A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 97 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 13 février 2012 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture. La France poursuivie pour génocide en Turquie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « Entre 1919 et 1920 à Antioche, Marache et Urfa, les armées françaises ont occupé injustement et ont infligé un génocide au peuple turc en brûlant les villages et les villes, en tuant à coup de baïonnettes les enfants dans le ventre des femmes enceintes. Les Arméniens ont participé à ce crime contre l’humanité en les aidant et en servant d’agents secrets pour soutenir les soldats français: de plus le grand père du plaignant et son père ayant perdu la vie lors de ces attaques, et de nombreux proches de sa famille ayant été assassinés, blessés, et ayant subi des tortures, le plaignant exige une indemnité matérielle de 45.000 Euros de dommages et intérêts et de 5.000 Euros de dédommagement moral » de la part de l’Etat français, du président français Nicolas Sarkozy et de 4 associations arméniennes de Turquie. Le site Hye Tert (Le Journal arménien), animé par des Arméniens d’Istanbul, met en ligne la demande officielle d'un procès intenté par un dénommé Ahmet Akdağ auprès du Tribunal de Première instance de Gaziantep (Turquie). Notons que parmi les accusés, figure également la diaspora arménienne de France dont l’existence est consécutive au génocide arménien (bien réel, lui). Aznive, sur les cimes enneigées du Mont Ararat Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Notre ami, l’avocat Vincent Nioré, a accompagné sa mère Aznive vers sa dernière demeure. A l’occasion de la messe de Requiem célébrée le samedi 28 janvier 2012 en la Cathédrale arménienne de la rue Jean-Goujon à Paris (8e), Vincent Nioré a lu un texte émouvant et très fort, dédié à sa mère et à son « grand-père qui a transmis aux enfants que nous étions le récit des horreurs vécues par l’enfant qu’il n’a jamais été ». Un ultime hommage d’un petit-fils de rescapés du génocide arménien de 1915, premier génocide du XXème siècle, et dont toute la famille de Turquie a été massacrée sans aucun survivant. Le Collectif VAN présente ici ses condoléances à l’un de ses plus fidèles amis, pour la douleur qui le frappe avec la perte d’un être cher. Que l’esprit de sa mère Aznive puisse voler et tourbillonner sur les cimes enneigées du Mont Ararat… Avec l’aimable autorisation de Vincent Armenak Nioré, nous reproduisons son texte ici. Toute relation entre les initiales de notre ami et le nom de notre association n’est qu’heureuse coïncidence… Collectif VAN : l'éphéméride du 13 février Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "13 février 1915 -- Empire ottoman : une note est remise par deux députés arméniens de l'assemblée ottomane faisant état de massacres et d'exécutions de plusieurs de ces bataillons. « Il est indéniable que les relations entre le gouvernement et la nation arménienne sont devenues anormales au cours des derniers mois. Le gouvernement n'y a fait aucune attention et les efforts déployés, après les tristes événements de Gavache et de Gardjikan, en vue de les «améliorer», ont échoué… Les causes de cette situation anormale sont au nombre de quatre, découlant l'une de l'autre, et s'expliquent l'une par l'autre. 1° Le désarmement des soldats et des gendarmes arméniens, en créant une méfiance politique autour de la nation arménienne, provoqua une tension entre les relations des Arméniens et des Turcs. 2° En désarmant les Arméniens on les a réduits pour ainsi dire au rôle de bêtes de somme, et on a blessé, ainsi, gravement leur amour-propre national. 3° Les Arméniens désarmés ayant été mis sous la surveillance de musulmans armés, ou bien étant obligés de circuler parmi eux, voyaient leur vie exposée à de sérieux dangers. Ainsi, le bruit court avec persistance que des centaines de soldats arméniens ont été noyés, fusillés ou poignardés dans l'armée, surtout aux environs d'Erzeroum et de la frontière persane. 4° Les Arméniens désarmés ont été expulsés de leur pays et déportés dans des localités inconnues… »" Nigeria : arrestation du cerveau présumé de l’attentat de Noël Au Nigeria, le cerveau présumé de l’attentat contre une église à Noël a été de nouveau arrêté ce vendredi. Kabiru Sokoto se trouvait alors dans l’est du pays. Vaste opération de la police turque contre le PKK La police turque a mené lundi une vaste opération contre les partisans du Parti des travailleurs kurdes (PKK), interpellant une centaine de personnes. L'info vue par la TRT (4) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan a déclaré que le chef d’Etat syrien Bachar Al-Assad devrait quitter le pouvoir". Turquie : entre religion et Etat Le Parti pour la justice et le développement (AKP), issu de la mouva Dépêche de l'APA [ 11 fév 2012 11:32 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 11 février 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "L’Azerbaïdjan reste un pays stratégique pour les USA » a indiqué pour Hurriyet Daily News, Mathew Bryza, ex-ambassadeur américain à Bakou". Shoah - La Pologne veut changer les modalités d'indemnisation des biens spoliés aux juifs Le gouvernement polonais a décidé de changer le mode de restitution des propriétés juives spoliées pendant la Shoah, ou pendant la période communiste qui suivit. Marine Le Pen et la communauté juive : l'impossible opération séduction "Le Crif et M. Prasquier ne représentent pas l’ensemble de la communauté juive !" assénait, jeudi 10 février, Louis Aliot, n° 2 du Front national. Largement critiqué par le président de l’institution juive, qui ne "comprend pas qu’un juif puisse voter pour Marine Le Pen", le FN ne faisait pas partie des invités du dîner de mercredi, au siège du Conseil représentatif des institutions juives de France, à Paris. En Turquie, la jeunesse doit être religieuse et non droguée Le premier ministre turc veut “former une jeunesse religieuse” et non pas une "jeunesse droguée". Cette nouvelle entorse au "modèle laïc turc" inquiète à Istanbul politologues, universitaires et journalistes. Erdogan dévoile-t-il son but profond, à savoir islamiser la société turque? L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La Turquie apporte son plein soutien aux résolutions de la Ligue arabe sur la Syrie". L'extrême-droite lyonnaise infiltrée par les Anonymous Le collectif de hackers a publié sur le web plusieurs mails qui auraient été échangés entre Bruno Gollnisch et le révisionniste Robert Faurisson. Mister El-Assad is not Doctor Gorby ! Le 10 février dernier, Ahmet Davutoğlu a expliqué aux étudiants de l’Université de Washington (à Washington DC) pourquoi, dans un premier temps, la Turquie avait pu donner l’impression de tergiverser, quant à l’attitude qu’elle devait avoir à l’égard du printemps syrien et de sa répression par le régime de Bachar el-Assad. Davutoglu affirme l’urgence d’une nouvelle alliance internationale À l’invitation de la secrétaire d’État Hillary Clinton, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, s’est rendu à Washington pour y rencontrer le président Barack Obama, le vice-président Joe Biden, Mme Clinton elle-même, le ministre de la Défense Leon Panetta et des représentants du Congrès. Des lycéens mirandais en visite au mémorial Des élèves du lycée Alain-Fournier de Mirande se sont rendus, mercredi matin, au mémorial du camp de Masseube, avec leur professeur d'histoire et géographie Manuel Nérée, Astrid Labat, professeur d'allemand, et Emmanuel de Luget, enseignant à la retraite et père fondateur de ce mémorial. L'Iran a "brisé l'idole" de l'Holocauste L'Iran a "brisé l'idole" de l'Holocauste, a affirmé samedi le président Mahmoud Ahmadinejad lors d'un discours à l'occasion du 33eme anniversaire de la révolution islamique de 1979. L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La Turquie ajoute une nouvelle démarche aux précédentes concernant la Syrie". Rwanda/Génocide - Le Rwanda veut confier certains mémoriaux du génocide à l'UNESCO Le Rwanda envisage de demander à l'Unesco de classer au Patrimoine mondial de l'humanité certains mémoriaux du génocide perpétré contre les Tutsis en 1994, apprend-on de source officielle. Le négationniste Faurisson a rencontré Ahmadinejad Bruno Gollnisch entretient-il des liens étroits avec le négationniste Robert Faurisson ? La révélation de leur correspondance par Anonymous peut le laisser penser. Nous avons contacté l'universitaire à la retraite. Il n'a pas souhaité répondre à cette question. Les attaques se multiplient contre Valérie Boyer Les attaques, insultes, menaces et accusations se multiplient contre la personnes de la députée française Valérie Boyer. Le réseau social Facebook est devenu, en quelques semaines, le lieu privilégié où des individus français d’origine turque et ou de nationalité turque déversent insanités, posts racistes et haine à l’encontre de celle par qui la loi pénalisant la négation de tous les génocides dont celui des Arméniens, a été adoptée par la France le 23 janvier 2012. Le silence après l'horreur des camps Comment vivre après avoir connu l'horreur? Comment parler de l'indicible? Virginie Linhart donne la parole aux rescapés de la Shoah, et fait entendre ces voix trop longtemps tues. L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a réalisé un entretien téléphonique sur la Syrie avec le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon". Les politiques croient-ils au mythe du "vote juif"? Le mythe est tenace. A l'occasion de la soirée annuelle du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) est ressortie, comme chaque année, l'idée du "vote juif", avec les questions inhérentes : A qui va-t-il? Comment se détermine-t-il? Que représente-t-il? Kosovo : L’Arménie annonce un retrait imminent de ses soldats Le ministre de la Défense Seyran Ohanian a confirmé mercredi que l’Arménie a mis fin à sa mission de maintien de la paix au Kosovo huit ans après l’envoi de troupes dans la région yougoslave. Un peloton des Forces armées arméniennes est de retour à Erevan en raison d’une réduction continue de la taille de l’OTAN au Kosovo (KFOR). Le présiden soudanais déclare l'amnistie pour les membres du MLJ au Darfour Le président soudanais Omar el-Béchir a déclaré mercredi une amnistie pour les membres d Mouvement pour la libération et la Justice basé au Darfour (MLJ), qui a signé avec Khartoum le Document de Doha pour la paix au Darfour. Avigdor Liberman parle ouvertement contre la reconnaissance du génocide arménien Le ministre israélien des Affaires étrangères, M. Avigdor Liberman pour la première fois s’est publiquement prononcé contre la reconnaissance du génocide arménien. Soudan: Des armes russes et chinoises utilisées au Darfour Des armes venant de Russie et de Chine sont utilisées au Darfour, dans l'ouest du Soudan, où les droits de l'homme sont bafoués, rapporte ce jeudi l'ONG Amnesty international. Turquie: Le 7 mars, nouveau procès pour Pınar Selek Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur susam-sokak.fr, le blog d'Etienne Copeaux, le 10 février 2012. Étienne Copeaux est un historien spécialiste du monde turc. Chercheur au Groupe de recherches et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient à Lyon, il s'intéresse particulièrement au nationalisme en Turquie. "Le 7 mars prochain, la sociologue et écrivaine Pınar Selek doit à nouveau passer en jugement devant la Cour d'Assises d'Istanbul. Ce procès devait avoir lieu en septembre ; officiellement, il a été reporté à mars pour des raisons « techniques » de procédure." Revue de la presse turque 12.02.2012 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 12 février 2012 publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. Presse arménienne : Revue du 10 février 2012 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 10 février 2012. « Le Président Sarkozy rappelle la nécessité de pénaliser le négationnisme/Hayastani Hanrapetoutioun reproduit, se référant aux « Nouvelles d’Arménie », le discours du Président de la République au dîner du CRIF, à l’occasion duquel celui-ci a déclaré que la Turquie était « un grand pays, une grande civilisation ». « Mais pour être tout à fait grand, chacun doit regarder dans son histoire. Et chacun doit voir dans son histoire les zones d’ombre et de lumière ».» Jack Lang « Cette loi braque les Turcs » Après Jean Daniel, Daniel Cohn-Bendit, voici l’ex-ministre de la Culture, Jack Lang, proche du groupe « Liberté pour l’Histoire » de Pierre Nora qui porte une nouvelle charge contre la Loi de pénalisation des génocides ! Bombardements turcs dans le nord de l'Irak L'aviation turque a bombardé dans la nuit des positions séparatistes kurdes dans le nord de l'Irak, annonce l'état-major dimanche. Ankara s’impose comme un acteur incontournable de la crise syrienne Le ministre turc des Affaires étrangères, en voyage à Washington vendredi, a obtenu le soutien des États-Unis pour organiser une conférence internationale sur la crise syrienne. Une manière, pour Ankara, d’asseoir son influence au niveau régional. Egemen Bağış: “Il y a plus de citoyens européens qui vont s’installer en Turquie que l’inverse.” Nous avons rencontré le ministre d’Etat turc chargé des Affaires européennes, négociateur en chef de la Turquie auprès de l’Union européenne. Les multiples visages du modèle turc La réélection, en juin 2011, du Premier ministre, Recep Tayyib Erdogan, à la tête de la Turquie, a confirmé l’ancrage dans la société turque de l’AKP, le parti islamique majoritaire dans le pays depuis 2002. Insultes sur la page Facebook de Valérie Boyer Depuis aujourd’hui même des insultes d’une rare vulgarité et accusant la députée Valérie Boyer -auteure de la loi du 23 janvier 2012 visant à faire condamner tous les génocides reconnus par la la loi, dont celui des Arméniens-, fleurissent sur sa page Facebook jusqu’à en donner la nausée. Le modèle turc s'effondre… Au moment où le clan Erdogan et la confrérie Gulen se lancent dans une féroce guerre du pouvoir en Turquie, des nouvelles vagues d’arrestations visent les kurdes et les opposants. Plus de 1090 personnes ont été arrêtées en 42 jours, soit en moyenne 26 par jour. 160 violations du cessez-le-feu la semaine écoulée par les Azéris La semaine dernière les forces azéries ont violé à 160 reprises le régime du cessez-le-feu le long de la frontière du Haut Karabagh. Selon Stepanakert, les positions arméniennes firent l’objet de 600 projectiles de divers dimensions tirés par les Azéris. Turquie: 5 personnes placées en détention pour avoir livré à Damas un colonel syrien dissident En Turquie, cinq personnes soupçonnées d'avoir livré à la Syrie un colonel syrien ont été placées en détention. L'officier avait déserté et s'était réfugié en Turquie. Il a été exécuté le mois dernier en Syrie par les services de renseignements syriens. Les cinq prévenus auraient livré un autre Syrien réfugié. INFOS COLLECTIF VAN La France poursuivie pour génocide en Turquie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Entre 1919 et 1920 à Antioche, Marache et Urfa, les armées françaises ont occupé injustement et ont infligé un génocide au peuple turc en brûlant les villages et les villes, en tuant à coup de baïonnettes les enfants dans le ventre des femmes enceintes. Les Arméniens ont participé à ce crime contre l’humanité en les aidant et en servant d’agents secrets pour soutenir les soldats français: de plus le grand père du plaignant et son père ayant perdu la vie lors de ces attaques, et de nombreux proches de sa famille ayant été assassinés, blessés, et ayant subi des tortures, le plaignant exige une indemnité matérielle de 45.000 Euros de dommages et intérêts et de 5.000 Euros de dédommagement moral » de la part de l’Etat français, du président français Nicolas Sarkozy et de 4 associations arméniennes de Turquie. Le site Hye Tert (Le Journal arménien), animé par des Arméniens d’Istanbul, met en ligne la demande officielle d'un procès intenté par un dénommé Ahmet Akdağ auprès du Tribunal de Première instance de Gaziantep (Turquie). Notons que parmi les accusés, figure également la diaspora arménienne de France dont l’existence est consécutive au génocide arménien (bien réel, lui). En région parisienne, une grande partie de cette communauté s’est fixée à Issy-les-Moulineaux où Nicolas Sarkozy était en visite ce jour. Cette inversion pathétique des faits qui désigne les Arméniens comme bourreaux du peuple turc et la France comme responsable d’un génocide en Cilicie (Turquie), pourrait être comique, mais comme le signale le site Hye Tert « Cette nouvelle n’est pas une plaisanterie ni un canular. Vous pouvez lire le contenu de la demande et la réponse donnée par le tribunal qui a répondu favorablement à cette demande ». Cette plainte a été déposée le 20 janvier 2012, soit trois jours avant le vote du Sénat français pénalisant la négation du génocide arménien de 1915. Le Collectif VAN vous propose cette traduction du turc. D’autres informations suivront. Le tribunal a accepté la demande d’ouverture d’un procès en indemnités contre l’Etat français, contre le président de la République française, Sarkozy, et contre 4 associations arméniennes d’Istanbul. Hye Tert 4 février 2012 Flash... Flash... Un dénommé Ahmet Akdağ a fait déposer par son avocat une demande auprès du Tribunal de Première instance de Gaziantep, réclamant des indemnités pour les crimes contre l’humanité commis par l’Etat français entre 1919 et 1920 et les bandes arméniennes qui l’ont aidé. Il les accuse d’avoir causé des dommages à lui et à sa famille et pour dédommagement, il demande à l’Etat français, au président français et aux 4 associations arméniennes 45.000€ d’indemnités matérielles et 5000€ d’indemnité morale. Le tribunal a accepté sa plainte mais a refusé la clause de sûreté. Note du site Hye Tert : Cette nouvelle n’est pas une plaisanterie ni un canular. Vous pouvez lire le contenu de la demande et la réponse donnée par le tribunal qui a répondu favorablement à cette demande. A LA MAGITRATURE DU TRIBUNAL DE PREMIERE INSTANCE DE GAZİANTEP La demande est accompagnée d’une clause de sûreté. Plaignant: 1) Ahmet Karadağ (TC No. 57445610462) Türkmenler Mah. Kurudere Geçidi N:71/1 Şahibey-Gaziantep Son représentant: Maître Derya Çiçek, Alaybey Mah. İbrahim Söylemez Sok. Halit Sarı İş Mrk. Kat: 2 No:8 Şahinbey/Gaziantep Accusés: 1) Nicolas Sarkozy - Le président de la République française Via le Consulat Général de France à Ankara - Paris Cad. No.70 Kavaklıdere Ankara Tél: (0312) 45545 45 2) L’Etat français Via le Consulat Général de France à Paris Cad. No.70 Kavaklıdere - Ankara Tel: (0312) 45545 45 3) La diaspora arménienne en France Via le Consulat Général de France à - Paris Cad. No.70 Kavaklıdere - Ankara Tel: (0312) 45545 45 4) La fondation de l’Eglise arménienne Üç Horan İstiklal Cad. Balıkpazarı Sahne Sok. N:14/1 Beyoğlu- İstanbul 5) La fondation de l’Eglise Surp İstepanos İnciçiçeği Sok. No:4 Yeşilköy-İstanbul 6) La fondation de l’orphelinat arménien Karagözyan Abide-i Hürriyet Cad. No. 228 Şişli –İstanbul 7) La fondation de l’Eglise arménienne Sainte-Marie Kumkapı Şarapnel Sok. No:3 Eminönü İstanbul L’Objet de la plainte: Entre 1919 et 1920 à Antioche, Marache et Urfa, les armées françaises ont occupé injustement et ont infligé un génocide au peuple turc en brûlant les villages et les villes, en tuant à coup de baïonnettes les enfants dans le ventre des femmes enceintes. Les Arméniens ont participé à ce crime contre l’humanité en les aidant et en servant d’agents secrets pour soutenir les soldats français: de plus le grand père du plaignant et son père ayant perdu la vie lors de ces attaques, et de nombreux proches de sa famille ayant été assassinés, blessés, et ayant subi des tortures, le plaignant exige une indemnité matérielle de 45.000 Euros de dommages et intérêts et de 5.000 Euros de dédommagement moral. Montant de l’affaire: en date du 17.01.2012, 1 Euro 2.3350TL, 50.000 Euro x 2,3350= 116.750 TL (en préservant nos droits relatifs au fala [Nota CVAN : mot inconnu « fala »]). Explications: 1) Le village où vivaient le grand-père du plaignant, son père et les autres membres de sa famille, avec son ancien nom SEVE et avec son nouveau nom AKINCI KÖYÜ (à Kilis) a été détruit par les soldats français lors de l’occupation française. Les femmes enceintes ont été assassinées. Rien que dans ce village, 85 personnes - y compris le père et le père de son grand-père Mustafa Efendi ont été tuées. Les bandes arméniennes ont aidé les soldats français. Durant ces faits, 3,5Kg d’or appartenant au père du grand-père du plaignant ont été saisis par les soldats français et les bandes arméniennes. De plus, des centaines de gros et petit bétail ont été saisis. Des objets de valeur ont été volés par les soldats français. Suite à ces attaques injustes et au génocide perpétré, le plaignant Ahmet Karadağ et les autres membres de sa famille ont souffert et ont été victimes de privations et de pauvreté durant des années qui les ont usés moralement et physiquement. (Preuve 1 témoin) 2) Les pièces justificatives présentées ci-joint, et les documents historiques connus par l’opinion publique et les archives de l’Institut d’Histoire Turque (Preuve-2) et les livres d’histoire prouvant la véracité de l’histoire (Preuve-3) et, comme le démontrera clairement l’étude de ces documents par votre tribunal, que plus de 70 000 Turcs ont été assassinés par les soldats français et leurs complices arméniens dans la région de Antep, Marach et Ourfa où vivait aussi la famille du plaignant. En plus de cela, il est évident de constater que des milliers de personnes ont été blessées et torturées, leurs biens ont été pillés. La France, pays avec lequel nous n’avons aucune frontière, a suivi ses mauvaises traditions colonialistes historiques et suite à ces pratiques inhumaines, le plaignant et sa famille ont subi des dommages. 3) Pour les raisons citées, même si les pertes sont multidimensionnelles et inestimables, contre les dommages matériels et moraux, le plaignant exige une indemnité symbolique qui ne pourra pas dédommager les pertes mais qui peut atténuer un petit peu les souffrances subies par un montant équivalent au montant prévu par la loi reconnu par l’Etat français contre la négation du génocide 45.000€ de dédommagement matériel et 5.000€ de dédommagement moral. 4) En outre, malgré le fait que beaucoup de temps est passé depuis les faits, nous rappelons que les crimes contre l’humanité et le génocide sont imprescriptibles. De plus, comme la loi reconnue par le Sénat français contre la négation du génocide se base sur des faits qui datent d’il y a longtemps, la question de la prescription est éliminée. De ce fait, lorsqu’on prend en considération la réciprocité des lois internationales, il n’est pas possible de l’appliquer dans notre procès [Nota CVAN : la prescription]. RAISONS JURIDIQUES: HMK [Nota CVAN : Lois des tribunaux de justice] TCK [Nota CVAN : Lois pénales turques] BK [Nota CVAN : Droit civil], Droit des Etats, Des accords internationaux et des juridictions relatives. LES PREUVES: 1-Les témoins a) İbrahim Çabuk- TC No: 56179654216 Cumhuriyet Mah. Sok. No.157 No.2 Şahinbey- Gaziantep b) Mehmet Patlar- TC No: 424911 108582 Şehitler Mah. Cambazlar Sok. No:31 Kilis 2 - Les archives de l’Institut d’Histoire Turque 3- Toute sorte de livres d’histoire scientifiques 4- Les experts 5- Découverte des lieux 6- Et d’autres justificatifs. CONCLUSION ET DEMANDE: Pour les raisons citées ci-dessus, nous demandons que la décision soit prise pour : 1.- L’indemnité matérielle de 45.000 Euros et l’indemnité morale de 5.000 Euros soit encaissée des accusés et transmis au plaignant. 2.- Durant le procès, des mesures de précaution soient prises. 3.- Les frais du procès et d’avocat soient réclamés aux accusés Pour que le nécessaire soit fait, nous vous exposons notre demande. 18.01.2012 Plaignant : Ahmet Karadağ Représenté parMaître Derya Çiçek République Turque PROCES VERBAL du 4e Tribunal de première instance de Gaziantep Esas No. 2012/59 Esas Juge Fevzi Eroğlu 28272 Greffier Suna Gülsoy 92903 Plaignant Ahmet Karadağ - Kurudere Geçidi Sk. Türkmenler Mah.No:71 İç kapı No:1 Şahinbey-Gaziantep Représentant du plaignant : Av. Derya Çiçek-Alaybey Mah. İbrahim Söylemez Sk. Halit Sarı iş Merk. Kat 2/8 Gaziantep Accusés: 1) Nicolas Sarkozy - Le président de la République française Via le Consulat Général de France à Ankara - Paris Cad. No.70 Kavaklıdere Ankara - Tél: (0312) 45545 45 2) L’Etat français Via le Consulat Général de France à Paris Cad. No.70 Kavaklıdere - Ankara Tel: (0312) 45545 45 3) La diaspora arménienne en France Via le Consulat Général de France à - Paris Cad. No.70 Kavaklıdere - Ankara Tel: (0312) 45545 45 4) La fondation de l’Eglise arménienne Üç Horan İstiklal Cad. Balıkpazarı Sahne Sok. N:14/1 Beyoğlu- İstanbul 5) La fondation de l’Eglise Surp İstepanos İnciçiçeği Sok. No:4 Yeşilköy-İstanbul 6) La fondation de l’orphelinat arménien Karagözyan Abide-i Hürriyet Cad. No. 228 Şişli –İstanbul 7) La fondation de l’Eglise arménienne Sainte-Marie Kumkapı Şarapnel Sok. No:3 Eminönü İstanbul Objet du procès: Dédommagement Date du procès: 19.01.2012 La requête de l’objet a été enregistrée par notre tribunal avec le numéro précisé ci-dessus. HMK [Nota CVAN : Lois des tribunaux de justice] TCK [Nota CVAN : Lois pénales turques] BK [Nota CVAN : Droit civil], Droit des Etats, Des accords internationaux et des juridictions relatives. LE NECESSAIRE EST VU: 1.- Que le jugement soit poursuivi selon l’article 118 de HMK [Nota CVAN : Lois des tribunaux de justice] 2.- Que la demande étant conforme aux conditions de l’article 119 du HMK soit acceptée. 3.- Que la durée de réponse soit sommé aux accusés à 2 semaines à partir de la date de consignation (m.127)/ (m.317) 4.- Que toutes les objections soient précisées dans la réponse et que dans le cas contraire elles ne soient pas écoutées, et que cela soit précisé dans la sommation (m.117) 5.- Qu’en même temps que la demande de réponse, la sommation doit préciser a) Le nom du tribunal b) Les noms des plaignants et des accusés : leurs adresses en Turquie et à l’étranger afin de poursuivre les procédures relatives au procès. c) Le numéro de la carte d’identité turque du plaignant. d) S’il existe, les représentants légaux des parties. e) Le nom du représentant du plaignant. f) Que les résumés de tous les faits constituant la base de la plainte du plaignant soit donnés par leur numéro d’ordre. h) Les motifs juridiques appuyés. i) Comme conclusion d’une demande ouverte. j) La signature du plaignant ou celle de son représentant légal ou son mandataire. k) Qu’il sera sommé à l’accusé d’inclure dans sa réponse qu’il a également des preuves à présenter et qu’il doit présenter ses preuves sans être sujet à un impôt ou charge et qu’il doit présenter autant d’exemplaires que le nombre d’accusés plus un, qu’il sera obligé de payer les frais nécessaires (m.318). 6.- Qu’il sera sommé que les parties ont l’obligation de rendre concrètes les preuves présentées pour démontrer les événements et que le lien entre les preuves et l’événement concerné soient clairement expliqués (m.194). 7.- Que si l’accusé ne répond pas à la demande dans le délai imparti, il sera considéré qu’il nie la totalité des faits prétendus par le plaignant et que cela sera sommé à l’accusé (m.128) 8.- Que correspondance sera effectuée pour collecter les preuves signalées par les parties, pour les preuves montrées par le plaignant, les frais seront déduits de l’avance déposée, les frais nécessitant la collecte des preuves des accusés seront payés par les accusés. 9.- Que les parties seront averties que la liste des témoins pouvant être entendue doit être présentée sous une forme conforme à la législation, le nom et le nom de famille seront précisés et qu’il ne sera plus possible d’ajouter d’autres témoins à la première liste présentée. (m.240) 10.- Que la réponse des accusés soit notifiée au plaignant et que les fais soient demandés à la partie accusée, qu’elle sera avertie que le plaignant aura 2 semaines pour donner une réponse à la réponse donnée par les accusés. 11.- Que l’exigence de réponse demandée soit notifiée aux accusés et que les frais soient déduits de l’avance déposée par le plaignant. 12.- Que l’avocat dont le nom se trouve sur la demande du procès et sur la procuration rédigée conformément aux réglementations, sera accepté comme mandataire du plaignant. 13.- Le plaignant a fait une demande de mesure de sécurité mais la nature du procès, la qualité du procès, les preuves présentées ne permettent pas de prise de décision de sorte, la mesure de sécurité ne permettrait pas l’obtention du jugement souhaité par le procès en conclusion. LA DEMANDE DE MESURE DE SECURITE EST REFUSEE. 15.- Il a été décidé qu’une réflexion sera menée ultérieurement sur les autres points. 