faire votre bio : vous êtes né à Paris en 1622, votre mère s’appelait Marie de Cressé et votre
père, Jean Poquelin, qui était tapissier du roi. Vous avez étudié au Collège des Jésuites de Clermont, vous avez même
obtenu un diplôme en droit à Orléans mais vous avez renoncé à tout ça pour créer l’Illustre-Théâtre en 1644, l’année où
vous avez pris votre surnom de Molière, avec les Béjart, une famille de comédiens. Malheureusement, vous avez fait
faillite en 1645.
Fou : Ça n’a pas été long !
Guy : Et, criblé de dettes, vous avez fait de la prison. Après votre séjour derrière les barreaux, vous avez entrepris une
tournée de plusieurs années avec la troupe grâce à la protection d’illustres personnages. Qu’est-ce que vous avez fait
exactement pendant tout ce temps- ?
Molière : Eh bien, j’ai commencé ma carrière d’auteur comique en écrivant, en jouant et en mettant en scène quatre
pièces. D’ailleurs, une de ces quatre pièces, Le Dépit amoureux, a obtenu un très grand succès et cela nous a permis
d’obtenir la protection de Monsieur, le frère du Roi, et,grâce à ce contact, nous avons pu présenter devant le Roi une
farce, Le Docteur amoureux, qu’il a tout simplement adorée et il nous a même donné la Salle du Petit-Bourbon.
Guy : Vous partagiez d’ailleurs cette salle avec des Italiens, interprètes de la commedia dell’arte et vous étiez à ce
moment directeur de la troupe. Continuant toujours dans votre ascension, votre nouvelle pièce, Les Précieuses ridicules, a
obtenu un succès retentissant en 1659.
Molière : Oui, en effet, et, à partir de ce moment, je n’ai plus su m’arrêter : j’ai écrit cinq pièces de 1660 à 1662, dont la
très populaire École des femmes.
Guy : D’ailleurs, L’École des femmes a été si appréciée que le Roi vous a accordé protection et pension, ce qui a créé bien
des jaloux.
Molière : C’est bien vrai, j’avais la réputation de simple farceur, de bouffon, quoi. Alors, lorsque le Roi est tombé en
pâmoison devant mon œuvre, vous pouvez imaginer la réaction de tous les autres dramaturges sérieux !
Consignes : Groupes de 2 ou 3. Un travail écrit rendu par groupe.
1. Chronologie sur la vie de Victor Hugo.
2. Quel combat de Victor Hugo allez-vous développer ?
3. Choisissez un texte clef qui montre l’engagement de Victor Hugo dans ce combat.
Documents à utiliser :
La littérature de A à Z
Dictionnaires des œuvres et des auteurs
Profils d’une œuvre : Les Misérables, Les Châtiments, Les Contemplations
Itinéraires littéraires XIXème siècle (synthèse sur Hugo et textes)
Anthologie 2nde / 1ère (textes)
Les combats de Victor Hugo :
- contre l'exploitation des enfants
- pour l'amélioration de la condition des femmes
- pour la liberté d'expression
- contre Napoléon III & pour une République laïque, tolérante et solidaire
Le texte intégral de l’interview de Molière :
Guy : Bienvenue à Tout le monde en jase, merci d’être avec nous ce soir. Sans plus tarder, accueillons notre
folle du roi : Dany Turcotte ! (Entrée d’Olivier) Salut Dany, t’as passé une belle semaine ? Bon, parle-moi de
ça ! Eh bien, ne perdons plus de temps et accueillons notre premier invité. Il a été un précurseur dans le
domaine du théâtre, de la littérature, de la comédie et… de l’inceste. Voici Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière !
(Entrée de Valérie-Anne) Bienvenue Molière et merci d’avoir quitté les vers de terre pour passer la soirée avec
nous.
Molière : Ça me fait plaisir.
Guy : Je t’explique comment ça va se passer : je vais m’occuper de te poser des questions sur les éléments
marquants de ta vie et Dany, qui est plus branché au niveau culturel maintenant qu’il est sorti du placard, va
t’interroger sur tes plus grandes œuvres. Alors on va faire votre bio : vous êtes né à Paris en 1622, votre mère
s’appelait Marie de Cressé et votre père, Jean Poquelin, qui était tapissier du roi. Vous avez étudié au Collège
des Jésuites de Clermont, vous avez même obtenu un diplôme en droit à Orléans mais vous avez renoncé à tout
ça pour créer l’Illustre-Théâtre en 1644, l’année où vous avez pris votre surnom de Molière, avec les Béjart,
une famille de comédiens. Malheureusement, vous avez fait faillite en 1645.
