
Après trois exercices budgétaires axés, par nécessité, sur le
redressement financier et la relance de la commande publique, nous
constatons aujourd’hui la poursuite de la hausse des recettes fiscales et
non fiscales, la poursuite de la maîtrise des dépenses de
fonctionnement, la progression constante de note désendettement, la
situation excédentaire des comptes spéciaux comme le FIGD et le
FRPH.
Sur le plan budgétaire, à proprement parler, les recettes fiscales sont
en forte progression du fait du retour de la croissance et en particulier
du rebond de l’investissement privé.
C’est ainsi que les recettes fiscales indirectes progressent de 2,8
milliards, les recettes fiscales directes de 3,5 milliards et les recettes
non fiscales de 2,3 milliards, notamment par l’intégration de 1,2
milliard de rattrapage de la DGA obtenue grâce au travail de nos
parlementaires.
Entre le budget général de 2012 et le budget primitif de 2017, les
recettes fiscales passeront donc de 81,3 milliards à 96,4 milliards. Par
ailleurs, le Fonds pour l’emploi et la lutte contre la pauvreté, le FELP,
passera de 28,9 à 31,6 milliards.
Ces bons résultats nous permettent d’augmenter fortement notre
autofinancement global qui passe de 15,9 milliards au primitif 2016 à
19,4 milliards pour 2017, soit une progression de 20%.
Cet autofinancement nous permet de poursuivre notre politique de
diminution du recours à l’emprunt. Le remboursement en capital de la
dette diminue à 8,5 milliards contre 9,6 milliards en 2016. L’annuité
de la dette en 2017 s’établira à 13,1 milliards contre 13,8 milliards en
2016.
L’endettement global diminuera donc fortement, en passant de 94,25
milliards fin 2014 à 84 milliards au 31 décembre 2017, en tenant
compte des provisions affectées au FIGD pour le remboursement des
emprunts obligataires en 2021 et 2022, soit un désendettement de plus
de 10 milliards, et ce alors que les moyens mis à disposition de la
politique d’investissement n’auront jamais été aussi élevés ces 4
dernières années.