1-803-85 - analyse microéconomique

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1-803-96 - ANALYSE MICROÉCONOMIQUE
Coordonnateur : Bernard Gauthier
Automne 1996
EXAMEN FINAL
1re PARTIE - VRAI OU FAUX, AVEC EXPLICATION
Répondez à chacune des 5 questions suivantes.
LA JUSTIFICATION EST ESSENTIELLE À L’OBTENTION DES POINTS (8 LIGNES MAXIMUM).
Temps suggéré : 30 minutes
QUESTION 1 - (20 points)
a)
Dans un immeuble qui lui appartient, M. Tremblay a ouvert une petite épicerie. Il a
payé ses équipements et finance ses stocks de matières premières avec 50 000 $
d’économies qu’il a accumulées. L’an passé, les recettes ont été de 150 000 $ et il a
déboursé 100 000 $ pour payer ses fournisseurs, ses employés, l’électricité et les autres
frais.
Pour l’année, ses profits comptable et économique sont de 50 000 $.
b)
Lorsque le coût marginal est croissant, on observe la présence de rendements marginaux
décroissants. (Un graphique est nécessaire).
c)
Lorsque Cm = Rm (où Cm sont les coûts marginaux et Rm les recettes marginales), une
entreprise ne peut pas faire de profit à court terme puisque ses coûts égalent ses recettes.
(Un graphique est nécessaire).
d)
Le 25 juillet 1995, le journal Le Soleil rapportait qu’il existait depuis une quinzaine
d’années un cartel du béton dans la région de Québec. Pour qu’un cartel comme celui-ci
réussisse, il doit détenir un pouvoir de monopole, c’est-à-dire faire face à une demande
relativement élastique.
e)
Afin d’augmenter leurs recettes, les dirigeants des Expos proposaient aux amateurs cette
231
année des promotions au cours desquelles le prix des billets était considérablement
réduit. Curieusement, c’est en augmentant le prix des billets pour les matchs de hockey
que les administrateurs des Canadiens de Montréal croient pouvoir augmenter leurs
recettes. Il y a donc forcément une des deux organisations qui ne pourra atteindre son
objectif puisque leurs politiques de prix sont contradictoires.
232
2e PARTIE - ACTUALITÉ/ILLUSTRATION
Temps suggéré : 40 minutes
QUESTION 2 - (15 points)
BELL CANADA PÂTIT DE LA CONCURRENCE DANS L’INTERURBAIN
Bell Canada traverse une période difficile depuis que l’entreprise doit composer avec la concurrence
dans le marché de l’interurbain, et il ne semble pas, selon les experts, que la situation changera de sitôt.
L’érosion de la part de marché de Bell Canada (environ 30% depuis deux ans) a commencé en fait à
ralentir pour la première fois depuis que la concurrence a été autorisée dans le secteur de l’interurbain, en
1994.
La direction de l’entreprise se réjouit quand même de constater qu’entre les mois de juin et
septembre Bell a perdu moins de un point de pourcentage de sa part de marché, qui est maintenant de
71%.
Il s’agit cependant de la chute la moins importante depuis juillet 1994, alors que le marché de la
téléphonie interurbaine s’ouvrait à la concurrence.
“Au cours du dernier trimestre, l’érosion du marché de Bell a ralenti considérablement. Je crois
que cela indique une tendance”, observe un expert de la firme de valeurs mobilières Yorkton Securities,
John Drolet.
Pendant ce temps, Bell a dit de ne pas pouvoir - ni chercher - à battre ses concurrentes en matière de
réduction des tarifs. Car selon un des vice-présidents de l’entreprise, Fred Rucker, les réductions de
tarifs annoncées par les compagnies concurrentes sont carrément “irrationnelles”.
Donc, au lieu de chercher à battre ses rivales sur le terrain des tarifs fixés pour les appels
interurbains, Bell mise plutôt dans sa publicité sur l’attrait que peut représenter pour le consommateur le
fait d’avoir accès à un ensemble de services de télécommunications. [...]
Les principales compagnies qui tentent de gruger l’ancien monopole de Bell sont AT&T Canada,
Sprint Canada, Fonorola, ACC et Cam Net.
La Presse, 12 novembre 1996
À la lecture de l’article ci-haut, répondez aux questions suivantes :
a)
Expliquez et décrivez dans quelle situation initiale de marché se trouvait Bell Canada et
au sein de quel type de marché la compagnie se trouve maintenant ? (10 lignes
maximum)
233
b)
Représentez graphiquement les courbes de coûts et de recettes par unité ainsi que les
choix de production de Bell Canada dans sa situation initiale de marché.
c)
Expliquez l’effet de l’arrivée de concurrents sur la demande et les niveaux de production
et de prix de Bell Canada. Expliquez et illustrez graphiquement.
QUESTION 3 - (15 points)
RESTAURATEUR ? UN MÉTIER DE CRÈVE-LA-FAIM
Tout le monde y songe un jour ou l’autre : pourquoi ne pas ouvrir un restaurant ? La bonne bouffe,
un décor somptueux, des convives heureux... Le rêve, quoi ! Mais gare au réveil brutal !
