RR - 16/04/17 - 769776266 - 4/9
Une adaptation est une caractéristique morphologique ou physiologique stable,
acquise au hasard des mutations et qui permet la survie dans un environnement donné.
Elle se transmet automatiquement à la descendance.
Une accommodation est une modification phénotypique, provoquée par un facteur
de l'environnement. Cette modification disparaît si la descendances est placée dans un
environnement différent.
► FIGURE 8. Organisation d'une plante et croissance dans Hatier p. 200 fig. 2
(commentaire voir Bordas p. 85, Belin p 266 et Dossier PLS De la graine à la
plante p. 65 fig. 2).
QUESTION. Quels sont les mécanismes qui, à l’échelle cellulaire, permettent le
développement du végétal ?
Une plante se développe grâce à la multiplication et à la croissance des
cellules. Ces deux aspects vont être successivement étudiés.
►►►►►►►► LIVRE INDISPENSABLE AU TP 2c. ◄◄◄◄◄◄◄◄◄
II. La morphogenèse végétale débute par des mitoses
(mérèse)
A. La multiplication cellulaire des végétaux s’opère dans les
méristèmes
Chez les animaux, sauf exceptions, les tissus embryonnaires existent peu de temps
(trois premiers mois de la vie intra-utérine chez l'Homme). Il laissent rapidement place
à des tissus différenciés (dès le début de la vie fœtale chez l'Homme). A partir de ce
moment les cellules se divisent uniquement à l'état différencié. Ce n'est pas le cas des
végétaux.
► FIGURE 9. Méristèmes axillaire et apical caulinaire dans Hatier p. 199 fig.
10 et 11.
► FIGURE 10. Méristème apical racinaire dans Hatier 211.
Chez les végétaux la multiplication cellulaire s'opère pendant toute la vie
uniquement à l'état indifférencié au niveau de massifs cellulaires spécialisés
(embryonnaires) : les méristèmes (du grec meristos, partager). On les trouve,
par exemple, à l'apex (= extrémité) des tiges (méristème apical caulinaire), à
l'aisselle des feuilles (bourgeons axillaires) ou à l'apex des racines (méristème
apical racinaire).
► FIGURE 1b. Organisation générale d'une plante RR d'après Dossier PLS De
la graine à la plante p. 65 fig. 2.
► CROQUIS CLASSEUR d’après document 1b à compléter en plaçant les
méristèmes.
On distingue en fait deux grands types de méristèmes.
- Les méristèmes primaires situées à l'apex des racines et des tiges (= méristèmes
apicaux), dans les bourgeons axillaires (méristèmes axillaires) et dans les entrenœuds
(méristèmes intercalaires). Les cellules qui en dérivent s'allongent est se différencient.
Les méristèmes primaires sont donc à la fois histogènes et organogènes. Ils induisent
des structures primaires et assurent la croissance en longueur des organes.
- Les méristèmes secondaires, coaxiaux avec les organes, forment des cylindres
longitudinaux. leur fonctionnement est uniquement histogène. Ils induisent les
structures secondaires et ne sont pas présents chez les plantes herbacées. Le cambium
libéro-ligneux permet la croissance en diamètre des racines et des tiges chez les
Gymnospermes et des Dicotylédones. La zone génératrice subérophellodermique
permet la formation de l'écorce.
Dans ce cours on ne traite que les méristèmes apicaux (primaires). Ceux de
racines sont les plus faciles à aborder.
Sur les tiges les méristèmes participent à la formation de deux types de bourgeons :