date : 1 Notions fondamentales Quantités numériques et analogiques L’élève doit être capable de : Définir les termes analogique et numérique Expliquer la différence entre les quantités numériques et analogiques Décrire les avantages du numériques sur l’analogique Citer des exemples d’utilisation de quantités numériques et analogiques en électronique Chiffres binaires, niveaux logiques et formes d’onde numérique - Expliquer les niveaux numériques Définir les termes binaire et bit Nommer les bits dans un système binaire Expliquer comment utiliser des niveaux de tension pour représenter des bits Expliquer comment un circuit numérique interprète des niveaux de tension - Interpréter le comportement temporel de signaux numériques Décrire les caractéristiques de base d’une impulsion Déterminer l’amplitude, les temps de montée et de descente d’une impulsion Identifier et décrire les caractéristiques d’une forme d’onde numérique Déterminer l’amplitude, la période, la fréquence et le rapport de forme d’une onde impulsionnelle Définir le chronogramme et décrire son utilité Décrire les transferts de données série et parallèle et identifier leurs avantages et leurs désavantages Nous utilisons de plus en plus la technologie numérique, en effet la maîtrise des grandeurs 1. CONVERSION A/N ET SIGNAUX ÉLECTRIQUES _____________ numériques est bien plus facile que celle des grandeurs analogiques. 1.1. Le convertisseur Analogique/Numérique (CAN) 1.2. Classification morphologique des signaux 1.3.Remarque scientifique: electricité et physique Ph. Georges Maths 1/5 date : 1.1. Le convertisseur Analogique/Numérique (CAN) * On dispose d'un signal analogique, dont on voudrait convertir la valeur en un mot numérique, codé en binaire : * Dans le cas d'un convertisseur dit ratiométrique, le mot binaire en sortie est proportionnel au rapport de la tension d'entrée à une tension de référence : Si le convertisseur n'est pas spécifié ratiométrique, la tension de référence doit être fixe. 1.2. Classification morphologique des signaux Nous présentons ici une classification morphologique de signaux, selon qu'ils sont continus ou discrets, dans un temps continu ou discret. Classification morphologique des signaux : - Le signal analogique peut typiquement sortir d'un amplificateur opérationnel : il évolue dans sa gamme de tension et dans un temps continu. Ph. Georges Maths 2/5 date : - Le signal numérique est typiquement ce qui se propage dans les systèmes informatiques, où l'information est codée dans un temps discret. - Un signal quantifié évolue dans un temps continu, mais ne peut prendre que des valeurs de tension quantifiées. Typiquement, c'est le signal qu'on trouve à la sortie d'un convertisseur numérique / analogique. - Un signal échantillonné correspond à la discrétisation du temps appliquée à un signal analogique. L'échantillonnage d'un signal analogique est souvent une étape de la conversion analogique / numérique. L'échantillonneur-bloqueur le plus simple est constitué d'un interrupteur de qualité et d'un condensateur se chargeant à la tension voulue. Ph. Georges Maths 3/5 date : 1.3. Remarque scientifique : électricité et physique Remarquons que les distinctions présentées précédemment concernant la nature des signaux électroniques sont des outils techniques, permettant d'indiquer où se trouve l'information que l'on véhicule. Du point de vue de la physique classique, tous ces signaux électriques sont analogiques. Mais que sont ces signaux dans les cadres des autres physiques ? Ici, nous nous contenterons d'une remarque générale sous forme d'un micro-panorama pouvant peut-être servir à l'étudiant physicien à situer l'ingénierie électronique * Nous avons dérivé le modèle de Kirchhoff de l'électromagnétisme. Ce modèle relève donc de la physique classique, cet état de fait s'est illustré avec le bon fonctionnement de l'analogie électromécanique. Le modèle de Kirchhoff se situe donc dans une approche classique objectiviste, c'est à dire observant des faits, sans interaction avec un observateur : * Or on le sait, en physique dite moderne, l'observateur interfère avec le système observé. Les problèmes de semi-conducteurs et d'optique utilisent généralement la physique quantique. Les relations d'incertitude, la non-commutativité des observables expriment un état de relation entre observateur et observé : * Dans la nouvelle physique, le paradigme de la thermodynamique est enrichi par l'intégration de la notion d' information : Ph. Georges Maths 4/5 date : On voit que, bien qu'amarrée à la physique classique par le modèle de Kirchhoff, l'ingénierie électronique aborde ce qu'il y a de plus récent en physique : la théorie de l'information. Cette information représente ce qu'on obtient d'un système en lui fournissant de l'énergie : de la néguentropie pour l'observateur, de l'entropie pour l'observé. Cette question, de l'ordre du lien entre physique et électricité actuelles est laissée à l'esprit de curiosité et de recherche du lecteur. (Brillouin, Prigogine, ...) Ph. Georges Maths 5/5