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Dès le début de notre relation, Dieu fait entrer en lice notre responsabilité personnelle. Le dunamis est
donné, l’Esprit de Dieu est répandu sur toute chair (bons et méchants, justes et injustes
); tous sont
appelés, mais c’est la réponse des uns et des autres qui déterminera l’élection
. Les serviteurs de
Matthieu 24/45 reçoivent une mission et le moyen de l’atteindre, mais il se peut que certains
fléchissent, retournent à leurs penchants, et que d’autres persévèrent, trouvant en Dieu la force de
continuer, de tenir, d’aller jusqu’au bout
.
Nous n’avons donc pas besoin d’attendre un don particulier pour nous lever, semer, partager, parce
que la position la plus élémentaire d’en enfant de Dieu, c’est d’être déjà en Christ : «Vous, petits
enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand
que celui qui est dans le monde» (1 Jean 4/4). Le dunamis de Dieu est présent, voilà la base de notre
vision, et c’est d’abord par la foi que nous le confessons dans nos vies. Ensuite nous Le voyons se
déployer parce que nous prions et que nous alignons notre volonté avec la Sienne, afin que Christ en
nous ne soit pas arrêté dans ses désirs et sa volonté, car nous sommes son corps, son temple, le moyen
qu’il a choisi pour parler et agir dans ce monde. Si le corps estime être au même niveau de fiabilité
que la tête, il y a conflit d’intérêts et le royaume de Dieu ne peut ni venir, ni se déployer. Nous
pouvons prier que son règne vienne, il ne viendra que si nous fléchissons le genou. L’entrée dans les
œuvres préparées d’avance est à ce prix… parce que nous aurons vraiment cru, et que Christ sera
vraiment devenu Seigneur. C’est le chemin de la foi, de la confiance qui mène à une obéissance
tranquille, une soumission librement consentie, qui nous fait entrer dans le statut de fils et filles de
Dieu.
Le dunamis : un appel à l’excellence
C’est parce que la puissance du Saint-Esprit est devenue notre prérogative d’enfants de Dieu, que
nous peuvons espérer, désirer et lutter pour marcher dans les mêmes œuvres que Jésus, et même de
plus grandes. Nous devons donc apprendre à lever nos yeux vers les montagnes spirituelles élevées,
et oser espérer – et même rechercher – les dons spirituels les meilleurs, comme la Bible nous y
exhorte : «Recherchez l’amour (“la voie par excellence”
). Aspirez aussi aux dons spirituels, mais
surtout à celui de prophétie» (1 Corinthiens 14/1). Ainsi, quand bien même nous n’aurions pas été
équipés de dons “à grande visibilité”, nous sommes encouragés à aspirer et rechercher les dons les
meilleurs, ce qui signifie que le porte de cet exaucement est ouverte à tous. Mais tous n’y parviennent
pas
.
Il faut cependant rappeler que la recherche des dons éclatants, et des ministères glorieux a détourné
beaucoup d’enfants de Dieu de la simplicité. Il nous faut tous apprendre que la puissance ne se traduit
pas seulement dans des actions d’éclat, dans des miracles et des prodiges qui frappent les esprits. La
puissance peut s’exhaler comme un parfum
, ou comme un murmure doux et subtil
, dans une
parole toute simple, mais puissante de vérité, dite à propos
.
Matthieu 5/45 : «…afin que vous soyez fils de votre Pre qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les
méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes».
Matthieu 20/16 : «Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers les derniers, car il y a beaucoup d'appelés,
mais peu d'élus». Matthieu 22/14 : «Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus».
Matthieu 24/45 : «Qui est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur tous ses serviteurs, pour leur
donner la nourriture dans le temps qu'il faut? Bienheureux est ce serviteur que son maître en arrivant trouvera agir de
cette manière. En vérité je vous dis, qu'il l'établira sur tous ses biens. Mais si c'est un méchant serviteur, qui dise en soi-
même : mon maître tarde à venir; Et qu'il se mette à battre ses compagnons de service, et à manger et à boire avec les
ivrognes; Le maître de ce serviteur viendra au jour qu'il ne l'attend point, et à l'heure qu'il ne sait point. Et il le séparera,
et le mettra au rang des hypocrites; là il y aura des pleurs et des grincements de dents».
1 Corinthiens 12/31
Matthieu 11/12 : «Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les
violents qui s'en emparent».
2 Corinthiens 2/15 : «Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi
ceux qui périssent: aux uns, une odeur de mort, donnant la mort; aux autres, une odeur de vie, donnant la vie».