Le marché de la restauration est saturé, surtout à Montréal. Par surcroît, très peu de restaurateurs
font de l’argent. Et si cela n’est pas suffisant pour vous décourager, il est de plus en plus difficile d’y
rester en vie. “Il y a trop de restaurants au Québec. Et ceux qui veulent se lancer en affaires devraient
y penser deux fois...”, affirme sans hésiter M. François Meunier, un porte-parole de l’Association des
restaurateurs du Québec.
Sur un total de 13 000 restaurants au Québec (7400 dans la région de Montréal), l’organisme estime
qu’environ le tiers d’entre eux réalisent un profit “valable”. On entend par là une marge bénéficiaire
d’environ 7 à 9 p. cent sur des revenus moyens de 308 000 $ pour un restaurant avec permis (Statistique
Canada, données de 1988).
Les chiffres disponibles sur la restauration diffèrent d’un endroit à l’autre. Certaines sources
présentent un tableau encore plus sombre. Ainsi, d’après une étude du ministère du Tourisme datant de
1985, seulement 5 p. cent des restaurants seraient rentables.
Un marché saturé signifie une concurrence féroce. Entre 1500 et 3000 restaurants québécois
ferment leurs portes ou changent de propriétaires chaque année. [...]
Le plus étonnant, face à des chiffres aussi tristes, c’est que le nombre de restaurants ne cesse de
croître au Québec. De quoi donner du poids au vieil adage : dans le cœur de tout Québécois sommeille
un restaurateur.
L’ARQ a recensé 12 994 restaurants à la fin de 1988, contre 12 181 en 1985, pour une hausse de près
de 7 p. cent.
“Le gros problème, c’est que c’est très facile d’entrer dans cette industrie. Donc, on y trouve
beaucoup de gens qui n’ont pas ce qu’il faut pour réussir”, affirme Johanne Mallette, présidente de
Gesthôrant, une firme-conseil spécialisée dans la restauration. [...]
La Presse, 9 septembre 1989
234
a)
Selon vous, les barrières à l’entrée sont-elles importantes dans le marché de la
restauration ? Justifiez. Quel est l’impact sur le nombre et la taille des joueurs dans
l’industrie ? (10 lignes maximum)
b)
Expliquez de quelles façons les restaurateurs peuvent arriver à différencier leurs
produits ? (8 lignes maximum)
c)
À quel modèle de marché associez-vous l’industrie de la restauration ? Expliquez le
lien entre la structure du marché et le niveau des profits réalisés par les restaurateurs. (8
lignes maximum)
3e PARTIE - INTERPRÉTATION/THÉORIE
Temps suggéré : 110 minutes
QUESTION 4 - (20 points)
Une entreprise embauche des employés à un salaire hebdomadaire de 720 $. Les coûts fixes
sont de 280 $ par semaine. Les observations suivantes ont été recueillies au cours des quatre dernières
semaines :
Nombre d’employés
Production moyenne par employé
4
125
5
120
6
115
7
110
a)
Calculez la production marginale de chaque employé supplémentaire et le coût marginal
de production.
b)
Représentez graphiquement les coûts marginaux de l’entreprise. Quel lien pouvez-vous
faire avec la productivité marginale ?
QUESTION 5 - (30 points)
La compagnie Abitibi Mines Inc. vient tout juste de lancer sur le marché un nouveau minerais d’uranium
moins dommageable pour l’environnement dont elle est à l’heure actuelle le seul producteur.
Ses coûts totaux de production sont décrits par la fonction :
CT = 75 000 + 0,1 Q2
où Q mesure la quantité de minerais en tonne.
235
La demande de marché pour ce minerais est de :
QD = 140 000 - 425 P
où P est le prix du minerais par tonne.
a)
Calculez la quantité de minerais qui sera vendue par Abitibi Mines Inc. et le prix de ce
nouveau minerais, de même que les profits ou pertes réalisés par l’entreprise.
Quelques années après l’apparition de ce nouveau minerais sur le marché, l’industrie consiste
maintenant en 55 producteurs identiques, caractérisés par les mêmes fonctions de coûts. Si on
considère l’industrie comme concurrentielle :
b)
c)
Calculez l’offre de minerais des entreprises sur le marché. Quels sont le prix et la
quantité d’équilibre sur le marché ?
Quels sont la quantité produite par chacune des firmes et le niveau de profits (ou pertes) ?
236
1-803-85 - ANALYSE MICROÉCONOMIQUE
Coordonnateur: Bernard Gauthier
Hiver 1996
EXAMEN FINAL
QUESTION 1 - (20 points)
Répondez par VRAI ou FAUX. EXPLIQUEZ à chacune des questions suivantes.
