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Correction TP 1 
 
Activité 1 : l´atmosphère primitive s’est formée par un dégazage du manteau 
 
Le document 1 permet de définir les phénomènes d’accrétion et de différenciation à l’origine des enveloppes 
terrestres. Il permet d’engager l’idée d’un dégazage du manteau à l’origine de l’atmosphère. Les documents vont 
apporter des indices en faveur de cette hypothèse. 
L’atmosphère terrestre s’est formée suite à un dégazage intense et précoce, durant les 150 premiers millions 
d’années, et qui s’est poursuivi par la suite d’une manière lente et continue.  
 lien vidéo : http://blinks3.free.fr/d_TeS_spe/climats/05/doc_2/index.html 
 
Les  documents  2  et  3 donnent une idée de la composition de l’atmosphère primitive en se basant sur les 
émissions volcaniques et le dégazage des météorites indifférenciées (chondrites). Ils montrent une atmosphère 
initiale réductrice, riche en CO2. 
Le dégazage des météorites de type chondrite, dont on pense qu’elles sont représentatives de la composition 
moyenne du système solaire (et donc de la Terre primitive), donne des composés chimiques identiques et dans des 
concentrations proches de ce que l’on peut trouver dans les émissions volcaniques.  
On pense donc que, lorsque les enveloppes terrestres se sont formées par différenciation, le dégazage précoce du 
manteau a conduit à la formation d’une atmosphère très réductrice, riche en dioxyde de carbone, en diazote, en 
dioxyde de soufre et en eau. 
 
Bilan activité 1 : On peut reconstituer la composition initiale de l’atmosphère terrestre en étudiant les gaz émis par 
les volcans ou en provoquant le dégazage de certaines météorites représentatives du système solaire primitif. En 
effet, on peut prouver par l’analyse de gaz rares que l’atmosphère s’est formée par un dégazage précoce du manteau 
terrestre qui se poursuit toujours via les manifestations volcaniques. L’atmosphère primitive de notre planète était 
dépourvue de dioxygène (contre 21 % aujourd’hui), riche en eau (85% contre < 1 %) et en dioxyde de carbone (15 % 
contre 0,03 %). 
Cette atmosphère primitive se serait ensuite modifiée sous l'influence de phénomènes astronomiques (comètes 
apportant l'eau), géologiques (volcanisme, érosion continentale…) et biologiques (échanges gazeux des divers 
métabolismes). 
 
Activité 2 : D’une atmosphère réductrice à une atmosphère oxydante 
Le document 4 présente les fers rubanés, leur datation, leur formation marine à partir d’éléments issus des 
continents. Le fer a été amené du milieu continental mais c’est dans le milieu marin qu’il a sédimenté : origine 
sédimentaire de ces roches (couches successives superposées). 
Les fers rubanés présentent un aspect laminé. On peut voir sur la photographie la présence de couches successives 
qui évoquent la précipitation successive de différents niveaux ferriques intercalés entre des niveaux siliceux. Cet 
aspect est compatible avec l’hypothèse d’une formation par précipitation chimique et sédimentation. 
Les fers rubanés indiquent donc que : 
  avant 2,2 Ga, il n’y a pas de dioxygène dans l’air (le fer ne pourrait pas être transporté par les eaux douces) 
mais il y a du dioxygène dans les océans (sinon il n’y aurait pas de précipitation) ; 
   après 2,2 Ga, l’absence de fers rubanés révèle un changement complet : l’atmosphère devenue oxydante fait 
que le fer précipite en milieu continental. Il n’est plus transporté dans les océans. Il se forme des sols rouges.