Fou : Ça n’a pas été long !
Guy : Et, criblé de dettes, vous avez fait de la prison.
Fou : Vous ne deviez pas avoir des gymnases, des tatoueurs gratuits pis la télé satellite, dans ce temps- !
Guy : Après votre séjour derrière les barreaux, vous avez entrepris une tournée de plusieurs années avec la
troupe grâce à la protection d’illustres personnages. Qu’est-ce que vous avez fait exactement pendant tout ce
temps- ?
Molière : Eh bien, j’ai commencé ma carrière d’auteur comique en écrivant, en jouant et en mettant en scène
quatre pièces.
Fou : Vous auriez fait de la concurrence à Gregory Charles !
Molière : D’ailleurs, une de ces quatre pièces, Le Dépit amoureux, a obtenu un très grand succès et cela nous a
permis d’obtenir la protection de Monsieur, le frère du Roi, et, grâce à ce contact, nous avons pu présenter
devant le Roi une farce, Le Docteur amoureux, qu’il a tout simplement adorée et il nous a même donné la Salle
du Petit-Bourbon.
Guy : Vous partagiez d’ailleurs cette salle avec des Italiens, interprètes de la commedia dell’arte et vous étiez à
ce moment directeur de la troupe. Continuant toujours dans votre ascension, votre nouvelle pièce, Les
Précieuses ridicules, a obtenu un succès retentissant en 1659.
Molière : Oui, en effet, et, à partir de ce moment, je n’ai plus su m’arrêter : j’ai écrit cinq pièces de 1660 à
1662, dont la très populaire École des femmes.
Guy : D’ailleurs, L’École des femmes a été si appréciée que le Roi vous a accordé protection et pension, ce qui
a créé bien des jaloux.
Molière : C’est bien vrai, j’avais la réputation de simple farceur, de bouffon, quoi. Alors, lorsque le Roi est
tombé en pâmoison devant mon œuvre, vous pouvez imaginer la réaction de tous les autres dramaturges
sérieux !
Fou : Et, dans cette pièce, on retrouve une caractéristique commune à presque toutes vos pièces, c’est-à-dire
que le personnage principal a un énorme défaut que vous exagérez. Dans ce cas-ci, le héros a une peur maladive
d’être trompé. Et les défauts des personnages empêchent souvent deux amants de s’aimer librement, comme
dans Le Bourgeois gentilhomme.
Guy : De plus, cette pièce marque votre mariage avec Armande Béjart. Madeleine Béjart, l’amante de vos
débuts, était soit la sœur, soit la mère de votre épouse Armande ! Personne ne connaît encore la vraie histoire !
Voici donc (roulements de tambour)… La question qui tue : Préférez-vous les croustilles Lay’s naturelles ou les
croustilles Lay’s ondulées ?
Molière : hum... ondulées.
Guy : Malgré tout, le résultat de ce mariage a été nul autre qu’un fils, Louis, baptisé en 1664 avec, comme
parrain, le Roi Louis XIV et, comme marraine, Henriette d’Angleterre, duchesse d’Orléans.
Fou : C’était quasiment René-Charles, c’te p’tit- !
Guy : Malheureusement, il est mort dans la même année… Et, toujours en 1664, vous étiez l’organisateur de la
fête « des Plaisirs de l’Île Enchantée », à Versailles, et, comme vous saviez que le Roi appréciait la danse, vous
avez créé le genre nouveau de la comédie-ballet.
Molière : En effet, ce nouveau genre allie danse, musique, théâtre et chansons, ce qui fut très apprécié.
Guy : Malgré tout, vous avez réussi à semer la controverse avec votre célèbre Tartuffe.
Molière : Oui, ce fut un dur moment. Cette pièce traite d’hypocrisie religieuse, alors elle a été bien vite
censurée par tout ce qu’il y avait de religieux à l’époque.
Fou : Je pense que vos opposants n’avaient pas compris que vous essayiez de faire une critique sociale à travers
l’humour et le divertissement… C’est comme Jeff Fillion, finalement !
