L’état actuel des connaissances sur
l’eau dans l’univers
Depuis que l’observation scientifique moderne de
l’univers a commencé, les chercheurs cherchent
des traces d’eau. On sait maintenant que tout
l’univers est constitué avec des matériaux que l’on
connaît sur terre. Parmi eux, on a trouvé beaucoup
de glace et de la vapeur d’eau, mais jamais encore
d’eau liquide.
En 1998, on estime que la vapeur d’eau et la glace
constitueraient de 1 à 10 millionièmes de la masse
de l’univers observé : c’est peu si on la compare à
la masse de l’univers, mais c’est beaucoup plus
que la masse de la terre ou même du système
solaire tout entier.
Qu’est-ce qu’une comète ?
Les comètes sont de gigantesques boules de neige
et de glace pouvant atteindre quelques dizaines de
kilomètres de diamètres. Elles naissent à plusieurs
centaines de millions de kilomètres du soleil dans
une région appelée nuage d’Oort. Elles se forment
à partir de gaz. Leur nom vient de leur forme
(cometa en latin : astre chevelu). Le noyau, solide,
est composé de glace et de poussières. Les
comètes tournent autour du soleil ; quand elles
s’en rapprochent de trop, les glaces du noyau se
transforment en vapeur et entraînent les poussières
pour former la chevelure visible de la comète. Il se
créée aussi une queue de gaz bleutée toujours
orientée dans la direction opposée au soleil. Celle-
ci peut s’étendre sur plusieurs centaines de
millions de kilomètres. De même, les poussières
éjectées du noyau forment une queue de
poussières, en général incurvée, de couleur
blanchâtre ou jaunâtre.
L’exception terrestre : l’eau liquide.
Les chercheurs se sont demandés comment l’eau
liquide était arrivée sur terre et comment elle y
était restée alors qu’on n’en n’a pas encore trouvé
ailleurs.
L’hypothèse actuellement admise est que l’eau
serait apparue au moment de la formation de notre
système solaire, il y a 3 à 5 milliards d’années, à
partir de la vapeur d’eau que contenait cette partie
de l’univers.
Lorsque les planètes, dont la terre, se sont formées,
la vapeur d’eau se serait transformée en glace sur
les planètes trop froides ; pour celles trop chaudes,
la vapeur d’eau serait restée dans l’espace.
L’existence sur la terre de régions froides, et
tempérées, aurait permis à une partie de cette
vapeur de donner de la glace, à une autre de
donner de l’eau liquide, tandis qu’il restait de la
vapeur d’eau dans l’atmosphère au voisinage de la
terre