abris-a-insectes-coccinelles - jardins et loisirs Brainois

Insectes utiles-Abris 27/08/2012 p1
JARDINS ET LOISIRS BRAINOIS
LES INSECTES UTILES
CONSTRUIRE UN ABRI POUR
COCCINELLES
Au cours de l'automne, les coccinelles accumulent
encore quelques réserves et cherchent un refuge pour
hiberner. Un endroit au sec et protégé du vent et du froid
comme un grenier, une cabane de jardin, des fissures
dans les murs ou dans des écorces, des trous dans les
arbres, des tas de feuilles ou de bois mort, une souche,
etc…
Les coccinelles, que ce soit sous leur forme adulte ou de
larve, sont des prédateurs voraces de pucerons. Une larve
ou un adulte en dévore plus d’une centaine par jour.
Dès que la température s’élève au dessus de 15 , au
printemps, les coccinelles s’activent; c’est le moment de
s’accoupler. Le mâle a bien des difficultés à trouver
prises sur la carapace ronde et lisse de la femelle!
D’autant plus que cette dernière continue à vaquer à ses
occupations...
LBref, cinq à quinze jours plus tard, elle dépose sous une
feuille, au milieu d’une colonie de pucerons, une
, lui permettant de voler jusqu’à
2000 mètres d’altitude et pendant 5 kilomètres) vers les
hauteurs rejoindre d’autres coccinelles et ensembles,
blotties les unes contre les autres, elles se reposent
jusqu’au printemps suivant; c’est l’estivo-hivernation (la
coccinelle se repose une partie de l’été et pendant
l’hiver).
Pendant ces migrations (vers la mi-août), les coccinelles
utilisent les ascendances des courants aériens qui leur
permettent d'aller plus haut et plus loin, d'où des
concentrations importantes dans certains endroits
(plages, etc...). Ces rassemblement ponctuels laissent
penser que les coccinelles sont en surnombre, alors que,
globalement, leur population est en régression.
Au printemps suivant, beaucoup de coccinelle (près de la
moitié) seront mortes; non pas de froid, mais d’une
maladie qui les décime. Pour aider les coccinelles et les
larves à passer l’hiver, on peut construire un abri à
coccinelles
Les œufs, après trois ou cinq jours d’incubation,
deviennent alors larves. Ces dernières peuvent atteindre
un centimètre, alors que l’adulte ne dépasse pas les 5 à 8
millimètres de long. Les larves vont se gaver de pucerons
pendant trois semaines, puis après avoir mué quatre fois,
elles vont s’accrocher à une plante et devenir chrysalide.
larve reste 6 à 8 jours dans sa chrysalide pour se
transformer en coccinelle adulte,
Huit jours plus tard, l’insecte qui vient juste de sortir de
l’enveloppe nymphale, a la forme mais pas la couleur de
l’adulte.
En effet, les élytres de la coccinelle sont alors jaunes et
souples, les points arriveront plus tard et enfin la couleur
rouge. L’adulte ainsi formé vivra un an environ, si aucun
accident n’est survenu alors.
Appelée « Bête à bon-Dieu » depuis le Moyen-Age (elle
porterait chance et aussi parce que, pendant l'hiver, on la
trouve au pied des croix en altitude), la coccinelle prend
aussi le nom de«Lady Bird Beetle ou Lady Bug» en
anglais, "Marienkäfer" ("scarabé de Marie", car les
grandes migrations se situent aux environs du 15 août)
en allemand, "catarineta" ou "galineta" en occitan, et
depuis longtemps, la coccinelle est une alliée et une bien-
aimée des hommes.
Comment distinguer les mâles des coccinelles femelles ?
C'est difficile à l'oeil nu, la taille n'étant qu'un critère
subjectif. En effet, la femelle est plus grosse, mais si la
larve n'a pas été bien nourrie, elle peut au contraire être
plus petite que la moyenne.
