Le oui de toute l’humanité,
Le oui des générations passées,
Le oui des générations qui viendront,
Le oui de notre génération.
Parmi toutes les femmes
Et parmi tous les hommes du monde,
Tu es la plus fidèle,
La plus liée au projet de Dieu.
Toi qui as répondu avec un grand oui,
Dans la simplicité et la discrétion,
Accueille nos petits oui,
Peureux et branlants
Et mets-les dans ton grand oui.
Marie, mère du Seigneur,
Femme ouverte à Dieu
Et à l’action de son Esprit ;
Tu as parcouru les routes
De la sainteté et de l’amour ;
Apprends-nous à dire notre oui,
Un oui plein de foi, de confiance e d’amour.
Apprends-nous a rester ouverts à Dieu,
Apprends-nous à redire notre oui,
Quand l’aube recommence un jour nouveau.
(Extrait de prière du R. P. Clément
RENIRKENS)
Prends mon oui
Vierge de l’Annonciation,
prends le oui de ma réponse à l’appel du
Seigneur ;
garde-le dans ton OUI,
car tu sais combien je peine à dire mon
oui
fragile et partiel,
donné et repris.
Fais que la joie et l’espérance
que tu as portées à Elisabeth
chantent encore le Magnificat,
au seuil de ma maison.
Surtout que je sois
comme toi, un
missionnaire en route,
pauvre de moyens, riche
de ton Fils,
lui qui fait bondir de joie
les enfants du royaume.
Toi, la servante pleine d’amour,
fais que je sois humble et
fidèle, dans le service,
jusqu’à la croix,
et que je me laisse sauver par
ton Fils,
pour qu’il soit
ma sagesse et ma justice,
ma sainteté et ma liberté.
Garde-moi sur la route
Qui conduit à la fête de l’Amour.
Action suggérée
Compose toi-même une poésie inspirée du Oui de la Vierge Marie et de ta vie.
Le chemin de l’accueil
Avec l’Annonciation, Marie ouvre le chemin de l’accueil au Seigneur. Par son oui, pour la pre -
mière fois Jésus est accueilli par être humain, accueilli dans un amour total. Cet accueil va se répéter
constamment dans le peuple de Dieu, dans tous les siècles, toutes les cultures, tous les temps.
Déjà dans l’évangile, après Marie c’est Joseph avec une disponibilité égale, puis la famille du
petit Jean Baptiste dans les chants et la joie, puis discrètement les bergers, les mages terminent leur
long voyage à genoux devant le roi des Juifs qui est né. Au seuil du Temple c’est la joie étonnée et
prophétique du vieux Syméon qui prend dans ses bras l’enfant : « la Lumière des nations », et de la
vieille Anne qui accourt pour proclamer à tous la délivrance de Jérusalem. Dans le même élan
Pierre dira à Jésus : « Tu sais bien que je t’aime ! », et Paul qui ose écrire : «Qui nous séparera
de l’amour du Christ ». C’est un accueil passionné qui traverse toute l’histoire de l’Eglise pour
arriver jusqu’à nous avec Jean Paul II, avec Mère Teresa et tant d’autres. Le salut chemine de oui en
oui, d’amour en amour. Depuis Marie, la flamme de l’accueil ne s’est jamais éteinte. L’Eglise ne
s’est jamais défaite de la tunique blanche de l’épouse qui accueille l’époux. Tout est parti avec Marie.