II- Les luttes :
Toutes les populations sont touchées par le mouvement de libéralisme avec la révolution.
Maintenant l’Europe est restructurée avec un retour en arrière. Cela amène à plusieurs cas de
figure :
1) une partie des monarchies reconstituées après le congrès de Vienne acceptent le principe
de la liberté. Certains souverains allemands acceptent de mettre en place une constitution
ayant conscience que le monde a changé. Le congrès de Vienne accepte dans la mesure
où les constitutions viennent des souverains légitimes eux-mêmes. Exemple : le prince de
Saxe-Weimar (prince des lumières).
2) Echec des libéraux lorsque l’action vient des libéraux.
Naples (1820) soulèvement conduit par un militaire qui oblige le roi à établir une
constitution
Piémont (1820) a Turin ils obligent le roi à quitter le pouvoir, pour le remplacer par un
roi de la même dynastie, mais plus libéral (Charles Albert)
Espagne (1820) soulèvement contre le roi qui finit par accorder une constitution.
Le congrès de Vienne intervient militairement. L’Autriche à Naples et au Piémont, la France
en Espagne en 1822 (bataille du Trocadéro). La France veut rejouer un rôle important en
Europe.
3) le cas français : Les Bourbons sont rétablis mais en tenant compte de la situation réelle.
Compromis, donc rapport de force, entre les libéraux et la monarchie, entre la masse de la
population libérale et la population monarchiste. Une constitution (la charte) reconnaît les
principes fondamentaux de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, mais
système monarchique. En pratique le roi joue un rôle de modérateur, il choisit ses
ministres parmi les libéraux (Guizot notamment). Dés 1819 le congrès vote une loi sur la
liberté de presse, etc… Les ultras (légitimiste, monarchiste) ne sont pas satisfaits et
essayent de contrer les libéraux. Evènement fortuit, l’unique héritier (le duc de Berry) est
assassiné lors du bal costumé du mardi gras, les ultras accusent les lois trop libérales. La
monarchie recentre donc le gouvernement vers la droite. Ce gouvernement centre-droit va
limiter la liberté de la presse, voter une loi de sécurité générale, verser des indemnités aux
ultras (un milliard) pour les aristocrates lésés pendant la révolution, et permettre a l’église
de faire des grandes opération de rechristianisation*. Cela crée une crise en 1830 car
contraire a un certains nombres de principes. Les députés font une adresse au roi (voté a
221 contre 180), le roi dissout l’assemblée et organise des élections. La nouvelle
assemblé est encore plus libérale (274/143) le roi redissout et décide de gouverner tout
seul par ordonnance. Il décide de modifier le système électoral ce qui provoque un
soulèvement a Paris : les 3 glorieuses (27, 28, 29 juillet) puis le roi s’enfuit en Angleterre.
Ce fut une révolution uniquement parisienne, mais tout le monde est dans la rue
(bourgeois, étudiants, ouvriers…). Que mettre à la place du roi ? nouveau rapport de
force, nouveau compromis : la monarchie de Juillet. Garder le même système, la même
constitution. Louis Philippe1er est mis à la tête de la monarchie, c’est un choix tactique
des libéraux. C’est un duc d’Orléans (famille royale descendant de louis 14, libérale), il a
participé aux guerres révolutionnaires.
4) Le cas français entraîne une contagion en Europe. Les libéraux européens sont persuadés
que c’est reparti comme en 1789. Allemagne, Belgique, Pologne, Italie, Espagne… Mais
la France ne vient pas en aide et le congrès de Vienne organise la répression. (la France
accueille cependant les réfugiés).