20.01.2012 Le greffier 92903 Le juge 28272 (8 mises en demeure sont rédigées) PS du site HyeTert : Les fautes d’orthographe et de syntaxe ne nous appartiennent pas. La plainte et le procès-verbal sont copiés sans modification. Traduction du turc : S.C. pour le Collectif VAN - 13 février 2012 - 13:50 www.collectifvan.org http://hyetert.blogspot.com/2012/02/fransa-devletine-fransa-baskansarkozye.html#more http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61333 Lire le texte original dans la Rubrique en turc Aznive, sur les cimes enneigées du Mont Ararat Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Notre ami, l’avocat Vincent Nioré, a accompagné sa mère Aznive vers sa dernière demeure. A l’occasion de la messe de Requiem célébrée le samedi 28 janvier 2012 en la Cathédrale arménienne de la rue Jean-Goujon à Paris (8e), Vincent Nioré a lu un texte émouvant et très fort, dédié à sa mère et à son « grand-père qui a transmis aux enfants que nous étions le récit des horreurs vécues par l’enfant qu’il n’a jamais été ». Un ultime hommage d’un petit-fils de rescapés du génocide arménien de 1915, premier génocide du XXème siècle, et dont toute la famille de Turquie a été massacrée sans aucun survivant. Le Collectif VAN présente ici ses condoléances à l’un de ses plus fidèles amis, pour la douleur qui le frappe avec la perte d’un être cher. Que l’esprit de sa mère Aznive puisse voler et tourbillonner sur les cimes enneigées du Mont Ararat… Avec l’aimable autorisation de Vincent Armenak Nioré, nous reproduisons son texte ici. Toute relation entre les initiales de notre ami et le nom de notre association n’est qu’heureuse coïncidence… Le 28 janvier 2012 « JE SUIS LE PRETRE DE MA MERE ». Nous sommes les prêtres de notre mère, Par le Baptême, chacun de nous est prêtre, prophète et roi. Merci, cher cousin Frédéric, pour ton enseignement. Petite mère qui s’est subitement, subtilement comme une cachotière, envolée vers les cimes enneigées du Mont Ararat, Ararat, l’alpha et l’oméga où la vie sur Terre a commencé, cet Eternel qui est désormais ton refuge. « Eternels nous sommes, comme nos montagnes ». Maman, Aznive, Jeanne, Aznive signifie « noble » en arménien. Quelques mots de tes trois fils, Marc Azad, Vincent Arménak, Christophe Sarkis, Tes trois fils, ta création, comme si rien d’autre n’avait existé pour toi. Toi qui portais la tragédie de ton père que nous appelions Haïk et de ta mère Hripsimée, rescapés du génocide arménien de 1915, premier génocide du XXème siècle, et dont toute la famille avait été massacrée sans aucun survivant. Premier génocide du XXème siècle, n’en déplaise aux grands esprits contemporains avec leurs raisonnements suspicieux, parfois anosognosiques, impostures de surcroît susceptibles, qui hiérarchisent les crimes contre l’humanité en violant, avec leur bonne conscience et leur arrogance affichées, le respect de la dignité dû aux victimes. L’injustice originelle a été si forte, l’outrage si cruel, la cruauté si insupportable que nous en avons tous été marqués au fer rouge. La mémoire nous a transmis cette injustice. Notre mémoire est notre sang, notre mémoire coule dans nos veines et nous n’y pouvons rien car aussi, nous le voulons bien. Le respect dû à notre mémoire est aussi un droit … évidemment …constitutionnel. Il en a fallu des générations pour une assimilation complète au sein de cette bonne République française, pétrie de liberté, d’égalité, de fraternité et d’universalité, qui a accueilli sur son sol, dans les années 1920, ton père – enfant blessé par balles qu’un religieux turc avait protégé et déguisé en petite fille pour échapper au carnage - puis ta mère. Ce grand-père qui a transmis aux enfants que nous étions le récit des horreurs vécues par l’enfant qu’il n’a jamais été. Ton père et ta mère - qui ne connaissaient même pas leur date de naissance faute d’état civil - qui se sont rencontrés ici même en l’Eglise-Cathédrale Apostolique Arménienne Saint Jean-Baptiste de la rue Jean Goujon où a lieu en ce samedi une messe arménienne pour toi et qui n’avaient pour seuls alliés que leurs sept enfants, leurs cinq filles Vianouch, Nounouk, Aznive, Esther, Marcelle et leurs deux fils, Massis et Joseph. Tu incarnais les valeurs les plus hautes qu’un être humain peut porter sa vie durant, de la façon la plus naturelle, ces valeurs de dévouement, de désintéressement, de sacerdoce, de don de soi qui préfiguraient pour moi les principes essentiels de la profession d’avocat dans lesquels nous sommes enracinés. Jusqu’au sacrifice de toi, toi qui, dès ton plus jeune âge, subissant la tyrannie du père et des frères, Massis, Joseph, partis trop tôt, toi qui avec ton corps d’enfant abîmé par le feu d’une blouse en nylon, toi qui a commencé à travailler dans cet univers du tricot, de la maille qui était aussi un pont entre Arméniens et Juifs, un cordon ombilical qui fait de ces deux peuples, qui l’ignorent peutêtre, un seul et même peuple frère dans la tragédie. Amour des autres, délaissement de toi, tu étais notre petite part d’Arménie qui s’est envolée vers les cimes des monts enneigés de cette Arménie que tu n’as jamais vue, que j’ai rencontrée pour toi, vers cet Ararat qui est aussi un au-delà, une quête de soi, une prophétie ! Merci, Sévag. Toi qui étais Arménie, tout en ayant su prendre tes distances par rapport à ta fratrie, par rapport à cette rue de la Défense avec un D majuscule, du 49 jouxtant la Maison de la Culture arménienne du 45 à Issy les Moulineaux, où nous sommes nés, où nous avons vécu pendant de si nombreuses années jusqu’à l’année du baccalauréat pour ma part. Cette rue des déracinés, des grands pères et des grands-mères rescapés, cette rue des Italiens que certains désignaient « ritals » et des Arméniens que d’autres désignaient « ratagnes », de rat et de castagne sûrement, cette rue des rescapés, des affranchis de tout. Cette rue en pente, cette rue des gosses de la rue que nous étions parfois en été à nous baigner dans le caniveau, dans cette eau claire, ensoleillée qui coulait à flots; cette rue que nous descendions à vive allure dans de vieilles poussettes reconverties pour la circonstance en carrioles pour fous du volant . Cette rue de toutes les folies, de tous les excès, des bagarres de rue au couteau, au rasoir; des jeux d’argent, des proxénètes, des truands de Pigalle qui s’y retrouvaient avec leurs interminables bagnoles américaines décapotées sièges cuir blanc, carrosserie couleur bleu turquoise…que chevauchaient d’incroyables blondes platinées… Cette sacrée rue de tous les crimes, des bagarreurs, des castagneurs, des grandes gueules, de tous les génies, de tous les talents, des musiciens, des écrivains, de tous les bonheurs, des gargantuesques repas de fête, de tous les malheurs, de toutes les vies réussies, de toutes les vies brisées, et que les policiers hésitaient à investir dans les années soixante. Cette rue des derniers survivants du groupe Manouchian. Que d’humiliations de toutes sortes t’a-t-il fallu supporter, endurer, que de durs labeurs, que de tâches difficiles, insupportables, indignes, inhumaines, indignes de ton rang. Mais où est donc passé ton bonheur Maman ? Quel chemin as-tu emprunté ? De quel destin t’es-tu accoutumée ? Et de quelle fatalité t’es-tu entichée ? Aznive veut dire noble pourtant ! Toi qui a travaillé comme une forcenée mais qui aimait lire toute la journée dès que tu le pouvais. Toi qui n’aimais pas l’injustice, combien de fois t’ai-je vu, gamin, réprimander tel employé municipal, de tel organisme administratif, méprisant, désagréable à l’égard de travailleurs immigrés perdus dans d’interminables files d’attente incapables de fournir l’éternel bon document : tu volais invariablement à leur secours. J’en suis le fidèle témoin. Avocatus sans le savoir, tu étais. Tout est parti de là me concernant. Tu nous as inculqué la force, la force de conviction, la force de ne jamais céder ni renoncer, de rester dignes quoiqu’il arrive, toi qui nous as façonnés, musicien, écrivain, avocat, toi qui plus tard en Normandie, à Bueil, a tout donné à des dizaines et des dizaines de familles avec ta petite entreprise de confection pendant plus de quarante ans, sans aucune récompense, ni médaille, ni mérite, ni rien, rien… sinon le regard des ingrats, des radins, des avares de cœur. Ni rien, ni légion d’honneur… Cette Légion qui t’était si étrangère, d’ailleurs si galvaudée de nos jours car récompensant toutes les initiatives jusqu’aux plus insensées, jusqu’aux plus viles, récompensant, rétribuant jusqu’au déshonneur même, jusqu’à l’humiliation pour certains décorés de devoir « vivre à l’ombre pour éviter les coups de soleil. » Toi qui as donné à toutes et à tous, tout le temps, sans jamais rien quémander, jamais. Indispensable aux uns et aux autres et que toute la famille Nioré avait affectueusement adoptée à Versailles où tu aimais te rendre le dimanche. Tu es libre maintenant de voler vers là où bon te semble, toi qui as bien semé sachant que toute bonne graine honore le semeur. Toi qui savais donner sans retour, tu n’as jamais su demander ni rien, ni à personne. Va et vis en paix maintenant. Mais continue de veiller sur nous, toi qui nous as toujours portés. Tu devras renaître de tes cendres. Tu es une Sainte qui nous dit « vivez mes enfants mais ne vivez pas ce que nous avons vécu. Vivez avec la force du rêve et je vous délivrerai de vos ennemis visibles et invisibles. Pardonnez-leur pour avoir l’espérance du bonheur. ». Sainte JEANNE, Sainte AZNIVE. Nous t’aimons, Maman. Du fond du cœur, merci à vous toutes et vous tous, amis, frères et sœurs pour votre présence et vos prières, du fond du cœur. Le 28 janvier 2012 Eglise Apostolique Arménienne Saint Jean-Baptiste. Vincent Nioré http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61340 Turquie: Le 7 mars, nouveau procès pour Pınar Selek Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur susam-sokak.fr, le blog d'Etienne Copeaux, le 10 février 2012. Étienne Copeaux est un historien spécialiste du monde turc. Chercheur au Groupe de recherches et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient à Lyon, il s'intéresse particulièrement au nationalisme en Turquie. susam-sokak.fr Le blog d'Etienne Copeaux Turquie Vendredi 10 février 2012 Le 7 mars prochain, la sociologue et écrivaine Pınar Selek doit à nouveau passer en jugement devant la Cour d'Assises d'Istanbul. Ce procès devait avoir lieu en septembre ; officiellement, il a été reporté à mars pour des raisons « techniques » de procédure. Il nous faut réfléchir à cette nouvelle péripétie à la lumière des vagues d'arrestations qui se sont produites en Turquie, en octobre, décembre et janvier derniers. Il faut rappeler que Pınar Selek a été arrêtée en 1998 à la suite de ses travaux sociologiques sur l'engagement dans le PKK. Torturée pour livrer les noms de ses informateurs, elle n'a pas parlé. Le parquet a monté contre elle une accusation de complicité dans un attentat à la bombe (affaire du « Marché égyptien », juillet 1998) et requis une peine de prison à perpétuité. Elle a été acquittée en 2000, libérée, puis à nouveau inculpée et jugée en 2006 et 2011, et chaque fois acquittée. Chaque fois, le procureur relançait la machine judiciaire en faisant appel. Un nouveau procès devait avoir lieu en septembre 2011 ; il a été renvoyé pour des raisons « techniques », le dossier n'ayant pas été transmis à la Cour de Cassation. C'est donc le 7 mars 2012, en principe, que Pınar Selek sera à nouveau jugée. Lire la suite sur le blog d'Etienne Copeaux, susam-sokak.fr http://www.susam-sokak.fr/article-appel-du-comite-de-soutien-a-p-nar-selek99015965.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61308 Collectif VAN : l'éphéméride du 13 février Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 13 février(les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 13 février 1892 -- Empire ottoman : bien que laborieux, le processus de formation des Hamidié se poursuit énergiquement. Le 6 septembre, l'agent consulaire Laviny nous apprend que les huit premiers bataillons, de quatre centcinquante hommes chacun, ont été formés à Bayazid, tandis que quelques mois plus tard, le 13 février 1892, le consul Francisci affirme, malgré un ton toujours aussi dubitatif, que la formation de la cavalerie est effectivement avancée, avec des bataillons formés d'environ six cents hommes chacun. Ces informations sont confirmées dans une dépêche en provenance d'Erzeroum, datée du 18 mars 1892, annonçant que la formation de quarante Hamidié de six cents hommes est prévue pour la fin du mois. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La formation des régiments de cavalerie kurde hamidié http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome1/hamidie 13 février 1909 -- Empire ottoman /fin de fonction de Kibrisli Mehmed Kamil Pasha : dès le 7 octobre, une foule conduite par un khodja, Ali l'Aveugle, se rend au Palais pour demander au souverain de rétablir la cheria, la loi islamique. Le mouvement religieux se renforce aussi après la démission du gouvernement libéral de Kamil pacha, le 13 février 1909. Hostile à la nomination des nouveaux ministres de la Défense et de la Marine, le CUP fait voter une motion de censure contre le grand-vizir. L'Ittihad ne peut, en effet, tolérer que le contrôle de l'armée lui échappe et fait nommer un nouveau grand-vizir, Hilmi pacha, ancien inspecteur-général de Roumélie qui est beaucoup plus proche du CUP. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Les relations entre le Comité Union et Progrès Fédération Révolutionnaire Arménienne à la veille de la Première Guerre mondiale d'après les sources arméniennes et la http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome1/cup_fra Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_grands_vizirs_ottomans 13 février 1915 -- Empire ottoman : une note est remise par deux députés arméniens de l'assemblée ottomane faisant état de massacres et d'exécutions de plusieurs de ces bataillons. « Il est indéniable que les relations entre le gouvernement et la nation arménienne sont devenues anormales au cours des derniers mois. Le gouvernement n'y a fait aucune attention et les efforts déployés, après les tristes événements de Gavache et de Gardjikan, en vue de les «améliorer», ont échoué… Les causes de cette situation anormale sont au nombre de quatre, découlant l'une de l'autre, et s'expliquent l'une par l'autre. 1° Le désarmement des soldats et des gendarmes arméniens, en créant une méfiance politique autour de la nation arménienne, provoqua une tension entre les relations des Arméniens et des Turcs. 2° En désarmant les Arméniens on les a réduits pour ainsi dire au rôle de bêtes de somme, et on a blessé, ainsi, gravement leur amour-propre national. 3° Les Arméniens désarmés ayant été mis sous la surveillance de musulmans armés, ou bien étant obligés de circuler parmi eux, voyaient leur vie exposée à de sérieux dangers. Ainsi, le bruit court avec persistance que des centaines de soldats arméniens ont été noyés, fusillés ou poignardés dans l'armée, surtout aux environs d'Erzeroum et de la frontière persane. 4° Les Arméniens désarmés ont été expulsés de leur pays et déportés dans des localités inconnues… » Imprescriptible.fr : Chronologie sommaire du génocide arménien http://www.imprescriptible.fr/aram/chronologie Imprescriptible.fr : Note remise par M. O. Dertzakian-Vramian, député arménien de Van, à S. E. Monsieur le Ministre de l'Intérieur, à Constantinople http://www.imprescriptible.fr/documents/archives/italiennes/vramian.htm 13 février 1916 -- Empire ottoman : Rapport communiqué par le réfugié Roupen, de Sassoun, à la communauté arménienne de Moscou. Publié dans la presse russe puis réimprimé dans la Gazette de Lausanne du 13 février 1916. Roupen est un des chefs de la révolution arménienne. Pendant le régime du sultan Hamid, il a commandé des groupes de volontaires et pris une part active aux combats de défense nationale en Arménie. Lorsque fut promulguée la constitution ottomane, il déposa les armes et se rendit à Genève et entra à la faculté des sciences de l'Université pour se spécialiser dans la chimie, mais le devoir envers sa patrie l'ayant rappelé beaucoup plus tôt qu'il ne s'y attendait, il abandonna ses études et se rendit en Arménie. Avec l'insurrection, il reprend les armes et devient un des chefs de l'insurrection de Sassoun. « A une récente séance du Reichstag allemand, le directeur de la division politique des affaires étrangères, M. Von Stumm, répondant à la question posée par le député socialiste Liebknecht au sujet des Arméniens, fit cette déclaration :« Le chancelier sait que la Porte, il y a quelque temps, devant les menées de nos adversaires, s'est vue forcée d'évacuer la population arménienne de certaines régions de l'Empire ottoman et de lui fixer de nouveaux lieux de résidence. »« Tout ce qui se passe en Arménie était depuis longtemps projeté par les Jeunes Turcs ; ils n'attendaient qu'un moment propice, et l'horrible guerre actuelle fut la meilleure occasion pour eux. L'insurrection arménienne n'est qu'un prétexte. J'ai des preuves que je publierai toutes en leur temps. » Imprescriptible.fr : Les vilayets du nord-est. Rapport communiqué par le réfugié Roupen de Sassoun à la communauté arménienne de Moscou http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d11.htm#ftn1 13 février 1920 -- Empire ottoman : le 11 février, 2 000 Arméniens, qui s’aperçurent du départ, se précipitèrent pour rejoindre la colonne. Mais ils furent presque tous massacrés dans des conditions effroyables par des bandes et des habitants turcs de Marach. Seule une poignée de survivants put rejoindre les fugitifs. La retraite s’effectua dans des conditions dramatiques, non du fait de l’ennemi qui ne se manifesta pas, mais à cause d’une violente tempête de neige accompagnée d’un vent glacial, sans nourriture et sans repos. Quiconque s’arrêtait, était voué à une mort certaine. Seulement 1 200 Arméniens arrivèrent à Islahié, le 13 février, en présence du général Dufieux. Déclenché quatre jours plus tôt, ce cataclysme climatique aurait empêché la sortie de Marach et sauvé la vie de plusieurs milliers de personnes, les Arméniens comme les militaires français. Le général Dufieux estima que la responsabilité de cette tragédie incombe partiellement au colonel Normand, qui exerça une pression morale sur le général Quérette « en ajoutant à ses instructions des commentaires qu’elles ne comportaient pas ». © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie (1916-1921) http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2a 13 février 1941 -- 3 600 juifs de Grodzisk Mazoviecki (Pologne) sont déportés au ghetto de Varsovie. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendfevrier.htm#13 13 février 1943 -- Départ du 48e convoi de déportation des Juifs de France, du camp de Drancy vers Auschwitz : 1 000 hommes et femmes sont déportés dans des wagons à bestiaux du camp de regroupement de Drancy, créé par les Allemands en zone occupée, au camp d'extermination d'Auschwitz. A l'arrivée du convoi, 589 juifs sont aussitôt envoyés dans les chambres à gaz. Treize déportés seulement, dont une femme, survivront jusqu'à la libération du camp par l'armée soviétique en 1945. Les nazis décident également de déporter les juifs de nationalité française qui se trouvent au camp de regroupement de Drancy. Cette décision est prise alors que le problème des juifs français n'a pas encore été réglé entre les autorités françaises et allemandes, les premières n'ayant pas donné leur accord à la déportation de juifs français. Néanmoins, 1 000 juifs de nationalité française sont déportés le 13 février au camp d'extermination d'Auschwitz. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendfevrier.htm#13 ajpn http://www.ajpn.org/1943.html 13 février 1943 -- Le New York Times révèle que la Roumanie est prête à aider 70 000 Juifs à quitter la Transinistrie, vers une destination choisie par les alliés. ajpn http://www.ajpn.org/1943.html 13-14 février 1945 -- Dresde est envahie de réfugiés. Raid aérien des alliés, près de 135 000 morts. ajpn http://www.ajpn.org/1945.html 13 février 1945 -- La déclaration d’Hitler, faite lors d’un entretien du 13 février 1945, Hitler confie : « J’ai lutté contre les Juifs à visage découvert. Je leur ai adressé un dernier avertissement au début de la guerre. Je ne leur ai pas laissé ignorer que s’ils précipitaient de nouveau le monde dans la guerre, cette fois ils ne seraient pas épargnés, que la vermine serait définitivement exterminée en Europe. [...] J’ai percé le furoncle juif comme les autres. L’avenir nous en sera éternellement reconnaissant. » PHDN http://www.phdn.org/histgen/hitler/declarations.html 13 février 1946 -- Avant 1994 et l’entrée en vigueur du nouveau code pénal, les seules dispositions de droit interne relatives aux crimes contre l’humanité étaient : — la loi n° 64-1326 du 26 décembre 1964 tendant à constater l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité ; son article unique affirme l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité, en renvoyant pour leur définition à la résolution des Nations unies du 13 février 1946, prenant acte de la définition des crimes contre l’humanité, telle qu’elle figure dans le statut du tribunal international du 8 août 1945. Assemblée nationale http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/rapports/r3074.pdf 13 février 1961 -- Le Conseil de sécurité de l'ONU préconise le recours à la force pour éviter une guerre civile dans l'ex-Congo belge. Nouvel Obs http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120213.FAP0582/l-ephemeride-dulundi-13-fevrier-2012.html 13 février 1975 -- Les Cypriotes turcs installent un gouvernement séparé dans la partie Nord de l'île occupée par les Turcs. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/13_f%C3%A9vrier 13 février 2008 -- France : en France, après une proposition controversée du président Nicolas Sarkozy, le 13 février 2008, de confier la mémoire d'un enfant juif déporté à chaque enfant élève de CM2, qui n'a pas été mise en application, le ministère de l'Éducation nationale a ouvert le 5 décembre 2008 un site web dédié à l'enseignement de la Shoah. Il comprend une brochure et plusieurs documents pédagogiques et fait suite aux propositions d'un rapport. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Shoah 13 février 2010 -- Turquie : le Prof. Baskın Oran, chroniqueur chez Agos, journal arménien de Turquie dont le rédacteur en chef, Hrant Dink, a été assassiné le 19 janvier 2007, avait porté plainte contre Mustafa Balbay, l’un des inculpés du procès Ergenekon, car ce dernier l’avait insulté lors d’une émission télévisée en disant que Baskin Oran « était acheté » [par les Arméniens]. Mustafa Balbay avait été condamné à payer un dédommagement moral par le 16ème Tribunal d’Instance d’Ankara. La 4ème Chambre de la Cour de Cassation vient d’annuler à l’unanimité cette condamnation. La Cour de Cassation a justifié cette décision par le fait que le Prof. Oran écrivait dans Agos… En Turquie, il est donc légitime de calomnier Agos, ou l’un des rédacteurs d’Agos : Baskin Oran est déterminé à porter l’affaire à Strasbourg. Collectifvan.org http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=40825 Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org Revue de la presse turque 12.02.2012 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 12 février 2012 publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT Revue de la presse turque 12.02.2012 Nous vous présentons la revue de la presse turque du dimanche 12 février 2012 Posted 12.02.2012 08:20:51 UTC Updated 12.02.2012 14:31:29 UTC Titrant en manchette “ Deuxième opération du Premier ministre ”, le quotidien Radikal écrit que le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan a été opéré pour la deuxième fois hier à Istanbul. L’opération d’hier serait la suite de la première, selon Radikal. Le ministre de la Santé Recep Akdağ a déclaré que le Premier ministre Erdoğan était en bon état de santé. “ L’initiative d’Ankara pour la Syrie au sein des Nations unies ” titre le journal Zaman faisant savoir que la Turquie a intensifié ses efforts diplomatiques dans l’objectif de mettre fin à la tragédie humaine en Syrie. L’information de Zaman précise que le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu qui a participé à la réception de l’Union turco-américaine a affirmé que la Turquie avait entamé une nouvelle initiative à la Commission des droits de l’homme des Nations unies afin d’assurer l’acheminement des aides humanitaires destinées à la Syrie. La même information indique également que l’Arabie saoudite présentera lundi à l’Assemblée générale des Nations unies une résolution appelant le chef d’Etat syrien Bachar Al-Assad à quitter le pouvoir, que les décisions qui seront prises par l’Assemblée générale ne seront pas obligatoires mais qu’elles augmenteront la pression sur Al-Assad qui continue de tuer les civils. “ Attaque à Homs, attentat à Damas “ est le titre du quotidien Yeni Şafak rappelant que les chars d’assaut de l’armée syrienne poursuit leurs opérations dans la ville de Homs et qu’un attentat a été perpétré à Damas. Selon Yeni Şafak, le major-général et médecin en chef d’un hôpital à Damas, Al Houli a été tué lors d’un attentat perpétré lorsqu’il sortait de chez lui. Al Houli serait l’officier le plus haut gradé, tué au cours des manifestations entamées en mars 2011. Le quotidien Vatan titre en manchette “ Ils ont occupé le dernier château-fort ” soulignant que les manifestations se multiplient à Athènes à la veille du vote du plan d’austérité. Considérée comme le dernier château-fort de la Grèce, l’Acropole de 3000 ans a été occupée par les membres du Parti communiste et des banderoles contre la dictature de l’Europe, écrites en anglais et en grec, ont été brandies. Le journal Vatan écrit dans une autre information qu’a été réalisé vendredi le premier test du bouclier anti-missile, conçu par l’OTAN contre les missiles à longue portée de l’Iran et de la Corée du nord, et qui sera opérationnel en 2018. Selon la même information, un missile, lancé par un chasseur de type F-15 contre Israël, a été momentanément suivi par Israël et le radar, installé dans la commune de Kürecik à Malatya. “ La star de l’Arsenal a choisi la Turquie ” précise la page sportive du quotidien Sabah. Le jeune talent de l’Arsenal Oğuzhan Özyakup a choisi de porter le maillot de l’équipe de Turquie de football. Né aux Pays-Bas, sélectionné dans l’équipe nationale hollandaise de moins de 17 ans suite à sa performance à AZ Alkmaar entre 2005 et 2008 et transféré en 2008 à Arsenal, Özyakup a noté qu’il était très heureux et fier de pouvoir porter le maillot de l’équipe de Turquie, annonce-t-on. http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=a7818497a745-4da8-b58d-ae9686b13c00 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61292 Presse arménienne : Revue du 10 février 2012 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 10 février 2012. Ambassade de France en Arménie Revue de la presse arménienne du 10 février 2012 I. Politique intérieure 1. Le Gouvernement a rejeté le projet d’amendement au code électoral présenté par l’opposition/ Le Gouvernement a donné un avis négatif au projet d’amendement au Code électoral préconisant le passage à l’élection proportionnelle intégrale initié par deux partis d’opposition parlementaire, « Dachnak » et « Héritage ». Les auteurs de l’amendement ont justifié cette demande au nom de la démocratisation du processus électoral. L’amendement proposé a été soutenu par l’un des partis au pouvoir, « Arménie prospère ». Le Gouvernement, par la voie du Ministère de la Justice, a expliqué son rejet par le fait qu’un tel basculement n’était plus possible à ce stade, en raison du calendrier électoral. Armen Martirossian, député de « Héritage », a indiqué que l’opposition poursuivrait ses efforts en vue d’obtenir le passage à la proportionnelle. 2. Les hommes d’affaires doivent réduire le nombre de leurs gardes du corps/ L’AN a adopté hier en deuxième et dernière lecture la loi sur « le service de protection rapprochée » en vertu duquel les personnalités ne peuvent plus recourir aux services que de trois gardes du corps, le nombre de leurs véhicules étant désormais réduit à un. La loi entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2013. Les articles signalent aussi un accrochage verbal entre députés du parti «Républicain » et « Héritage », ceux-ci protestant contre le vote à la place des députés absents. Azg rappelle que, la veille, les députés avaient discuté de la création d’une commission d’éthique qui devait justement prévoir des mesures à l’encontre des députés votant à la place des autres… 3. Les sectes s’activent à la veille des élections / Hayots Achkhar et Azg couvrent la conférence de presse du directeur du Centre d’aide aux victimes des sectes, Alexandre Amarian, selon lequel le nombre d’organisations religieuses enregistrées est de 67, tandis que celui des organisations non enregistrées menant des activités religieuses sous l’étiquette d’ONG ou de centres éducatifs est deux fois plus élevé. Aujourd’hui, le nombre des membres des sectes serait de 350 000. Par ailleurs, M. Amarian signale une activation des sectes à la veille des élections, notant particulièrement que les responsables des sectes seraient prêts à « vendre » les voix de leurs membres… 4. Message de l’UE ?/ Haykakan Jamanak se dit informé que l’UE aurait transmis un message aux autorités arméniennes selon lequel, si les observateurs internationaux évaluaient les élections de mai comme « libres et transparentes », l’Arménie pourrait compter sur une aide de 100 millions d’euros et qu’une conférence des pays de l’UE consacrée à l’Arménie pourrait être organisée d’ici la fin de l’année pour discuter de l’octroi d’un prêt d’un milliard et demi d’euros. Selon le quotidien, la promesse de Serge Sarkissian de tenir les élections les plus libres et équitables dans l’histoire de l’Arménie s’expliquerait par cette perspective. II. Relations extérieures 1. Trois partis arméniens adhèrent au Parti Populaire européen/ Les partis « Républicain », « Etat de droit » et « Héritage » ont été admis au PPE avec le statut de membre observateur, prévu pour les partis d’un pays non membre de l’UE. Ce statut prévoit une participation complète à la vie politique du PPE. Dans un entretien à Aravot, la députée d’«Arménie prospère », Naïra Zohrabian [dont la candidature du parti n’a pas été retenue] relève que le PPE a pris une décision « politique ». III. France/Turquie/Arménie 1. Le Président Sarkozy rappelle la nécessité de pénaliser le négationnisme/ Hayastani Hanrapetoutioun reproduit, se référant aux « Nouvelles d’Arménie », le discours du Président de la République au dîner du CRIF, à l’occasion duquel celui-ci a déclaré que la Turquie était « un grand pays, une grande civilisation ». « Mais pour être tout à fait grand, chacun doit regarder dans son histoire. Et chacun doit voir dans son histoire les zones d’ombre et de lumière ». « La Turquie s’honorerait en revisitant son histoire. Nous le disons à un pays ami, mais nous le disons. Je veux que vous réfléchissiez bien à cela : si, sur notre territoire, on peut contester la réalité d’un génocide, prenez bien garde à ce qu’un jour, d’autres ne viennent pas contester la réalité de la Shoah. C’est un « tout », les principes. Ce n’est pas une affaire d’opportunité, c’est une affaire de conviction ». / Jamanak, Hayots Achkhar, Azg Hayastani Hanrapetoutioun reproduit aussi l’entretien de Valérie Boyer aux « Nouvelles d’Arménie », disant espérer que le Conseil constitutionnel approuverait la loi dont elle est l’auteur. Rédaction : Merie Hakobian http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20120210.