JUSTIFICATION EST ESSENTIELLE À L'OBTENTION DES POINTS. (10 lignes maximum)
LA
a)
Si le prix est entre le seuil de fermeture et le seuil de rentabilité, une entreprise couvre ses
coûts fixes et une partie de ses coûts variables. (Illustrez graphiquement).
b)
Plus la demande d'une entreprise est élastique, plus son pouvoir de monopole est grand.
c)
Mireille possède 20 000 $ en banque. Elle décide d'investir cette somme dans son nouveau
restaurant. Le coût économique d'investir cet argent dans son entreprise est nul puisqu'elle
n'a pas ainsi à payer d'intérêt pour emprunter.
d)
En 1995 la papeterie Donohue a vu ses recettes augmenter de 60% dans le secteur du papier
journal. Les dirigeants ont noté que cette hausse est principalement liée à l'augmentation
du prix de vente du papier journal. On peut donc en conclure que l'élasticité-prix de la
demande est élastique. (Illustrez graphiquement).
QUESTION 2 - (20 points)
RÉPONDEZ À CHACUNE DES DEUX QUESTIONS SUIVANTES
(20 LIGNES MAXIMUM CHACUNE)
a)
En 1995, la compagnie Kimberly-Clark a fait l'acquisition de Papier Scott, devenant ainsi un géant
dans la production de papier hygiénique. Suite à cette acquisition, il ne reste maintenant plus que
quelques petits concurrents sur ce marché. Toutefois, en raison des pressions du Bureau de la
237
politique de la concurrence du Canada qui s'inquiétait que la compagnie contrôle une trop grande
part du marché (soit près de 50%), Kimberly-Clark a récemment annoncé qu'elle se départirait de sa
participation dans Papier Scott.
Comment justifiez-vous l'intervention du Bureau de la politique de la concurrence. Quelles étaient
les craintes potentielles du Bureau pour le consommateur?
b)
D'importantes restructurations sont en cours dans le domaine de la gestion des soins de santé au
Québec. Tel que l'indique ces deux articles de journaux, on assiste à la fermeture d'un certain
nombre de petits hôpitaux et à la fusion de certains autres en plus grandes unités.
Québec ferme cinq hôpitaux montréalais
Le Reine-Elizabeth sera du nombre
Lessard, Denis
LA PRESSE Jeudi 9 novembre 1995
Le verdict est tombé hier au conseil des ministres : cinq hôpitaux montréalais devront
fermer leurs portes. Cette décision scelle surtout le sort du Reine-Elizabeth comme hôpital de
soins de courte durée, et relègue carrément aux oubliettes les scénarios alternatifs proposés par le
conseil d'administration de l'établissement.
Méga-projet de fusion des hôpitaux universitaires anglophones
La création de ce super-hôpital se joue le 29 mars prochain
Paré, Isabelle
LE DEVOIR Mercredi 2 mars 1994
Le 29 mars prochain, chacun des cinq hôpitaux universitaires anglophones devra tenir un
vote sur le projet de super-centre hospitalier universitaire. Ce premier feu vert sera une condition
sine qua non à la poursuite de ce méga-projet d'un milliard.
Hier, le comité directeur étudiant la faisabilité de fusion des hôpitaux universitaires en un
centre unique a déposé son rapport final détaillant l'échéancier complexe de ce processus de
fusion.
Expliquez les avantages pressentis de ces fermetures et fusions sur les coûts moyens des soins
hospitaliers au Québec. Comment d'après vous se caractérisent en particulier les courbes de coûts
moyens de long terme des hôpitaux québécois?
238
QUESTION 3 - (15 points)
La compagnie Fabric Inc. assemble des vêtements entièrement à la main. Toutefois une machine
pourrait les assembler entièrement mécaniquement. Le salaire des ouvriers est actuellement de 50 $ par
jour, et chaque ouvrier peut produire 200 vêtements par jour. L'installation de la première machine dans
l'usine augmenterait la production de 1800 vêtements par jour. La firme produit actuellement 5400
vêtements par jour.
a)
Un analyste financier estime que le coût de faire fonctionner cette machine serait de 600 $
par jour. Fabric Inc devrait-elle installer cette machine? Expliquez.
b)
La Fédération des travailleurs du textile veut organiser une grève pour augmenter les
salaires. Quelle serait l'effet de cette grève, si elle réussissait à augmenter les salaires à
100 $ par jour?
QUESTION 4 - (20 points)
Une entreprise dans un marché en concurrence monopolistique a une demande de la forme:
P = 100 - 4Q
P étant son prix et Q la quantité qu'elle produit.
Sa fonction de coût total est de la forme:
CT = 50 + 8,5 Q 2
a)
Quelles sont les caractéristiques distinctives de la concurrence monopolistique? (5 lignes
maximum).
b)
Exprimez la fonction de recette marginale de l'entreprise.
c)
Déterminez le prix et la quantité d'équilibre à court terme de l'entreprise et calculez le
niveau de profits. (Illustrez graphiquement) .
d)
Qu'arrivera-t-il dans ce marché à long terme? Expliquez à l'aide d'un graphique.