Molière : De plus, nous avions de nombreux tourments et des ennuis avec les autres troupes de théâtre et même
à l’intérieur de notre troupe.
Guy : Mais, en 1665, le Roi vous a offert une belle grosse nanane !
Molière : Pour sûr ! Le Roi nous a donné 7000 livres ainsi que le prestigieux titre de Troupe du Roi !
Guy : Mais, en 1666, on vous dit gravement malade. Votre vie était-elle constituée d’autre chose que de hauts et
de bas ?
Fou : Ça devait vous coûter cher de Gravol !
Guy : D’autant plus que vous êtes demeuré malade pour le restant de votre vie et même après votre mort,
d’après ce que je vois !
Molière, toussant : Oui, le trépas m’a permis de me sentir à peine mieux !
Guy : Ensuite, le reste de votre vie devient à peu près aussi intéressant qu’un épisode des Saisons de Clodine,
c’est-à-dire que vous écrivez énormément et que vous présentez en tout 16 pièces de 1666 à 1673, année de
votre mort. Nommons par exemple Le Tartuffe, qui sera finalement présenté, L’Avare, Le Bourgeois
gentilhomme, Les Fourberies de Scapin, Les Femmes savantes et Le Malade imaginaire.
Fou : Et je dois dire que toutes ces pièces se rejoignaient autour d’un but commun, soit critiquer la société de
votre époque. Vous critiquiez, par exemple, la religion, le matérialisme, le pédantisme et les mondanités qui
caractérisaient le XVIIe siècle.
Molière : Oui tout à fait, je tentais de passer un message, mais toujours en utilisant l’humour et la comédie.
Guy : Vous avez finalement succombé lors de la quatrième représentation du Malade imaginaire. Vous avez
fait une crise sur scène alors que vous interprétiez le malade en question.
Fou : Quelle anecdote savoureuse ! J’pense que ça va être dans la bande-annonce !
Molière : Eh oui ! Que c’est juteux !
Guy : Et attention, ce n’est pas tout ! Puisque les artistes étaient excommuniés, ils étaient enterrés dans une
fosse commune. Mais, grâce à l’intervention du Roi Louis XIV, vous avez pu être enterré en terre consacrée, de
nuit.
Fou : Alors, félicitations pour votre bel enterrement ! Pour terminer, je vais faire un petit résumé des impacts
que vous avez eus sur le théâtre. Vous avez innové au point de vue du jeu de l’acteur car, pour vous, les
comédiens devaient être naturels et vous portiez une attention particulière à leurs gestes. Grâce à vous, on est
passé du texte tout simplement récité au texte carrément joué. Et j’ai une carte pour souligner votre travail ! (Il
lui remet une carte.)
Guy : Vous avez révolutionné la comédie, c’est grâce à vous si elle est telle qu’on la connaît encore
aujourd’hui.Voici un exemple, tiré des Griffin, de ce qu’elle est aujourd’hui : « Hé Lois ! Diarrhée ! »
Biographie de Victor Hugo (1802-1885)
1) Les voyages de jeunesse (1802-1821)
1802
Victor Hugo est né à Besançon le 26 février 1802. Il est le
troisième fils de Leopold et Sophie Hugo.
1809
Son père qui deviendra général de Napoléon en 1809 entraîne
toute la famille sur les routes de France et d'Europe.
1811
Sophie Hugo vient rejoindre son mari à Madrid avec ses trois
enfants. Elle y reste un an. Cette année-là, Victor Hugo est
pensionnaire dans une institution religieuse de Madrid, le collège
des Nobles.
1812
En mars 1812 ses parents se séparent et Sophie Hugo retourne
vivre dans le quartier du Val de Grâce à Paris. De retour à Paris,
Victor Hugo grandit auprès d'une mère tendre et assez libérale.
1816
Il s'adonne aux lettres et dès 1816, alors qu'il n'a que quatorze ans,
qu'il note : "Je veux être Chateaubriand ou rien".
1817
L'Académie, à l'occasion d'un concours qu'elle organise, est a deux
doigts de lui décerner le prix; mais le titre du poème de Victor
Hugo, Trois lustres à peine, suggérant trop le très jeune âge du
poète, effraye les jurés. Le prix lui échappe.
1819
En 1819 il se fiance secrètement, malgré la jalousie de son frère
Eugène et contre l'avis de sa mère, avec Adèle Foucher, une amie
d'enfance.