Pour être plus certain du résultat, il faut compter le
nombre de segments de l'abdomen, en retournant la
coccinelle. Ils se présentent sous la forme visible de
petits traits. Les femelles ont plus de segments que les
mâles.
La conception et la fabrication
L'objectif est de créer des interstices entre des planches
ou des ardoises, imitant les fissures naturelles des
écorces, rochers ou murs. Posez-le près du sol ou à
quelques mètres de hauteur, dans un endroit ensoleillé et
bien abrité des pluies.
Beaucoup d’insectes et de larves , dont les coccinelles se
groupent dans les fissures. Vous pouvez les aider en
réalisant ce petit bricolage poser au sol, dans un
endroit abrité du vent), ou en investissant dans un abris
plus sophistiqué
Matériel:
-6 planchettes de 15x15 cm , trouées au centre,
Si rien de tel n'existe dans
le jardin, elles risquent de
migrer ou de mourir. Pour
les retenir et renforcer les
effectifs, installez leur un
abri, à fabriquer vous-
même.
cinquantaine d’œufs jaunes,
puis elle les abandonne. Une
coccinelle peut avoir 500 à
2000 œufs dans sa vie.
Quand l’été arrive, et que les
pucerons commencent à
manquer, elle s’envole (ses
ailes membraneuses peuvent
battre neuf fois à la seconde,
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-5 écrous (épaisseur 5 mm), 2 vis papillons et une tige
fileté d'environ 20cm de longueur
-une tuile
Assemblez le tout comme indiqué ci-dessous
Ou encore :
Fournitures:
10 planchettes de 10x10 cm, ep 1 cm de sapin non traité
et non poncé (Cloisons)
2 Planchettes de 20x10 cm, ép 2 cm (plancher et toit)
2 Planchettes en contre-plaqué marine (montants)
Clouez les cloisons et les montants verticalement sur le
plancher en les espaçant de 4 mm les unes des autres.
Puis vissez ou clouez le toit.
Recouvrez le toit d'une ardoise ou d'une feuille étanche
pour le protéger de la pluie. On peut aussi utiliser de
l'ardoise pour faire les cloisons.
Les abeilles solitaires.
Les abris pour abeilles (solitaires) sont constitués de
"tubes" de telle sorte que celles-ci puissent poser leurs
œufs, reboucher les trous, etc...
Les syrphidés (Sphaerophoria scripta)
Syrphe porte-plume
Les larves de syrphes, aphidiphages, sont des dévoreuses
de pucerons, de cochenilles et de chenilles. Une larve de
syrphe se nourrit de 400 à 700 pucerons au cours de ses
10 jours de croissance. Elle leurs percent le corps avec
ses pièces buccales et suce leur contenu, ne laissant que
l’enveloppe momifiée.
Quant aux guêpes, elles sont carnivores, je ne
sais pas si le miellat les intéresse vraiment.
Parmi les diptères, les syrphes occupent une place
particulière à divers titres.
À l'âge adulte, la plupart des espèces butinent sur les
fleurs et participent de fait à leur pollinisation.
À l'état larvaire, leurs préférences alimentaires ou les
milieux de vie qu'elles affectionnent en font des
auxiliaires précieux de la lutte biologique autant que des
indicateurs écologiques recherchés, particulièrement les
espèces dont les larves vivent dans la matière organique
en décomposition qui s'accumule dans les cavités des
arbres en forêt (par exemple : Milesia crabroniformis,
Heliophilus pendulus, etc.). Les syrphes sont de
remarquables voiliers capables d'un vol très léger
pouvant être malgré tout très rapide ou au contraire
complètement sur place. Beaucoup de larves de syrphes
sont coprophages et détritiphages. Les larves des
Eristalis sont les larves queue-de-rat que l'on trouve dans
les récipients remplis d'eau très chargée en matières
organiques.
D'autres espèces ont des larves aphidiphages, c'est-à-dire
qu'elles s'attaquent aux pucerons.