QUESTION 5 - (25 points)
Cette question porte sur l'industrie du boeuf en Angleterre. Les chiffres présentés ont été retenus
pour fins de simplification.
L'industrie du boeuf en Angleterre est constituée de 1 000 petits producteurs indépendants. La
fonction de coûts moyens (CM) d'un producteur typique de boeuf est la suivante:
239
CM = 0,005q + 100 000/q
où:
q représente la quantité de boeuf exprimée en unité de boeuf.
La demande pour le boeuf anglais est constituée quant à elle de deux éléments: la demande locale
(DLocale ) et de la demande des pays membres de la Communauté Économique Européenne (DCEE ) où le
boeuf anglais est exporté. Ces fonctions de demande sont exprimées par les expressions suivantes:
QLocale = 4 000 000 - 300P
QCEE = 6 000 000 - 700P
où:
P représente le prix du bœuf par unité. (Supposez qu'il n'y a pas de segmentation de prix entre ces
marchés, c'est-à-dire qu'un seul prix est en vigueur pour le boeuf anglais).
a)
Déterminez la fonction d'offre et la fonction de demande du boeuf anglais sur le marché.
b)
Calculez le prix et la quantité d'équilibre sur le marché du boeuf anglais.
c)
Calculez la quantité produite et le niveau de profit d'un producteur typique de boeuf qui
cherche à maximiser ses profits.
Suite à la découverte récente d'un virus dans la viande de boeuf en Angleterre (le virus dit de la
vache folle "mad cow disease"), la CEE a décrété un embargo total de la viande de boeuf exportée
d'Angleterre.
d)
Calculez les effets de cet arrêt total des exportations de boeuf sur le prix de vente et la
quantité de boeuf anglais sur le marché, si on suppose que la demande locale reste
inchangée.
e)
Calculez la quantité produite par chaque producteur et les profits ou pertes à court terme
suite à l'embargo. Les producteurs devraient-ils rester sur le marché à court terme?
240
1-803-96 - ANALYSE MICROÉCONOMIQUE
Coordonnateur : Bernard Gauthier
Hiver 1997
EXAMEN FINAL
QUESTION 1 - VRAI ou FAUX AVEC JUSTIFICATIONS - (20 points)
Les énoncés suivants sont-ils vrais, faux ou incertains ? Justifiez brièvement votre choix (8
lignes maximum). La justification est essentielle à l’obtention des points.
a)
Lorsqu’à court terme le coût marginal (Cmg) est croissant, on observe la présence de la
loi des rendements marginaux décroissants.
b)
Les stratèges des grandes banques canadiennes estiment que leurs coûts d’opération
seraient réduits si les transactions courantes étaient exécutées via les guichets
automatiques plutôt qu’au comptoir. Ceci implique qu’actuellement
Pmg k / P k > Pmg l / P l (où Pmg est la productivité marginale du facteur K (capital) et L
(travail) et P le prix). Représentez graphiquement.
c)
Un commerçant est propriétaire de l’immeuble qui abrite son commerce. Puisque
l’immeuble lui appartient depuis plus de 30 ans et qu’il est entièrement payé, le
commerçant ne doit compter aucun coût pour son loyer s’il veut avoir une idée exacte de
son profit économique.
d)
Un importateur québécois fait venir d’Indonésie un produit exotique dont il est le seul
distributeur. Actuellement, il vend ce produit 100 $ l’unité. Sachant qu’à l’heure actuelle
l’élasticité-prix de la demande pour ce produit est -1,5, l’importateur (distributeur) doit
hausser son prix s’il veut augmenter son chiffre d’affaires (recette totale).
241
QUESTION 2 - (10 points)
À long terme, pour le consommateur, il n’y a aucune différence entre la concurrence parfaite et la
concurrence monopolistique puisque dans les deux cas le profit devient nul.
Êtes-vous d’accord avec cette affirmation ? Justifiez votre réponse (10 lignes maximum) et
représentez les deux situations graphiquement (2 graphiques sont nécessaires).
242
QUESTION 3 - (30 points)
SAINT-LAURENT : NATREL INVESTIT 20 M$ ET
CRÉERA UN NOUVEAU BREUVAGE À BASE DE LAIT
Les affaires ont appris que le conseil d’administration de la Société de développement industriel
(SDI) a entériné un projet d’investissement de 20 M$ à l’usine de Natrel, à Saint-Laurent.
De ce montant, 14 M$ iront à la machinerie et aux équipements, 3 M$ à l’aménagement de
l’immeuble et 3 M$ au fonds de roulement. [...]
Joint à son bureau de Longueuil, le président de Natrel, Pierre Claprood, n’a pas voulu confirmer
l’information pour des raisons stratégiques. “Il est vrai que nous étudions la possibilité de développer de
nouveaux produits, mais les résultats ne seront disponibles que dans quelques mois”, a-t-il affirmé. [...]
