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a - signes cliniques
Nombreux mais non spécifiques. Ils commencent à apparaître quand la glycémie est < 0,7 g/L.
Signes liés à la décharge adrénergique :
faim (impérieuse, d'installation rapide).
asthénie (à type de « coup de barre »).
pâleurs, tremblements, sueurs (prédominance variable selon les patients).
tachycardie, palpitations.
Signes liés à la glycopénie (touche principalement le cerveau) :
troubles de l'attention, de la mémoire, désorientation temporo-spatiale.
anxiété (pouvant aller jusqu'aux bouffées délirantes), excitation, agitation.
Troubles visuels, vertiges, céphalées, convulsions (surtout chez le nouveau-nés et l’enfant).
Coma hypoglycémique : calme (pas de mouvements, de clonies), profond, avec sueurs.
b - Traitement de l'hypoglycémie
Si le patient est conscient : sucre 2 à 4 morceaux, jus de fruit sucré
Si le patient est inconscient :
- coma calme et/ou présence d'une voie d'abord → 1 ou 2 ampoules (40 à 80 mL) de sérum
glucosé à 30 % : réveil immédiat,
- coma agité ou absence de voie d'abord → injection sous-cutanée ou intra-musculaire de 2
ampoules de glucagon 1 mg.
Dans les suites : prise de glucides lents (biscottes, pain, barres céréalières) ou repas ou perfusion glucosée
à 10 % (1 à 2 L par 24H).
C – Diabète de type II
Dans ce diabète, il existe une sécrétion d'insuline par le pancréas mais cette insuline est moins
efficace au niveau des tissus (muscle, foie, tissu adipeux) qui utilisent le glucose, on parle d’insulino-
résistance. En compensation le patient sécrète plus d’insuline, mais en cas d’altérations de la sécrétion
d’insuline, l’hyperglycémie apparaît.
Ce type de diabète concerne 90% des diabétiques, soit près de 2,5 millions de personnes en France.
Dans ce diabète, il n'y a pas de destruction des cellules β du pancréas par l'auto-immunité.
Il est favorisé par l'obésité et le surpoids, ainsi qu'une alimentation trop riche en graisses.
Notion de répartition des graisses :
répartition viscérale ou androïde : la graisse au contact des intestins est toxique. Elle sécrète des
substances pro-inflammatoires, des cytokines, qui favorisent l'apparition du diabète de type 2,
mais aussi de l'infarctus du myocarde et de l'hypertension artérielle.
répartition gynoïde : la graisse est située au niveau des hanches, fesses, cuisses. Elle n'est pas
toxique (relargue très peu de métabolites).