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61290 Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée. GENOCIDE ARMENIEN France Jack Lang « Cette loi braque les Turcs » NAM Après Jean Daniel, Daniel Cohn-Bendit, voici l’ex-ministre de la Culture, Jack Lang, proche du groupe « Liberté pour l’Histoire » de Pierre Nora qui porte une nouvelle charge contre la Loi de pénalisation des génocides ! Dans une interview au “Nouvel Observateur“ du 09 Février 2011(n° 2466)-sans doute commanditée par le triste Jean Daniel qui à ce jour est l’un des seuls « intellectuels » français à nier le caractère intentionnel du génocide arménien- Jack Lang affirme « Cette loi braque les Turcs ». Jack Lang qui affirme « je n’ai pas voté cette loi et je m’associe à ceux qui l’ont déférée au Conseil constitutionnel. Comme Robert Badinter ». A la question « Pourquoi avez-vous voté en 2001 la loi sur la reconnaissance du génocide arménien ? » Jack Lang répond « je souhaitais accomplir un acte emblématique de reconnaissance du génocide arménien. C’était une déclaration forte. Il n’était nul besoin d’une autre loi plus punitive. Pourquoi alors, cette nouvelle loi répressive ? D’autant que, paradoxalement, elle risque de fragiliser la déclaration de 2001 : il n’est pas impossible que le Conseil constitutionnel, en se penchant sur la constitutionnalité du nouveau texte, réexamine la valeur juridique du précédent ». Donc selon Jack Lang cette loi déclarative de 2001 suffit pour pénaliser...ce que les juristes en doutent bien évidemment. Mais Jack Lang ne maitrise pas le sujet car il déclare « je soutiens des initiatives comme celle de l’Union européenne, qui fait figurer parmi les conditions d’entrée de la Turquie, la reconnaissance du génocide ». Faux ! Car lors de la réunion de Copenhague en 1999 dans les conditions de l’entrée de la Turquie au sein de l’Union européenne, il était question des conditions du respect des Droits de l’Homme par Ankara, le droit des Kurdes, et la question chypriote. Le président Jacques Chirac et son Premier ministre Lionel Jospin avaient signé cette déclaration qui omettait le génocide arménien...Mais Jack Lang n’est plus depuis longtemps à un détail près. Nous présentons ci-dessous à nos lecteurs la totalité de l’interview de Jack Lang au « Nouvel Observateur ». Krikor Amirzayan samedi 11 février 2012, Krikor Amirzayan ©armenews.com TÉLÉCHARGER : Interview de Jack Lang dans "Le Nouvel Observateur" du 9 Février 2012 http://www.collectifvan.org/pdf/08-13-06-13-02-12.pdf http://www.armenews.com/article.php3?id_article=77114 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61302 Israël Avigdor Liberman parle ouvertement contre la reconnaissance du génocide arménien NAM Le ministre israélien des Affaires étrangères, M. Avigdor Liberman pour la première fois s’est publiquement prononcé contre la reconnaissance du génocide arménien. Sa position visant à ne pas menacer le partenariat stratégique avec l’Azerbaïdjan était identique auparavant mais toutefois, les seuls fonctionnaires qui l’avait exprimer étaient le vice-ministre Danny Ayalon et Robert Ilatov, chef du groupe parlementaire Israël est notre maiso. S’adressant à la télévision RTVi, Liberman a déclaré que les souffrances que le peuple juif a subi au cours de la Seconde Guerre mondiale ne peuventt être comparé à aucun événement. Il a souligné qu’Israël n’accepte pas les tentatives de tourner d’autres conflits et massacres en Afrique, en Asie et dans les Balkans comme un autre Holocauste rapporte IzRus. « Pas un seul pays, sauf la France a législativement reconnu le génocide arménien. Nous n’avons aucune intention d’interférer. De nos jours, les événements historiques se transforment en conflit politique. Par conséquent, je ne pense pas qu’Israël doit intervenir », a-t-il ajouté. En mai 2011, Liberman a déclaré qu’il n’ya aucune chance que la Knesset reconnaisse le génocide arménien. News from Armenia - NEWS.am lundi 13 février 2012, Stéphane ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=76944 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61305 CONFLIT DU HAUT KARABAKH 160 violations du cessez-le-feu la semaine écoulée par les Azéris NAM La semaine dernière les forces azéries ont violé à 160 reprises le régime du cessez-le-feu le long de la frontière du Haut Karabagh. Selon Stepanakert, les positions arméniennes firent l’objet de 600 projectiles de divers dimensions tirés par les Azéris. On nota une intensité des tirs le 6 et 7 février avec 300 projectiles tirés en direction des forces arméniennes. Notons néanmoins que depuis quelques mois, l’intensité des tirs azérie a considérablement baissé, surtout -semble-t-il- après la parade militaire de l’armée arménienne le 21 septembre dernier à Erévan, avec une démonstration de la capacité militaire de l’Arménie qui n’avait rien à envier à l’Azerbaïdjan. Krikor Amirzayan dimanche 12 février 2012, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=77117 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61295 ARMENIE/KOSOVO Kosovo : L’Arménie annonce un retrait imminent de ses soldats NAM Le ministre de la Défense Seyran Ohanian a confirmé mercredi que l’Arménie a mis fin à sa mission de maintien de la paix au Kosovo huit ans après l’envoi de troupes dans la région yougoslave. Un peloton des Forces armées arméniennes est de retour à Erevan en raison d’une réduction continue de la taille de l’OTAN au Kosovo (KFOR). Selon l’OTAN, la Hongrie compte actuellement 261 soldats sur le terrain, par rapport à 204 militaires grecs restés au Kosovo depuis le 1er février. Le déploiement de soldats arméniens au Kosovo en février 2004 a marqué la toute première mission militaire de l’Arménie à l’étranger. Erevan a contribué à la mission en Irak et en Afghanistan dans les années suivantes. Le nombre de soldats arméniens en Afghanistan a presque été triplé pour atteindre environ 130 en juin 2011. Ces missions ont mis en évidence que l’Arménie développe des liens militaires avec l’OTAN et les États-Unis en particulier. lundi 13 février 2012, Laetitia ©armenews.com Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave,t N.W. Washington DC 200 http://www.armenews.com/article.php3?id_article=77049 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61307 FRANCE Insultes sur la page Facebook de Valérie Boyer NAM Depuis aujourd’hui même des insultes d’une rare vulgarité et accusant la députée Valérie Boyer -auteure de la loi du 23 janvier 2012 visant à faire condamner tous les génocides reconnus par la la loi, dont celui des Arméniens-, fleurissent sur sa page Facebook jusqu’à en donner la nausée. Ces individus, sans retenue aucune, confortent l’idée selon laquelle cette loi doit être promulguée au plus vite. Le Conseil Constitutionnel serait bien inspiré d’y aller faire une visite. Le fil de ces incursions nauséabondes sont supprimées au fur et à mesure, tandis que d’autres apparaissent régulièrement. http://www.armenews.com/article.php3?id_article=77116 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61297 Les attaques se multiplient contre Valérie Boyer NAM INTOLÉRABLE ! Les attaques, insultes, menaces et accusations se multiplient contre la personnes de la députée française Valérie Boyer. Le réseau social Facebook est devenu, en quelques semaines, le lieu privilégié où des individus français d’origine turque et ou de nationalité turque déversent insanités, posts racistes et haine à l’encontre de celle par qui la loi pénalisant la négation de tous les génocides dont celui des Arméniens, a été adoptée par la France le 23 janvier 2012. Cela devient intolérable, inacceptable et condamnable lorsque l’on découvre une page Facebook intitulée “Valérie Boyer“ Chienne“ Nous nions le soit-disant “Génocide“ Arménien. . Sur sa propre page, un odieux personnage, originaire d’Amasya (Turquie) écrit dans le texte : vs ete une chienne de garde un pure produit du racism , et du neocolonialism , via les patron , et les lobys de merde que tu represente , tu es a chier , tu es une merde , tu es just un vagin , qui souvrte et qu ce referme pr obeir a tes metres qui mettent leurs doits dn dns trou de balllllllll De tels débordements ne peuvent perdurer et doivent être signalés, tant au Ministère des Affaires étrangères qu’à l’ambassade de France à Ankara et au réseau Facebook. lundi 13 février 2012, Jean Eckian ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=77129 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61313 Les politiques croient-ils au mythe du "vote juif"? Nouvel Obs Créé le 09-02-2012 à 19h39 - Mis à jour le 12-02-2012 à 11h40 Par Nicolas Chapuis Les principaux candidats à la présidentielle se sont rendus mercredi au dîner du Crif. Le mythe est tenace. A l'occasion de la soirée annuelle du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) est ressortie, comme chaque année, l'idée du "vote juif", avec les questions inhérentes : A qui va-t-il? Comment se détermine-t-il? Que représente-t-il? En année de présidentielle, les interrogations ont été accrues par la présence de nombreux candidats. François Hollande, Nicolas Sarkozy ou encore Dominique de Villepin étaient présents. Pas François Bayrou, qui a expliqué ne plus participer à "des réunions communautaires". Se poser la question d'un vote juif, est-ce déjà franchir la ligne rouge? Serge July, dans son édito sur RTL, est de cet avis : "Il n'y a pas de vote juif, c'est un pur fantasme, un vieux relent de l'antisémitisme d'autrefois." Comme le souligne l'ancien rédacteur en chef de "Libération", les études sur la question mettent en lumière l'existence de non pas "un", mais "des" votes juifs, aussi divers que la communauté est hétérogène. Sylvie Strudel, aux côtés de Dominique Schnapper, y consacrait déjà un article en 1983 dans "La revue française de science politique", avant d'en faire un ouvrage en 1996 intitulé : "Votes juifs. Itinéraires migratoires, religieux et politiques" (Paris, Presses de Sciences Po, 1996). A défaut de sondage analysant le vote d'une communauté, le thème est aussi abordé dans l'ouvrage plus récent de Dominique Schnapper, Chantal BordesBenayoun et Freddy Raphaël, "La condition juive. La tentation de l'entre-soi", (Paris, 2009, PUF, "Le lien social"). La situation ne semble pas avoir beaucoup évolué entre ces différentes études de cas, réalisées à Strasbourg, Paris, Sarcelles, Toulouse… L'influence des Etats-Unis Derrière l'idée de l'existence d'un vote homogène des Juifs de France, on trouve plusieurs sources. D'abord c'est un concept importé tout droit des Etats-Unis, où ce vote juif est largement étudié et commenté. Mais la communauté plutôt homogène socialement des Juifs américains ne ressemble en rien à celle de France. L'hétérogénéité sociale des Juifs de France est réelle. Selon Sylvie Strudel, les parcours historiques, les choix politiques, les comportements religieux sont différents entre les Ashkénazes, les Sépharades, les pratiquants, les laïcs, les personnes qui n'ont qu'un seul parent juif, etc. D'autre part, le système électoral américain permet à quelques voix de faire basculer un Etat, et avec lui un nombre importants de grands électeurs. Ce n'est pas le cas avec l'élection au suffrage universel direct à la française. Enfin aux Etats-Unis, où le système des lobbies est institutionnalisé, les groupes communautaires, ethniques ou religieux ont gagné davantage de poids qu'en France. Les Américains se déterminent eux-mêmes par l'appartenance à une communauté, là ou le modèle républicain à la française rejette ces classifications. Sylvie Strudel, chercheuse au Cevipof, note qu'il y a derrière la volonté de cerner le vote juif français à la fois "un fantasme antisémite avec en arrière pensée l'idée de la "toute-puissance juive", mais aussi "un avatar brandi par certains Juifs voulant parler au nom de tous, qui permet de conjuguer l'hétérogénéité de la judaïcité française avec l'unité autoproclamée d'une communauté". Une sensibilité particulière Le vote juif est donc une illusion. Chaque individu se détermine sur les sujets de société comme la plupart des électeurs. Les études de cas montrent tout de même une sensibilité plus grande à la question de la politique envers Israël, et à la question des comportements racistes ou antisémites. Mais impossible d'en faire une lecture électorale. Tout juste, note-t-on un vote "centriste" dans le sens d'un rejet des extrêmes. Des organisations comme l'Union des Juifs de France qui a récemment appelé à voter Marine Le Pen sont isolées et n'ont pas de représentativité. D'autre part, les études de cas montrent, depuis les années 1980, un soutien moins marqué aux partis d'extrême-gauche, en raison des positions pro-palestiniennes de ces organisations politiques. Il est possible après les élections de décerner des tendances. Les chercheurs s'accordent à penser que les Français juifs ont plutôt voté Mitterrand en 1981 et plutôt Sarkozy en 2007. Le dîner du Crif très couru chez les politiques La présence des hommes politiques et des membres du gouvernement au dîner du Crif est habituelle depuis 1985 et la première invitation de Laurent Fabius, alors Premier ministre. Jusqu'à 2007, c'était d'ailleurs le chef du gouvernement qui se chargeait du discours. Nicolas Sarkozy a tenu à le faire lui-même depuis, donnant à la soirée une plus grande importance. Dans une interview à nonfiction.fr, Samuel Ghiles-Meilhac enseignant à Sciences-Po Paris explique par ailleurs que les Verts et les Communistes ne sont plus conviés depuis trois ans, alors que le FN n'a jamais été invité. Draguer les voix de telle ou telle communauté n'a rien de surprenant dans une campagne présidentielle. La proposition de loi UMP sur le génocide arménien et la visite de Nicolas Sarkozy en Arménie ont ainsi été perçues par beaucoup comme une manœuvre électoraliste pour essayer de s'attirer les soutiens des quelques 500.000 Français descendants d'Arméniens. Le nombre de Juifs en France est souvent estimé à moins de 1% de la population. Jérome Fourquet de l'Ifop estime sur Francetv.fr que "dans un cumul d’enquêtes réalisées sur plusieurs années, le nombre de personnes se déclarant de confession juive atteint un taux de 0,7%. Même avec une sous-déclaration, cela représente 300.000 personnes, ce qui relativise ce vote au regard de la population totale en âge de voter." Ce potentiel électoral est donc assez faible, et sûrement pas de nature à faire basculer une élection. Rappelons qu'en 2007 il y avait plus de 2 millions de voix d'écart entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Les hommes politiques ont surtout conscience du poids des questions sociales (chômage, pouvoir d'achat…) dans le choix des électeurs. Ce qui n'empêche pas les déclarations publiques d'affection. Gageons ainsi qu'en cas de nouvelles tensions entre Israël et l'Iran, l'attitude de Nicolas Sarkozy sera scrutée de près par ses compatriotes juifs. Par les autres aussi. Par Nicolas Chapuis http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle2012/20120209.OBS1015/les-politiques-croient-ils-au-mythe-du-vote-juif.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61309 L'extrême-droite lyonnaise infiltrée par les Anonymous Le Figaro Par Jim Jarrassé Publié le 10/02/2012 à 13:45 Le collectif de hackers a publié sur le web plusieurs mails qui auraient été échangés entre Bruno Gollnisch et le révisionniste Robert Faurisson. Après «l'opération Blitzkrieg», qui a visé en janvier les réseaux néo-nazis allemands, les Anonymous s'attaquent aux milieux de l'extrême-droite française. Le collectif de hackers a lancé cette semaine l'action «Lyon propre» en piratant un certain nombre de sites web et boîtes mails de la «fachosphère» rhônalpine. Les Anonymous ont notamment piraté le compte mail d'un certain Philippe Coste, présenté comme «militant fasciste actif» isérois. Dans son répertoire figurent notamment les données personnelles de Bruno Gollnisch et d'Alexandre Gabriac, un jeune candidat du Front national aux cantonales à Grenoble qui avait été exclu du parti après la publication dans la presse d'une photo de lui faisant le salut hitlérien devant un drapeau nazi. Les hackers ont aussi publié un échange de mail entre Philippe Coste et l'universitaire révisionniste Robert Faurisson. Le nom de Robert Faurisson réapparait dans un courriel datant du 27 juin 2009, attribué à Bruno Gollnisch. La cour de Cassation vient alors d'annuler une condamnation pour contestation de crimes contre l'humanité prononcée en 2007 contre le leader frontiste. Le conseiller régional FN aurait alors pris contact avec Robert Faurisson pour lui demander de relire son texte de sa conférence de presse. «Sans doute certains passages vous déplairont-ils», lit-on dans le mail. «Vous vous êtes déculotté» Réponse de Robert Faurisson: «Vous avez commencé par dire que vous ne vouliez pas vous prononcer sur la question des «chambres à gaz» ; puis, en un second temps, vous avez osé déclarer: ‘Les crimes contre l'humanité commis par le régime national-socialiste, je les reconnais, je les atteste et je n'ai que compassion et sympathie pour les victimes'». Cette phrase a bien été prononcée par Bruno Gollnisch après que Me Alain Jakubowicz, l'avocat de la Licra lors du procès de 2006, a proposé de se désister «si M. Bruno Gollnisch reconnaissait que l'extermination des Juifs d'Europe par le régime nazi était un crime contre l'humanité non contestable, perpétré notamment par l'utilisation des chambres à gaz». «Ainsi que je vous l'ai dit lors de notre conversation téléphonique de ce jour, vous vous êtes, une fois de plus,“déculotté” en fin de course, lit-on dans le courriel attribué à Robert Faurisson. Après votre procès devant [Fernand] Schir (le président du tribunal correctionnel de Lyon qui a jugé Bruno Gollnisch, ndlr), vous m'aviez dit qu'à la suite de l'incroyable concession que vous aviez faite publiquement à Jakubowicz, vous vous sentiez ‘gluant'. Vous voilà à nouveau ‘gluant'!(…) Quel gâchis en tout cas». Contacté par le site Lyoncapitale.fr, l'exvice-président du FN n'a pas nié la possible existence de cette correspondance, déclarant simplement ne pas s'en souvenir. L'Oeuvre française et le GUD également visés Les cyber-militants ont publié les noms, adresses, mails et numéros de téléphones de sympathisants de l'Œuvre française, un groupuscule pétainiste très actif dans la région lyonnaise. Parmi les données publiées figurent celles d'Yvan Benedetti, conseiller municipal de Vénissieux qui préside l'Œuvre française. Membre du Front national pendant plusieurs années, il avait été avait été l'un des principaux animateurs de la campagne interne de Bruno Gollnisch, rival malheureux de Marine Le Pen dans la course à la présidence du FN. Avant d'être exclu pour deux ans du parti, pour s'être lui-même qualifié sur un site internet d'«antisioniste, antisémite» et «anti-juif», une décision que Bruno Gollnisch avait ouvertement contestée. Bruno Gollnisch est également cité dans un compte-rendu du Groupe Union Défense (GUD) de Lyon, publié par les Anonymous: le mouvement étudiant d'extrême-droite souhaite proposer à l'eurodéputé frontiste d'organiser une «formation doctrinale» interne. Dans un autre document, le GUD propose à ses militants «dix commandements» à appliquer: «Gauchiste, tu ne seras pas», «De Raybans, tu te muniras» ou encore «Nationaliste, tu deviendras». http://www.lefigaro.fr/politique/2012/02/10/01002-20120210ARTFIG00469-lextreme-droite-lyonnaise-infiltree-par-les-anonymous.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61326 Marine Le Pen et la communauté juive : l'impossible opération séduction France TV Publié le 10/02/2012 | 15:02 , mis à jour le 10/02/2012 | 15:02 "Le Crif et M. Prasquier ne représentent pas l’ensemble de la communauté juive !" assénait, jeudi 10 février, Louis Aliot, n° 2 du Front national. Largement critiqué par le président de l’institution juive, qui ne "comprend pas qu’un juif puisse voter pour Marine Le Pen", le FN ne faisait pas partie des invités du dîner de mercredi, au siège du Conseil représentatif des institutions juives de France, à Paris. L’image infréquentable du Front national, Marine Le Pen s’efforce pourtant de la gommer depuis son accession à la tête du parti. Elle souhaite faire oublier les dérapages de son père concernant la Shoah. Elle avait ainsi qualifié les camps de concentration de "summum de la barbarie", avant de se lancer dans une purge à l’intérieur du parti, déclarant que tout membre tenant des propos xénophobes ou antisémites seraient exclus du Front. C’est ce qui est notamment arrivé à Yvan Benedetti, conseiller municipal FN de Vénissieux et bras droit de Bruno Gollnisch, qui s'était publiquement vanté d’être "antisioniste, antisémite et antijuif". Le nom de Le Pen avait un temps disparu des affiches de la nouvelle candidate, pour faire oublier une filiation qui était devenu un fardeau. Même chose pour la flamme bleu, blanc, rouge, symbole historique du parti. La candidate à la présidentielle cherche également à rationaliser un argumentaire autrefois taxé de xénophobe. "L’immigration est un problème économique, et qu’il faut traiter comme tel", déclarait-elle lors d’une de ses premières conférences de presse en tant que présidente du Front. • Une partie intégrante du plan de dédiabolisation La stratégie de séduction de la communauté juive, depuis très longtemps hostile au FN, fait partie intégrante de cet objectif plus global de dédiabolisation. Si Marine Le Pen est encore aujourd’hui très critiquée par le Crif, elle cherche à contourner cet obstacle et multiplie depuis longtemps les tentatives pour redorer l’image de son parti auprès de la communauté juive. En janvier 2011, elle donne une interview au quotidien israélien Haaretz (lien en anglais) dans laquelle elle affirme que son parti "a toujours été sioniste". Et de répéter une nouvelle fois : "Le Pen c’est Le Pen, et Marine c’est Marine !" Elle a également été invitée par la radio israélienne 90 FM. En novembre 2011, lors de son voyage aux Etats-Unis, elle a rencontré plusieurs membres influents de la communauté juive. Elle s’est entretenue avec William J. Diamond, figure d’un lobby pro-Israël américain, avant de rencontrer l’ambassadeur israélien à l’ONU, Ron Prosor. Une entrevue dénoncée un peu plus tard par le ministère des Affaires étrangères israélien, estimant que l’ambassadeur avait commis "une erreur de jugement" en rencontrant Marine Le Pen. En décembre 2011, le compagnon de Marine Le Pen et vice-président du Front national, Louis Aliot, s'est rendu en Israël, mandaté par la chef du parti. La présidente du FN est en effet boycottée par les autorités de Tel-Aviv, et elle s'est vu plusieurs fois refuser l'accès à Israël. Louis Aliot a visité deux colonies israéliennes pour y porter la bonne parole de sa candidate. L’objectif de la visite : "montrer aux Franco-israéliens que le FN a évolué. Que le parti de Marine Le Pen n'est plus de la génération de son père", témoignait un de ses accompagnateurs. En fin d'année 2011, une curieuse association juive s’est créée pour soutenir la candidate du FN. Appelée "Union des Français juifs", elle dit regrouper des "juifs patriotes" pour qui seule Marine Le Pen peut sortir le pays de la crise. Sur le site, on ne retrouve qu’une poignée d’auteurs, parmi lesquels Michel Ciardi. Il est membre du comité de soutien de Marine Le Pen et contributeur régulier sur le site du mouvement Riposte Laïque, proche de l’extrême droite. L’apparition soudaine de l’UFJ rappelle la création du Cercle national des français juifs, que le FN avait lancé dans les années 1980. Reste qu'en France, Marine Le Pen ne bénéficie que de très peu de soutien au sein de la communauté juive. L’avocat Gilles William Goldnadel, président de l’association France-Israël, est un des rares à prendre sa défense. Il dénonce la "brigade de la pensée" qui cherche à diaboliser Marine Le Pen. • Pour beaucoup de juifs, il reste inconcevable de voter FN Un sondage Ifop paru à l’occasion du dîner annuel du Crif tente de décrypter le vote des Français de confession juive. Il en ressort notamment qu’une très petite part de cet électorat pourrait être tentée par le vote Marine Le Pen. "Pour beaucoup de juifs il est inconcevable de voter Le Pen", explique Nonna Mayer, chercheuse au Centre d’études européennes de Sciences Po, spécialiste du vote FN. Pour elle, seule une fraction minime de cette communauté pourrait effectivement se reporter sur la candidate frontiste, "par peur des Arabes et d’un islam radical". "Il est aussi important de rappeler qu’il n’existe pas un, mais des 'votes juifs', sauf dans les moments où l’existence d’Israël paraît menacée." Malgré tous ses efforts, Marine Le Pen est encore loin d’avoir réussi à casser l’image que les juifs ont du Front national. Quentin Laurent http://www.francetv.fr/info/marine-le-pen-et-la-communaute-juive-limpossible-operation-seduction_60387.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61329 UE/TURQUIE Egemen Bağış: “Il y a plus de citoyens européens qui vont s’installer en Turquie que l’inverse.” Euronews 10/02 16:48 CET Nous avons rencontré le ministre d’Etat turc chargé des Affaires européennes, négociateur en chef de la Turquie auprès de l’Union européenne. Gülsüm Alan, Euronews: “Egemen Bagis, bienvenue à Euronews. A Bruxelles, vous vous êtes entretenu avec le rapporteur pour la Turquie, avec le président du parlement européen… Mais l’Union européenne est en pleine crise économique. La zone euro se trouve dans une situation critique. Pourquoi la Turquie désire encore faire partie de l’Union européenne?” Egemen Bağış, ministre d’Etat turc chargé des Affaires européennes: “La Turquie n’a jamais vu l’Union Européenne sous l’angle des intérêts économiques. Pour nous, l’Europe, c’est le plus vaste projet pacifique de l’humanité. Si on regarde l’histoire des pays membres de l’Union Européenne, on constate que les peuples qui se sont fait la guerre pendant des siècles vivent actuellement en paix grâce à l’UE. Pour que ce projet pacifique prenne une dimension mondiale, il faudrait y intégrer la Turquie.” “Etant donné que, par sa situation géographique, la Turquie a une zone d’influence assez importante et sert de pont entre les pays, elle peut donner à ce projet une dimension internationale. Malgré les difficultés économiques que traverse l’UE, c’est là que la richesse par habitant reste la plus élevée au monde. Le projet européen est porteur d’espoir pour l’avenir.” Euronews: “La Turquie joue un rôle important dans la région. Ne se tourne-t-elle pas vers d’autres horizons?” Egemen Bagis: “Comme cela a été le cas dans l’histoire, la Turquie continue à être un pont entre l’orient et l’occident, entre le christianisme et l’Islam. Avec les sources énergétiques, elle sert également de pont et gère l’offre et la demande. Ce carrefour qui s‘étend au nord, au sud, à l’est et à l’ouest se solidifie de jour en jour. Cela ne devrait pas constituer une source de dérangement.” Euronews: “Comment la Turquie envisage t-elle d’aider l’UE qui se trouve en pleine crise économique?” Egemen Bagis: “La Turquie a aussi traversé des moments très difficiles, on peut penser que l’UE sortira de cette crise plus stable et fortifiée. Il n’y a pas si longtemps que cela, douze ou treize ans environ, en Turquie on a vu les taux d’intérêts atteindre 8000 pourcent en une seule nuit.” Euronews: “La première chose que l’UE devrait faire c’est de supprimer les visas qui s’appliquent aux citoyens turcs de manière injuste, illogique, et illégitime. Ainsi, les Turcs pourront voyager librement dans les pays de l’Union. Ce qui signifie qu’il y aura des touristes, donc de l’argent dépensé. Ils feront du commerce. Actuellement les citoyens turcs ont la possibilité de voyager sans visas dans 65 pays. Nous faisons partie de l’union douanière, 50% de notre commerce extérieur se fait avec l’UE, 60% des touristes qui visitent la Turquie viennent des pays membres de l’UE, malgré cela nous ne pouvons pas nous rendre librement dans les pays de l’UE. C’est regrettable. Le monde des affaires s’est beaucoup développé. La Turquie est actuellement la 6ème puissance économique en Europe. Les chiffres de l’OCDE montrent qu’en 2050 la Turquie sera la deuxième puissance économique et jusqu’en 2020 la Turquie va continuer à avoir la plus forte croissance économique en Europe. Eriger des murs, fermer les portes à un tel potentiel n’a pas de sens. Il faut cesser de penser que les Turcs vont émigrer en Europe. Car les chiffres de ces dernières années montrent qu‘à présent il y a plus d’Européens qui vont s’installer en Turquie que l’inverse. Le monde des affaires s’est beaucoup développé. La Turquie est actuellement la 6ème puissance économique en Europe. Les chiffres de l’OCDE montrent qu’en 2050 la Turquie sera la deuxième puissance économique et jusqu’en 2020 la Turquie va continuer à avoir la plus forte croissance économique en Europe. Eriger des murs, fermer les portes à un tel potentiel n’a pas de sens. Il faut cesser de penser que les turcs vont émigrer en Europe. Car les chiffres de ces dernières années montrent qu‘à présent il y a plus d’européens qui vont s’installer en Turquie que l’inverse.” Euronews: “La Suisse à ouvert une enquête pour déterminer si vos propos niant le génocide arménien sont contraires à la loi. En France, une loi punissant la négation des génocides a été votée. Craignez-vous que cette tendance se répande dans l’UE?” Egemen Bağıs: “Parmi les principes les plus importants de l’UE figure la liberté d’expression. Le fait que certains membres de l’UE passent une série de lois qui limitent la liberté d’expression relève d’un manque de logique, cela est contraire aux principes de la constitution de l’UE, aux acquis communautaires. Je l’ai dit à Zurich, je le répète ici, et je le répèterai ailleurs aussi, selon les informations que nous possédons, selon nos archives, nos sources, cela n’a aucun sens de qualifier les événements de 1915 de génocide. Nous mettons l’Arménie et les pays concernés au défi, qu’ils ouvrent leurs archives. Que l’on crée une commission indépendante dans laquelle on retrouve des historiens aussi bien arméniens, russes, turcs, européens et américains. Que tous ces pays ouvrent clairement leurs archives afin que l’on puisse analyser ce qui s’est vraiment passé en 1915. Par la suite on pourra évaluer la situation. Il s’agit d’une exécution sans jugement. Qualifier les évènements de 1915 comme un génocide en se basant uniquement sur les informations dont nous disposons aujourd’hui est le résultat des efforts de certains lobbys mal intentionnés qui nourrissent la haine. Nous, nous refusons d’entrer dans leur jeu.” Euronews: “Est-ce cela pourrait se propager dans l’ensemble de l’UE?” Egemen Bağıs: “Cela est contre les principes de l’UE. Pour que cela soit possible, il faudrait que l’ensemble des 27 membres de l’UE prennent une décision à l’unanimité. Il est peu probable qu’ils décident de faire cela au même moment.” Euronews: “L’AKP au pouvoir semble fatigué de faire des réformes. Pourquoi n’ est-il pas aussi dynamique qu’avant?” Egemen Bağış: “L’AKP n’est pas fatigué de faire des réformes. L’AKP est dans l’histoire de la république de Turquie le