5) Dites quelles sont les informations complémentaires que l'on apprend ici. A posteriori, l'article de USA
Today vous paraît-il satisfaisant ?
* Informations complémentaires :
- le scanner ou « lecteur » est montré à l'image et qualifié de « proprietary », c'est-à-dire propre à un
constructeur particulier ou à une utilisation particulière (comme on pouvait s'y attendre).
- on apprend que ce scanner émet une certaine énergie (ondes de radiofréquence) à laquelle répond la
puce introduite dans le corps humain.
- le numéro d'identité (ou « subscriber number ») ainsi lu permet l'accès à une base de données (« Global
VeriChip Subscriber Registry » ou « GVS Registry ») via Internet et au moyen d'un mot de passe.
- les renseignements figurant dans cette base de données, tenue à jour dans deux centres situés sur la côte
est et ouest des États-Unis, sont fournis par « l'abonné-e » (subscriber) même.
- le lecteur « rapatrie » alors les informations obtenues sur Internet (voir diagramme) et ces dernières
deviennent consultables par la personne agréée.
* Jugement sur l'article précédent :
- le système paraît bien plus compliqué que ne le laissait entendre l'article précédent, en ce sens que le
patient doit fournir lui-même des données et qu'Internet est nécessaire pour avoir accès à la banque de
données.
- si le lecteur émet des ondes auxquelles réagit la puce sous-cutanée, on peut évidemment se poser la
question de l'éventuelle nocivité pour le corps humain d'un tel dispositif.
- puisque la base de données est accessible par Internet, se pose également la question de la sécurité
générale du système : il est évident que quelqu'un parviendra un jour à la consulter frauduleusement.
- en outre, on apprend que la puce elle-même ne contient que le code propre à chaque personne, et donc
aucune information de nature médicale. C'était pourtant ce que les paragraphes 5 et 6 laissaient clairement
entendre : « a code […] that releases patient-specific information » et « those codes […], once scanned,
would reveal such information as a patient's allergies and prior treatment. »
- l'article est donc soit mal informé, soit mal intentionné, c'est-à-dire voulant faire passer pour bénigne
une procédure plus délicate qu'on ne nous le dit.
**Activité 3 : Traduction.
6) Traduire le paragraphe suivant en français (armez-vous de patience, car la chose peu paraître très
technique à la première lecture !) :
Traduction : Le microtranspondeur à renseignements médicaux de VeriChip est un système composé
d'un microtranspondeur implantable, d'une seringue, d'un lecteur manuel propriétaire / exclusif** et d'une
base de données sécurisée où figurent les renseignements médicaux approuvés par le patient. De la taille
approximative d'un grain de riz, VeriChip est une puce sous-cutanée à radiofréquence. Une fois introduite
sous la peau grâce à une brève intervention en consultation externe, la puce VeriChip est invisible à l'œil
nu. Chaque puce renferme un numéro de vérification unique à seize chiffres, que l'on fait apparaître en
passant rapidement un lecteur spécifique au-dessus de la zone d'insertion. Une fois détecté, ce numéro à
seize chiffres permet d'accéder à la base de données adéquate au moyen d'une connexion Internet codée.
Par Internet, les renseignements précédemment enregistrés parviennent alors au prestataire agréé de soins
médicaux qui en fait la demande.
** Se dit de tout produit informatique qui est spécifique à un constructeur ou un développeur donné, ce
qui veut dire qu'il n'est pas nécessairement conforme à une norme ou un standard, qu'il n'est pas toujours
compatible avec d'autres produits, qu'il est protégé par le droit d'auteur et qu'il faut l'acheter ou acquérir
une licence pour pouvoir l'utiliser. (définition trouvée sur www.granddictionnaire.com).
*************