Le syrphe est un allié naturel de l'homme dans sa lutte
éternelle pour la subsistance : sa larve se nourrit de
centaines de pucerons, qui dévorent nos récoltes. On
plante, en bordure des champs, des Phacelia sp. pour
nourrir les syrphes, dont les larves dévorent les pucerons,
l'œillet d'Inde attire ce genre d'insecte aussi.
Peut-être aussi avez- vous frissonné à la vue de leurs
rayures claires et sombres rappelant celles des guêpes ?
C'est bien à tort, car s'ils en possèdent l'uniforme, les
syrphes ne sont armés ni d'aiguillon ni de dard... pas de
danger, donc, pour notre épiderme !
Mais s'ils sont doués pour le déguisement, leur technique
de vol les trahit au premier coup d'oeil : le battement de
leurs ailes est extrémement rapide et surtout ils
pratiquent le vol stationnaire, à la façon des colibris,
comme pour mieux analyser leur environnement.
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A l'arrêt, il n'y a plus aucun doute : ils n'ont qu'une seule
paire d'aile, ce
sont
donc des diptères ("deux ailes") comme les mouches et
non des hyménoptères comme les abeilles, guêpes et
autres bourdons qui en ont deux.
Plus d'1/3 des espèces de syrphe présentes en France sont
zoophages à l'état larvaire ("consomment des animaux")
et la majorité d'entre elles sont aphidiphages
("consomment des pucerons"). Les syrphes sont donc des
insectes auxiliaires à protéger, au même titre que les
coccinelles
La chrysope (Chrysoperla carnea)
adulte de couleur verte, est reconnaissable grâce à ses 4
ailes membraneuses, transparentes, finement nervurées
repliées en toit, et à ses gros yeux globuleux aux reflets
dorés qui lui valent son surnom de "mouche aux yeux
d'or" ou de "demoiselle aux yeux d'or". Avec 2 à 4
générations dans l'année elle est active du printemps
jusqu'à l’automne. Les chrysopes volent le soir à la
recherche de fleurs riches en nectar, miellat et pollen.
Ses œufs sont accrochés à l'extrémité d'un long fil de
soie. Les larves émergent des œufs et, carnassières
féroces, elles dévorent en 15 jours de croissance jusqu'à
600 pucerons et 1000 acariens ou araignées rouges, mais
aussi de jeunes chenilles, des aleurodes, des thrips, des
cochenilles farineuses, des mouches mineuses, des œufs
de papillons,...
Les larves sont munies de pinces en forme de faucille
avec lesquelles elles saisissent leurs proies et les
transpercent pour en aspirer le contenu.
La larve de chrysope se nourrit de pucerons, thrips,
araignées rouges, mouches mineuses, chenilles,
cochenilles farineuses et d'oeufs de papillons. Munie de
puissantes mandibules elle dévorera plus de 600
pucerons avant de ce transformer en chrysalide 16 jours
après sa naissance. Au bout de 2 semaines, un chrysope
adulte est né ! Il peut y avoir 2 à 3 générations par an.
Les Forficules (perce-oreilles) : utiles ou
nuisibles ?
Plutôt discrets, les forficules vivent la nuit et se cachent
le jour dans des refuges humides (sous des pierres ou des
pots, dans des fissures, dans la pomme des salades...).
Principalement végétariens, ils se nourrissent de matières
en décomposition, de fruits mûrs et parfois de quelques
des pots de terre mis à l'envers accrochés à des branches
d'arbustes et bourrés de mousse ou de paille. S'ils
s'annoncent nuisibles, piégez-les dans les pots et
transportez-les là où ils se rendront utiles !
Origine :ceci est un résumé trouvé s/ internet
feuilles tendres au potager.
Mais ils se régalent
également de certains
animaux, notamment des
pucerons et les psylles du
poirier.
Tantôt nuisibles, tantôt utiles
- le plus souvent d'ailleurs -
les forficules doivent être
protégés au jardin Sachez
qu'ils apprécient comme gîtes
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