gouvernement qui à fait le plus de réformes. Il suffit de voir ce que nous avons fait dernièrement. Pour la première fois depuis 88 ans la célébration d’une messe au monastère orthodoxe de Sümela est devenu possible. Après 112 ans nos concitoyens arméniens ont commencé à célébrer leur messe à Akdamar. Ces derniers temps en Turquie les relations entre le pouvoir civil et le Conseil militaire suprême ont été réformées. Tout cela montre à quel point nous sommes plus que jamais décidés à poursuivre les réformes.” Euronews: “L’UE à de grandes attentes concernant la nouvelle constitution. Qu’est-ce que vous comptez faire?” Egemen Bağış: “Nous avons créé une commission avec un nombre égal de représentants pour chaque parti du Parlement. En ce moment, c’est cette commission qui est chargée de rédiger la nouvelle constitution. Les organisations non gouvernementales, les universitaires, les journalistes soutiennent également le travail de la commission. Nous avons aussi créé un site afin que les citoyens puissent faire des propositions. Les différents groupes religieux soutiennent également cette initiative. Une fois que toutes ces informations seront collectés, la commission va préparer une constitution civile, qui je l’espère, unira tous les citoyens. Une constitution qui sera approuvée par tous les partis politiques, une constitution dans laquelle chaque citoyen pourra s’y retrouver. Cela permettra à la Turquie d’avancer dans le processus d’adhésion à l’UE.” Euronews: “En Syrie, la répression envers les civils s’intensifie. Qu’est-ce que la Turquie à l’intention de faire pour mettre un terme à ces massacres?” Egemen Bağış: “Aujourd’hui lors d’une conférence de presse le président du parlement européen à lui-même dit que la Turquie est le pays qui fait les déclarations les plus courageuses à ce sujet. Nous aimerions également voir les pays européens adopter un discours plus ferme qui montrent à quel point ils sont décidés. En une seule nuit 300 personnes ont été tués. C’est toute la communauté internationale qui doit dire stop à cela. La communauté internationale devrait exercer sur la Chine et la Russie qui sont des membres permanents du conseil de sécurité des nations unies une pression beaucoup plus importante. Des dizaines de milliers de personnes ont deja été accueillis en Turquie. Tous nos moyens ont été déployés. Concernant ce que nous prévoyons de faire dans l’avenir, permettez-moi de partager cela, non pas avec vous devant les caméras, mais plutot dans les coulisses de la diplomatie.” Copyright © 2012 euronews http://fr.euronews.net/2012/02/10/il-y-a-plus-de-citoyens-europeens-qui-vonts-installer-en-turquie-que-linverse/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61299 ONU/TURQUIE L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT ENTRETIEN TÉLÉPHONIQUE AHMET DAVUTOĞLU-BAN KI-MOON L'initiative de la Turquie était au menu Posted 12.02.2012 12:30:32 UTC Updated 12.02.2012 12:30:32 UTC Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a réalisé un entretien téléphonique sur la Syrie avec le secrétaire général des Nations Unies Ban KiMoon. L'initiative de la Turquie à la Commission des droits de l'homme des Nations unies à Genève a été abordée. M. Davutoğlu a exprimé ses préoccupations à M. Ban étant donné que la situation s'aggravait en Syrie. Les derniers développements en Syrie suite au veto sino-russe au Conseil de sécurité des Nations unies faisaient partie de l'agenda de MM. Davutoğlu et Ban. Le chef de la diplomatie turque a souligné les efforts déployés par la Turquie afin de constituer une plate-forme internationale pour la Syrie. " Des civils meurent chaque jour en Syrie. Nous avons peur que la situation s'aggrave. Il faut passer à l'action dans l'immédiat pour faire parvenir les aides humanitaires au peuple syrien " a déclaré M. Davutoğlu. Ce dernier a également informé le secrétaire général des Nations unies sur l'initiative de la Turquie à la Commission des droits de l'homme à Genève. M. Ban a remercié M. Davutoğlu pour les aides de la Turquie destinées aux refugiés syriens en Turquie. " Mois aussi, j'ai les mêmes préoccupations. Il faut tout de suite mettre fin aux violences. Restons en contact " a dit le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon. M. Ban a également expliqué à M. Davutoğlu les derniers développements sur la Syrie au sein de l'Organisation des Nations unies. Par ailleurs, dans le cadre de ses entretiens diplomatiques sur la Syrie, M. Davutoğlu a effectué un autre entretien téléphonique avec son homologue bulgare. http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=533bf4cad5b0-4538-aba8-a1b360d42972 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61311 USA/TURQUIE/SYRIE Turquie: 5 personnes placées en détention pour avoir livré à Damas un colonel syrien dissident Article publié le : dimanche 12 février 2012 - Dernière modification le : dimanche 12 février 2012 Par RFI En Turquie, cinq personnes soupçonnées d'avoir livré à la Syrie un colonel syrien ont été placées en détention. L'officier avait déserté et s'était réfugié en Turquie. Il a été exécuté le mois dernier en Syrie par les services de renseignements syriens. Les cinq prévenus auraient livré un autre Syrien réfugié. Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion Hussein Harmouche, réfugié en Turquie début juin après avoir fait défection de l’armée syrienne, fut le premier chef de l’Armée libre de Syrie, l’ALS. Sa disparition mystérieuse avait inspiré les pires scénarios et avait justifié l’isolement par l’armée turque de son successeur, le colonel Riyad el-Asaad. La porte-parole de l’ALS, Lama Atassi, s’en explique : « Riyad el-Asaad est au service de l’Armée libre de Syrie et nous avons besoin de lui. Nous avons déjà perdu un leader qui a été livré aux Syriens, je ne sais pas par qui, mais nous ne voulons pas prendre le risque de le perdre. Et comme il nous est très cher, nous lui demandons de bien vouloir rester protégé, car il est en danger.» Voici la véritable histoire de Hussein Harmouche, réapparu mi-septembre à la télévision syrienne pour des aveux servant le régime syrien : un coup de filet jeudi 9 février 2012 en Turquie révèle qu’il avait en fait été kidnappé le 29 août 2011 par au moins un membre des services secrets turcs, de confession alaouite, comme les fidèles de Bachar el-Assad. Aidé de cinq complices, ce membre des services secrets l'a remis aux Syriens pour toucher la récompense de 100 000 dollars. Le ministère de l’Intérieur turc confirme partiellement l’information, expliquant que l’agent secret en question a été évincé des services secrets. Les hommes ont été inculpés de séquestration et espionnage et écroués, en attente de leur procès. Quant au colonel Harmouche, sa disparition fait penser qu’il a été éliminé par son ancien employeur. http://www.rfi.fr/moyen-orient/20120212-le-colonel-armee-syrienne-librehuessein-harmouche-kidnappe-services-secrets-t http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61294 Ankara s’impose comme un acteur incontournable de la crise syrienne France 24 Dernière modification : 11/02/2012 Le ministre turc des Affaires étrangères, en voyage à Washington vendredi, a obtenu le soutien des États-Unis pour organiser une conférence internationale sur la crise syrienne. Une manière, pour Ankara, d’asseoir son influence au niveau régional. Par Gaëlle LE ROUX (texte) L’offensive diplomatique de la Turquie dans la crise syrienne se précise. Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, s’est rendu à Washington, vendredi 10 février, afin de s’entretenir avec la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, sur ce brûlant sujet. La Turquie a d'ores et déjà reçu le soutien des États-Unis pour lancer, "dans les plus brefs délais" selon Ankara, une conférence internationale de soutien au peuple syrien en présence des acteurs régionaux et internationaux.Cette proposition - première initiative turque d’envergure depuis le début de la répression en Syrie - illustre le changement de cap de la diplomatie turque depuis plusieurs mois. "Jusqu’à présent, la Turquie avait joué un rôle absolument fondamental pour l’insurrection syrienne mais sans porter la voix de cette révolte hors des frontières de la Syrie, explique Matthieu Mabin, auteur d’un reportage sur les opposants syriens pour FRANCE 24. Désormais, la Turquie se pose sur la scène internationale comme un acteur majeur : elle pourrait devenir le médiateur de la crise." La Turquie, base arrière de la révolution syrienne Au début du printemps arabe, la Turquie avait hésité à s’exprimer sur les révoltes intervenant dans des pays économiquement importants pour Ankara. Il a ainsi fallu huit mois au président turc pour demander le départ du leader syrien Bachar al-Assad. Pourtant, dans les faits, dès le début de la répression en Syrie le 15 mars 2011, la Turquie a servi de refuge aux opposants syriens. Le pays a accueilli quelque 1 200 réfugiés à sa frontière et sert, surtout, désormais de base arrière logistique à l’insurrection syrienne. "C’est là-bas que les premiers groupes de l’armée libre se sont constitués, que les premières réunions politiques ont eu lieu", rappelle Matthieu Mabin. Dès le 1er juin 2011 en effet, soit deux mois et demi après le début de la contestation, plus de 300 opposants syriens avaient organisé une série de conférences intitulée "Pour le changement en Syrie" à Antalya, une station balnéaire turque. En octobre ensuite, c’est cette fois à Istanbul qu’est né le Conseil national syrien, une coalition des principaux partis de l'opposition. Au mois de novembre enfin, Ankara a commencé à hausser le ton à l’égard de Damas, imposant des sanctions économiques à son voisin et brandissant des menaces : "Si l’oppression se poursuit, la Turquie est prête à tout", avait notamment déclaré Ahmet Davutoglu le 30 novembre dernier. La Turquie s’impose en acteur incontournable Aujourd’hui, Ankara passe à la vitesse supérieure en proposant de chapeauter une conférence internationale de soutien au peuple syrien. "Ankara adopte une politique extérieure indéniablement plus ferme, confirme Robert Parsons, spécialiste de politique internationale à FRANCE 24. Il y a quelques mois encore, la ligne de conduite suivie par la Turquie était 'zéro problème avec nos voisins'. Aujourd’hui, on constate clairement un changement de stratégie régionale". L’objectif : s’imposer - en tant que démocratie islamique à l’économie bien portante - en modèle du monde arabe, et bénéficier de la chute du régime syrien pour s’ériger en partenaire politique et économique incontournable de ce pays. "La Turquie parie sur la chute du régime de Bachar al-Assad, estime Robert Parsons. Si elle joue bien cette carte, Ankara pourrait aller jusqu’à occuper la place qu’occupe actuellement l’Iran en Syrie et étendre son influence au Liban." Pour l’heure, l’Iran trouve en Bachar al-Assad un allié de poids dans la région qu’il ne compte pas abandonner. Le récent double veto opposé par la Chine et par la Russie à un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies a considérablement réduit la marge de manœuvre de l’ONU à l’égard du régime syrien, mais a ouvert des portes à de nouvelles initiatives diplomatiques. Du pain béni pour la Turquie, d’autant plus que la tentative de médiation russe s’est soldée par un échec. Si Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, en déplacement à Damas le 7 février, affirmait ainsi avoir obtenu du régime syrien la promesse d'une cessation des violences, la répression n'a fait que s'intensifier à Homs les jours suivants. Dès le lendemain de la visite de Lavrov - qui a laissé dubitative nombre de responsables occidentaux -, la Turquie a pris l’initiative d’organiser une conférence internationale pour venir en aide à l’opposition syrienne. "Nous ne pouvons pas regarder les Syriens se faire tuer tous les jours sans que la communauté internationale n’agisse, a affirmé Ahmet Davutoglu à son arrivée à Washington. Nous voulons disposer d’une plateforme internationale [d’un appui international, NDLR] si les Nations unies n’agissent pas. Pour montrer notre solidarité envers le peuple syrien et contre ce bain de sang, ce massacre". Une manière, pour la Turquie, de discréditer encore un peu plus la diplomatie russe en Syrie et jouer sa meilleure carte pour asseoir son influence dans la région. http://www.france24.com/fr/20120210-syrie-turquie-diplomatie-davutogluerdogan-bachar-al-assad-clinton-washington-veto-onu http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61300 Davutoglu affirme l’urgence d’une nouvelle alliance internationale L'Orient-Le Jour Par Irène MOSALLI | 11/02/2012 À l’invitation de la secrétaire d’État Hillary Clinton, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, s’est rendu à Washington pour y rencontrer le président Barack Obama, le vice-président Joe Biden, Mme Clinton elle-même, le ministre de la Défense Leon Panetta et des représentants du Congrès. De source turco-américaine, cette visite ne comporte pas un agenda spécifique mais elle n’en sera pas moins axée sur la situation au Moyen-Orient. Situation sur laquelle planchent actuellement les États-Unis, par le biais du projet français de création d’un « Groupe de contact des amis de la Syrie », afin de mobiliser la communauté internationale après l’échec des discussions à l’ONU. Le groupe pourrait se réunir à Washington ou en Turquie. Toujours est-il qu’en arrivant jeudi soir à Washington, M. Davutoglu a déclaré, lors d’une conférence donnée à l’Université George Washington, que la communauté internationale ne peut pas rester aveugle face aux morts qui tombent tous les jours en Syrie. Et il a encouragé la mise en œuvre d’une conférence internationale pour résoudre pacifiquement la crise dans ce pays. Hier, il s’est exprimé sur « Les objectifs de la politique extérieure de la Turquie dans un monde en changement », au Center for Strategic and International Studies. Il a précisé que lorsqu’il s’agit de gouvernements issus d’un processus démocratique comme la Tunisie et l’Égypte, il faut laisser le peuple décider de ce qui est bon et moins bon pour lui. Les grands défis de la région viendraient néanmoins du voisinage de la Turquie comme l’Irak, le Liban et la Syrie. Puis, il a évoqué les trois phases entreprises pour résoudre la crise syrienne : huit mois de négociations, le recours à la Ligue arabe et enfin aux Nations unies. Pour lui, à ce stade, on ne peut plus « attendre et voir ». D’où l’urgence de créer une nouvelle alliance internationale face à la souffrance du peuple syrien. Ce à quoi les principaux intéressés s’attèlent actuellement, car se ranger du côté du peuple syrien, c’est rester du côté de l’histoire. Cette « nouvelle initiative internationale » doit permettre d’envoyer le « signal » au peuple syrien qu’il n’est pas seul, a souligné M. Davutoglu. « Nous espérons qu’avec un message fort comme celui-ci, ceux qui soutiennent Bachar el-Assad ou le régime reverront leur position », a-t-il dit, se référant implicitement à la Russie et la Chine qui ont, samedi dernier, utilisé leur veto pour bloquer au Conseil de sécurité de l’ONU une résolution condamnant le régime syrien et réclamant la mise en œuvre du plan de la Ligue arabe. Pour traiter l’après-choc politique et économique du printemps arabe, il recommande une diplomatie active et rationnelle. Car on a besoin d’un nouvel ordre mondial basé sur le dialogue et la justice. Une intervention militaire en Iran ? Ce n’est pas du tout une option pour la Turquie, qui ne l’endossera jamais et qui opte pour des négociations sans discontinuer. La dernière visite d’Ahmet Davutoglu à Washington remonte à l’année 2010. Néanmoins, à la fin de 2011, son pays a été visité à plusieurs reprises par les grands noms de l’administration Obama : le vice-président, Joe Biden, la secrétaire d’État, Hillary Clinton, et le secrétaire à la Défense, Leon Panetta. Les pourparlers dans la capitale fédérale sont menés tous azimuts. Hier également, le vice-président Joe Biden annonçait la visite aux États-Unis, le 14 février, du vice-président chinois, Xi Jinping. http://www.lorientlejour.com/category/Moyen+Orient+et+Monde/article/74455 0/Davutoglu_affirme_l%27urgence_d%27une_nouvelle_alliance_internationale. html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61324 Mister El-Assad is not Doctor Gorby ! OVIPOT 12 février 2012 Par Jean Marcou Le 10 février dernier, Ahmet Davutoğlu a expliqué aux étudiants de l’Université de Washington (à Washington DC) pourquoi, dans un premier temps, la Turquie avait pu donner l’impression de tergiverser, quant à l’attitude qu’elle devait avoir à l’égard du printemps syrien et de sa répression par le régime de Bachar el-Assad. « Nous voulions qu’el-Assad soit le Gorbatchev de la Syrie, mais il a choisi d’être Milosevic. C’est tout le problème. », a déclaré le chef de la diplomatie turque et, revenant sur le cours suivi par les relations turcosyriennes depuis le début du soulèvement, il a rappelé les difficultés que sa politique du «zéro problème avec nos voisins» avait du affronter à cette occasion. En février 2011, épargné au début par le printemps arabe, Bachar el-Assad inaugure encore, un barrage de l’amitié sur le fleuve frontalier Oronte avec Recep Tayyip Erdoğan. Les deux hommes profitent même de l’occasion pour souhaiter que le calme revienne en Égypte… Mais un mois plus tard, c’est la Syrie qui est frappée par l’onde de choc des révolutions arabes, ce qui plonge la diplomatie turque dans une perplexité profonde. À la différence de la Tunisie de Ben Ali ou de l’Égypte de Moubarak, la Syrie de Bachar el-Assad est en effet devenue, au cours de la décennie qui vient de s’écouler, un allié proche d’Ankara. Le coup est d’autant plus rude qu’au même moment la révolte qui gronde en Libye prend aussi à contrepied le gouvernement turc, qui paraît débordé par des initiatives internationales auxquelles il s’est montré peu favorable dans un premier temps. Il faut attendre la fin du mois pour que Recep Tayyip Erdoğan, après plusieurs conversations téléphoniques avec Bachar elAssad, finisse par lui demander d’écouter son peuple et d’engager des réformes. Suit alors jusqu’au mois d’août une longue période au cours de laquelle la Turquie essaye de convaincre le leader syrien de mettre un terme à la répression. L’ambassadeur turc à Damas est rappelé pour consultations, le chef des services secrets turcs (MIT) se rend aussi sur place pour évaluer la situation, comme d’ailleurs Ahmet Davutoğlu, en personne. Parallèlement, la Turquie durcit progressivement le ton à l’égard de Damas. Recep Tayyip Erdoğan qui, pendant les deux premiers mois de la crise, avait encore abondamment usé du terme de «frère» ou «d’ami» pour s’adresser au président syrien et l’abjurer de changer d’attitude, se met à condamner la répression en des termes de plus en plus sévères, avouant même, à partir du début du mois d’août, que «la patience» de son pays «est à bout». La dernière visite d’Ahmet Davutoğlu à Damas, qui a lieu à cette époque, et prend des allures de coup de semonce, consacre la rupture avec un régime dans lequel «on ne peut plus avoir confiance», explique notamment le président Abdullah Gül, à la fin du mois d’août. Une nouvelle phase s’ouvre alors dans les relations turco-syriennes. Tandis que les tensions s’accroissent entre les deux pays (notamment lorsque des partisans du président syrien attaque les représentations diplomatiques turques et brûle un drapeau), Ankara travaille à mobiliser les principaux acteurs régionaux pour tenter de résoudre la crise syrienne. Après la tournée de Recep Tayyip Erdoğan, au mois de septembre, dans les pays où le printemps arabe a triomphé (Égypte, Tunisie et Libye), Ahmet Davutoğlu occupe toute son énergie à inciter la Ligue arabe et ses membres à agir. Cet activisme turc, salué par les Américains et les Européens, en vient même à agacer l’Égypte, détrônée dans son rôle traditionnel de pôle d’équilibre. Mais force est de constater que cette stratégie finit par aboutir à des résultats : la Ligue arabe suspend la Syrie et oblige même Damas à accepter l’envoi d’observateurs sur le terrain. Malheureusement, et comme on pouvait s’y attendre, ces efforts régionaux se révèlent aussi vains que la précédente séquence bilatérale. Dès lors, une troisième phase s’ouvre dans la tentative turque de résolution de la crise syrienne. Elle consiste à jouer la carte internationale, en obtenant une intervention de l’ONU et notamment une résolution du Conseil de sécurité. L’entreprise se révèle vite hasardeuse, car depuis mars dernier, la Chine et surtout la Russie sont loin d’avoir effectuées le même « U-turn » à l’égard de Damas que la Turquie. Alors même qu’à l’automne, les pressions régionales s’accroissaient sur le régime de Bachar el-Assad, les Russes sont revenus dans le jeu pour sauver leur dernier allié au Proche-Orient. Persuadés qu’une intervention extérieure n’est plus à exclure et que la Turquie pourrait y jouer un rôle majeur, ils ont mis, le 16 décembre, en état d’alerte leurs troupes stationnées dans la région (en Arménie et sur la Mer Caspienne). Le 4 février 2012, Moscou et Pékin mettent sans surprise leur véto à un projet de résolution du Conseil de sécurité condamnant la répression en Syrie. Ce véto confirme celui que ces deux pays avaient opposé à une précédente initiative de l’ONU, en octobre 2011, et montre que l’offensive régionale turco-arabe des derniers mois n’a pas réussi à fissurer le mur du refus russo-chinois. Ce nouvel échec n’a pas pour autant calmé les ardeurs de la Turquie dont le ministre des affaires étrangères se trouve aux Etats-Unis jusqu’au dimanche 12 février, pour relancer les initiatives internationales censées favoriser une solution. Mettant en cause à nouveau la pertinence du système onusien actuel, Ankara s’est employée à convaincre Russes et Chinois qu’ils faisaient fausse route en adoptant des comportements «dignes de la guerre froide», avant d’annoncer sa disponibilité pour organiser une conférence internationale réunissant les acteurs régionaux et internationaux de la crise syrienne. En réalité, depuis l’été dernier, le gouvernement turc a fait le pari d’un effondrement rapide du régime de Bachar el-Assad. Mais, en dépit d’une généralisation de la rébellion et de l’apparition d’une forme de guerre civile larvée, ce régime paraît vouloir jouer les prolongations. Cet impasse n’est pas sans conséquences pour la diplomatie turque, car il contribue à compromettre les relations de celle-ci avec Téhéran qui supporte mal qu’Ankara ait pris la tête d’une offensive internationale et régionale qui vise à mettre à bas son principal allié dans la région. Dès lors, en dépit des ouvertures spectaculaires des dernières années (accélération des relations commerciales qui ont atteint 15 milliards de dollars l’an passé, intervention de la Turquie dans le dossier nucléaire en 2010) suscitées par la politique de bon voisinage d’Ahmet Davutoğlu, la relation turco-iranienne ne parvient pas à sortir d’une sorte d’amitié convenue, qui est compromise par des intérêts divergents sur les grands dossiers stratégiques du moment. Car, la crise syrienne n’est pas seule pomme de discorde entre les deux poids lourds régionaux. En premier lieu, l’évacuation de l’Irak par les Américains place l’Iran et la Turquie en position de rivalité, l’un et l’autre soutenant des factions rivales dans ce pays. Ahmet Davutoğlu évoque aussi à Washington actuellement le comportement de plus en plus hostile du gouvernement chiite de Nouri alMaliki à l’égard d’Ankara accusée d’ingérence dans les affaires intérieures irakiennes. En second lieu, les Iraniens n’ont pas digéré l’acceptation par la Turquie du bouclier antimissile américain et l’installation, près de Malatya, d’un radar de détection précoce, qui est l’une des pièces majeures de ce dispositif. La révélation par le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, que la Turquie aurait en outre particulièrement insisté, l’an dernier, pour accueillir ce radar, risque d’accroître un peu plus la rancune iranienne à l’égard de son voisin qu’elle taxe souvent d’opportunisme à mots couverts, et que certains de ses officielles n’ont pas hésité à menacer ouvertement en décembre, en évoquant d’éventuelles frappes iraniennes sur le territoire turc, en cas d’attaque israélienne ou américaine sur les installations nucléaires de la République islamique. Mais, le plus grave est que ce désaccord ouvert sur ces trois dossiers (Syrie, nucléaire et bouclier antimissile) rejoint en fait une fracture qui s’esquisse de plus en plus au Moyen-Orient entre intérêts chiites et sunnites. De longue date, les pays du Golfe ont redouté la puissance militaire et le prosélytisme iraniens dans la région. Ces craintes qui partent d’intérêts politiques et stratégiques divergents peuvent le cas échéant prendre une dimension confessionnelle légitimatrice, comme on l’a vu lors des manifestations au Bahreïn, présentées comme un soulèvement chiite par les monarchies du Golfe qui n’ont pas hésité à voler au secours de Manama pour les réprimer. Or, cette réactivation des rivalités religieuses qui peuvent concerner l’Irak, la Syrie le Liban, inquiète au plus haut point la Turquie, qui en décembre dernier a mis en garde son voisin iranien contre le risque «d’une guerre froide confessionnelle». Bien que les officiels de l’AKP se soient en général attachés à minorer les différends existant avec l’Iran, des signes d’agacements à l’égard de Téhéran sont de plus en plus perceptibles en Turquie. En décembre dernier, le ministre turc des affaires étrangères a demandé des explications à son homologue iranien, suite aux menaces que nous évoquions précédemment. Plus généralement, l’Iran devient de plus en plus le poil-à-gratter d’une nouvelle politique étrangère turque, qui a le plus souvent plusieurs fers au feu et qui entend concilier une fidélité à ses alliances occidentales, une posture antiisraélienne, des amitiés multiples avec des voisins dissemblables et un soutien au printemps arabe. De surcroît, au sein même de l’AKP, certains reproches adressés à Téhéran, ont commencé à prendre une tonalité religieuse. Le vicepremier ministre, Bülent Arınç, connu certes pour la proximité de ses vues avec celles de la confrérie de Fethullah Gülen, n’a pas hésité récemment à apostropher Téhéran en ces termes : « Ô République islamique d’Iran, tu portes le mot islamique dans ton nom et je ne sais pas jusqu’à quel point tu en es digne. Mais as-tu eu une seule phrase sur ce qui s’est passé … en Syrie ? » Alors que la répression battait son plein à Homs, cette figure de proue de l’AKP n’a pas manqué d’étendre ce reproche d’insensibilité et d’immobilisme aux gouvernements irakien et libanais. Pour sa part, devant les étudiants de l’Université de Washington, après avoir regretté que Bachar el-Assad ait choisi d’être un Milosevic proche-oriental, Ahmet Davutoğlu a comparé Homs à Sarajevo, en expliquant que si la Turquie avait eu antérieurement de bonnes relations avec celui qui martyrise la ville syrienne aujourd’hui, c’est parce qu’à l’époque il ne tirait pas sur son peuple. Le chef de la diplomatie turc a admis, il y a quelques temps, que la crise syrienne avait pris en défaut sa politique de bon voisinage. Elle conduit aussi Ankara désormais à réfléchir à ses choix stratégiques dans un Moyen-Orient en pleine recomposition. JM http://ovipot.hypotheses.org/7001 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61325 L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT LA TURQUIE S’INTENSIFIE SUR LA SYRIE M. Davutoğlu a annoncé que la Turquie était passée à l’action auprès du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pour l’acheminement des aides humanitaire au peuple syrien Posted 11.02.2012 09:40:05 UTC Updated 11.02.2012 09:40:05 UTC La Turquie ajoute une nouvelle démarche aux précédentes concernant la Syrie. Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a annoncé que la Turquie était passée à l’action auprès du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, qui siège à Genève, pour l’acheminement des aides humanitaire au peuple syrien. En mi-semaine, la structure de la plate-forme internationale sur la Syrie qui sera constituée sous l’égide de la Turquie, devrait se préciser. Au cours de sa visite à Washington, M. Davutoğlu a exposé les points de vue de la Turquie sur les dossiers sensibles tant au cours de ses prises de contact au Congrès américain, que dans les instituts de la pensée. Par ailleurs, il a mené un trafic diplomatique intense pour constituer une plate-forme internationale afin de mettre terme aux massacres en Syrie. La Ligue arabe, l’Union européenne ont aussi été figurées à l’agenda diplomatique de M. Davutoğlu, qui a également réalisé des entretiens en outre avec ses homologue italien et indonésien. Apres les vetos de la Russie et de la Chine au projet de résolution au Conseil de sécurité des Nations Unies, la Turquie se prépare à déclencher les autres mécanismes au sein des Nations Unies. Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoğlu a rapporté qu’une démarche sur cette question avait été entreprise par la Turquie auprès du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies siégeant à Genève. http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=a1b72af061d2-43e7-99ee-7f6ef30750a4 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61321 L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT ENTRETIENS TÉLÉPHONIQUES DE DAVUTOĞLU SUR LA SYRIE La Turquie apporte son plein soutien aux résolutions de la Ligue arabe sur la Syrie Posted 13.02.2012 09:16:05 UTC Updated 13.02.2012 09:16:05 UTC La Turquie apporte son plein soutien aux résolutions de la Ligue arabe sur la Syrie. Le ministre turc des Affaires étrangères, M. Ahmet Davutoğlu a effectué un entretien téléphonique avec son homologue tunisien Rafiq Abdel-Salam et le président en exercice de la Ligue arabe Ben Jassem al-Thani sur la réunion de la Ligue arabe et la situation en Syrie. Lors de la réunion cruciale de la Ligue arabe portant sur la situation en Syrie, les membres ont décidé que la Conférence des amis de la Syrie se déroule le 24 février en Tunisie. La Ligue arabe a, par ailleurs, appelé à envoyer une force internationale en Syrie. Davutoğlu a traité en détail toutes ces décisions avec son homologue tunisien. "Nous sommes satisfaits de la tenue d'une telle réunion sous les auspices d'un pays de la région. Nous vous soutenons" a-t-il dit à M. Rafiq Abdel-Salam. Davutoğlu a eu un entretien avec le président en exercice de la Ligue arabe, et également Premier ministre et chef de la diplomatie du Qatar, M. Ben Jassem al-Thani. Les initiatives à entreprendre à l'issue de la réunion de la Ligue arabe et les résolutions prises sur la Syrie étaient au cœur des discussions. M. Davutoğlu a informé ses interlocuteurs sur la diplomatie active menée par la Turquie pour la Syrie. http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=fddfed3b8832-4722-9979-51412fb097b4 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61327 L'info vue par la TRT (4) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT ERDOĞAN : AL-ASSAD DOIT QUITTER LE POUVOIR Le Premier ministre turc sur les écrans de la télévision azerbaïdjanaise Posted 13.02.2012 12:36:48 UTC Updated 13.02.2012 12:36:48 UTC Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan a déclaré que le chef d’Etat syrien Bachar Al-Assad devrait quitter le pouvoir. Sur les écrans de la télévision azerbaïdjanaise, M. Erdoğan a publié un message destiné à l’administration syrienne. Rappelant dans son message que Bachar Al-Assad n’était pas sur le droit chemin, M. Erdoğan a indiqué qu’Al-Assad ne devrait pas penser que la Russie et l’Iran le soutenaient. Lors de son interview, accordée au programme “ Hesabat ” de la télévision nationale azerbaïdjanaise, le chef du gouvernement turc a répondu à la journaliste Ganira Atashova. Abordant le stade où est arrivé l’administration syrienne, M. Erdoğan s’est exprimé en ces termes : “ il faut absolument que Bachar Al-Assad quitte le pouvoir. Il n’a pas d’autre choix. Il est hors de question que cette administration reste au pouvoir. Le chef d’Etat syrien ne devrait pas penser que l’Iran et la Russie préfèrent qu’il reste au pouvoir ”. Soulignant que la prise de position de Bachar Al-Assad n’était pas juste, le Premier ministre Erdoğan a affirmé qu’une administration tombant en désaccord avec son peuple ne pouvait plus rester au pouvoir. M. Erdoğan a également critiqué la Russie et l’Iran qui restent indifférents aux massacres en Syrie. Mettant l’accent sur la prise de position du président français Nicolas Sarkozy en ce qui concerne les incidents de 1915, M. Erdoğan a noté que cela montrait que Sarkozy n’était pas impartial. Rappelant que Sarkozy n’avait jamais été “ honnête ” et “ sincère ” dans ses relations avec les Arméniens, le Premier ministre Erdoğan a indiqué que la France devrait quitter la coprésidence du groupe de Minsk. http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=d1f4a42d877b-4610-9b4f-489adbe40f56 http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=61334 USA/TURQUIE/AZERBAIDJAN Dépêche de l'APA [ 11 fév 2012 11:32 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 11 février 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. APA Mathew Bryza : Le lobby arménien est incapable à perturber les liens des Etats-Unis avec la Turquie et l’Azerbaïdjan [ 11 fév 2012 11:32 ] Le diplomate a annoncé la raison de son rappel Bakou. Anakhanime Hidayatova – APA. L’Azerbaïdjan reste un pays stratégique pour les USA » a indiqué pour Hurriyet Daily News, Mathew Bryza, exambassadeur américain à Bakou. Selon le diplomate, son rappel n’a rien à voir avec le Bakou officiel. Le diplomate estime que la non ratification est liée avec les élections présidentielles récentes aux Etats-Unis. Le lobby arménien est incapable à perturber les liens des Etats-Unis avec la Turquie et l’Azerbaïdjan, assure le diplomate. Ayant terminé sa mission diplomatique, Mathew Bryza a quitté Bakou le 3 janvier. http://fr.apa.az/news.php?id=15714 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61331 TURQUIE Le modèle turc s'effondre… Médiapart 12 Février 2012 Par Maxime-Azadi Au moment où le clan Erdogan et la confrérie Gulen se lancent dans une féroce guerre du pouvoir en Turquie, des nouvelles vagues d’arrestations visent les kurdes et les opposants. Plus de 1090 personnes ont été arrêtées en 42 jours, soit en moyenne 26 par jour. Le modèle turc tant vanté par l’Occident pour le monde arabe n’arrive plus à cacher ses fissures. Le bateau commence à prendre de l’eau, après dix années de pouvoir construit sur des manipulations avec l’aide de l’Occident. Rien que de la promesse, et les reformes aboutis n’avaient qu’un seul but : la prise de tous les mécanismes de l’Etat. La magie Erdogan se dissipe Au moment où « Erdogan le magnifique » se croyait invincible et presque sur de devenir le seul maitre du pays, la Confrérie de Fethullah Gulen, son allié fort, a déclaré une guerre ouverte, ce qui a choqué le gouvernement AKP, parti islamoconservateur. Le chef du renseignement turc (MIT), Hakan Fidan, nommé par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, a été convoqué le 8 février par un procureur d'Istanbul, sous prétexte d’avoir eu des contacts secrets avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) en 2010, à Oslo. Le même procureur a délivré deux jours plus tard un mandat d'arrêt contre l'ancien chef du MIT, Emre Taner, un autre ancien haut responsable, Afet Gunes, et deux fonctionnaires en activité de cet organisme. Le troisième jour, le procureur Sadrettin Sarikaya a été dessaisi de son enquête sur le KCK, une affaire planifiée par le gouvernement pour réprimer le mouvement politique kurde. Paradoxalement, cette affaire se retourne contre son planificateur. Ils se battent pour… « Ceux qui jouent souvent avec leurs armes risquent de se viser en fin de compte » écrit Yildirim Turker, du journal Radikal. « Ils se battent pour saisir l’arme qui sera pointé sur nous », les kurdes, les pauvres, les travailleurs et tous ce qui se rangent à leurs cotés, ajoute Turker, l'un des rares journalistes à oser critiquer le gouvernement. Une crise de l’AKP Pour Cengiz Candar, journaliste connu, ça n’a aucun rapport avec le PKK et la question kurde, car Erdogan était déjà sur la ligne sécuritaire face au problème kurde. « Le débat sur le PKK est pour but de légitimer cette enquête » affirme le journaliste. La lutte du pouvoir entre le clan Erdogan et la confrérie qui s’est implanté dans le système d’Etat, notamment chez la police et le parquet, était déjà visible dans les pages du journal Zaman, porte-parole de Fethullah Gulen qui vit actuellement sur une parcelle de terrain achetée au milieu des montagnes Pocono en Pennsylvanie au États-Unis. « C’est une guerre du pouvoir. Il y a une crise de l’AKP » déclare Selahattin Demirtas, le co-président du parti kurde BDP, soulignant que cette crise risque de conduire le pays dans le chaos. « Guerre à mort » entre le clan Erdogan et la confrérie « Une guerre à mort », tel est le titre de l’article du journaliste Ahmet Altan, dans le journal Taraf. Pour lui, « soit Erdogan et ses partisans seront chassés de l’Etat, soit la confrérie et ses membres. » Pour Erdem Can, de l’agence de presse kurde Firat, cette opération conduira le pays inévitablement à des élections anticipées. Erdogan et son allié n’ont jamais eu, ni hier ni aujourd’hui, de volonté pour aller vers la démocratie et d’élargir les libertés. Mais l’Occident a soutenu ouvertement ce gouvernement, en le présentant comme un modèle démocratique pour le monde arabe, pour ses intérêts stratégiques et économiques. Plus de 1090 arrestations en 42 jours Ce modèle qui commence à se décomposer a transformé le pays en une prison à ciel ouvert devant les yeux du monde. Erdogan et son allié à tout fait et continue de mobiliser toutes ses forces pour intimider l’opposition et en finir une fois pour toute avec les kurdes qui restent toujours mobilisés et déterminés malgré les pratiques fascisantes qui rappellent la période la plus dure de la junte militaire de 1980. Au moins 1092 personnes ont été arrêtées entre le 1e janvier et 11 février, soit en moyenne 26 par jour, pour des motifs politiques, notamment dans le cadre de l’affaire KCK, selon un bilan de l’ActuKurde à partir des articles de deux agences de presse, Firat et Dicle. 205 personnes dont au moins 25 enfants ont été arrêtées au cours de onze premiers jours du février, parmi eux figurent un enfant de 10 ans arrêté à Diyarbakir le 11 février, des élus, des journalistes, des femmes activistes et des étudiants. Dans aucun pays du monde, même les plus répressifs comme Syrie, on ne voit autant d’arrestations politiques. La plus grande prison du monde La Turquie est aujourd’hui la plus grande prison du monde pour les journalistes avec 106, pour les élus avec des centaines dont 16 maires du parti kurde et huit députées, pour les enfants avec plus de 2 300, pour les étudiants avec 500, pour les avocats avec environ 40 et pour les syndicalistes avec environ 40. Plus de 6200 membres actifs du Parti pour la paix et la démocratie (BDP) se trouvent aujourd’hui derrière les barreaux, dans le cadre de l’affaire KCK, lancée en avril 2009, quelques semaines après le succès historique du parti kurde lors des élections municipaux. Un régime voué à chuter Le KCK, accusé par les autorités d’être la branche politique du PKK qui, selon le premier ministre turc Recep Tayyi Erdogan, œuvre pour un État « parallèle », mais il s’agit d’un « coup politique » pour réduire au silence tous ceux qui critiquent le gouvernement, selon le principal parti kurde BDP et les opposants. « En réalité, ce sont l’AKP et la Confrérie Gulen qui œuvrent pour un État parallèle, soit l’Etat profond » affirme la députée de la gauche allemande « Die Linke » Ulla Jelpke, selon l’agence Firat. Le régime AKP bat tous les records du monde avec ces chiffres, ce qui n’est surement pas un modèle démocratique ou une « démocratie avancée » vantée par Erdogan, mais un régime voué à chuter. http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/120212/le-modele-turc-seffondre http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61296 Les multiples visages du modèle turc El Watan le 11.02.12 | 01h00 La réélection, en juin 2011, du Premier ministre, Recep Tayyib Erdogan, à la tête de la Turquie, a confirmé l’ancrage dans la société turque de l’AKP, le parti islamique majoritaire dans le pays depuis 2002. Dans ce contexte, force est de constater que le «modèle turc», si souvent mis en avant par les pays occidentaux au cours du XXe siècle, a fortement évolué et suscité une attention croissante de la part des voisins arabes de la Turquie. Compte tenu des bouleversements géopolitiques qui affectent l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient depuis près d’un an, ce pays frontière entre Orient et Occident, fort d’un Etat laïque et démocratique, dirigé par un parti islamique plébiscité par son peuple et non arabe, peut-il devenir une source d’inspiration régionale ? L’une des conséquences les plus surprenantes du «printemps arabe» a été la mise en exergue du modèle turc. Face à ces soulèvements en chaîne imprévus, qui ont épargné, Dieu merci, notre pays, montrer la Turquie en exemple, est devenu un exercice incontournable pour nombre de journalistes et d’experts, comme pour certains responsables politiques. Ce n’est pas la première fois que ce pays musulman atypique, situé au carrefour de plusieurs aires culturelles, devient une référence en raison des expériences originales qu’il conduit. En son temps, la Turquie de Mustapha Kemal, a, elle aussi, été montrée en exemple au monde arabo-musulman qui n’a pas été sans influence sur les leaders nationalistes arabes. Les Algériens Messali El Hadj et Ferhat Abbès, les Marocains Abderrahim Bouabid et Mehdi Ben Barka, le Syrien Husni Al-Zaïm et surtout le Tunisien Habib Bourguiba, ont dit leur admiration pour le fondateur de la Turquie moderne. Mais, le fort rejet de l’Islam professé par la Turquie républicaine des débuts et, par la suite, l’alliance de ce pays avec le bloc occidental dans le contexte de la guerre froide, ont empêché que le Kémalisme ne devienne une référence ouvertement revendiquée par les dirigeants arabes indépendantistes et progressistes. Si c’est bien de la Turquie de Recep Tayyib Erdogan que l’on parle de nos jours, le souvenir des précédentes expériences turques n’est souvent pas très loin et peut venir brouiller une spécificité contemporaine qui présente de multiples aspects intéressants. En outre, il est important de s’intéresser à la destination et à la réception du modèle turc, car si pendant longtemps l’invocation d’une république laïque, évoluant vers la démocratie a été l’une des solutions prônées par les pays occidentaux pour promouvoir «le développement» d’un monde musulman qui ne paraissait pas toujours convaincu, néanmoins, par le modèle proposé, de nos jours la référence à l’expérience post-islamiste du Parti de la justice et du développement (AKP) semble plus ravir les peuples arabes que réjouir des responsables américains ou européens souvent dubitatifs. Pourtant, au début de la guerre froide, alors que de nouveaux équilibres stratégiques sont en train de s’établir en Méditerranée orientale et au Moyen-Orient, la Turquie, inquiète de la puissance et des ambitions qui sont désormais celles de son grand voisin soviétique, va se résoudre à entrer dans le bloc occidental. Cet aggiornamento diplomatique, qui passe par l’acceptation du plan Marshall, la reconnaissance de l’Etat d’Israël, l’entrée dans le Conseil de l’Europe, et l’organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) s’accompagne d’une adhésion d’Ankara au système politique de ses nouveaux alliés. Le régime autoritaire du parti unique se transforme en une démocratie parlementaire pluraliste, et l’ex-parti unique kemaliste perd même le pouvoir en 1950. Un modèle turc renouvelé apparaît alors : celui du pays musulman, fidèle allié de l’Occident et bon élève de la démocratie libérale. Dans le contexte de la décolonisation, alors que de nombreux pays d’Afrique et d’Asie accèdent à l’indépendance et sont à la recherche de modèles politiques, la Turquie apparaît comme un pays en développement qui a choisi le système occidental. De ce fait, elle n’entre pas dans le mouvement des non-alignés et se coupe encore plus du monde arabe. C’est au mois de février 2011, alors que la révolution égyptienne est en train de renverser le régime d’Hosni Moubarek, qu’un nouveau modèle turc commence a être popularisé par les médias. Ce modèle est pourtant bien différent de celui que nous venons d’évoquer. Ce n’est plus la Turquie d’Atâturk, mais celle de Recep Tayyib Erdogan. A cette époque, le think tank turc, Tesev, publie les résultats d’une enquête fort instructive sur la nouvelle image de la Turquie. Les auteurs de cette étude, menée entre le 25 août et le 27 septembre 2010 auprès de 2267 personnes dans sept (7) pays arabes (l’Irak, la Syrie, le Liban, la Jordanie, l’Egypte, l’Arabie Saoudite et les Territoires palestiniens), ainsi qu’en Iran, révèlent que 66% des personnes qu’ils ont interrogées estiment que la Turquie contemporaine est le résultat réussi d’un mariage de l’Islam avec la démocratie, et qu’elle peut servir d’exemple aux pays du Moyen-Orient et du Maghreb. Les personnes sondées sont d’accord, à plus de 70%, pour dire que le rôle de la Turquie au Moyen-Orient s’est récemment accentué, et pour souhaiter que ce pays joue un rôle plus important dans la région, en particulier pour qu’il assume la médiation du conflit israélo-palestiniens. Les auteurs de cette enquête font également remarquer que la Turquie a gagné un degré très important de sympathie chez ses voisins arabo-musulmans, alors même qu’on a longtemps vécu au XXe siècle sur l’idée reçue que Turcs et Arabes étaient définitivement devenus des frères ennemis. Sans remonter à la révolte arabe de 1916, les auteurs rappellent notamment qu’en 2002, les sondages montraient que la Turquie était l’un des pays les plus mal-aimés du Moyen-Orient. Ils attribuent ce retournement d’opinion aux changements qu’à connus la politique étrangère turque, sous l’impulsion de l’AKP, et notamment à l’attention marquée qu’a manifestée la Turquie à l’égard de ses voisins arabo-musulmans au cours des dernières années. Mais ils insistent également sur la capacité nouvelle de celle-ci à développer son influence au Moyen-Orient, en suivant de nouvelles voies, créant notamment l’intensification des politiques de coopération de la diplomatie turque et également la croissance de l’influence culturelle de ce pays. En revanche, la question kurde reste le défi le plus redoutable pour le gouvernement de Recep Tayyib Erdogan, alors même que son ouverture démocratique de 2009 s’est enlisée, que ses relations avec les forces politiques kurdes légales se sont dégradées et que la recrudescence des violences dans le sud-est du pays a fait plusieurs centaines de morts dans les rangs de la rébellion et des forces armées turques depuis 2010. Il reste que si la majorité actuelle obtient des résultats probants sur ces dossiers, l’expérience turque pourrait avoir une influence certaine sur un monde arabe, qui, après les soulèvements populaires qui s’y sont produits, est en pleine recomposition politique. La principale inquiétude concerne finalement les velléités des Turcs de promouvoir un nouvel ordre international, allant à l’encontre des intérêts et des valeurs américains. De ce point de vue, la prétention des Turcs à s’ériger en porte-parole du monde musulman ou a défendre la place des pays émergents dans le système de gouvernance mondiale (notamment via le G20), ébranle régulièrement le cadre de discussion bilatéral. Son crédit étant notoirement affaibli au Moyen- Orient dans ce qui est aujourd’hui le périmètre d’influence des Turcs, Washington est évidemment contraint de prendre en compte les messages que la Turquie y diffuse. Le rôle majeur de la Turquie face à l’Iran dans le contexte irakien et sa capacité de médiation en Afghanistan sont des éléments essentiels dans l’équation de stabilisation régionale. S’il ne leur est pas toujours possible de travailler ensemble, la base d’une bonne entente doit en tout cas être maintenue, car la Turquie pourrait servir de relais modérateur sur tous ces terrains. La diplomatie turque semble elle-même au bord d’un syndrome d’over-stretch à l’américaine. Présente et active sur tous les terrains à sa portée, du Caucase aux Balkans, elle peine à maintenir sa cohérence et ne déploie pas une vision politique claire.A ce titre, la crise du «printemps arabe» constitue un test à grande échelle de la capacité des Turcs à assumer leurs responsabilités nouvelles de puissance. La Turquie est apparue absente face aux événements tunisiens, assez distante face à la révolution égyptienne, exagérément résistante sur les dossiers libyen et syrien. Il est donc trop tôt pour dire si les essais diplomatiques en cours ouvriront des perspectives nouvelles au service d’une stabilité régionale mise à mal par l’expérience néo-conservatrice. Les avancées turques dans le monde arabe semblent encore souvent dictées par un désir de revanche sur l’histoire : reste à définir un projet viable pour l’avenir. Note : - Turquie : le Putsch permanent, Erole Özkoray - La Turquie : une étoile montante, Stéphen Kinzer - La République laïque turque Robert, Anciaux. - Revue Futuribles n°379 novembre 2011. Zouaoui Mourad (Docteur en économie industrielle Références bibliographiques) http://www.elwatan.com/contributions/les-multiples-visages-du-modele-turc11-02-2012-158486_120.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61298 En Turquie, la jeunesse doit être religieuse et non droguée myEurop 11.02.2012 | 15:59 Par Delphine Nerbollier (Istanbul) Le premier ministre turc veut “former une jeunesse religieuse” et non pas une "jeunesse droguée". Cette nouvelle entorse au "modèle laïc turc" inquiète à Istanbul politologues, universitaires et journalistes. Erdogan dévoile-t-il son but profond, à savoir islamiser la société turque? Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan vient d'ouvrir la boite de Pandore de l'Islamisation de la Turquie, en déclarant vouloir que "la jeunesse turque soit élevée de manière religieuse". Et face à l'opposition laïque offusquée, il a remis le couvert. "Est-ce que vous attendez du parti conservateur et démocrate AKP (Parti de la Justice et du Développement, au pouvoir) qu'il forme une génération d'athées ? C'est peut-être votre affaire, votre mission, pas la nôtre. Nous allons former une génération démocratique et conservatrice qui embrasse les valeurs et les principes de notre nation" a-t-il lancé avant de demander au parti kémaliste du CHP (parti républicain du peuple) : "Vous ne voulez pas d’une jeunesse religieuse. La voulez-vous droguée ?" La vigueur de ces propos a fait des vagues dans ce pays dont la population est, certes, majoritairement musulmane, mais dont le système politique est fondé sur les principes d’une république laïque. "Déclarer qu’il souhaite former une jeunesse religieuse n’est rien de moins qu’une menace envers l’état laïc" Confirm Ali Carkoğlu, politologue à l’université Sabanci d’Istanbul. "Il y a encore quelques années, le premier ministre aurait certainement réfléchi à deux fois avant de prononcer une telle phrase. Il aurait eu peur de voir son parti risquer la dissolution (en 2008, accusé d’activités anti-laïques, l’AKP a échappé de justesse à la dissolution, ndlr). Or aujourd’hui, il sait que ce risque n’existe plus. Il est extrêmement confiant et se soucie peu des critiques". Une insolente confiance Cette confiance, le premier ministre turc l’arbore souvent avec insolence depuis son triomphe électoral de juin dernier. Son parti y a obtenu 50% des suffrages, un score en nette progression qui lui permet de diriger seul le pays, pour la 3ème législature d’affilée. A cela s’ajoute sa victoire dans son bras de fer avec l’armée, une institution autoproclamée garante de la laïcité. Affaiblie par de nombreuses accusations de tentatives de coup d’état, l’armée ne semble plus en passe de jouer un rôle politique de premier ordre. Ces changements d’équilibres au sein des institutions étatiques ajoutées aux tendances de plus en plus autoritaires du premier ministre n’inspirent rien de bon aux opposants de Recep Tayyip Erdogan. A leurs yeux, cet homme de 58 ans reste plus que jamais suspect, lui qui, issu d’un milieu conservateur, est diplômé d’un lycée religieux (imam hatip) et a débuté sa carrière politique auprès des partis islamistes turcs. Pour une bonne partie de l’opposition kémaliste, la création du parti AKP en 2001, qu’Erdogan qualifie de "conservateur musulman", n’a, en rien, changé les convictions profondes de son leader. Recep Tayyip Erdogan n’a jamais caché ses convictions religieuses. Conforté par son électorat conservateur, il a, au nom de la liberté religieuse, remis en cause le respect d'une stricte laïcité. Depuis 2010, la question du foulard islamique est en partie résolue puisque les étudiantes voilées peuvent entrer sur les campus. Le premier ministre pousse maintenant à une réforme des lycées religieux (imam hatip) afin que leurs diplômés puissent être admis à l’université à égalité de chance avec les autres lycéens. "Il ne faut pas avoir peur" Dans les locaux de l’association des diplômés des imams hatips (Onder), la polémique sur les propos d’Erdogan est largement débattue. "Il ne faut pas avoir peur" assure Huseyin Korkut, le président de l’association. "Le premier ministre ne souhaite pas que tout le monde soit religieux, non. Être athée n’est pas interdit. Il ne dit pas non plus que l’Etat doit mener une stratégie pour former une jeunesse religieuse. L’important est que l’Etat offre toutes les possibilités d’enseignement aux enfants. C’est cela la laïcité. Il faut donc lever les nombreuses restrictions qui ont été imposées sur la pratique de l’islam." Optimiste, Huseyin Korkut insiste sur la très forte demande sociale pour "davantage de religiosité". Il en veut pour preuve le succès des imams hatip qui comptent 300 000 élèves contre 60000 en 1999. Quid en revanche de l’enseignement public traditionnel dans un pays dont la moitié de la population a moins de 30 ans?Les cours obligatoires de religion centrés sur l’islam sunnite- ne datent pas du gouvernement AKP, mais ont été imposés après le coup d’état militaire de 1980. En revanche ces dernières années, la théorie du créationnisme a fait son entrée dans les manuels scolaires pour contrecarrer la théorie de l’évolution. Les adeptes du créationnisme trouvent des relais très efficaces dans les administrations locales pour organiser des expositions de fossiles s’en prenant ouvertement au darwinisme. La tâche est, en revanche, plus compliquée pour les défenseurs de la théorie de l’évolution qui critiquent aussi la mainmise du gouvernement sur les organisations scientifiques comme la Tubitak et sur les départements scientifiques universitaires. Même questionnement autour de la montée en puissance de la direction générale des affaires religieuses (Diyanet). Liée au premier ministère, cette institution, fer de lance de l’islam sunnite, est chargée de nommer et rémunérer les imams et de superviser la construction des mosquées. Or dans le budget de l’Etat pour 2012, elle bénéficie l’une des plus fortes hausses de budget (+22%). Son programme stratégique 2012-2016 est ambitieux et inclut notamment des voyages d’écoliers à la Mecque et une coopération étroite avec le ministère de la famille. Les libertés individuelles menacées "Depuis des années il y a une pression des instances publiques dans le but de créer une société encore plus conservatrice au niveau religieux", analyse Kadri Gursel, journaliste à Milliyet. "Pour atteindre ce but, les administrations locales, les mairies, les organes de presse, les organisations sociales, les associations, l’appareil judiciaire, les forces de l’ordre sont utilisées d’une manière très concertée par l’AKP et par le mouvement religieux gulenistes" explique-t-il. Fethullah Gulen, leader de ce mouvement religieux, est exilé aux Etats-Unis. Les "guelenistes" sont considérés comme l’un des mouvements islamiques les plus actifs de la scène politique turque avec une présence accrue au sein de la justice et la police. "L’enjeu est maintenant de savoir si les propos de Recep Tayyip Erdogan impliquent une stratégie étatique de former une jeunesse religieuse" questionne le politologue Ali Carkoglu. Pour le chroniqueur Kadri Gursel, cela ne fait aucun doute. "Le premier ministre parle de 'jeunesse' à former et non de 'jeunes'. Cela implique un projet d’ingénierie sociale. C’est un projet de société. Pour y parvenir, il faut exercer une pression autoritaire et limiter les libertés individuelles." La polémique soulevée par Erdogan a d’autant plus échauffé les esprits que le même premier ministre avait surpris, en septembre dernier, lorsqu’il avait vanté les vertus de la laïcité à la turque lors de son séjour dans les pays balayés par le printemps arabe. En Egypte, cela lui avait valu des critiques de la part des Frères musulmans. Pour Kadri Gursel, il ne faut pas y voir de contradiction. "La laicité turque donne une reconnaissance internationale au gouvernement et à la nouvelle bourgeoisie anatolienne qui veut faire du commerce et s’enrichir. Ils ont besoin de la laïcité constitutionnelle et institutionnelle pour être pris au sérieux comme un pays démocratique. Ils savent donc où sont leurs intérêts”. http://fr.myeurop.info/2012/02/11/en-turquie-la-jeunesse-doit-etre-religieuseet-non-droguee-4566 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61328 Turquie : entre religion et Etat RFI lundi 13 février 2012 Par Jérôme Bastion Le Parti pour la justice et le développement (AKP), issu de la mouvance islamiste et parti au pouvoir en Turquie, pays laïc, est de nouveau sous les feux des projecteurs. Les opposants dénoncent la volonté du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, par ailleurs président de l'AKP, d'islamiser la société. Écouter (03:47) http://www.rfi.fr/emission/20120213-turquie-entre-religion-etat http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=61332 Bombardements turcs dans le nord de l'Irak Challenges Créé le 12-02-2012 à 15h01 - Mis à jour à 15h01 ANKARA (Reuters) - L'aviation turque a bombardé dans la nuit des positions séparatistes kurdes dans le nord de l'Irak, annonce l'état-major dimanche. Des grottes et des repaires "de l'organisation terroriste séparatiste" ont été visées dans les secteurs de Zab et d'Hakourk", dit-il, désignant le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Plus de 40.000 personnes ont été tuées depuis que le PKK a pris les armes en 1984 pour réclamer l'indépendance du sud-est de la Turquie. Les Etats-Unis et l'Union européenne considèrent le mouvement comme une organisation terroriste. Jonathon Burch, Jean-Philippe Lefief pour le service français http://www.challenges.fr/monde/20120212.REU9398/bombardements-turcsdans-le-nord-de-l-irak.