M. Claprood n’a pas voulu en dire plus. Avec des marges de profits plutôt minces, le secteur des
laiteries se livre une lutte féroce axée sur l’innovation. Lors de la dernière course, celle du lait
microfiltré, les Aliments Ault ont été les premiers à franchir le fil d’arrivée, avec le lait PurFiltre. Natrel
a suivi avec l’Ultra’Lait et l’Ultra’crème.
En plus des concurrents directs, les laiteries doivent affronter la concurrence des jus, des boissons
aux fruits, des eaux minérales et des boissons gazeuses.
Dans ce cas, le lancement d’un produit à base de lait et aromatisé à la vanille ou aux fruits
(framboise, banane, etc.) ou d’un lait enrichi pour personnes âgées, athlètes et femmes enceintes pourrait
permettre aux laiteries de gagner des parts de marché. [...]
Journal Les Affaires, samedi le 26 octobre 1996
Dans un article paru récemment, le président de Natrel (la plus importante entreprise québécoise
de production et de distribution de lait de consommation), M. Pierre Claprood, faisait état de la
concurrence féroce à laquelle son entreprise faisait face. Toujours selon M. Claprood, en plus des autres
producteurs laitiers qui sont leurs concurrents directs, les laiteries doivent affronter la concurrence des
jus, des boissons aux fruits, des eaux minérales et des boissons gazeuses.
La lutte est principalement axée sur l’innovation. Dans ce cas, le lancement d’un produit à base
de lait ou un lait enrichi pour personnes âgées, athlètes et femmes enceintes pourrait permettre aux
laiteries Natrel de gagner des parts de marché.
a)
En vous référant aux extraits de l’article et selon les dires du président, dans quel type de
structure de marché les laiteries Natrel évoluent-elles ? Justifiez clairement votre choix.
b)
On suppose que la demande pour un nouveau produit pourrait être représentée par la
relation suivante :
P = 6900  2Q
où Q est la quantité vendue (mesurée en milliers de litres) et P le prix de 1000 litres.
De plus, l’entreprise estime que ses coûts fixes sont de 300 000 $ et ses coûts variables
moyens sont :
CVM = 100 + 5Q
243
Calculez le prix et la quantité permettant de maximiser les profits. À combien s’élèverait
ce profit ?
c)
Calculez le pouvoir de monopole (indice de Lerner). Commentez.
QUESTION 4 - (25 points)
L’industrie de la pomme de terre aux États-Unis subit depuis quelques années des pressions
compétitives importantes de la part des importations. À la suite de la hausse de la production dans la
plupart des pays producteurs et tel qu’illustré à la figure 1, le montant que reçoit un fermier-type
américain en échange de 100 livres de pommes de terre est passé de 8 $ en 1995 à 2 $ en 1997.
Source : The New York Times, 12 avril 1997, p. 27.
a)
Sans faire aucun calcul, représentez graphiquement la demande et l’offre de pommes de
terre sur le marché américain concurrentiel. Sur ce même graphique, représentez l’effet
de la hausse des importations sur le prix et la quantité d’équilibre de ce marché.
b)
Si un fermier-type américain a des coûts fixes de 5000 $ et des coûts variables de
CV = 0,1Q + 0,0005Q2,
déterminez la quantité de pommes de terre qui sera produite par le fermier-type
américain au prix du marché de 1995 ?
c)
Quel est le prix minimum auquel le fermier-type américain acceptera de produire une
quantité positive de pommes de terre ? Commentez. (5 lignes maximum)
d)
Donnez l’équation de la fonction d’offre de pommes de terre d’un fermier-type
américain.
244
QUESTION 5 - (15 points)
Le marché des ventes au détail d’automobiles constitue une industrie importante au Canada.
Différents analystes se sont penchés sur la nature des relations entre firmes au sein de cette industrie.
a)
Il y a quelque temps, l’APA (l’Association pour la protection des automobilistes)
découvrait que certains concessionnaires Toyota de la région de Montréal étaient
impliqués dans une opération de cartellisation. Représentez sur un même graphique
l’équilibre prix-quantité pour le cartel ainsi que l’équilibre prix-quantité pour un
concessionnaire non membre du cartel.
b)
Depuis le 1er janvier 1992, un camion ou une voiture d’occasion provenant des
États-Unis et âgé de 2 ans ou plus peut être importé au Canada. Selon vous, quel est
l’impact prévisible de cette libéralisation des échanges :
i)
sur le marché des voitures au Canada ?
ii)
sur la survie du cartel ?
