La vergence de la lentille, dans ce cas, serait :
C1 = 1/ f1’ = 1/0,015, C1 67 dioptries.
Quand l’œil voit à 20 cm, la vergence de la lentille serait
donnée par la relation :
Avec p2 = 0,20 m et p2’ = 0,015 m, nous aurons :
9.2
En supposant que le cristallin d’un œil réduit, à 15 mm de la rétine (doc.9.7), soit une lentille équiconvexe
d’indice n = 1,5, calculer le rayon de courbure des deux faces. L’œil correspondant est normal et peut voir en
accommodant jusqu’à 20 cm. Quel est alors le rayon de courbure de la face antérieure, l’autre ne s’étant pas
modifié?
Cet œil étant normal, il peut voir à l’infini sans accommodation (PR).
Nous pouvons donc écrire :
f1’ = p1’ = 15 mm.
Le rayon de courbure des faces du cristallin (doc.9.8.a) est donné par
l’expression de la vergence des lentilles :
Avec f1’ = 0,015 m et n = 1,5, R aura pour valeur :
En accommodant au maximum, cet œil voit jusqu’à 20 cm (PP). La
vergence du cristallin, dans ce cas, serait :
Avec p2 = 0,20 m et p2’ = 0,015 m, nous aurons :
Le rayon de courbure de la face antérieure serait (doc.9.8.b) :
9.3
1) Les limites de vision distincte d’un œil sont 8,5 cm et 21 cm. Quel est le défaut de cet œil ? Pour lui
permettre de voir à l’infini sans accommoder, on lui adjoint une lentille mince L1 dont le centre optique est à
1 cm de celui de l’œil. Quelles sont la nature, la distance focale et la vergence de cette lentille ? Quelle est la
distance minimale de vision distincte de l’œil muni de ce verre correcteur ?
2) Cet œil devient presbyte et ses limites de vision distinctes sont ramenées à 16 cm et 21 cm. Quelles sont
alors les limites de vision distincte de cet œil muni du verre correcteur L1 ?
3) Pour permettre à cet œil presbyte de lire, sans enlever le verre correcteur L1 et sans accommoder, un texte
situé à 26 cm de lui, on accole à L1 une deuxième lentille L2 . Quelles sont la nature, la distance focale et la
vergence de la lentille L2 ?
1) Puisque cet œil ne voit pas à l’infini et son parcours de vision nette est restreint, il est myope : son “ punctum
remotum ” est à 21 cm et son “ punctum proximum ” à 8,5 cm (doc.9.9).
Pour que l’œil voie à l’infini sans accommoder, il faut que la lentille correctrice L1 donne d’un objet situé à
l’infini une image virtuelle située au punctum remotum de l’œil, c’est-à-dire à 21 cm, ou à une distance
OA’ = 21 1 = 20 cm de L1. Nous avons par conséquent :