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61301 Vaste opération de la police turque contre le PKK Nouvel Obs Créé le 13-02-2012 à 12h22 - Mis à jour à 13h50 ANKARA (AP) — La police turque a mené lundi une vaste opération contre les partisans du Parti des travailleurs kurdes (PKK), interpellant une centaine de personnes. Le procureur Bilal Bayraktar a précisé que 109 personnes avaient été placé en détention, au cours de l'opération menée dans 30 villes. D'après l'agence de presse officielle Anadolu, la police effectuait des perquisitions dans les bureaux d'au moins trois syndicats dans la capitale Ankara. Les interpellations s'inscrivent dans le cadre d'une enquête sur une organisation kurde que la justice soupçonne de lien avec le PKK, selon Anadolu. Des centaines de personnes, dont des maires kurdes et des militants des droits de l'homme, ont déjà été arrêtés dans le cadre de cette enquête lancée en 2009. AP ljg/v292 http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120213.FAP0592/vaste-operationde-la-police-turque-contre-le-pkk.html http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=61335 NIGERIA Nigeria : arrestation du cerveau présumé de l’attentat de Noël Euronews 11/02 08:23 CET Au Nigeria, le cerveau présumé de l’attentat contre une église à Noël a été de nouveau arrêté ce vendredi. Kabiru Sokoto se trouvait alors dans l’est du pays. Il avait été interpellé une première fois à la mi-janvier, mais dès le lendemain, il avait réussi à s‘échapper dans des conditions suspectes. Cela avait amené le président nigérian à limoger le chef de la police. Kabiru Sokoto est membre présumé du groupe islamiste Boko Haram. Un groupe qui a revendiqué de nombreux attentats ces derniers mois au Nigeria. Un des plus marquants, c‘était le 25 décembre dernier, devant une église catholique près de la capitale. Bilan : 44 morts. D’ailleurs, peu après l’annonce de l’arrestation de Kabiru Sokoto ce vendredi, deux bombes ont explosé aux abords d’un bâtiment des douanes, dans le nord du pays. Quatre membres présumés du groupe Boko Haram ont été tués et deux soldats blessés. Copyright © 2012 euronews http://fr.euronews.net/2012/02/11/nigeria-arrestation-du-cerveau-presume-del-attentat-de-noel/ http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=61337 SHOAH/NEGATIONNISME/ANTISEMITISME Le silence après l'horreur des camps L'Express Par Marianne Payot (L'Express), publié le 13/02/2012 à 08:00 Comment vivre après avoir connu l'horreur? Comment parler de l'indicible? Virginie Linhart donne la parole aux rescapés de la Shoah, et fait entendre ces voix trop longtemps tues. Le silence, la grande affaire de Virginie Linhart. Il l'a accompagnée ces dernières décennies, en la personne de son père, Robert Linhart, pionnier du maoïsme français, entré dans un mutisme total ; il a bercé son enfance de descendante de rescapés de la Shoah. C'est avec la plume et la caméra que cette petite-fille de juifs polonais renoue avec son histoire, tente d'en finir avec ses obsessions. Il y a quatre ans, elle publiait Le Jour où mon père s'est tu, consacré à Robert et à la génération "d'après". Aujourd'hui, la voilà en prise avec La Vie après, celle des 2 500 juifs de France - sur les 76 000 déportés - revenus des camps de la mort. Si les survivants mirent quelque quarante ans avant de parler de l'horreur des camps, ils restent encore très discrets sur les conditions de leur retour à la vie "normale". "Raconter l'après, c'est abandonner le "nous" du tragique destin collectif pour adapter le "je" dans toute son individualité", note l'auteur au cours de son enquête. Une enquête difficile, délicate, un mot de travers et les visages se ferment, la parole s'évapore. Ils sont une vingtaine à avoir témoigné. Ils racontent la gêne à leur égard, contrastant avec l'enthousiasme entourant les résistants et prisonniers de guerre, l'hôtel Lutetia, l'insupportable vide, l'inévitable culpabilité. Certains se jetèrent dans l'amour, d'autres dans les études, la politique, d'autres encore dans l'alcool. Beaucoup pensèrent au suicide. Destins singuliers, cauchemars communs. "Les oreilles étaient fermées, alors les bouches se sont tues", explique Gabriel. A 45 ans, Virginie, elle, ne cesse d'ouvrir grand ses oreilles. Son ouïe est fine, ses ondes sont douces. Et sa quête, précieuse et urgente. Ses témoins sont tous octogénaires... http://www.lexpress.fr/culture/livre/la-vie-apres_1079905.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61312 Des lycéens mirandais en visite au mémorial Sud Ouest Samedi 11 février 2012 à 06h00 Par Alain Rieu Des élèves du lycée Alain-Fournier de Mirande se sont rendus, mercredi matin, au mémorial du camp de Masseube, avec leur professeur d'histoire et géographie Manuel Nérée, Astrid Labat, professeur d'allemand, et Emmanuel de Luget, enseignant à la retraite et père fondateur de ce mémorial. Cette visite entre dans le cadre du projet d'études « La Shoah : un génocide européen » associant des lycéens français, allemands et polonais. Les déplacements réalisés à Berlin (maison de Wannsee, Musée du judaïsme, Mémorial du génocide) à Auschwitz, à Masseube, à Gurs et au Mémorial de la Résistance et de la Déportation à Toulouse, sont destinés à faire prendre conscience de la dimension européenne de ce crime de masse. Une exposition en cours En mai dernier, un groupe d'élèves du lycée a été constitué sur la base de lettres de motivation. Ils ont rencontré en juin Mme Kolinka qui fut déportée à Auschwitz. En septembre, ils ont fait la connaissance de Mme Lamarque, résistante ; Mme Polya -Somogyi, auteur d'un ouvrage sur les petits réfugiés juifs dans le Gers, et Mme Suganas qui fut sauvée par la famille Lacave de Mirande. Depuis, ils se sont engagés dans des recherches pour réaliser une exposition qui sera présentée en mai prochain au Festiv', le festival des lycéens et apprentis de Midi-Pyrénées. Accueillis par les familles des élèves français, les jeunes Allemands sont actuellement à Mirande. En dehors des visites, ils participeront à l'élaboration de l'exposition. http://www.sudouest.fr/2012/02/11/des-lyceens-mirandais-en-visite-aumemorial-630870-2490.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61323 Shoah - La Pologne veut changer les modalités d'indemnisation des biens spoliés aux juifs Israël Infos Numéro 1073 - 13.02.2012 par David Koskas Le gouvernement polonais a décidé de changer le mode de restitution des propriétés juives spoliées pendant la Shoah, ou pendant la période communiste qui suivit. La communauté juive polonaise a annoncé qu'elle s'opposerait vigoureusement à ces changements. Jusqu'à aujourd'hui, les dossiers des restitutions étaient gérés à la fois par le gouvernement et par des représentants des communautés concernées. Ces commissions, en place depuis 1997, ont restitué des milliers de propriétés à la communauté juive, propriétés qui avaient été spoliées par les nazis ou par le régime communiste, au pouvoir après la Seconde Guerre mondiale. 3000 autres cas sont en cours de traitement. D'après la nouvelle procédure, qui devrait être votée en mars par le parlement polonais, les demandes de restitution seront traitées par le système judiciaire. On s'attend à ce que les tribunaux demandent des documents officiels, qui n'existent souvent plus. Les communautés faisant une réclamation devront payer une garantie de 3% de la valeur du bien, versée au Trésor public si la demande n'aboutit pas. La communauté juive n'est la seule concernée par ce changement, et pas la seule à s'y opposer: c'est aussi le cas de plusieurs Eglises non-catholiques. Le gouvernement polonais essaie de trouver un arrangement qui permettrait de régler la question sans imposer la nouvelle législation. Mais le dirigeant de la communauté juive de Pologne, Piotr Kadlcik, a déjà annoncé qu'il ne signerait pas un tel accord. Les intentions de la Pologne en la matière ne vont pas la rendre plus populaire auprès de la communauté juive et des différentes associations qui la défende, notamment celles basées aux Etats-Unis: la Pologne est un des derniers pays à ne pas avoir encore indemnisé les Juifs pour les biens spoliés pendant la Shoah. http://www.israel-infos.net/Shoah--La-Pologne-veut-changer-les-modalites-dindemnisation-des-biens-spolies-aux-juifs-8162.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61330 Le négationniste Faurisson a rencontré Ahmadinejad Lyon Capitale Posté le 10/02/2012 à 18:17 Bruno Gollnisch entretient-il des liens étroits avec le négationniste Robert Faurisson ? La révélation de leur correspondance par Anonymous peut le laisser penser (lire ici). http://www.lyoncapitale.fr/journal/univers/Politique/Extremedroite/Quand-le-pape-du-negationnisme-grondait-Bruno-Gollnisch Nous avons contacté l'universitaire à la retraite. Il n'a pas souhaité répondre à cette question. En revanche, il nous a informés revenir de Téhéran où il a eu un aparté avec le président Mahmoud Ahmadinejad, le 2 février dernier. Un débat était organisé sur la Shoah. "L'Iran est le seul pays au monde où une telle confrontation entre révisionnistes et non révisionnistes est possible", a souligné Robert Faurisson. Dieudonné était présent à cette rencontre. Le négationniste français, ex-professeur à l'université de Lyon, trouve Mahmoud Ahmadinejad "d'une grande finesse". Il ne croit pas en l'existence d'un projet nucléaire iranien, pas plus qu'à la volonté de ce pays de s'attaquer militairement à Israël. F.F http://www.lyoncapitale.fr/journal/Autre-contenu/Breves/Le-negationnisteFaurisson-a-rencontre-Ahmadinejad-photo http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61319 L'Iran a "brisé l'idole" de l'Holocauste Par Europe1.fr avec Reuters Publié le 11 février 2012 à 10h02 Mis à jour le 11 février 2012 à 10h1 L'Iran a "brisé l'idole" de l'Holocauste, a affirmé samedi le président Mahmoud Ahmadinejad lors d'un discours à l'occasion du 33eme anniversaire de la révolution islamique de 1979. "L'Occident et les colonialistes, pour dominer le monde, ont créé une idole qu'ils ont appelée le régime sioniste. L'esprit de cette idole est l'Holocauste (...) et la nation iranienne, avec courage et clairvoyance, a brisé l'idole, préparant la libération des peuples occidentaux", a déclaré M. Ahmadinejad, qui a suscité de vives réactions internationales en niant à plusieurs reprises, dans le passé, le génocide des Juifs durant la Seconde guerre mondiale. http://www.europe1.fr/International/L-Iran-a-brise-l-idole-de-l-Holocauste943149/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61322 GENOCIDE DES TUTSI Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression "génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi). C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles. Nous relayons aussi les articles concernant les crimes de guerre décrits récemment comme un "génocide" perpétré au Congo par les forces armées rwandaises entre 1993 et 2003, selon la version préliminaire d'un rapport de l'ONU. Mais nous attirons l'attention de nos lecteurs sur le fait que, même lorsqu'ils sont publiés dans les plus grands titres de la presse française et internationale, certains articles émanent essentiellement - et faut-il s'en étonner - des cercles négationnistes proches des milieux du Hutu Power, responsables du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Est-ce une manière pour eux de transformer leurs victimes en bourreaux ? Sans vouloir prendre partie sur des faits qui méritent encore d'être étudiés, il importe de rester vigilants car nous connaissons ce processus avec les propagandes turques et azéries, également très puissantes au sein d'organismes internationaux tels que l'ONU. Rwanda/Génocide - Le Rwanda veut confier certains mémoriaux du génocide à l'UNESCO Agence Hirondelle Kigali, 10 février 2012 (FH)- Le Rwanda envisage de demander à l'Unesco de classer au Patrimoine mondial de l'humanité certains mémoriaux du génocide perpétré contre les Tutsis en 1994, apprend-on de source officielle. Le projet a été annoncé mercredi par le secrétaire exécutif de la Commission nationale rwandaise de lutte contre le génocide (CNLG), Jean de Dieu Mucyo qui présentait un rapport au parlement. « Le projet est déjà là, nous allons le soumettre à l'UNESCO », a indiqué Mucyo devant les sénateurs et les députés rwandais. Il s'agit notamment, selon Mucyo, des mémoriaux de Gisozi, à Kigali, de Murambi (sud) et de Nyamata (est). « Une étude technique a été achevée. Nous la discutons avec certains de nos partenaires », a-t-il précisé, dans un entretien avec l'agence Hirondelle. Il a indiqué que la demande serait soumise et défendue à l'Unesco par le ministère de la Culture. Le responsable rwandais a par ailleurs annoncé la publication prochaine de la liste des victimes du génocide qui s'élèvent, selon lui, à 1.074.017 tués. Lors des échanges sur le rapport, les parlementaires ont souhaité que la commission fasse un recensement exhaustif de tous les édifices religieux où les Tutsis furent massacrés en 1994. SRE/ER/GF © Agence Hirondelle http://fr.hirondellenews.com/content/view/17282/325/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61320 SOUDAN/DARFOUR Soudan: Des armes russes et chinoises utilisées au Darfour 20 minutes Mis à jour le 09.02.12 à 08h34 Des armes venant de Russie et de Chine sont utilisées au Darfour, dans l'ouest du Soudan, où les droits de l'homme sont bafoués, rapporte ce jeudi l'ONG Amnesty international. Pékin et Mouscou continuent de livrer des armes au gouvernement soudanais en dépit de preuves qu'elles sont employées contre les populations civiles dans cette région, explique l'ONG de défense des droits de l'homme. «L'embargo des Nations unies sur les armes doit être étendu à l'ensemble du pays» «Pour éviter de nouvelles violations des droits de l'homme, toutes les livraisons d'armes venant de l'étranger doivent être immédiatement suspendues et l'embargo des Nations unies sur les armes doit être étendu à l'ensemble du pays», a déclaré Brian Wood, spécialiste des questions d'armement au sein de l'ONG. Le Darfour est, depuis près d'une décennie, le théâtre d'une insurrection de tribus négro-africaines contre le pouvoir central de Khartoum, dominé par les Arabes musulmans. D'après l'ONU, ce conflit aurait fait 300.000 morts. Avec Reuters http://www.20minutes.fr/ledirect/876466/soudan-armes-russes-chinoisesutilisees-darfour http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61304 Le présiden soudanais déclare l'amnistie pour les membres du MLJ au Darfour CRI 2012-02-08 22:10:21 xinhua Le président soudanais Omar el-Béchir a déclaré mercredi une amnistie pour les membres d Mouvement pour la libération et la Justice basé au Darfour (MLJ), qui a signé avec Khartoum le Document de Doha pour la paix au Darfour. "Aujourd'hui, je déclare l'amnistie pour tous les membres emprisonnés et condamnés du Mouvement pour la libération et la justice", a déclaré le président el-Béchir lors d'un meeting à El Fasher, la capitale de l'Etat du Darfour Nord. M. el-Béchir et le président tchadien Idriss Deby Itno sont arrivés mercredi à El Fasher pour lancer l'Autorité régionale transitoire de Darfour (TDRA), qui a été établi conformément avec l'Accord de Doha. Il a exhorté les mouvements armés du Darfour rejetant le Document de Doha à se joindre au processus de paix, en déclarant : "nous renouvelons l'appel à qu'importe qui ayant l'arme à la main à rejoindre le processus de paix pour mettre fin à la souffrance du peuple du Darfour". M. el-Béchir a promis de faire revenir les personnes déplacées à l'intérieur et les réfugiés dans leurs régions d'origine au Darfour, en ajoutant : "Nous allons permettre à chaque personne de recommencer de nouveau sa vie". Les représentants du Qatar, de l'Union africaine, de la Ligue arabe et un certain nombre de pays voisins, ainsi que les missions diplomatiques accréditées auprès de Khartoum, ont assisté à la cérémonie de lancement de la TDRA. Le lancement de la TDRA marque le début de la mise en œuvre du Document de Doha, signé dans la capitale qatarie le 14 juillet 2011 entre le gouvernement soudanais et le MLJ. http://french.cri.cn/621/2012/02/08/444s269620.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61306 RUBRIQUE EN ANGLAIS February 1, 2012, 12:14 pm Paul Auster Responds After Turkish Prime Minister Calls Him ‘an Ignorant Man’ By DAVE ITZKOFF Todd Heisler/The New York Times Paul Auster The publication in Turkey of a new work by Paul Auster — even before it is released in the United States — would seem to be a cause for celebration there. But instead it has provoked a war of words between Mr. Auster, who has used the occasion to call attention to human rights violations in that country, and the Turkish prime minister, Tayyip Erdogan, who mocked the author as “an ignorant man.” The dust-up began when Mr. Auster gave an interview to the daily newspaper Hürriyet in Turkey, where his book “Winter Journal” has recently been published. Mr. Auster said he would not visit the country “because of imprisoned journalists and writers.” “How many are jailed now?” Mr. Auster said in the interview. “Over 100?” That elicited a strong if not especially concerned reply from Mr. Erdogan on Tuesday at a meeting of his AK Party in Ankara, Reuters reported. “If you come, so what?” Mr. Erdogan said. “If you don’t come, so what? Will Turkey lose prestige?” Mr. Erdogan went on to criticize Mr. Auster for having previously visited Israel, saying: “”Supposedly Israel is a democratic, secular country, a country where freedom of expression and individual rights and freedoms are limitless. What an ignorant man you are. Aren’t these the ones that rained bombs down on Gaza? The ones that launched phosphorus bombs and used chemical weapons. How can you not see this?” Mr. Auster replied Wednesday in a statement, saying: Whatever the Prime Minister might think about the state of Israel, the fact is that free speech exists there and no writers or journalists are in jail. According to the latest numbers gathered by International PEN, there are nearly one hundred writers imprisoned in Turkey, not to speak of independent publishers such as Ragip Zarakolu, whose case is being closely watched by PEN Centers around the world. All countries are flawed and beset by myriad problems, Mr. Prime Minister, including my United States, including your Turkey, and it is my firm conviction that in order to improve conditions in our countries, in every country, the freedom to speak and publish without censorship or the threat of imprisonment is a sacred right for all men and women. “Winter Journal,” an autobiographical book that Mr. Auster described as “the history of my body,” is planned for publication in the United States by the Frances Coady Book imprint of Henry Holt in September. http://artsbeat.blogs.nytimes.com/2012/02/01/paul-auster-responds-afterturkish-prime-minister-calls-him-an-ignorant-man/ Ragip Zarakolu, human rights symbol in modern Turkey Bulent Gokay, 11 February 2012 Turkey will become a real global power only when the high level of its economic progress is matched by a strong, stable and functioning democratic system. About the author Bulent Gokay is Professor of International Relations and Head of School of Politics, International Relations and Philosophy, at Keele University Ragıp Zarakolu, arrested journalist, publisher, writer and human rights advocate, has been nominated for the 2012 Nobel Peace Prize by Swedish parliamentarians. A group of MPs from the Swedish Left Party and the Green Party stressed that Zarakolu was an internationally recognized human rights defender who has become a symbol of press freedom and freedom of expression. For his courage, patience, intellectual rigour and pursuit of genuine democracy, Ragip Zarakolu received IPA Freedom to Publish awards ↑ in 2008; he received awards in 1995 and 2007 from the Turkey Publishers Association, the NOVIB/PEN Free Expression Award ↑ in 2003, and in 2010, he was given the National Library Award of Armenia. I met Ragip Zarakolu for the first time soon after the military coup of 1980. I was a young student activist, and like tens of thousands of my generation, was arrested and tortured on several occasions by the police and in the military prisons. The case against us, to be tried by the military court, meant that we were not allowed to continue our education or look for jobs until the final decisions of the courts - the whole process lasted ten years. It was in those desperate conditions that Ragip abi (elder brother Ragip) offered my wife and I the opportunity to do translation work for his publishing house. For the next three years, until we managed to arrive in the UK as political refugees, we translated from English to Turkish Joseph Conrad’s Under Western Eyes, Adam Smith’s Wealth of Nations, and Perry Anderson’s In the Tracks of Historical Materialism, and were paid generously, most of the time in advance, by Ragip Zarakolu’s publishing house - this was the money with which we survived the harsh conditions of the military dictatorship. Ragip Zarakolu is, in a real sense of the term, a man of letters, completely devoted to literary or scholarly pursuits. Everyone who has met him would know that Ragip’s eyes brighten when he is talking about books, any books novels, research manuscripts, poetry, or even straightforward collections of data. He just loves books. More than anyone I have ever met, Ragip Zarakolu is the personification of the quest for knowledge. Over the last 27 years, when I have been living in the UK, we have kept in touch and met several times. Every time he visited the UK, he used to drop me a line, in his extremely gentle style, saying that ‘it would be nice to see you if you’re not very busy’. Every single time when I met him, he was full of stories about some new books and book projects – exciting new translations, or his discovery of some original but yet unknown authors. Ragip Zarakolu founded Belge Yayinlari in 1977 and has tested publishing restrictions in Turkey ever since by making available important books challenging Kemalist taboos, military rule, nationalist dogmas, and racist and ethnic hostility. He published books from Armenian, Greek and Kurdish authors in Turkish editions, and in this way he contributed immensely to the understanding of differences by bringing cultures together. He is an internationally recognised defender of the right to write and publish freely. For over three decades, Ragip Zarakolu has worked to bring down barriers of censorship in Turkey whether it was imposed by the military rulers, or civilian but intolerant governments, or extreme ideologies. His efforts have always been on the side of peaceful dialogue, patient negotiation and understanding. We have left the dark days of the military coups behind. There is no doubt that modern Turkey has exerted considerable energy towards reforming the legal framework of its institutional and political practices over the past eight years, and deserves a portion of the acclaim it has received for its efforts. It is critical, however, to remember just how far Turkey had to come to even enter the frame for credible consideration as a modern functioning democratic state with appropriate respect for human rights. It has truly been a long road, and although Turkey has taken many strides along it, many more remain to be taken. The country has undergone a profound economic, social, and political transformation in the last decade, and the world has not failed to take note. Turkey, traditionally known as a country of coups and crises, is now praised by almost all observers as a strong and stable regional power. It is taken seriously as an important member of the international community in London and Washington, just as it is in Riyadh, Moscow and Beijing. The Ottoman Empire was once referred to as the ‘Sick Man of Europe’, but today's Turkey looks healthy, stable and powerful. After eight years of strong economic performance and reform progress, it is much richer, more modern and hopeful than the poor country that applied to be a member of what was then known as the European Community more than 20 years ago. Turkey’s economy is currently growing more than three times as fast as those of European Union countries, all of which poses us with a completely new question: who needs the other one more Europe or Turkey? At the same time, however, there are new pressures and imbalances growing in the Turkish political system which may have seriously negative consequences. The ruling elite harass their opponents with at least as much implacability as they were once harassed by the military secular elite. They intimidate intellectuals and academics who do not share their perspective, and they silence media and journalists who are critical of the administration. It is extremely worrying that the pressure upon press freedom has increased sharply in recent months. In the last few weeks dozens of media professionals have been detained under vague anti-terror laws and submitted to intimidating legal proceedings. Press freedom in Turkey is especially important since the country is becoming an influential actor on the international scene, as an economic powerhouse and as a positive reference, a ‘role model’ in the Arab world. There is a fragile but essential link between being a strong economic power and establishing a stable democratic system: one doesn’t survive long without the other. Neither will tend to last long in the conditions of the absence of the other. Today, Turkey is a fast-rising economic power, with its internationally competitive companies turning the youthful nation into an entrepreneurial hub, tapping cash-rich export markets in the Caucasus, Central Asia and the Middle East while attracting billions of investment dollars in return. But all this progress will require a stable and functioning democracy to survive. It is not possible for Turkey to be a respectable and responsible world power without achieving fully functioning democratic status, including the freedom of expression and democratic rights. There is no exception to this, all existing evidence from the transition countries point to this same conclusion. Turkey will become a real global power only when the high level of its economic progress is matched by a strong, stable and functioning democratic system. I cannot think of anyone more deserving to represent the freedom of expression in Turkey than Ragip Zarakolu. To many in Turkey and abroad, Ragip Zarakolu is a hero in the fight for freedom of expression and human rights, as a way of boosting the fight against violence and terrorism. He has been fighting for human rights, the freedom of thought and Turkey’s democratization for over 30 years, publishing books on issues such as minority and human rights. I would strongly support Zarakolu’s nomination for the Nobel Peace Prize, which will be an important step for all those working for a Turkey fit for the 21st century, a fully democratic, stable and responsible global power. This piece was first published on Global Faultlines http://www.opendemocracy.net/bulent-gokay/ragip-zarakolu-human-rightssymbol-in-modern-turkey RUBRIQUE EN TURC Fransa Devletine, Fransa başkanı Sarkozy’e ve İstanbul’da Bulunan 4 Ermeni Vakfına Açılan Tazminat Davası Mahkemece kabul edildi. Flash... Flash... Ahmet Akdağ isiminde bir kişi, Gaziantep Asliye Hukuk Mahkemesinde, avukatı kanalıyla 1919-1920 yıllarında Fransa Devletinin ve onlara yardım eden Ermeni çetelerinin insanlığa karşı suç işledikleri iddiasıyla açtığı davada, kendisne ve ailesine verilen zararları karşılamak amacıyla Fransa’dan, Fransa başkanından ve 4 Ermeni Vakfından 45.000 Euro maddi ve 5.000 Euro manevi tazminat talep etti. Dava dilekçesi Mahkemece kabul edilirken, ihtiyati tedbir istemi reddedildi. Not: Bu haber bir şaka olmadığı gibi asparagas da değildir. Dava dilekçesini ve mahkemenin davayı kabul kararını aşağıda okuyabilirsiniz. GAZİANTEP ASLİYE HUKUK MAHKEMESİ HAKİMLİĞİNE İhtiyati Tedbir İsteklidir. Davacı: 1) Ahmet Karadağ (TC No. 57445610462) Türkmenler Mah. Kurudere Geçidi N:71/1 Şahibey-Gaziantep Vekili: Av. Derya Çiçek, Alaybey Mah. İbrahim Söylemez Sok. Halit Sarı İş Mrk. Kat: 2 No:8 Şahinbey /Gaziantep Davalılar: 1) Nicolas Sarkozy- Fransa Cumhurbaşkanı Fransa Ankara Büyükelçiliği kanalıyla- Paris Cad. No.70 Kavaklıdere- Ankara Tel: (0312) 45545 45 2) Fransa Devleti Fransa Ankara Büyükelçiliği kanalıyla- Paris Cad. No.70 Kavaklıdere- Ankara Tel: (0312) 45545 45 3) Fransa’daki Ermeni Diasporası Fransa Ankara Büyükelçiliği kanalıyla- Paris Cad. No.70 Kavaklıdere- Ankara Tel: (0312) 45545 45 4) Üç Horan Ermeni Kilisesi Vakfı İstiklal Cad. Balıkpazarı Sahne Sok. N:14/1 Beyoğlu- İstanbul 5) Yeşilköy Surp İstepanos Kilisesi Vakfı İnciçiçeği Sok. No:4 Yeşilköy-İstanbul 6) Karagözyan Yetimhanesi Vakfı Abide-i Hürriyet Cad. No. 228 Şişli –İstanbul 7) Meryemana Ermeni Kilisesi Vakfı Kumkapı Şarapnel Sok. No:3 Eminönü İstanbul Dava Konusu: 1919 Ve 1920 yıllarında Antep Maraş ve Urfa’da Fransız ordularının haksız işgali ve Türk halkına soykırımı, köyleri ve şehirleri yakıp yıkmaları hamile kadınları (karınlarındaki bebeklerle) süngülerle öldürmeleri kendilerine yardımcı olan Ermenilerinde ajanlık yapması suretiyle ve Fransız askerlerini destekleyerek bu insanlık suçuna iştirak etmeleri: ayrıca davacının dedesinin babasının bu saldırılarda öldürülmesi bunun yanında birçok akrabalarını ve yakınlarının da öldürülüp, bir kısmının da yaralanması ve işkenceye maruz kalmaları nedeniyle davacılar hakkında 45.000 Euro maddi ve 5.000 Euro manevi tazminat olmak üzere toplam 50.000 Euro tazminat talebinden ibarettir. Dava Değeri: 17.01.2012 itibarıyla 1 Euro 2.3350TL olmak üzere 50.000 Euro x 2,3350= 116.750 TL (falaya ilişkin haklarımız saklı kalmak kaydıyla) Açıklamalar: Davacının dedesi, dedesinin babası ve diğer akrabalarının yaşadığı eski SEVE yeni adı AKINCI KÖYÜ (Kilis) Fransız İşgali’nde Fransız askerleri tarafından yakılıp yıkılmıştır. Hamile kadınlar öldürülmüştür. Dedesinin babası Mustafa Efendi de dahil olmak üzerede sadece bu köyde 85 kişi öldürülmüştür. Ermeni çeteleride Fransız askerlerine yardımcı olmuşlardır. Bu süreçte davalının dedesinin babası Mustafa Efendi’nin Fransız askerleri ve Ermeni çeteciler tarafından 3,5 Kg altını gasp edilmiştir. Ayrıca yüzlerce büyük baş ve küçük baş hayvanlarına el konulmuştur. Değerli eşyaları Fransız askerlerince çalınmıştır. Tamamen haksız yere yapılan bu saldırlar ve soykırım nedeniyle müvekkil Ahmet Karadağ ve diğer aile fertleri bu olaylar neticesinde çok büyük acılar çekmiş mağdur olmuşlar yıllarca zorluklar içinde yaşamışlar ve maddi ve manevi olarak yıpranmış ve yoksullaşmışlardır. (Delil 1 Tanıklar) 2) Ekte sunmuş olduğumuz ve sunacağımız tarihi belgeler kamuoyunca çok iyi bilinen belgeler ve Türk Tarih Kurumu arşivleri (Delil-2) ile her türlü bilimsel gerçekliği kanıtlanmış tarihi kitap (Delil-3) ve belgelerin mahkemeniz tarafından incelenmesi sonucunda, açıkça davacının ve yakınlarının özellikle Antep, Maraş ve Urfa’da işgalci Fransız ordularıyla işbirlikçi Ermeni çetelerinin yaptığı insanlık dışı saldırlar sonucunda 70.000’den fazla Türk insanının öldürüldüğü, bunun yanında binlerce insanın işkence gördüğü ve yaralandığı, ayrıca mallarının yağma edildiği, evlerinin yakılıp yıkıldığının tespit edileceği aşikardır. Hiçbir sınırımıza komşu olmayan bir üçüncü ülke konumundaki Fransa’nın tarihte sürdürmüş olduğu alışkanlıklarla sömürgecilik ve işgalcilik geleneği ile yapmış olduğu insanlık dışı bu uygulaması neticesinden müvekkil ve ailesi zarar görmüşlerdir. 3) Bu nedenlerle uğranılan maddi ve manevi zararların ve kayıpların boyutu çok fazla olmakla beraber davalı Fransa devletinin kabul ettiği soykırımı inkar yasasında da belirtildiği üzere müvekkil her ne kadar uğramış olduğu zararların telafisi imkansız ise de bir nebze olsun çektikleri acıları hafifletmek amacıyla sembolik olarak davalılardan 45.000 Euro maddi ve 5.000 Euro manevi tazminat talebi bulunmaktadır. 4) Ayrıca her ne kadar olayın üzerinden çok zaman geçmiş dahi olsa insanlığa karşı işlenen suçlar ve soykırım suçlarında zamanaşımı söz konusu değildir. Ayrıca davalı Fransız devletinin Meclisi’nde kabul edilen soykırımı inkar yasası daha eski bir tarihe dayandığından zamanaşımını ortadan kaldırmaktadır. Bu nedenle uluslararası hukuk ve mütekabiliyet prensibi de göz önüne alındığında davamızda uygulanması mümkün değildir. HUKUKİ SEBEPLER: HMK, TCK, BK, Devletler Hukuku, Milletlerarası Antlaşmalar ve ilgili mevzuat. DELİLLER: 1-Tanıklar a) İbrahim Çabuk- TC No: 56179654216 Cumhuriyet Mah. Sok. No.157 No.2 Şahinbey- Gaziantep b) Mehmet Patlar- TC No: 424911 108582 Şehitler Mah. Cambazlar Sok. No:31 Kilis 2.