1-803-96 - ANALYSE MICROÉCONOMIQUE
B.A.A. - Jour et Soir
Coordonnateur : Bernard Gauthier
Automne 1997
QUESTION 1 - VRAI ou FAUX - Expliquez brièvement (8 lignes maximum)
EXAMEN
(25 points) - (Temps
suggéré :FINAL
30 minutes)
a)
La récente décision de Molson-O’Keefe de réduire le nombre d’employés et de
privilégier l’investissement dans l’équipement reflète le fait que le taux auquel ils sont
prêts à échanger du capital par du travail est supérieur au ratio du prix du travail P L au
prix du capital PK . Représentez graphiquement.
b)
La réglementation actuelle et le protectionnisme dont bénéficie l’industrie laitière
incitent plusieurs analystes du marché à considérer les producteurs de beurre du Québec
comme un cartel. Dans un tel contexte, l’arrivée sur le marché québécois de la
margarine colorée jaune et des mélanges beurre et margarine n’affecterait aucunement le
245
cartel du beurre.
c)
Il est actuellement question qu’un nouveau centre de divertissements occupe l’ancien
temple du hockey montréalais. Si ce projet voit le jour, ce qui était le Forum deviendra
le plus grand cinéma de Montréal en raison du nombre de salles de cinéma qu’il
comptera. Il y aura aussi sur place de nombreux autres attraits : salles de billard,
restaurants, etc. Évidemment, ce grand projet ne fait pas l’unanimité, le sort en est déjà
jeté pour plusieurs salles qui fermeront leurs portes d’ici quelques mois. L’avantage
principal de ce projet est qu’il pourrait bénéficier à la fois d’économies d’échelle et de
gamme.
d)
À long terme, le profit d’une entreprise en concurrence monopolistique est nul. Cette
entreprise se trouve donc au minimum de son coût moyen.
e)
Le dilemme du Prisonnier explique pourquoi deux entreprises ont toujours intérêt à
coopérer et à ne pas trahir les accords passés.
QUESTION 2 - (25 points) - (Temps suggéré : 30 minutes)
Supposons que l’industrie des sapins de Noël est un marché de concurrence pure et parfaite.
Les courbes de demande et d’offre pour les sapins de Noël sont les suivantes :
Q D  180  4p
Q O  5p
où Q est la quantité et p est le prix. Le coût variable moyen pour un producteur représentatif de cette
industrie est :
CVM  2,5 q
et le coût fixe est de 50 $.
a)
En supposant que les firmes sont identiques, combien de sapins de Noël chaque firme
produira-t-elle ? Combien y a-t-il de firmes sur ce marché ?
b)
Au niveau de production qui maximise le profit, quels sont recettes totales et les coûts
totaux de chaque firme ?
c)
À partir de vos calculs (faits en b) ), pensez-vous que les firmes devraient rester dans le
marché ? Quel est le prix le plus bas pour lequel les firmes resteraient sur le marché à
court terme ? Expliquez brièvement.
246
QUESTION 3 - (15 points) - (Temps suggéré : 30 minutes)
Un monopole produit à coût moyen et marginal constant de 10 $. Il fait face à une demande de
marché de :
P  100  2 q
où
P
q
est le prix et
la quantité demandée.
a)
Calculez le prix et la quantité qui maximisent le profit de monopole. À combien
s’élèvent ces profits ?
b)
Calculez le pouvoir de monopole de l’entreprise (index de Lerner). Interprétez.
247
QUESTION 4 - (15 points) - (Temps suggéré : 30 minutes)
Air Canada s’approche du seuil de rentabilité
_______________________
Le transporteur vient de réaliser ses meilleurs résultats depuis quatre ans
Air Canada a réalisé ses meilleurs résultats semestriels depuis quatre ans, s’approchant tout près du
seuil de rentabilité.
“Cela fait quatre ans qu’Air Canada n’avait pas entamé le second trimestre avec des résultats
foncièrement équivalents au seuil de rentabilité”, a souligné Hollis Harris, président d’Air Canada, dans
un communiqué émis hier. M. Harris estime que le transporteur est “en bonne voie” d’atteindre le seuil
de rentabilité en 1994.
“Les marchés intérieur et international du transport aérien continuent de se raffermir. Nos résultats
du deuxième trimestre sont très impressionnants compte tenu du fait que nous avons réussi la transition à
un nouveau système de réservations pour les passagers”, a-t-il indiqué. Selon lui, “L’amélioration
continue du rendement et du trafic prouve clairement que le marché prend du mieux”.
Le bénéfice d’exploitation consolidé s’élève à 61 millions $, soit une amélioration de 40 millions $
par rapport à la même période de l’exercice précédent, si l’on ne tient pas compte de l’effet de la remise
de la taxe d’accise fédérale sur le carburant de 1993.
Comparativement à 1993, les charges d’exploitation de 905 millions $ montent de 2 %, abstraction
faite de la remise de la taxe d’accise fédérale sur le carburant de 1993, et ce, en dépit d’une augmentation
de 7 % de la capacité passagers non consolidée. Le coût unitaire, mesuré en charge d’exploitation par
siège-mille offert, régresse de 4 % en regard du deuxième trimestre de 1993.
M. Hollis a prédit qu’Air Canada allait améliorer ses résultats grâce à une somme de plus de
30 millions $ découlant de la restructuration pévue du Groupe Gemini.
