Justin Bertho et Benjamin Serrand 03/02/2011 Radioanatomie de l

Justin Bertho et Benjamin Serrand
03/02/2011
Radioanatomie de l’encéphale 1
Pour des détails sur l’examen s’adresser directement au groupe de frappes
Cours centré sur l’anatomie du cerveau, cf Netter’s pages 105 à 110
Radioanatomie de l’encéphale (1)
I - Description anatomique de l’encéphale
Le cortex cérébral est très développé, on y trouve de nombreuses plissures.
La structure élémentaire est le gyrus ; et deux gyri sont séparés par des sillons
(ou scissures) : les principales sont la Scissure de Rolando, le Sillon de Sylvius
et la Scissure calcarine.
Face inférieure : on observe les pointes temporales, les bulbes olfactifs, le
chiasma optique, le polygone de Willis.
Certains gyrus appartiennent à des cortex primaires : le gyrus précentral est en
avant de la scissure de Rolando, le gyrus postcentral est en arrière.
Chez les droitiers, la zone du langage est à gauche : la zone de Broca est la
zone de la motricité du langage. Une lésion de cette zone entraîne une aphasie
(difficultés à parler).
Le carrefour est la jonction temporo-pariétale. On y trouve la zone de
Wernicke , une lésion de cette zone entraîne également des troubles du langage
(langage incompréhensible).
Vue supérieure : le gyrus, unité élémentaire, présente des formes complexes,
particulières. Les sillons ont des géométries complexes, sont parfois très
profonds avec des vaisseaux au fond appelés « lames vasculaires ».
On peut réaliser des angiographies en stéréoscopie, technique permettant de
donner une impression de relief (3D). Rq : on a besoin de seulement deux
clichés pour réaliser une 3D : un cliché horizontal et un cliché à 6°.
Coupe sagittale :
o on voit V3 avec les commissures blanches antérieure et postérieure
o le corps calleux
o le faisceau pyramidal qui passe dans le bras postérieur de la capsule
interne.
Sur une vue superficielle, on voit seulement 30% du cortex cérébral.
Les ventricules V3 et V4 sont reliés par l’aqueduc de Sylvius. On distingue
également l’empreinte de la corne temporale.
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II - Résolutions spatiale et temporelle
Les solutions spatiale et temporelle sont très différentes selon les techniques
d’imagerie utilisées.
L’IRM fonctionnel possède par exemple une bonne résolution spatiale mais une très
faible résolution temporelle.
Pour observer le fonctionnement du cerveau, les seules techniques ayant une activité
temporelle en temps réel (de l’ordre de la ms) sont l’ EEC (électroencéphalogramme)
et ses dérivés comme le MEG (magnéto encéphalogramme), ou encore avec des
électrodes intracérébrales. Ils sont par exemple utilisés pour des patients épileptiques.
Dans le MEG, on assimile différentes zones du cortex à un dipôle et on enregistre le
champ magnétique à 90°, le signal est peu atténué par la boîte crânienne. Dans l’EEC :
la boîte crânienne diminue fortement le signal.
Rq :Les BA résument les régions cytoarchitectoniques du cortex,
III - La technique IRM
a. Métaphore
Image du banc de poisson : tous les poissons vont dans le même direction puis soudainement
changent de direction.
Ceci est le principe des séquences IRM : les protons changent de sens sous l’effet
d’impulsions radiofréquences puis regagnent leur position initiale. Ces changements génèrent
des signaux qui sont ensuite traités informatiquement.
b. Séquences IRM
La séquence T1 permet de distinguer clairement SG et SB.
La séquence T2 : la visualisation du LCR est privilégiée.
La séquence FLAIR (pour Fluid Attenuated Inversion Recovery) : utilisée pour des lésions
mal visualisées en T1 ou T2 comme la dysplasie corticale.
La séquence T1 avec injection de gadolinium : les vaisseaux ressortent en blanc.
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c. Images
Sur une coupe très haute, on peut voir la scissure inter-hémisphérique, le
sillon rolandique qui possède une forme caractéristique. A la face interne
du lobe temporal, il y a un rapport avec le TC.
On trouve en avant le noyau amygdalien et les cornes d’Ammon en
arrière ; ces 2 structures sont importantes pour la mémoire.
Il est possible de faire de la reconstruction 3D avec des pointeurs (principe
du GPS). On peut voire la scissure calcarine en région occipitale, le gyrus
de Heschl (première circonvolution temporale,sur laquelle on trouve la
projection des voies auditives).
Séquences IRM de flux : angiogrammes de façon axiale, pour visualiser le
trajet des vaisseaux
IRM fonctionnelle : principe simple : détection de la modification du débit
sanguin cérébral de la zone somatopique ad hoc avec un mouvement déterminé,
par exemple les mouvements d’une main provoquent une augmentation de l’afflux
dans la région corticale motrice de la main.
Tractographie : c’est une technique IRM qui permet de visualiser les grands
faisceaux de SB comme le faisceau pyramidal souvent en vue de les préserver lors
d’une opération chirurgicale, on effectue ainsi un « mapping fonctionnel » du
cerveau.
IV- Scanner vs IRM
Le scanner utilise des rayons X. Il a été inventé par un ingénieur de la société EMI
(productrice des Beatles entre autres).
Possibilité de 3D avec le scanner, puis de modélisation couleurs.
Il est souvent utilisé pour le prélèvement histologique pour les tumeurs car elles sont peu
différenciables en imagerie : sur une station de travail, le neurochirurgien peut observer la
position des différents sillons les uns par rapport aux autres (modélisés en couleurs
différentes) , ce qui permet de « visualiser » l’opération avant qu’elle n’ait lieu, mais aussi de
se repérer pendant l’opération.
Le scanner est le plus souvent utilisé en urgences pour la rapidité de l’examen, la disponibilité
de l’appareil.
L’IRM sert à l’exploration du mou donc bien sûr du cerveau. Elle offre comme on l’a vu de
nombreuses possibilités : séquence de flux, tractographie, IRM fonctionnelle
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