- Türk Tarih Kurumu Arşivleri 3.- Her türlü bilimsel içerikli tarih kitapları 4.- Bilirkişi 5.- Keşif 6.- Vesair deliller. SONUÇ VE İSTEM: Yukarıda belirtmiş olduğumuz nedenlerle 1.-Müvekkil ve yakınlarının mağduriyeti nedeniyle davalılardan 45.000 Euro maddi ve 5.000 Euro manevi tazminatın davalılardan alınarak davacıya verilmesine. 2.- Dava süresince davalıların Türkiye’deki malvarlıklarına ihtiyati tedbir konulmasına. 3.- Yargılama masrafları ile vekalet ücretinin davalılar yükletilmesine karar verilmesi için gereğinin yapılmasını bilgilerinize arz ve talep ederiz. 18.01.2012 Davacı Ahmet Karadağ Vekili Av. Derya Çiçek T.C. Gaziantep 4. Asliye Hukuk Mahkemesi TENSİP TUTANAĞI Esas No. 2012/59 Esas Hakim Fevzi Eroğlu 28272 Katip Suna Gülsoy 92903 Ahmet Karadağ- Kurudere Geçidi Sk. Türkmenler Mah.No:71 İç kapı No:1 Şahinbey-Gaziantep Davacı Vekili: Av. Derya Çiçek-Alaybey Mah. İbrahim Söylemez Sk. Halit Sarı iş Merk. Kat 2/8 Gaziantep 1) Nicolas Sarkozy- Fransa Cumhurbaşkanı Fransa Ankara Büyükelçiliği kanalıyla- Paris Cad. No.70 Kavaklıdere- Ankara Tel: (0312) 45545 45 2) Fransa Devleti Fransa Ankara Büyükelçiliği kanalıyla- Paris Cad. No.70 Kavaklıdere- Ankara Tel: (0312) 45545 45 3) Fransa’daki Ermeni Diasporası Fransa Ankara Büyükelçiliği kanalıyla- Paris Cad. No.70 Kavaklıdere- Ankara Tel: (0312) 45545 45 4) Üç Horan Ermeni Kilisesi Vakfı İstiklal Cad. Balıkpazarı Sahne Sok. N:14/1 Beyoğlu- İstanbul 5) Yeşilköy Surp İstepanos Kilisesi Vakfı İnciçiçeği Sok. No:4 Yeşilköy-İstanbul 6) Karagözyan Yetimhanesi Vakfı Abide-i Hürriyet Cad. No. 228 Şişli –İstanbul 7) Meryemana Ermeni Kilisesi Vakfı Kumkapı Şarapnel Sok. No:3 Eminönü İstanbul Dava: Tazminat Dava Tarihi: 19.01.2012 Mahkememize tevzi edilen dava dilekçesi mahkememiz esasının yukarıda belirtilen sırasına kaydı yapıldı. GEREĞİ DÜŞÜNÜLDÜ: 1.- Yargılamanın HMK 118 (yazılı usule göre) maddesi uyarınca yürütülmesine. 2.- HMK 119. Maddesindeki şartları taşıdığından dava dilekçesinin kabulüne. 3.- Cevap süresinin dava dilekçesinin davalıya tebliğinden itibaren 2 (hafta) olduğunun davalıya ihtarına (m.127)/ (m.317) 4.- İlk itirazların hepsinin cevap dilekçesinde ileri sürülmekte olup aksi halde dinlenmeyeceğinin davalıya ihtarına (m.117) 5.- Cevap dilekçesi ile birlikte a) Mahkemenin Adı b)Davacı ile davalının adı, soyadı ve adresleri; davalı yurt dışında ise açılan dava ile ilgili işlemlere esas olmak üzere yurt içinde göstereceği bir adres. c) Davacının T.C. kimlik numarası. d) Varsa tarafların kanuni temsilcilerinin. e)Davacı vekilinin adı, soyadı ve adresleri f) Davalının savunmasının dayanağı olan bütün vakıaların sıra numarası altında açık özetleri. h) Dayanılan hukuki sebepler. i) Açık bir şekilde talep sonucu. j) Davalının veya varsa kanuni temsilcisinin yahut vekilinin imzası. k) Tüm deliller açıkça ve hangi vakıanın delili olduğunu da belirterek bildirmek, elinde bulunan delillerini harç ve vergiye tabi olmaksızın davacı sayısından bir fazla düzenlenmiş örneklerinin veya sadece örneklerini dilekçesine eklemek ve başka yerlerden getirilecek belge ve dosyalar için de bunların bulunabilmesini sağlayan belgelere dilekçesinde yer vermek ayrıca masrafını karşılamak zorunda olduğunun davalıya ihtarına (m.318). 6.- Tarafların, dayandıkları vakıaları, ispata elverişli şekilde somutlaştırmaları gerektiğinin, dayandıkları delilleri ve hangi delilin hangi vakıanın ispatı için gönderildiği açıkça belirtmelerinin zorunlu olduğunun taraflara ihtarına (m.194). 7.- Süresi içinde cevap dilekçesi vermemiş olan davalının, davacının dava dileçesini-de ileri sürdüğü vakıaların tamamını inkar etmiş sayılacağını davalıya ihtarına (m.128) 8.- Delil bildirmesi ve toplanması için gerekli belgelerin verilmesi halinde delillerin toplanması için ilgili yerlere müzakere yazılmasına, davacı delilleri için masrafın peşin avanstan karşılanmasına, davalı delilleri için masrafın davalı tarafından karşılanmasına. 9.- Delil listesini tanık gösteren tarafın tanık dinletmek istediği vakıayı ve dinlenilmesi istenen tanıkların adı, soyadı ile tebliğe elverişli adreslerini içeren listeyi mahkemeye sunmasına, bu listede gösterilmemiş olan kimselerin tanık olarak dinlenemeyeceğine ve ikinci bir liste verilemeyeceğine taraflara ihtarına (m.240) 10.- Davalı tarafın cevap dilekçesini davacı tarafa tebliğine, masrafın davalı taraftan alınmasına, 2 hafta içinde davacı tarafın cevaba cevap verebileceğinin ihtarına. 11.- Davacı tarafın cevaba cevap dilekçesinin davalı tarafa tebliğine, masrafın davacı tarafından yatırılan avanstan karşılanması, 12.- Dava dilekçesinin ekinde usulüne uygun düzenlenmiş olan vekaletname belgesi gereğince yukarıda ismi yazılı avukatın davacı vekili olarak duruşmalara kabulüne. 13.- Davacı taraf ihtiyati tedbir talebinde bulunmuş ise de; davanın niteliği, davanın mahiyeti, mevcut delillerin tedbir kararı verilmesi için yeterli kanaat vermemesi, hükümle elde edilecek amacın ihtiyati tedbirle elde edilmesinin mümkün olmaması nedeniyle İHTİYATİ TEDBİR TALEBİNİN REDDİNE, 15.- Diğer hususların bilahare düşünülmesine karar verildi. 20.01.2012 Katip 92903 Hakim 28272 (8 Davetiye yazıldı) Not: Yazıdaki cümle düşüklükleri ve imla hataları bize ait değildir. Dava dilekçesinden ve mahkeme kararından aynen kopya edilmiştir. tarih: Cumartesi, Şubat 04, 2012 http://hyetert.blogspot.com/2012/02/fransa-devletine-fransa-baskansarkozye.html#more RASSEMBLEMENTS EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTION "Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie. Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378 Agenda - Paris: Conférence "Les Kurdes et l'avenir du Moyen Orient" Agenda - Paris: Conférence "Les Kurdes et l'avenir du Moyen Orient" Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org mercredi 15 février 2012 19:00 – 22:00 PARIS: CONFÉRENCE "LES KURDES ET L’AVENIR DU MOYEN-ORIENT" Les associations Sciences Po Monde Arabe et Persépolitique, l’association francoiranienne de Sciences Po, vous convient à une conférence exceptionnelle sur "Les Kurdes et l'avenir du Moyen Orient." Avec l'aimable participation de: - Hamit Bozarslan, historien et politologue (EHESS), auteur de La Question Kurde (1993) et Le Conflit kurde : le brasier oublié du Moyen Orient (2009) - Seve Aydin, Avocate kurde syrienne -Chris Kutschera, journaliste et écrivain, auteur de Le Mouvement National Kurde, (Paris, Flammarion 1979), Le Défi kurde, ou le rêve fou de l’indépendance (Paris, Bayard, 1997). (en attente de confirmation) De part sa dimension transnationale, son importance démographique, et les enjeux géopolitiques qui lui sont sous-jacents, la question kurde est aujourd’hui un enjeu incontournable du Moyen-Orient contemporain, malheureusement souvent ignorée... Questionner son actualité et son avenir paraît d'autant plus prégnant qu'elle s'inscrit au croisement des grandes restructurations politiques et géopolitiques de la région: entre retrait américain d'Irak, révolution syrienne, affirmation turque, et ébranlement interne de la République Islamique d'Iran. Cette conférence est avant tout destinée à toutes les personnes désireuses de s'informer sur la place des Kurdes au Moyen Orient, leur(s) actualité(s) et leurs défis à venir. Dans quelle mesure les politiques nationales turque, irakienne, syrienne et iranienne influencent-t-elles l’avenir des revendications kurdes ? A l’inverse, quel poids stratégique les kurdes ont-ils dans les dynamiques internes à ces mêmes Etats ? L’objectif de cette conférence est d’apporter des éléments de réponse à ces questions, en adoptant un point de vue à la fois régional et interne aux Etats concernés. ---------------------------Informations pratiques : Mercredi 15 février 2012 à 19h INALCO (Institut des Langues et Civilisations Orientales), 65 rue des Grands Moulins Inscription en envoyant un mail à [email protected] http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61276 Agenda - UCFAF : "Mourir à Madrid au ciné-club Rouben Mamoulian Agenda - UCFAF : "Mourir à Madrid au ciné-club Rouben Mamoulian Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Projection du film documentaire de Frédéric Rossif le jeudi 16 février 2012 à 20h au cinéclub Rouben Mamoulian. 1963 - Durée 1h25 - France. Le film est nominé aux oscar 1963, Prix Jean Vigo 1963, Flaherty Documentary Aword. Jeudi 16 février 2012 à 20h MOURIR A MADRID Film documentaire de Frédéric ROSSIF 1963-Durée 1h25-France NOMINÉ AUX OSCAR 1963 PRIX JEAN VIG01963 FLAHERTY DOCUMENTARY AWARD "MOURIR A MADRID" est un formidable travail de récupération d'archives de la guerre civile avec des documents d'Union Soviétique, des Etats-Unis, de France et d'Espagne. Le choix judicieux des images servi par un texte magnifiquement interprété par Jean Vilar et Suzanne Flon. Certains voient dans "Mourir à Madrid" un film prorépublicain alors que l'intention de Frédéric Rossif était avant tout de " faire un film contre la guerre civile ". On le voit en premier lieu dans son souci de donner des chiffres précis des morts des deux côtés.... Thomas Tertois. Avec les voix de : Jean Vilar, Suzanne Flon, Pierre Waneck, Germaine Montera, Irène Wort Centre Culturel UCFAF-JAF 6, cité du Wauxhall 75010 PARIS - Métro République http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61277 Agenda - Medef International/17 février: Turquie, autour de M. Laurent Bili Agenda - Medef International/17 février: réunion de travail autour de M. Laurent Bili - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org FIM Medef International organise une réunion de travail le vendredi 17 février 2012, de 10h30 à 12h30, au 55 avenue Bosquet, Paris 7ème, autour de M. Laurent Bili, ambassadeur de France à Ankara et en présence de M. Pierre Lellouche, Secrétaire d'Etat au Commerce extérieur. Il s'agira de faire le point sur nos relations économiques et commerciales et les projets des entreprises françaises en Turquie. Cette rencontre sera suivie d'entretiens individuels pour les personnes qui en auront fait le demande préalablement. Renseignements et inscriptions auprès de Géraldine Lemble-Pavlov Directeur Adjoint Tél : 01 53 59 16 27 Mail : [email protected] Pauline Bisquert Assistante Europe Centrale et Orientale, Eurasie et Turquie Tél : 01 53 59 16 19 http://www.fim.net/main/core.php?pag_id=21849 http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=61130 Agenda - 17 février : Présentation du Grand Projet Tavush à Antony Agenda - 17 février : Présentation du Grand Projet Tavush à Antony Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - En partenariat avec le Club Franco-Arménien d'Antony et Conseil général des Hauts de Seine le Fonds arménien de France vous invite le vendredi 17 février à une soirée d’information Tavush, les enjeux d’un grand projet de développement en Arménie en présence de Patrick Devedjian, Président du Conseil général des Hauts-de-Seine. Fonds arménien de France Vendredi 17 février 2012 à 20h30 Grand projet Tavush Un exemple de coopération franco-arménienne La soirée sera suivie d'un cocktail - Entrée libre Programme Interventions - Film - Musique avec l'Ensemble Navasart - Cocktail Conservatoire Darius Milhaud 140, avenue de la Division Leclerc 92160 Antony Rer B : Fontaine Michalon Pour confirmer votre présence téléphonez au 01 48 83 51 06 ou envoyez un mail à : [email protected] Fonds arménien de France http://www.fondsarmenien.net/evenements TÉLÉCHARGER : L'affiche du projet http://www.collectifvan.org/pdf/08-31-49-8-02-12.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61184 Agenda - 18 février/Conférence "Le Génocide Arménien: Indices et planification" Agenda - 18 février/Conférence "Le Génocide Arménien: Indices et planification" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'Ucfaf vous invite le 18 février 2012 à une conférence exceptionnelle du Professeur J.-Pierre Mahé, membre de l'Institut de France, sur le thème : "Le Génocide Arménien: Indices et planification". samedi 18 février 2012 À 16 heures: CONFÉRENCE EXCEPTIONNELLE* du Professeur J.-Pierre MAHÉ Membre de l'Institut de France sur le thème : Le Génocide Arménien: Indices et planification A 18 heures: Assemblée Générale de l'Ucfaf, Paris Ile-de-France * Entrée libre Centre culturel UCFAF-JAF - 6, cité du Wauxhall, 75010 PARIS - M0 République http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61280 Agenda - 18 février: Stage de chant avec Virginia Kerovpyan à la Péniche Anako Agenda - 18 février: Stage de chant avec Virginia Kerovpyan à la Péniche Anako - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Péniche Anako samedi 18 février de 14h à 18h Stage de chant chants populaires arméniens introduction au chant modal avec Virginia Kerovpyan Virginia Pattie Kerovpyan est née à Washington, D.C., États-Unis d’Amérique, où elle étudie le chant et participe à des ensembles de musique ancienne et des chorales en tant que choriste et soliste. Arrivant en France, elle continue ses études de chant à l’École normale supérieure de musique de Paris et au Conservatoire national supérieur de musique. Elle participe à des concerts et à des enregistrements de disques avec divers ensembles de musique Renaissance et Baroque. Soliste de l'ensemble de musique liturgique, Akn, et de l'ensemble de musique de troubadour et de tradition populaire, Kotchnak, Virginia Kerovpyan travaille sur le système modal et sur la technique vocale du chant arménien depuis 1981. Sa recherche l’a conduite, au fil des années, à la découverte d’une émission de voix et d’une ornementation capables d’exprimer la musicalité intrinsèque de la langue arménienne, aussi bien de l’arménien classique pour le chant liturgique que des dialectes pour le chant populaire et le chant des troubadours. Son interprétation met en valeur la modalité du chant arménien et élargit encore les possibilités de découverte et de transmission de l’essence de cette musique. La Péniche Anako est amarée à Paris, Bassin de la Vilette Face au 61, quai de la Seine 75019 Paris Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès. Tarif plein 40 € / réduit 30 € Réservation obligatoire : [email protected] http://peniche.anako.com/Agenda_30.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61174 Génocide : jour historique pour les Tutsi Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les juges antiterroristes chargés de l’enquête sur l’attentat contre l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994 viennent de rendre leurs conclusions. Ils exonèrent les Tutsi de cet attentat qui avait déclenché la mise en oeuvre, le 7 avril 1994, du génocide - perpétré en 3 mois - d'un million de Tutsi et de Hutus modérés. Les juges chargés de l’enquête viennent en effet de montrer, preuves scientifiques à l’appui, que les tirs de missiles responsables du drame sont partis du camp militaire de Kanombe où se trouvaient des extrémistes Hutus, et qu'ils ne sont donc pas le fait de la rébellion tutsi dirigée par l’actuel président rwandais, Paul Kagame. L’attentat a bien été perpétré par des hommes de la même ethnie que le président assassiné Juvénal Habyarimana pour servir de déclencheur au génocide des Tutsi. Les Tutsi parlent d'un jour "historique". A l'occasion de cette information d'importance, le Collectif VAN vous signale l'exposition "Génocide des Tutsi au Rwanda" qui se tient au Musée Edmond Michelet de Brive-la-Gaillarde (19100). Réalisée par le Mémorial de la Shoah, elle vise à donner une meilleure compréhension de ce génocide. Comme l'indique l'annonce de l'exposition : "La mise en perspective du massacre des Tutsi avec celui des Herero, des Arméniens ou des Juifs permet une réflexion sur la notion même de génocide, dont la récurrence a marqué l’Histoire du XXe siècle". Evene Génocide des Tutsi au Rwanda Dates : du 9 Janvier 2012 au 18 Février 2012 Musée Edmond Michelet - Brivela-Gaillarde (19100) 4, rue Champanatier 19100 Brive tel : 05-55-74-06-08 fax : 05-55-17-09-44 Mel : [email protected] Présentation En 1994, en moins de cent jours, étaient exterminées huit cent mille personnes au Rwanda. L’exposition réalisée par le Mémorial de la Shoah vise à donner une meilleure compréhension de ce génocide. Elle renseigne les visiteurs sur le contexte historique du conflit entre Tutsi et Hutu, et présente des dessins réalisés par des enfants témoins du génocide. La mise en perspective du massacre des Tutsi avec celui des Herero, des Arméniens ou des Juifs permet une réflexion sur la notion même de génocide, dont la récurrence a marqué l’Histoire du XXe siècle. Lire aussi : France/Rwanda - Attentat : Le Rwanda se réjouit des conclusions du rapport balistique http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=60220 Rwanda - attentat contre Habyarimana : l'expertise française disculpe les proches de Kagamé http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=60223 Génocide rwandais : 17 ans après la justice accuse finalement les Hutus http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=60198 URL originale : http://www.evene.fr/culture/agenda/genocide-des-tutsi-au-rwanda-737061.php http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=60219 Agenda - Affiche rouge/Commémoration : aux Arméniens et Juifs fusillés le 21 février 1944 Agenda - Affiche rouge/ Commémoration : aux Arméniens et Juifs fusillés le 21 février 1944 - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org A l’occasion de la commémoration de l’exécution du Groupe Manouchian, l’Aumônerie israélite des armées et l’Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens vous convient à une cérémonie officielle en l’honneur des Arméniens et des Juifs morts pour la France et fusillés le 21 février 1944 au Mont Valérien. Mardi 21 février 2012 à 18h en la Cathédrale arménienne Saint Jeant-Baptise 15, rue Jean Goujon - 75008 Paris (Métro : Champs- ElyséesClémenceau) La prière aux Morts sera célébrée en arménien par Monseigneur Norvan Zakarian, Primat du Diocèse de France de l’Eglise apostolique arménienne, et en hébreu par M. le Grand Aabbin Haiim Korsia, Aumônier général des Armées. Chœurs mixtes judéo-arméniens. Confirmation : 06 19 29 85 36 - [email protected] TÉLÉCHARGER : L'annonce de la Commémoration http://collectifvan.org/pdf/10-48-21-6-02-12.pdf http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=61120 Agenda - 23 février/Péniche Anako: Film « Sonbahar » (Automne) d'Özcan Alper Agenda - 23 février/Péniche Anako: Film « Sonbahar » (Automne) d'Özcan Alper - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Péniche Anako jeudi 23 février à 20h30 Film « Sonbahar » (Automne) d'Özcan Alper (VOST français) Condamné à 17 ans de prison pour son esprit révolutionnaire, le jeune Yusuf retrouve la liberté. Libre mais souffrant, Yusuf retourne auprès de sa mère dans un petit village proche de la mer noire. Sur ses terres, ce jeune homme meurtri par les conditions carcérales s’aperçoit que son monde ne l’a pas attendu. Son père est décédé et sa soeur partie trouver l’amour. Autour de ce personnage en quête d’une vie meilleure ne subsistent alors qu’un village fantôme et quelques vestiges d’un passé abandonné. Seule source de salut pour ce martyr désespéré : l’amour d’une prostituée, rencontrée au détour d’un café ... Dans ce film, l'environnement est représenté de différentes manières. Nous avons la nature brute, sauvage et plutôt hostile. Ce sentiment dérangeant de n'être rien face à une nature imposante se retrouve plusieurs fois durant le long métrage. Yusuf représente sans nul doute l'archétype du romantique solitaire. [...] lire la suite http://www.decadrages.ch/sonbahar-automne-oescan-alper-2008-yuriev-denle-jour-de-yuriev-kirill-serebrennikov-2008 Tarif plein 6 € / réduit 4 € http://www.cinochetzic.power-heberg.com La Péniche Anako est amarée à Paris, Bassin de la Vilette Face au 61, quai de la Seine 75019 Paris Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès. http://peniche.anako.com/Agenda_30.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61175 Agenda - 24 février : Soirée de solidarité avec Pinar Selek Agenda - 24 février : Soirée de solidarité avec Pinar Selek - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Soirée de solidarité avec Pinar Selek Prises de paroles et lectures concert de Systeme D en presence de Pınar Selek Péniche Anako vendredi 24 février à 20h30 La sociologue antimilitariste et féministe Pinar Selek, co-fondatrice de l'association féministe Amargi, est accusée d'avoir aidé des rebelles kurdes à commettre un attentat à la bombe au marché égyptien d'Istanbul en 1998. Acquittée par trois fois par la cour d'assises d'Istanbul en 2006, 2008 et récemment le 9 février 2011, la décision a été cassée trois fois par la Cour de cassation. Le cas Pinar Selek a de nouveau été examiné le 28 septembre 2011 pour compléter l'instruction en raison de vices de procédure concernant des affaires jointes. Mais pour un détail de procédure purement technique, la session du tribunal a été repoussée au 7 mars 2012. [...] Lire la suite -> www.pinarselek.fr Système D. Un bricolage musical made in Montreuil. Un univers à découvrir et un concert à ne pas manquer...! ! ! www.myspace.com/systemed_music entrée prix libre ! Infos Pratiques La Péniche Anako est amarée à Paris, Bassin de la Vilette Face au 61, quai de la Seine 75019 Paris Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès. http://peniche.anako.com/Agenda_30.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61318 Agenda - 25 février : Présentation du Livre " La Prophétie d'Ararat " Agenda - 25 février : Présentation du Livre " La Prophétie d'Ararat " Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Marseille - UGEFA ( Union Générale des étudiants Franco-Arméniens ) - Présentation et Dédicaces du Livre " La Prophétie d'Ararat de Sévag Torossian Diasporamag Samedi 25 février 2012 de 19h30 à 22h30 - Thriller ésotérique, "La prophétie d’Ararat" retrace, sur fond de tensions apocalyptiques, la quête de Marc Aram, sulfureux avocat parisien, amené aux frontières de l’Arménie pour chapeauter une transaction proprement loufoque : acheter Ararat, la mythique montagne de Noé… » PRÉSENTATION - VENTES - DÉDICACES - COCKTAIL DÎNATOIRE ENTRÉE LIBRE - Siège de l'UGAB UGAB 327 Bd Michelet Marseille, France http://www.diasporamag.com/agenda/pacacorse/presentation-et-dedicaces-dulivre--la-prophetie-.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61336 Agenda - Expo photo Marzevan et Sebastia à la Péniche Anako Agenda - Expo photo Marzevan et Sebastia à la Péniche Anako - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Paris - Péniche Anako - Du jeudi 2 au 26 février 2012 de 15h à 18h - EXPO PHOTO Marzevan et Sebastia - Reproductions d'anciennes photos inédites (1889 à 1922) de Marzevan et Sébastia appartenant aux familles Der Haroutiounian et Dildilian - Photographies anciennes inédites prises de 1889 à 1922 par les frères Dildilian, pionniers méconnus de la photographie naissante dans l'Anatolie profonde. Diasporamag Elles évoquent les personnages, les visages, les paysages ruraux, la vie urbaine avec les bâtiments, écoles, églises, mosquées, les artisans, les scènes de rue, de Sivas à Merzifon. Infos Pratiques La Péniche Anako est amarée à Paris, Bassin de la Vilette Face au 61, quai de la Seine 75019 Paris Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès. Accueil-Espace associatif, Réservations Chahik 09 53 14 90 68 / 06 62 11 14 64 [email protected] Le site de la Péniche Anako http://peniche.anako.com/Accueil.html http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/expo-photo-marzevan-etsebastia.html http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=61121 Agenda - 8 mars/ Conférence - " Les liens qui unissent la France et l'Arménie" Agenda - 8 mars/ Conférence - " Les liens qui unissent la France et l'Arménie" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'Ucfaf vous convie à une conférence exceptionnelle du Monsieur François Rochebloine, député de la Loire, président du groupe d'amitié FranceArménie de l'Assemblée nationale sur le thème : Les liens qui unissent la France et l'Arménie Jeudi 8 mars 2012, à 19h 45 avec projection d'un film documentaire d'archives "Réferendum en Arménie - 21 septembre 1991" Réalisation : Arto Pehlivanian Centre culturel UCFAF-JAF - 6, cité du Wauxhall, 75010 PARIS - M0 République http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61316 Agenda - Amnésie Internationale est de retour le 24 mars 2012 Agenda - Amnésie Internationale est de retour le 24 mars 2012 Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org 24 mars 2012, Amnésie Internationale 6ème édition ! Pour cette édition 2012, Amnésie Internationale présente sa newsletter. Un nouveau moyen pour suivre l'actualité jusqu'au 24 mars. Chaque numéro permettra de découvrir en avant première les nouveautés du programme. Depuis 2001, Annésie Internationale oeuvre pour dénoncer la négation des génocides grâce à l'union de tous les peuples victimes de ces crimes. Un concept inédit où tous les domaines se croisent pour se rejoindre. Au travers de tables rondes et de débats, de concerts de soutien et d'un village de la mémoire, Amnésie Internationale se retrouve tous les deux ans dans un lieu unique de Marseille : les Docks des Suds. Actu #01 - Concert de soutien : Zebda, de retour à Marseille Samedi 24 mars 2012 au Dock des Suds, Zebda est à l'affichev Le célèbre groupe toulousain, composé de Magyd Cherfi, d'Hakim Amokrane et des frères Mouss, rendus célèbres par les morceux "Tomber la chemise", "Motivés", repart en tournée. Après 8 ans de séparation durant lesquels ils avaient suivi leur route sur le plan artistique mais sont toujours restés politiquement soudés. Leur nouvel album sera dans les bacs début 2012. Ils ont choisi les Docks des Suds et Amnésie Internationale pour leur grand retour sur la scène marseillaise. 2004 - 2011 : un septennat sans Zebda. Bonne nouvelle : la privation touche à sa fin avec une tournée et la sortie d’un cinquième album studio. Voilà plus de deux décennies que Magyd, Hakim, Mustapha, Joël et Rémi ont débarqué dans nos vies. C’est à Toulouse que tout a commencé. La musique comme la militance, deux activités d’ailleurs indissociables dans le parcours de Zebda. Au fil des ans, le style s’est affirmé mais l’esprit a demeuré. C’est sur scène que le groupe donne toute la dimension de son énergie communicative, qu’il parvient à transmettre cette mystérieuse « fibre berbère », capable de contaminer n’importe quel public. Transmettre, partager, donner espoir. Les mots et les notes de Zebda sont un antidote à la résignation ambiante, à la tentation du repli et de la régression. Porteuses de résistance et d’émancipation, leurs chansons accompagnent de l’indignation à l’action. Avec, au final, un seul dogme : la fête fait partie intégrante de la réflexion. A n’en pas douter, le ton Zebda nous a manqué. Et si ces années d’absence auront semblé interminables, elles ont eu le mérite de provoquer chez ses membres de l’envie de se retrouver. A chacun son rythme. Et en rythmes, dans Zebda, on s’y connait. Et comme ils l’ont inlassablement répété à la fin de chaque concert : « Profitezen ! ». Parce que eux, ils en profitent … Actu #02 - Thème de la 6ème édition : la transmission Nous ne voulons pas que le temps qui passe soit celui de l'oubli, oubli des catastrophes génocidaires et de leur mécanisme, oubli des victimes et des survivants. Mais « avec le temps, va, tout s'en va » et nous devons, nous voulons transmettre, passer, transférer la mémoire aux générations d'aujourd'hui distantes des événements et des témoins, à nos frères humains qui ne réalisent rien de tout cela et à la postérité. Faire savoir que l'inimaginable s'est produit, que l'indicible s'est imposé, que la banalité du mal a été organisée et que rien, depuis, ne pourra être comme avant. Comment transmettre la mémoire de ceux que les génocides ont voulu effacer? Comment faire passer l'idée que cela risque toujours de se reproduire si l'on y prend pas garde? Comment transférer la pugnacité d'un combat pour une reconnaissance refusée? Comment faire savoir, faire admettre et faire comprendre que des hommes simples se sont transformés en brutes et en barbares? Le temps de la transmission que nous revendiquons avec Amnésie Internationale est celui de la mémoire à vif car nous refusons la banalisation et la négation. Découvrez le clip d'Amnésie Internationale Réalisé par Cédric Apikian http://www.youtube.com/watch?v=2JkdRMtmmC4 Le clip, Cédric Apikian a remporté de nombreux prix : - Prix Ethic : 2e Festival du programme court - Paris 2010 Award Of Merit : Best shorts winner - San Diego USA 2011 Special Jury Award/TV Commercial - World Peace & Understanding 44e Worldfest Houston USA 2011 http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58913 Agenda - Le Fils du Marchand d'Olives Agenda - Le Fils du Marchand d'Olives - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Fils du Marchand d'Olives Sur les traces du génocide arménien Un film de Mathieu Zeitindjioglou Avec la participation de Jean-Claude Dreyfus Sortie le 11 avril 2012 Durée 1h17 Distribution : ZELIG FILMS Pour leur voyage de noce, Mathieu et Anna sont partis en Turquie. Caméra au poing, pour enquéter sur Garabed, le grand père arménien de Mathieu, qui a échappé au génocide de 1915. Un road trip à travers le pays, marqué par des rencontres, mêlant animation, film d'investigation et documentaire historique pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915. Zfilms, Hérodiade Films et Kode Agency présentent Le Fils du Marchand d'Olives, un documentaire de Mathieu Zeitindjioglou, Français d'origine turque, fils d'immigré arménien de la troisième génération, dont le nom arménien avait été turquifié. Ce nom, à l'identité double et conflictuelle, leur servira de couverture pour poser les questions qui fâchent. Leur périple les emmènera au coeur de l'Anatolie orientale, berceau de la civilisation arménienne dont les traces, vieilles de 3000 ans, semblent avoir disparues. A l'heure où la France légifère sur la négation du génocide arménien, ce film nous emmène à la rencontre de Turcs de tous bords et nous éclaire sur une réalité qu'il semble impossible de nier. Projections de presse Mercredi 8 février à 13h Jeudi 16 février à 17h Mardi 6 mars à 17h Mercredi 28 mars à 13h Lundi 2 avril à 14h Gaumont - Salle 1 30 av. Charles de Gaule 92200 Neuilly sur seine Dossier de presse et photos téléchargeables sur www.lefilsdumarchand.com http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61059 Agenda - « Reflets d'Arménie : Manuscrits et art religieux» Agenda - « Reflets d'Arménie : Manuscrits et art religieux» - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Scriptorial d’Avranches présente « Reflets d'Arménie : Manuscrits et art religieux» Du 1er février au 6 mai 2012 Scriptorial d'Avranches Partenaire du Scriptorial, le Musée arménien de France (Paris), fondation privée constituée en 1949 par un collectionneur d’art arménien, Nourhan Fringhian, a sauvegardé près de 1200 objets, témoins émouvants de l’attachement de la diaspora arménienne en France à sa culture. Ce musée, actuellement fermé au public, s’exporte au Scriptorial grâce au soutien de son directeur, Frédéric Fringhian. Une quarantaine de pièces, des manuscrits et des objets d’art religieux, forment l’ossature de l’exposition « Reflets d’Arménie ». La Bibliothèque nationale de France apporte aussi son concours précieux : le prêt de 8 manuscrits permet de montrer la diversité des styles et des écoles d’enluminure arménienne. Comme l’évoque son titre, l’exposition ne fait que représenter une partie de l’immense patrimoine artistique arménien dispersé dans plusieurs pays du monde. Ainsi, plus de 30 000 manuscrits sont aujourd’hui conservés dans les bibliothèques et les collections diverses. Pratiquement, tous les monastères arméniens étaient des scriptoria, des centres de copie, parfois actifs jusqu’au début du XIXe siècle, et aussi des centres de conservation des manuscrits. Les quelques pièces présentées ont valeur de témoignage et peuvent être perçues comme le microcosme d’un patrimoine culturel qui a survécu à tant d’invasions et de destructions. Un photographe qui vit en Arménie, Artur Mryan, a été sollicité pour réaliser des prises de vue des monastères arméniens et des détails de leur décor architectural. Une quinzaine de photos des monastères ainsi qu’une dizaine de portraits et de paysages d’Arménie (exposition personnelle de l’auteur) recouvriront les murs des salles d’exposition. Artur Mryan, né en 1975 à Erevan, s’intéresse très jeune à la photographie, grâce à son oncle photographe bien connu en Russie. Il a commencé sa carrière professionnelle comme photographe en 2006 au sein du magazine arménien « Renaissance ». Il a participé à l’exposition de photographies franco-arménienne « Face à face ». Il a publié plusieurs albums de paysages d’Arménie et réalise actuellement un projet consacré à la vie quotidienne dans les villages arméniens. Enfin, les reflets s’apparentent à des jeux d’ombres et de lumières. Des projections et de magnifiques images de manuscrits enluminés contribueront à créer une atmosphère reflétant l’univers spirituel et la créativité des Arméniens. Autour de l’exposition Vendredi 3 février 18h30 :vernissage. Dimanche 5 février 15h : Visite de l’exposition avec Edda Vardanyan, commissaire de l’exposition. Dimanche 26 février 10h30 : Petit déjeuner philo “Alexandre ou la figure emblématique de l’homme de pouvoir” : La présentation du manuscrit arménien du Roman d’Alexandre le Grand, le rappel de ce que la tradition occidentale nous a laissé de ce personnage, sera pour nous l’occasion d’interroger nos conceptions contemporaines du leadership. Samedi 3 mars De 14h à 17h : Atelier-découverte “Autour de l’écriture arménienne”, maison Bergevin. Dimanche 11 mars 10h30 : Petit déjeuner lecture de contes arméniens avec Elisabeth Abecassis Dimanche 22 avril 10h30 : Petit déjeuner philo “Alexandre élève d’Aristote” (Ou comment devenir un tyran sous l’enseignement d’un sage) : L’éducation rend-elle nécessairement meilleur, peut-elle être un rempart à la violence et la barbarie ? Dimanche 6 mai 10h30 : Petit déjeuner philo “Sort-on toujours grandi des revers de la vie” : On a coutume de dire que « ce qui ne tue pas rend fort ». La culture arménienne illustre l’adage à propos et nous offre matière à nous interroger sur le dépassement de soi que permettent parfois les épreuves. Tout les mercredis De 9h30 à 11h : Ateliers “À la découverte de l’Arménie”, dans le cadre des Ateliers du Scriptorial. Inscription au trimestre ou à la séance, pour tout public à partir de 7 ans Le Scriptorial d’Avranches Place d’Estouteville 50 300 Avranches Tel : 02 33 79 57 00 Fax : 02 33 79 57 02 Détails pratiques : http://www.scriptorial.fr/pratique-fr-horaires.