L’attention sera plus particulière si le patient a des idées suicidaires.
- Observation de l’activité, de sa participation et de son implication dans les différentes
activités et jeux (jeux : mode occupationnel)
- Durant la prise en charge, pendant l’hospitalisation, le personnel infirmier observant la
composante affective dans la relation à autrui : par rapport au personnel (des
demandes, vient voir de lui-même dans le bureau…), par rapport à son voisinage
proche (relation avec le voisin, avec les autres patients), par rapport à sa famille
(comportement, pleurs, photos, dessins…), par rapport aux différentes visites, affect
exprimé, certain détachement, possibilité d’angoisse…), manque d’affect, retrait…
Par rapport aux activités :
- Dans les troubles dépressifs profonds, le patient n’est pas réceptif aux activités.
- Selon l’amélioration de l’humeur et du comportement les activités seront courtes.
- Le sport est une activité saine
- Il faut adapter la longueur des séances selon l’état
- Possibilité d’activités manuelles (décors de Noël, paques…)
- Lecture : journaux, livres
- Tricot, crochet
- Esthétique : revalorisation de l’image de soi
- Toute activité demande une préparation, une évaluation, une exploitation et
transmission
Par rapport au risque suicidaire (passage à l’acte) :
- Surveillance rapprochée et discrète tout long de la journée
- Observation infirmière physique et psychique tout au long de la journée et rapprochée
(du petit matin, à la tombé de la nuit, du réveil au couché).
- Traitement pris en intégralité devant le personnel
- Être à l’écoute de paroles pouvant présager un passage à l’acte (« je veux en finir, je
ne peu pas continuer comme cela, je n’en peux plus… ») : si ces propos indiquent bien
la souffrance morale : il n’est pas rare d’avoir recours à un traitement sédatif (baisse
de l’angoisse), fait et geste (manque un couteau, ne donne pas sa ceinture…)
- La surveillance infirmière sera majorée après quelques jours de traitement
antidépresseur (le mélancolique n’a pas assez de force pour passer à l’acte, et dès qu’il
va mieux, il y a levé des inhibitions et donc risque de passage à l’acte).