1820
9 mars. Victor Hugo reçoit une pension de 2000 francs du roi
Louis XVIII pour son Ode sur la Mort du Duc de Berry
1821
Sophie Hugo, la mère de Victor Hugo meurt le 27 juin. Moins d'un
mois après, le 20 juillet, son père se remarie avec Catherine
Thomas.
2) Du Cénacle à la Gloire (1822-1850)
1822
Victor Hugo publie ses premières Odes. Il épouse, le 12 octobre,
Adèle Foucher, à Saint-Sulpice. Son frère Eugène ne s'en remettra
pas. Il sombrera peu à peu dans la schizophrénie et il sera interné.
1823
En juillet, naissance du premier des cinq enfants qu'auront Victor
et Adèle Hugo. Il s'appelle Léopold, comme son grand-père.
Léopold meurt prématurément le 9 octobre.
1824
En mars, Victor Hugo publie ses Nouvelles Odes. Un an après la
mort de Léopold naît Léopoldine.
1825
Victor Hugo est fait chevalier de la Légion d'Honneur.
Il devient chef de file d'un groupe de jeunes écrivains en créant le
Cénacle.
1826
Il commence l'écriture de Cromwell, un drame en vers. Le 2
novembre naît Charles Hugo. Pendant ce même mois il publie ses
Odes et Ballades.
1827
Publication de Cromwell en décembre. Dans la préface, qui est un
véritable manifeste, il s'engage en faveur du romantisme contre le
classicisme. C'est le début de son amitié avec Sainte-Beuve.
1828
Mort de son père le 29 janvier. En octobre naissance de François-
Victor Hugo.
1829.
En janvier et février, publication des Orientales et du Dernier jour
d'un condamné. En Août, sa pièce Marion De Lorme est censurée.
1830
Lors de la première représentation de Hernani, le 25 février,
devant le public de la Comédie-Française, lutte mémorable entre
les partisans du classicisme et les jeunes "crinières" du
romantisme. Ces derniers remportent le succès par leurs
applaudissements. Ils livrent chaque soir ce que l'on a appelé "la
bataille d'Hernani". Victor Hugo devient ainsi le chef de file de
l'école romantique.
Le 28 juillet, naissance d'Adèle Hugo. Début de l'idylle entre
Adèle, l'épouse de Victor Hugo et Sainte-Beuve.
1831
Le 15 mars, publication de son premier roman historique, Notre-
Dame de Paris. La Révolution de 1830 permet à sa pièce, Marion
de Lorme, d'être jouée à la Porte Saint-Martin. Elle remporte un
assez grand succès. Le 24 novembre, Victor Hugo publie les
Feuilles d'Automne.
1832
Ecriture de la pièce Le Roi s'amuse, et de Lucrèce Borgia. Le 22
novembre a lieu la première de Le Roi s'amuse. Lors de cette
représentation au Thêatre-Français, c'est le scandale et la pièce
sera interdite. Cette interdiction vaudra à Hugo de plaider lui-
même lors d'un procès mémorable la cause de la liberté
d'expression
1833
2 février, première de Lucrèce Borgia; pièce dans laquelle joue
Juliette Drouet. Elle deviendra quelques semaines après la
maîtresse de Victor Hugo et le restera jusqu'à sa mort.
Première de Marie Tudor le 6 novembre. Le rôle titre est
interprété par Melle Georges, actrice favorite de Napoléon 1er.
1834
Fuite de Juliette Drouet en Bretagne. Victor Hugo la rejoint
1835
Ecriture d'Angelo dont la première a lieu le 28 avril. Rupture entre
Victor Hugo et Sainte-Beuve. Le 26 octobre, publication des
Chants du crépuscule
1836
Victor Hugo essuie ses deux premiers échecs à l'Académie
française : le 18 février, elle lui préfère Dupaty et le 29 décembre,
Mignet.
1837
Mort de son frère Eugène. Publication des Voix intérieures. Victor
Hugo se rapproche de la famille royale d'Orléans et est fait Officier
de la Légion d'Honneur.
1838
Première de Ruy Blas que Victor Hugo a écrit pour l'inauguration
du Théâtre de la Renaissance. Lassé des querelles du Thêatre-
Français, il espère bien faire du Théâtre de la Renaissance son
théâtre privilégié.
1839
Voyage avec Juliette Drouet en Alsace, en Suisse et dans le sud-est
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