Hémicycle, Theatron (spectateurs), Thymèle, Orchestra, Parodos (couloirs
d’accès), Proskénion (scène), Skéné (Coulisse).
5e siècle avJC, surgit un genre tout à fait nouveau qui est la tragédie. La
tragédie fait l’objet d’innovations institutionnelles, ce type de spectacles est
organisé suivant les règles de la cité. Genre qui va atteindre son apogée en
moins d’un siècle. Le moment tragique implique une interrogation
problèmatique sur ce qu’est l’homme, le rapport de l’homme à ces actes, ses
fautes, sa vengence, la e rétablissement de la justice. Autant de problèmes
soulevés sur lesquels il est difficile de se positionner.
Diapo : Pièce d’Euripide, récit durant la guerre de Troie.
Généralement les grandes tragédies tournent souvent autour de crimes de
sang, quelqu’un est toujours assassiné à la fin ou au début. La tragédie utilise
le vocabulaire du droit. Elle est liée au fondement du jugement des crimes de
sang.
Les familles de personnages dans la tragédie sont continuellement
confrontées entre un passé légendaire et la malédiction des dieux. Souvent le
crime répond au crime.
Fondamentalement, le théatre grec ne met pas en scène des personnages,
ce qui importe, c’est le récit. La tragédie grecque est un espace maîtrisé, une
simulation où on vérifie des hypothèses juridiques. Souvent elle s’attache à
montrer d’un point de départ on aboutit à une catastrophe.
Les personnages sont ni méchants, ni méprisables, la différence c’est que ce
sont souvent des héros. La catastrophe ne vient pas de leur méchanceté, en
fait, les hommes sont construits de telle manière que sans être méchants ils
commettent une faute qui s’insère dans un ordre cosmique, civique et
religieux.
Le geste se détache de son auteur, la porté de l’acte dépasse ce que voulait
l’auteur. Les conséquences dépassent souvent les choix.
La tragédie renvoit l’homme à se questionnner sur lui-même. Souvent les
choses nous échappent. La catarsice.
Cf. : Photocopie Masque de Dionysos.
Dionysos incarne l’irruption de l’étrangeté, de l’altérité au sein de la vie
civique, la part Sauvage qu’il faut s’approprier pour être heureux.
Il n’y a que 3 dieux représenté de face : Dionysos, Gorgone, Artémis.
Souvent les perso sont représentés de profil, la scène laisse penser que tout se
joue entre les persos que l’on regarde, qui se regardent. Il est question d’un
principe identitaire d’une mise en récit des persos qui est transgressé par ces
3 dieux.
Dionysos est le dieux de l’altérité donc il est courant qu’il transgresse le mode
de représentation.
Réciprocité entre voir et être vu. Voir c’est être visible, vivre.