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61022 Agenda - Ateliers du GIT sur la liberté de recherche en Turquie Agenda - Ateliers du GIT sur la liberté de recherche en Turquie - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le GIT France, branche française du Groupe de travail international (GIT) « Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie » (initiative internationale d’universitaires, de chercheurs, d’étudiants, de traducteurs et d’éditeurs née à Paris le 21 novembre 2011) annonce son programme d'ateliers sur la liberté de la recherche en Turquie. Les réunions se passent dans le cadre de l’EHESS à Paris. GIT France Samedi 21 janvier 2012 « Recherches sur la liberté de la recherche en Turquie » Atelier Organisé par le GIT France Voici les dates des séances de l’atelier qui a lieu à l’EHESS, 105 bd Raspail, 75006 Paris (le 27 janvier 2012, 17 à 19 h, amphithéâtre ; le 3 février, 17 à 19 h, amphithéâtre ; le 24 février, 17 à 19 h, salle n° 8 ; le 23 mars, 17 à 19 h, salle 8 ; le 11 mai, 17 à 19 h, salle 8 ; le 22 juin de 9h30 à 17 h, amphithéâtre) 24 février : Conférence-débat avec Pinar Selek, sociologue et féministe, persécutée en Turquie, exilée en Allemagne et en France. Présentation par Serra Torun et Etienne Copeaux. 23 mars: Büsra Ersanli, universitaire, chercheuse, intellectuelle en Turquie, avec François Georgeon, Etienne Copeaux (sous réserves), Emmanuel Szurek. 11 mai : L’autonomie du champ intellectuel, avec Emmanuel Szurek et Nicolas Camelio pour les années 1930-1980, et nnn. pour les années 1980-2000. 22 juin : Dispositifs de pouvoir et contrôle de la liberté intellectuelle, en Turquie et ailleurs. Programme précis à venir http://gitfrance.over-blog.com/article-recherches-sur-la-liberte-de-la-rechercheen-turquie-97568101.html http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=60828 Agenda - Témoigner. Entre Histoire et Mémoire Agenda - Témoigner. Entre Histoire et Mémoire - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org - Les interventions faites par Janine Altounian et Annette Becker, en février 2011 à la Fondation Auschwitz sont parues dans le n°110 (septembre 2011) de la Revue pluridisciplinaire de la Fondation Auschwitz, Déplacements, déportations, exils, ParisBruxelles, Editions du Centre d'Etudes et de Documentation Mémoire d'Auschwitz ASBL/Kimé. "La Grande Guerre a été, sur un mode délibéré ou inconscient, un laboratoire pour le XXe siècle : un terrain d’expérience de la violence, un lieu d’essai pour la mettre en pratique et optimiser ses effets sur les hommes et sur le matériel. En particulier, les zones d’invasions et d’occupations militaires ont permis de tester, grandeur nature, les déplacements de populations, les répressions, voire les politiques d’extermination, en ce qui concerne les Arméniens dans l’Empire ottoman" (Annette Becker - Université Paris Ouest – Nanterre, Institut Universitaire de France); "Une expérience personnelle cherchera à montrer en quoi se modifie la position psychique d’un sujet qui lit un Journal de déportation témoignant d’événements vécus pendant le génocide arménien de 1915 ; en quoi cette lecture modifie son rapport à la vérité et lui révèle qu’il avait refoulé l’impact de faits trop intimes de son histoire personnelle alors qu’il en avait pourtant connaissance depuis longtemps" (mise en comparaison du Journal de déportation de Yervant Odian et celui de Vahram Altounian, par Janine Altounian, Écrivain, traductrice : Lecture et refoulement d’un Journal de déportation). Revue : Témoigner. Entre Histoire et Mémoire La Fondation Auschwitz et la Mémoire d'Auschwitz ASBL publient trois fois par an leur revue (qui existe depuis 25 ans). Celle-ci diffuse ainsi l’actualité de la recherche pluridisciplinaire sur les camps nazis et le génocide des Juifs et des Tsiganes. Elle a su s’ouvrir aux débats les plus actuels concernant les enjeux de mémoire et d’histoire. Devant l’intérêt grandissant pour les questions mémorielles, au croisement de nombreuses disciplines, de l’histoire à la littérature et aux arts, de la sociologie aux sciences politiques, et devant la demande tout aussi grandissante venant du public, nous avons décidé lors de la parution du numéro 100 de donner à notre revue un nouveau départ. Par là même elle entend pallier l’absence d’une publication qui traite autant des questions de mémoire que des questions d’histoire sans les dresser l’une contre l’autre. Sans abandonner leurs missions premières et fortes de leur expérience comme du savoir acquis, la Fondation Auschwitz et la Mémoire d'Auschwitz ASBL se donnent aujourd’hui pour tâche d’ouvrir leur champ de recherche aux problématiques des violences de masses dans le long terme historique. Se gardant de tout anachronisme, elles se proposent de revisiter de façon critique à la fois le passé et le présent de notre modernité et d’un siècle durant lequel se sont accomplis des guerres, des violences politiques à grande échelle et des massacres de masses – des génocides aux purifications ethniques – dans lesquels la responsabilité des États est impliquée directement ou indirectement. Avec Témoigner. Entre Histoire et Mémoire, elles tiennent à impulser le mouvement d’une relecture critique de ces problématiques sur les plans à la fois historiographique et mémoriel. C’est un nouvel éclairage de notre histoire contemporaine qu’elles proposent. Dernier Dossier paru : n° 110 (septembre 2011) : Déplacements, déportations, exils Sommaire et résumés du n° 110 Philippe Mesnard (Fondation Auschwitz, Université Blaise-Pascal – ClermontFerrand 2) : Problématisation générale I. Déplacements et déportations Annette Becker (Université Paris Ouest – Nanterre, Institut Universitaire de France) : Les déplacements de population pendant la Grande Guerre : exodes, refuges, camps, travail forcé La Grande Guerre a été, sur un mode délibéré ou inconscient, un laboratoire pour le XXe siècle : un terrain d’expérience de la violence, un lieu d’essai pour la mettre en pratique et optimiser ses effets sur les hommes et sur le matériel. En particulier, les zones d’invasions et d’occupations militaires ont permis de tester, grandeur nature, les déplacements de populations, les répressions, voire les politiques d’extermination, en ce qui concerne les Arméniens dans l’Empire ottoman. Le mot exterminare signifie au sens étymologique expulser, mettre hors frontières. Pour les civils envahis et occupés entre 1914 et 1918, « être exterminés » impliquerait cette façon d’être littéralement mis hors combat des fronts militaires alors qu’ils s’y trouvent englobés. Fuir, se réfugier, mode actif, mais forcé par l’invasion ; être expulsé, être déporté, mode passif, forcé, comme otage, ou pour le travail ; dans tous les cas arrachement à son lieu de vie pour un lieu d’exil que l’on sait temporaire, le temps de la guerre. Mais un temporaire qui souvent dure quatre ans. On tentera une typologie – trop – générale, de ces déplacements de populations multiples qui ont touché des millions de civils à travers l’Europe. Janine Altounian (Écrivain, traductrice) : Lecture et refoulement d’un Journal de déportation Une expérience personnelle cherchera à montrer en quoi se modifie la position psychique d’un sujet qui lit un Journal de déportation témoignant d’événements vécus pendant le génocide arménien de 1915 ; en quoi cette lecture modifie son rapport à la vérité et lui révèle qu’il avait refoulé l’impact de faits trop intimes de son histoire personnelle alors qu’il en avait pourtant connaissance depuis longtemps. II. Exils et exodes Sandrine Marchand (Université d’Artois) : Taïwan, l’exil impossible En 1945, après cinquante ans de colonisation japonaise (1895-1945), Taïwan est remise aux mains du chef du parti nationaliste chinois Chiang Kai-shek qui, avec son gouvernement et son armée, se verra refoulé hors de Chine par les forces communistes dirigées par Mao, lors de la guerre civile qui s’achèvera en 1949. Les Continentaux, ainsi nommés par les Taïwanais de souche, vivront un exil au départ considéré comme provisoire, mais qui s’éternisera jusqu’à aujourd’hui. Le régime nationaliste construit alors un discours nostalgique, anticommuniste, avec l’espoir de la reconquête du continent, dans lequel se retrouvent les continentaux séparés de leurs pays d’origine et de leurs familles. Les Taïwanais de souche, quant à eux, ne se reconnaissent ni dans ce discours ni dans ce gouvernement dont ils sont écartés dès 1945 et vivent dans l’oppression et le souvenir du massacre du 28 février 1947, causé par le gouvernement nationaliste et qui se prolongera, jusqu’au début des années 1960, par la période dite de la Terreur blanche, touchant particulièrement les intellectuels de gauche. La situation identitaire complexe de Taïwan est l’objet d’au moins deux récits de mémoire, deux constructions de l’histoire qui entrent en conflits l’un avec l’autre, objets de discours politiques mais aussi d’écrits littéraires et de témoignages. Il s’agira ici de se demander comment une armée déchue et une population exilée s’inscrivent dans une société colonisée par l’ennemi même que cette armée a combattu. Quel est son rapport à ce territoire d’exil, à cette population à la fois étrangère et familière, au continent abandonné aux communistes ? Comment, ensuite, en 1987, après la levée de la loi martiale, les Taïwanais de souche répondent-ils à quarante ans de politique privilégiant les Continentaux et mettant sous silence leur propre oppression ? Catherine Milkovitch-Rioux (CELIS, Université Blaise-Pascal – Clermont-Ferrand 2, Institut d’Histoire du Temps Présent (IHTP) ̶ CNRS, Paris) : Enfance violence exil : Témoignages d’enfants de harkis * Dans le cadre de la réflexion sur les « déplacements, déportations, exils » initiée par la Fondation Auschwitz, cette présentation se donne pour objet les témoignages que les enfants de harkis ont consacrés aux camps de harkis consécutifs à la guerre d’Algérie. Jean-Jacques Jordi a souligné dans De l’exode à l’exil. Rapatriés et pieds-noirs en France l’ampleur des mouvements de populations sur lesquels la guerre d’Algérie s’est achevée. Les populations dites de « Français musulmans rapatriés » sont concernées, avec les populations pieds-noirs, par cet « exode » et cet « exil » et font spécifiquement l’objet d’un « rapatriement » pris en charge, avec les manquements qu’on connaît, par l’État. Pour les enfants de harkis, la mémoire de la guerre d’Algérie se prolonge en une mémoire de l’internement : l’espace algérien de relégation se prolonge dans l’exil des « Français musulmans rapatriés », victimes d’une « immigration de guerre ». En France, les espaces réels de relégation – camps d’accueil, hameaux forestiers ou cités urbaines – où « la mémoire est autant refusée que tue », constituent le cadre de vie du « fils de harki » : on étudiera, dans les témoignages produits par cette seconde génération de la guerre d’Algérie, un héritage paradoxal qui semble faire porter sur les enfants la qualité, l’histoire, les conditions de déplacement, d’exil et d’internement des anciens supplétifs. Sofia Volpato (ACLI Limburg) : Le premier après-guerre en Italie L’article traite de la question de la présence des Italiens en Belgique au XXe siècle. Le phénomène migratoire prend essentiellement son essor après la Première Guerre mondiale : les sociétés de charbonnage cherchent de la maind’œuvre à l’étranger pour gagner la « bataille du charbon », en stipulant les premiers accords pour le recrutement collectif sous contrôle de l’État. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, on estime que 30 000 Italiens résident en Belgique. Ce déplacement de population entre les deux guerres est à mettre en corrélation avec la fuite du régime dictatorial de Mussolini. En Belgique, les émigrations politique et économique sont imbriquées à tel point au fascisme qu’il est difficile de les distinguer. L’auteur relate des épisodes liés à la propagande, à la Résistance et à la déportation pour arriver jusqu’à la signature du Protocole de 1946 en soulignant que le déplacement, l’exil des Italiens en Belgique est plus une déportation économique car ses caractéristiques rappellent très fortement celle d’une déportation meurtrière. Maité Molina Marmol (Université de Liège) : Les Niños pendant la guerre civile espagnole, déplacements et placements (le cas de la Belgique) * La guerre d’Espagne (1936-1939) a provoqué d’importants déplacements de population, volontaires et imposés, internes et externes. Le présent article envisage la spécificité du déplacement des Niños de la Guerra, organisé par le gouvernement espagnol notamment après le bombardement de Guernica en avril 1937. La Belgique est parmi les sept pays qui répondent à l’appel lancé par la République pour l’accueil des enfants : des 32 000 enfants évacués, 5 000 arrivent dans ce pays. Seront envisagées les conditions d’arrivée des Niños, les modalités de leur accueil et du rapatriement de la majorité d’entre eux lors de l’annonce du deuxième conflit mondial, mais également le sort de ceux qui s’installeront définitivement en Belgique III. Regards extérieurs Corine Enaudeau (Philosophe) : Réfugiés et apatrides : des droits en moins, des hommes en trop Réclamer en 1942 la constitution d'une armée juive, c'était pour Hannah Arendt imposer une lecture politique de la persécution et affirmer que le peuple juif, pourtant sans territoire ni État, devait défendre son existence collective et revendiquer son identité sur la scène de l'Histoire. S'ouvre alors la question de savoir comment distinguer et articuler peuples, nationalités, nations et États. Car c'est dans le jeu de ces différences que des populations sont exclues du « droit d'avoir des droits », prélude à leur massacre. Nous chercherons à comprendre ce que la persécution doit à la confusion entre droit, territoire et identité. Réfugiés et apatrides sont ces parias qui ont perdu, non seulement une demeure géographiquement située, mais surtout le droit d'être ici, où que ce soit, c'est-à-dire d'appartenir au monde visible, d'y apparaître et s'y faire entendre Varias Régis Schlagdenhauffen (Docteur en sociologie) – Université de Strasbourg : Le Dodenherdenking à l’Homomonument d’Amsterdam : commémoration des victimes du nazisme et usages politiques de la mémoire Cet article propose l’analyse d’une cérémonie commémorative en souvenir des victimes homosexuelles du nazisme qui se déroule tous les ans au pied du plus ancien mémorial « homosexuel », l’Homomonument. Dans un premier temps, l’auteur explique l’origine de la cérémonie et la genèse du lieu. Suite à cela, il examine les relations sociales qui sont valorisées et dévalorisées durant le rite ainsi que la nature des groupes sur lesquels le rite est censé agir, à savoir les nouvelles recrues de l’école de police et les hommes d’origine marocaine principaux auteurs de violences homophobes. L’analyse du rite dans ses dimensions fonctionnelles, performatives et stratégiques montre que la commémoration du Dodenherdenking à l’Homomonument est à la fois une traduction de l’ordre établi et la manifestation d’une situation d’opposition entre groupes minoritaires aux Pays-Bas. Fleur Kuhn (Université Paris III – Sorbonne Nouvelle) : Nostalgie de la lumière de Patricio Guzmán un lieu de la mémoire chilienne Le cinéma, parce qu’il fixe des images de la réalité susceptibles de s’ancrer dans les représentations collectives, est devenu l’un des principaux vecteurs de notre mémoire du XXe siècle. À travers l’exemple de Nostalgie de la lumière, qui est à la fois un film-mémoire et une réflexion sur la mémoire, cet article interroge la capacité qu’ont les images filmiques à former notre représentation du passé et à se constituer en tant qu’acte politique en même temps que comme œuvre artistique. Le documentaire de Patricio Guzmán, empreint d’une poésie contemplative qui contraste avec la lutte active qu’il manifestait dans ses réalisations de 1973, revendique désormais la mémoire du passé comme la seule fondation de l’avenir du Chili. Filmant un lieu de mémoire qui met en abyme sa propre fonction, il montre au spectateur le vaste désert d’Atacama où se croisent des astronomes contemplant les astres, des archéologues venus observer les restes de civilisations précolombiennes et des femmes creusant la terre à la recherche de leurs morts, ensevelis dans ces étendues arides pendant la dictature de Pinochet. À partir de ces regards croisés, ainsi que d’une voix narrative qui ajoute son propre « je » à celui des individus interviewés, le film nous parle tout à la fois de l’origine du Chili, de celle du cinéaste et de celle de l’humanité. Gezichtspunten over de tentoonstelling Gekleurd verleden. Familie in oorlog voorgesteld in de St Pietersabdij te Gent van 25 november 2010 tot 25 april 2011 [À propos de l’exposition Passé coloré. Famille en guerre, présentée à l’Abbaye Saint-Pierre de Gand du 25 novembre 2010 au 25 avril 2011] Anneleen Spiessens (Hogeschool Gent) : Familiekroniek en oorlogsverleden Philippe Mesnard (Fondation Auschwitz, Université Blaise-Pascal – ClermontFerrand 2) : Ingekleurd(e) verleden(s) Retrouvez dans les ressources vidéos, les interventions d'Annette Becker, Yves Ternon et Janine Altounian : http://www.auschwitz.be/index.php?option=com_content&view=article&id=444 &Itemid=479 La parution du N°110 de la Revue pluridisciplinaire de la Fondation Auschwitz nous donne l'occasion de proposer ici (voir pdf en téléchargement) une intervention d'Isabelle Delorme, Professeure d’histoire au Lycée Montaigne à Bordeaux, publiée dans le N°109 Témoigner. Entre histoire et mémoire. "Génocide arménien - De la reconnaissance sur la scène internationale à son émergence dans la bande dessinée : histoire d’une rencontre mémorielle". Le génocide arménien (1915-1916) a été peu représenté dans le neuvième art. Sa reconnaissance récente et de plus en plus importante sur la scène internationale s’est traduite par la publication de plusieurs bandes dessinées, entre 1979 et 2010. Dans ces albums, la question arménienne est d’abord posée, puis on y voit planer l’ombre du génocide, avant que celui-ci ne soit violemment mis en texte et en images. TÉLÉCHARGER : "Génocide arménien" d'Isabelle Delorme http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=58728 Agenda - Le Génocide des Grecs de l'Empire ottoman Agenda - Le Génocide des Grecs de l'Empire ottoman - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - « La période de transition allant de la chute de l’Empire ottoman à la fondation de la République turque se caractérise par toute une série d’actions menées principalement par une petite élite ayant pour objectif la construction d’un Etat moderne, d’une nation. L’une de ces actions consiste à éliminer radicalement, c’est-à-dire à exterminer les minorités chrétiennes ainsi que quelques autres. Les chiffres résultant d’études démographiques sont éloquents : en 1912, on comptait en Asie mineure et en Thrace entre 4 et 5 millions de chrétiens pour 7 à 8 millions de musulmans; en 1923 il ne restait plus que 250 000 à 300 000 chrétiens. » Vient de paraître : Études sur la Campagne Etatique d'Extermination des chrétiens de l'Asie mineure (1912-1922) et ses suites : histoire, droit, mémoire. Un ouvrage édité par Tessa Hofmann, Matthias Bjørnlund et Vasileios Meichanetsidis. Le Génocide des Grecs de l'Empire ottoman par Vassilios Meichanetsidis, samedi 28 janvier 2012, 22:44 Études sur la Campagne Etatique d'Extermination des chrétiens de l'Asie mineure (1912-1922) et ses suites : histoire, droit, mémoire Édité par Tessa Hofmann, Matthias Bjørnlund et Vasileios Meichanetsidis Pages cartonné 512, 37 photographies, cartes ISBN 978-0-89241-615-8. Langue : anglais La période de transition allant de la chute de l’Empire ottoman à la fondation de la République turque se caractérise par toute une série d’actions menées principalement par une petite élite ayant pour objectif la construction d’un Etat moderne, d’une nation. L’une de ces actions consiste à éliminer radicalement, c’est-à-dire à exterminer les minorités chrétiennes ainsi que quelques autres. Les chiffres résultant d’études démographiques sont éloquents : en 1912, on comptait en Asie mineure et en Thrace entre 4 et 5 millions de chrétiens pour 7 à 8 millions de musulmans; en 1923 il ne restait plus que 250 000 à 300 000 chrétiens. Raphael Lemkin - le juriste qui introduisit le terme de génocide au registre du droit international - se fonda sur l’extermination des chrétiens d’Asie mineure pour définir ce type de crime de guerre par le néologisme « génocide », tandis que l’éminent turcologue Néoklis Sarris (1940-2011) voyait en l'anéantissement des minorités chrétiennes l’un des principaux piliers de la formation de la République turque. Ainsi que le font remarquer les rédacteurs de ce volume, la récente résolution par l’Association Internationale des Chercheurs sur le Génocide (International Association of Genocide Scholars), en reconnaissant les Génocides grec et syriaque, élargit l’éventail des communautés victimes du génocide. Dans ce volume on essaie donc de donner un aperçu et d’approfondir l’étude de la destruction délibérée et de l'élimination de toute présence hellénique, présence de plus de trois millénaires sur un territoire devenu aujourd’hui la « République turque ». On notera un intérêt accru ces deux dernières décennies de la recherche sur le Génocide de la population arménienne dans l'espace Ottoman-Turquie alors que la recherche sur le Génocide des Grecs d'Asie mineure et de Thrace stagne. A cela plusieurs raisons existent, par exemple le fait que les gouvernements turcs successifs sont parvenus à intimider les diplomates dans le contexte des relations turco-helléniques de la dernière génération, et à remettre en cause l’intégrité académique (incitant certains érudits à faire carrière comme négationnistes, soutenus par des ONG internationales, tous au nom de la lutte contre le nationalisme). Ce volume comprend des articles-contributions sur les domaines sous-titrés : Aperçu historique, Documentation, Interprétation, Représentations et droit, Éducation, Mémoire, Conceptualisation et une abondante bibliographie. ORDERS: Caratzas web site: The Genocide of the Ottoman Greeks http://www.caratzas.com/index.cfm?fuseaction=product.display&product_ID=5 31 Amazon: The Genocide of the Ottoman Greeks: Studies on the State-Sponsored Campaign of Extermination of the Christians of Asia Minor (1912-1922) and Its Aftermath: History, Law, Memory. http://www.amazon.com/Genocide-Ottoman-Greeks-ExterminationChristians/dp/0892416157/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1323875017&sr=8-1 Caratzas/Melissa Books www.caratzas.com [email protected] http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=60872 Agenda - "Les persécutions des médecins arméniens pendant la Première Guerre en Turquie" Agenda - "Les persécutions des médecins arméniens pendant la Première Guerre en Turquie" - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org - Avec la nouvelle édition du livre de l'Union des Médecins Arméniens, intitulé /"Les persécutions des médecins arméniens pendant la Première Guerre en Turquie/", l'Institut Tchobanian poursuit son travail de témoin actif de l'histoire. Editions SIGEST Ce livre n'est pas un livre de plaisance et il n'essaye aucunement de plaire. Le but de l'Union des Médecins Arméniens est autre et il correspond à celui de l'Institut. La préface d'Yves Ternon est impeccable de clarté. Par sa contextualisation, elle met à l'aise aussi bien le chercheur que le combattant face à ce livre engagé dépourvu de toute diplomatie en raison de l'ampleur de la tâche. /Nikos Lygeros/ Lire la suite ici http://www.lygeros.org/lygeros/7905-fr.html Vous pouvez le commander directement chez l'éditeur http://editions.sigest.net/page00010133.html ou sur Amazon.fr, Fnac.com ou encore dans votre librairie habituelle Cordialement, Editions SIGEST http://editions.sigest.net/ http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57601 Agenda - Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’Occident Agenda - Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’Occident - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org bibliosurf.com Phebus, 06/10/2011 - 608 p - ISBN 9782752906694 Le livre "Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’Occident" de Peter Balakiam Présentation de l'éditeur Si l’on évoque souvent l’horreur du génocide arménien, la plupart d’entre nous ignorent la réalité de ce qui s’est vraiment passé en Turquie dans les années 1894-1896, puis en 1915-1916. Peter Balakian établit un compte rendu aussi exhaustif que possible des faits commis ou « couverts » à l’époque par les autorités turques. Son grand mérite est aussi de resituer le génocide dans une perspective stratégique globale et d’analyser les calculs et les intérêts des grandes puissances engagées dans le premier conflit mondial. Pétrole, colonialisme, rivalités européennes, démembrement de la Turquie au moyen de la cause arménienne sans se soucier des victimes... Le Tigre en flammes nous tend un miroir, aussi fascinant qu’inquiétant, nous montrant les dessous des cartes et la relation même que notre civilisation entretient avec la realpolitik, la notion de vie humaine et les massacres de masse. http://www.bibliosurf.com/Le-tigre-en-flammes-le-genocide http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57089 SITES GENOCIDE & NEGATIONNISME Visitez nos liens http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. 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Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information. 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Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions radios où les auditeurs peuvent intervenir Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 18h55 à 20h00 Michel Field Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr. Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr Semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir. France Inter www.radiofrance.fr Semaine de 19h20 à 20h00 Le téléphone sonne Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite ! RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. JeanJacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org Collectif VAN - BP 20083 92133 Issy-les-Moulineaux Cedex Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0