Journal Le Devoir, le 11 août 1994
a)
Définissez le seuil de rentabilité et représentez graphiquement le courbes types de coûts
moyens, de coûts variables moyens et de coût marginal pour Air Canada.
b)
Définissez le seuil de fermeture et représentez-le sur le même graphique qu’en a).
c)
Pourquoi, dans une perspective de court terme, Air Canada poursuivait-elle ses activités
alors qu’elle réalisait des pertes ? Expliquez brièvement.
(5 lignes maximum)
d)
Qu’est-ce qui explique l’amélioration des résultats financiers chez Air Canada ?
Expliquez brièvement. (5 lignes maximum)
248
QUESTION 5 - (20 points) - (Temps suggéré : 30 minutes)
Hausse des quotas de l’OPEP
_______________________
Le pétrole Brent en forte baisse
Londres (AFP)  La décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ce
week-end de relever ses quotas de production a entraîné une forte baisse du prix du pétrole Brent (qualité
de référence de la mer du Nord) hier sur un marché londonien surpris par l’ampleur de la hausse.
En milieu de journée, le pétrole Brent se traitait à 18,25 $ US le baril (livraison en janvier) contre
18,44 $ US à l’ouverture et 18,93 $ US vendredi en fin d’échanges.
Les pays membres de l’OPEP, réunis la semaine dernière à Djakarta pour leur 103e conférence
semestrielle, ont décidé le relèvement de 10 % de leurs quotas de production, qui s’élèveront désormais à
27,5 millions de barils par jour (bpj). Cette hausse a pris de court l’ensemble du marché par son
importance alors que les perspectives d’offre restent importantes pour les mois à venir.
Dépassements à craindre
Cette décision “légitimise” les niveaux actuels de production de l’OPEP, estimée à environ
27,7 millions barils par jour au mois d’octobre, jugent les spécialistes. Mais même si les membres du
cartel se sont engagés à respecter ces limites, les analystes craignent les dépassements systématiques des
plafonds de production par ceux qui le peuvent et ne se sont pas privés de le faire au cours des dernières
années, telle l’Arabie Saoudite ou encore le Venezuela. Certains estiment même que l’OPEP, qui
fournit 40 % du pétrole mondial, pourrait produire jusqu’à 28,5 millions de bpj, voire plus.
Journal Le Devoir, mardi le 2 décembre 1997
À la lecture de l’article et en supposant que l’industrie du pétrole se comporte à la manière d’un
cartel (firme dominante), représentez graphiquement la hausse des quotas décrétés par l’OPEP et son
effet sur le prix demandé et la quantité totale produite (cartel et frange concurrentielle). Expliquez
brièvement votre graphique en présentant plus particulièrement la situation avant et après la hausse des
quotas de l’OPEP. (10 lignes maximum)
249
1-803-96 - ANALYSE MICROÉCONOMIQUE
Professeurs : Ayi Ayayi, Robert Gagné et Benoît Pépin
Hiver 1998
EXAMEN FINAL
QUESTION 1 - (30 points)
Une entreprise papetière verse des polluants dans une rivière passant près de son usine.
L’entreprise estime que sa fonction de production est :
Q = 6K L
où Q est la production annuelle de papier (en kg), K est la quantité de capital utilisée (machine-heure) et
L est la quantité d’eau polluée rejetée (en litre). Actuellement, l’entreprise n’est soumise à aucune
réglementation environnementale si bien que son coût de déversement d’eau polluée est de 7,50 $ par
litre. Le prix du capital est de 30 $ par machine-heure (coût de location). Le budget annuel d’opération de
l’entreprise s’élève à 300 000,00 $.
a)
Quel est le rapport optimal entre la quantité d’eau déversée et la quantité de capital
utilisé (L/K) ?
b)
Étant donné le budget d’opération de l’entreprise, quelles quantités de capital et d’eau
polluée la firme utilisera-t-elle ? Quelle sera sa production de papier ?
c)
Le ministère de l’Environnement impose une taxe de 7,50 $ par litre d’eau polluée
déversée dans la rivière. En supposant que l’entreprise désire maintenir sa production
antérieure (avant la taxe), calculez les quantités de capital et d’eau polluée maintenant
utilisés par la papetière. Combien l’entreprise paye-t-elle en taxes ? Qu’advient-il de ses
coûts totaux de production suite à l’imposition de la taxe ?
250
QUESTION 2 - (25 points)
AIR CANADA S’APPROCHE DU SEUIL DE RENTABILITÉ
Le transporteur vient de réaliser ses meilleurs résultats depuis quatre ans
LE DEVOIR
11 AOÛT 1994
Air Canada a réalisé ses meilleurs résultats semestriels depuis quatre ans, s’approchant tout près du seuil de
rentabilité.
“Cela fait quatre ans qu’Air Canada n’avait pas entamé le second trimestre avec des résultats foncièrement
équivalents au seuil de rentabilité”, a souligné Hollis Harris, président d’Air Canada, dans un communiqué émis hier.
