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Il y a quelque chose de pourri au royaume de… Cactus Prod
Des sources au sein de Cactus Prod dénoncent les abus commis au sein de cette société de production
audiovisuelle… soi-disant confisquée par l'Etat.
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) s'est joint, une fois de plus, au syndicat de base de la
société Cactus, relevant du général de l'information (UGTT), pour dénoncer les pressions et harcèlements sans
cesse exercés sur les journalistes et les employés de cette société qui appartenait à Belhassen Trabelsi, beau-
frère de l'ancien président Ben Ali, avant d'être confisquée par l'Etat au lendemain de la révolution de janvier
2011.
Ilham Soufi Torjmène, administrateur judiciaire de Cactus Prod, a gelé les activités de plusieurs journalistes,
soumis d'autres à des questionnaires illégaux et procédé à des nominations parachutées et de connivence avec
certains gros pontes de la production audiovisuelle.
«Cactus Prod passe par de graves difficultés financières, alors que l'argent de la publicité coule à flot dans les
caisses de la chaîne privée Al Hiwar Ettounsi, appartenant à l'épouse de Sami Fehri, qui en diffuse les
productions et les programmes. Une partie des recettes, au lien de payer Cactus Prod, est détournée vers
d'autres sociétés écran qui vendent leurs productions à la chaine de télévision», indique une source au sein de
la société sous le couvert de l'anonymat. Et ajoute: «Les services de contrôle de l'Etat doivent jeter un coup
d'œil sur la manière dont cette société est gérée et ils auront bien des surprises. A moins que les relations de
Samy Fehri avec les dirigeants politiques, anciens et nouveaux, ne le mettent au-dessus des lois de la
république».
Z. A.