
 
Document 2 : Correspondance entre piste d'un CD et codage du signal 
 
La génération des valeurs 1 n'est pas associée à la réflexion du spot laser par un creux ou un plat mais par le 
passage de l'un à l'autre (par front montant et descendant).  
   
 
 
Document 3 : Différents types d'écriture des disques. 
 
Il y a tout d'abord les disques optiques non inscriptibles fabriqués en usine par des méthodes non optiques 
(gravure, pressage). Pour écrire soi-même sur un disque il faut disposer d'un stylo » dont la pointe soit la 
plus fine possible et qui soit susceptible de modifier localement la réflectivité du matériau constituant le 
disque optique. La technique la plus simple consiste à augmenter la puissance du laser utilisé pour la lecture 
jusqu'à une dizaine de milliwatts, et à utiliser un disque revêtu d'une couche de colorants [dye, initialement 
transparent à la lumière à la longueur d'onde du laser]. Le faisceau laser chauffe localement cette couche au 
niveau  de la  tâche  focale,  ce  qui  rend  alors  le  colorant  opaque  et  change  de  manière  irréversible  la 
réflectivité du disque. C'est le procédé utilisé dans les CD-R ou les DVD-R, dits « inscriptibles ».  
Mais il est et également intéressant de disposer d'une « gomme », qui permet d'utiliser de nombreuses fois 
le même support afin de stocker temporairement  de l'information. Le fonctionnement de ces CD-RW, ou 
DVD-RW, est basé sur l'utilisation de changements de phase réversibles du matériau composant la surface 
du disque. Il s'agit d'un alliage contenant de l'argent, de l'indium, de l'antimoine et du tellure qui peut exister 
sous forme cristalline (phase C, transparente et  conférant ainsi au disque une  haute réflectivité pour la 
lumière du laser) ou bien sous forme amorphe, ou vitreuse (phase A, opaque, conférant au disque une plus 
faible réflectivité). Pour passer de C à A on utilise une impulsion brève et de forte puissance du laser, qui 
porte le matériau à une température supérieure à 500°C. Il est alors localement liquéfié et se refroidit ensuite 
suffisamment rapidement pour n'avoir pas le temps de cristalliser. Il se trouve donc en fin de compte sous 
l'état amorphe. Pour passer de A à C, on utilise une impulsion lumineuse moins intense et plus longue, qui 
porte le matériau à une température légèrement inférieure à la température de liquéfaction, de sorte que la 
mobilité des atomes est suffisante pour que le processus de cristallisation ait lieu. 
 D'après Panorama de la physique, « Le stockage optique de l'information », Belin pour la science. 
 
Document 4 : Structure et intensité lumineuse réfléchie par un CD inscriptible CD-R  
 
D'après  « L'enregistrement  optique,  comment  ça 
marche ? », J.J. Wanègue, Paris 17 novembre 2009. 
 
Document 5 : Des disques qui vieillissent trop vite  
                        
 Différentes études du Laboratoire National d’Essais pour la Direction des Archives de France l’ont 
montré : les CD-R et DVD-R gravés n’ont pas la pérennité des CD et DVD pressés du commerce : 10 à 15% 
des CD-R gravés subissent ainsi des évolutions rapides pouvant entraîner la perte de données en moins de 
cinq ans. Altération des colorants (dye) à la lumière, effets de l’humidité, de la température, de la vitesse 
gravure, les paramètres agissant sur le vieillissement sont nombreux…