Mitsubishi Ki.67 Hiryu Peggy

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Pays : Japon
Mitsubishi Ki.67 Hiryu Peggy
Type d'appareil : Bombardier lourd bimoteur de 6/8 hommes d'équipage
---------------MOTORISATION
Mitsubishi Ha-104
Moteur de 12 cylindres en V inversé refroidi par liquide
Puissance développée: 1050 ch au décollage, 1100 ch à 3700 m et 2950 ch
---------------ARMEMENT
1 canon Ho-5 en dorsal
2 mitrailleuses de 7,9 mm et 2 mitrailleuses de 12,7 mm
800 kg ou 1 torpille de 800 kg
---------------PERFORMANCES
Vitesse maximale= 540 km/h à 6090 m - 535 km/h à 6000 m
Vitesse croisière= 400 km/h à 8000 m
Vitesse ascension=
Temps montée= 6000 m en 14' 30"
Plafond pratique= 9350-9500 m
Autonomie= 2780 km - 3800 km avec res. sup.
---------------DIMENSIONS
---------------POIDS
---------------HISTOIRE
A la fin des années 1930, l'Armée impériale japonaise envisageait de plus
en plus sérieusement la possibilité de nouveaux conflits en Asie. Dans ce
cas de figure, un adversaire potentiel du Japon était l'Union Soviétique.
Les Soviétiques devaient effectivement se mesurer aux Japonais,
indirectement en soutenant les forces chinoises, mais aussi plus
directement lors de violents combats frontaliers, entre 1938 et 1939. En
fevrier 1941. l'état-major de l'Armée impériale chargea Mitsubishi du
développement d'un tout nouveau modèle de bombardier lourd. Il devait
notamment remplacer, à terme, les Nakajima Ki.49 Helen. L'appareil fut
officieusement prévu pour agir dans le cadre d'un futur conflit en
Mandchourie, contre l'URSS, mais pouvait aussi s'avérer utile dans
d'autres conflits dans le Pacifique. Mitsubishi chargea l'ingénieur
Hisanojô Ozawa de la réalisation de ce travail. Osawa prit le temps
nécessaire pour le développement de cet appareil, cherchant à obtenir le
meilleur résultat possible. Il fallut attendre presque un an pour qu'un
premier prototype effectue son vol initial, le 27 décembre 1942.
Cependant, cette attente ne fut pas inutile, et le nouveau bombardier,
baptisé bombardier lourd de l'Armée type 4, ou Mitsubishi Ki.67 Hiryu
Peggy, démontra très vite de grandes qualités. Trois prototypes de
Mitsubishi Ki.67 Hiryu Peggy furent assemblés entre décembre 1942 et mars
1943. Malheureusement, les exigences de l'état-major de l'aviation de
l'Armée impériale compromirent gravement la production en série. A cela
vint s'ajouter l'intérêt de la Marine impériale, qui d'ordinaire
s'abstenait soigneusement de choisir les mêmes appareils que l'Armée,
sauf dans le cas de modèles performants. C'est ainsi qu'en janvier 1943,
Mitsubishi dut se lancer dans le développement d'un Mitsubishi Ki.67
Hiryu Peggy destiné aux attaques à la torpille, qui ne devait finalement
être produit qu'à une petite centaine d'exemplaires. Finalement, la
production du Hiryû ne débuta réellement qu'en avril 1944, pour une
entrée en service actif en octobre 1944. Le Mitsubishi Ki.67 Hiryu Peggy
se présentait comme un bombardier bimoteur, de construction entièrement
métallique. Il était doté d'une voilure montée en position médiane, juste
derrière le cockpit, et d'un train d'atterrissage entièrement
escamotable. Les deux jambes du train principal se rétractaient dans les
nacelles des moteurs. Pour la motorisation, Osawa choisit deux Ha-104 à
refroidissement par air, chacun actionnant une grande hélice métallique
quadripale à vitesse constante. Ces moteurs assuraient de bonnes
performances au Mitsubishi Ki.67 Hiryu Peggy, quoique légèrement
inférieurs aux spécifications initiales (vitesse de 550 km/h, contre 535
km/h maximum pour le Mitsubishi Ki.67 Hiryu Peggy). Un soin particulier
fut apporté à la protection de l'équipage et de l'appareil. Les
réservoirs de carburant furent pourvus de systèmes auto-obturants, tandis
que des plaques de blindage protégeaient ces mêmes réservoirs ainsi que
les postes d'équipage. L'armement embarqué était aussi supérieur à celui
de la majorité des bombardiers japonais: quatre (puis cinq) mitrailleuses
de calibre 12,7 mm étaient associées à un canon de calibre 20 mm,
implanté dans une tourelle dorsale. Ils furent d'abord déployés en Chine
à l'été 1944 puis, en petit nombre, dans certaines zones du Pacifique.
Ils intervinrent plus massivement à l'automne 1944, notamment dans le
cadre de la 8è division aérienne (8è Hikoshidan), dans la région de
Formose (Taïwan) et des îles Ryû-Kyû puis, en 1945, dans les violents
combats d'Iwo-Jima et d'Okinawa . Engagés dans les derniers mois de la
guerre, les Mitsubishi Ki . 67 Hiryu Peggy ne purent donner leur pleine
mesure . Le manque de c arburant, la pénurie d'équipages expérimentés et
l'écrasante supériorité aérienne alliée limitèrent sérieusement leur
efficacité . Vers la fin du conflit, un certain nombre de Mitsubishi Ki .
67 Hiryu Peggy furent engagés dans des missions d'attaque suicide . Une
version spéciale du Hiryû fut même mise au point, baptisée Mitsubishi Ki
. 67 Hiryu Peggy . Cette version avait été conçue grâce aux plans de la
charge creuse mise au point par les Allemands, et donnée aux Japonais .
Quatre exemplaires furent construits . Enfin, deux appareils dotés de
moteurs de 2400 ch furent construits à la fin de la guerre . Ils devaient
servir de prototypes pour une nouvelle version du Mitsubishi Ki . 67
Hiryu Peggy, désignée Mitsubishi Ki . 67-II Hiryu Peggy . On peut in fine
évoquer le cas d'une version d'interception, désignée Mitsubishi Ki .
109-Ko, qui fut produite à 22 exemplaires entre 1944 et 1945 . Cette
version, armée d'un canon frontal de calibre 75 mm, était initialement
destinée à contrer les raids de jours des bombardiers Boeing B-29
Superforteresse états-uniens . Elle fut abandonnée quand les Boeing B-29
Superforteresse passèrent aux raids nocturnes . Au total, 687 Mitsubishi
Ki . 67 Hiryu Peggy furent construits, prototypes inclus .
Production = 700
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