M. Harris estime que le transporteur est “en bonne voie” d’atteindre le seuil de rentabilité en 1994.
“Les marchés intérieur et international du transport aérien continuent de se raffermir. Nos résultats du deuxième
trimestre sont très impressionnants compte tenu du fait que nous avons réussi la transition à un nouveau système de
réservations pour les passagers”, a-t-il indiqué. Selon lui, “L’amélioration continue du rendement et du trafic prouve
clairement que le marché prend du mieux”.
Au cours du dernier trimestre clos le 30 juin, Air Canada a réalisé un bénéfice consolidé de 27 millions $, ou 22
cents par action, ce qui représente une amélioration de 13 millions $ par rapport au bénéfice de 14 millions $, ou 19
cents par action, enregistré en 1993.
Les résultats d’exploitation du deuxième trimestre de 1993 tenaient compte d’une remise de 46 millions $ de la
taxe d’accise fédérale sur le carburant. Abstraction faite de cette remise, le bénéfice du deuxième trimestre de 1994
montre une amélioration de 59 millions $.
Le bénéfice d’exploitation consolidé s’élève à 61 millions $, soit une amélioration de 40 millions $ par rapport à
la même période de l’exercice précédent, si l’on ne tient pas compte de l’effet de la remise de la taxe d’accise
fédérale sur le carburant de 1993.
Les produits d’exploitations de 966 millions $ ont progressé de 7% par suite d’une hausse du trafic passagers
non consolidé de 4% combinée à un rendement par passager-mille payant lui aussi supérieur de 4%.
Comparativement à 1993, les charges d’exploitation de 905 millions $ montent de 2%, abstraction faite de la
remise de la taxe d’accise fédérale sur le carburant de 1993, et ce, en dépit d’une augmentation de 7% de la capacité
passagers non consolidée. Le coût unitaire, mesuré en charge d’exploitation par siège-mille offert, régresse de 4% en
regard du deuxième trimestre de 1993.
Pour le semestre clos le 30 juin 1994, le transporteur affiche une perte de 5 millions $ (la perte atteignait 279
millions $ en 1993) et un bénéfice d’exploitation de 49 millions $ (contre une perte d’exploitation de 12 millions en
1993). Les résultats de 1993 tenaient compte de provisions de 144 millions $ au total englobant des coûts de
compression de l’effectif et une diminution de la valeur du placement dans GPA Group plc.
Abstraction faite de ces éléments de même que des remises de la taxe d’accise fédérale sur le carburant, le
bénéfice net de 1994 constitue une amélioration de 169 millions $, les résultats d’exploitation progressant pour leur
part de 100 millions $ par rapport à 1993.
M. Hollis a prédit qu’Air Canada allait améliorer ses résultats grâce à une somme de plus de 30 millions $
découlant de la restructuration prévue du Groupe Gemini.
a)
Définissez le seuil de rentabilité et représentez graphiquement les courbes types de coûts
moyens, de coûts variables moyens et de coût marginal pour Air Canada.
251
b)
Définissez le seuil de fermeture et représentez-le sur le même graphique qu’en a).
c)
Pourquoi, dans une perspective de court terme, Air Canada poursuivait-elle ses activités
alors qu’elle réalisait des pertes ? (Maximum 10 lignes)
d)
Qu’est-ce qui explique l’amélioration des résultats financiers chez Air Canada ?
(Maximum 5 lignes)
QUESTION 3 - (15 points)
Les élasticités de la demande de lait sont respectivement de -10 pour n’importe quel supermarché
et de -5 pour un dépanneur du coin (petite épicerie de quartier).
a)
Pourquoi l’élasticité de la demande de lait est-elle plus faible chez un dépanneur ?
(Maximum 5 lignes)
b)
Qui du dépanneur ou du supermarché dispose du plus grand pouvoir de marché (pouvoir
de monopole) ? Pourquoi ? (Maximum 5 lignes)
c)
Le fait que l’indice de pouvoir de marché soit plus grand dans un secteur indique-t-il que
le secteur fait plus de profits ? Pourquoi ? (Maximum 5 lignes)
QUESTION 4 - (30 points)
Une firme en situation de monopole estime que ses coûts de production peuvent être représentés
par la fonction suivante :
CT = 120Q + 2Q 2
où Q est la quantité produite. En outre, la demande à laquelle elle fait face est donnée par la relation
suivante :
Q = 20 - 0,1 P
où P est le prix.
a)
Pourquoi le monopoleur qui veut maximiser son profit choisit-il toujours son prix de
telle sorte que son élasticité-prix en valeur absolue soit supérieur à 1 ?
b)
Déterminez le prix, la quantité ainsi que le profit de la firme.
c)
Expliquez comment une hausse de prix de 10% affecterait les recettes de la firme.
d)
Si l’objectif de la firme est de maximiser ses recettes totales, devrait-elle choisir le prix
252
calculé en b) ? Si non, que doit-elle faire pour atteindre cet objectif ?
e)
Si on impose au monopole la solution de la concurrence pure, quelle sera alors la
quantité produite par ce dernier ainsi que le prix de vente du produit ?
253
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