Fête de ND du Rosaire histoire

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Le Rosaire
http://perso.wanadoo.fr./tadou/marie/priere_3.html#Mystères
Le Rosaire, ma prière préférée... Jean Paul II, homélie du 29 octobre 1978, extraits.
Je voudrais attirer votre attention sur le Rosaire.
Le Rosaire est ma prière préférée. C'est une prière merveilleuse. Merveilleuse de simplicité et de
profondeur.
Dans cette prière, nous répétons de multiples fois les paroles de l'Archange et d'Élisabeth à la Vierge
Marie. Toute l'Église s'associe à ces paroles.
On peut dire que le Rosaire est, d'une certaine manière, une prière-commentaire du dernier chapitre
de la Constitution Lumen gentium du IIe Concile du Vatican, chapitre qui traite de l'admirable
présence de la Mère de Dieu dans le mystère du Christ et de l'Église.
En effet, sur l'arrière-fond des Ave Maria défilent les principaux épisodes de la vie de Jésus Christ.
Réunis en Mystères joyeux, douloureux et glorieux, ils nous mettent en communion vivante avec
Jésus à travers le Cœur de sa Mère, pourrions-nous dire.
En même temps, nous pouvons rassembler dans ces dizaines du Rosaire tous les événements de
notre vie individuelle ou familiale, de la vie de notre pays, de l'Église, de l'humanité : c'est-à-dire nos
événements personnels ou ceux de notre prochain, et en particulier de ceux qui nous sont les plus
proches, qui nous tiennent le plus à cœur.
C'est ainsi que la simple prière du Rosaire s'écoule au rythme de la vie humaine.
Au cours de ces dernières semaines, j'ai eu l'occasion de rencontrer beaucoup de personnes
représentant divers milieux, nations, Églises et communautés chrétiennes.
Je veux assurer que je n'ai pas manqué de traduire ces rapports dans le langage de la prière du
Rosaire, pour que tous puissent se retrouver au cœur de la prière qui donne à toutes choses leur
pleine dimension.
J'ai reçu aussi et le Saint-Siège pareillement de nombreuses manifestations de bienveillance
provenant d'hommes du monde entier. Je veux traduire ma gratitude dans les dizaines du Rosaire
pour pouvoir l'exprimer non seulement d'une manière humaine, mais aussi dans la prière, dans cette
prière si simple et si riche.
De tout cœur, je vous exhorte tous à la réciter.
Qui, mieux que Marie a vécu une vie simple en la sanctifiant ?
Qui, mieux que Marie, a accompagné Jésus dans toute sa vie, joyeuse, souffrante et glorieuse, est
entrée dans l'intimité de ses sentiments filiaux pour le Père, fraternels pour les autres ?
Qui, mieux que Marie, associée maintenant à la gloire de son Fils, peut intervenir en notre faveur ?
Elle doit maintenant accompagner votre vie. Nous allons lui confier cette vie. L'Eglise nous propose
pour cela une prière, toute simple, le Rosaire, le chapelet, qui peut calmement s'échelonner au rythme
de nos journées.
Le Rosaire, lentement récité et médité, en famille, en communauté, personnellement, vous fera entrer
peu à peu dans les sentiments du Christ et de sa Mère, en évoquant tous les événements qui sont la
clef de notre salut.
Au gré des Ave Maria, vous contemplerez le mystère de l'Incarnation du Christ, la Rédemption du
Christ, et aussi le but vers lequel nous tendons, dans la lumière et le repos de Dieu.
Avec Marie, vous ouvrirez votre âme à l'Esprit Saint, pour qu'Il inspire toutes les grandes tâches qui
vous attendent.
Que Marie soit votre guide et votre soutien.
Rosaire et monotonie …?
Ne t'imagine jamais que ce soit là synonymes inévitables,
Rosaire et monotonie...
Chaque "Réjouis-toi Marie" peut être unique.
Quand tu salues Notre-Dame, contemple à chaque fois
une de ses vertus, une de ses gloires, une de ses splendeurs...
Et quand tu dis le "Sainte Marie", n'as-tu pas, au moins, cinquante souffrances
à présenter à l'auguste mère de Dieu à la Mère de l'humanité ?
Dom Helder Camara
http://www.revue-ndc.qc.ca/prier-marie598-12.html
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HISTORIQUE (1)
La fête du Rosaire est célébrée le premier dimanche d'octobre. Elle fut, dans le principe, une simple
fête de confrérie. Mais, en 1571, le septième jour d'octobre, qui était le premier dimanche de ce mois,
une grâce extraordinaire accordée au peuple chrétien tout entier, vint donner à cette fête un grand
éclat. En effet, ce fut le jour où don Juan d'Autriche remporta sur les Turcs la célèbre victoire de
Lépante, et sauva ainsi la chrétienté du plus imminent danger.
Le même jour et à l'heure même du combat, les confréries du Rosaire faisaient à Rome des processions
solennelles pour demander la victoire sur les infidèles. Le saint pape Pie V, divinement averti de la
victoire des chrétiens, la regarda comme une grâce accordée par Marie, à cause des prières ferventes
qui lui étaient adressées.
Pour reconnaître ce bienfait, il prescrivit une fête spéciale en l'honneur de la sainte Vierge. On inséra
donc, par son ordre, cette mention dans le martyrologe, à la date du 7 octobre : " Mémoire de sainte
Marie de la Victoire, que le souverain pontife Pie V ordonna de renouveler chaque année, à cause de
l'insigne victoire navale remportée ce jour-là par les chrétiens sur les Turcs, grâce au secours de la
Mère de Dieu. "
Dans l'origine cette fête porta donc le nom de Notre-Dame de la Victoire.
Grégoire XIII renouvela en 1573 l'ordonnance de son saint prédécesseur, et ajouta que désormais la
fête aurait lieu le premier dimanche d'octobre, dans toutes les églises où se trouvait un autel ou une
chapelle sous l'invocation de Notre-Dame du Saint-Rosaire, et qu'elle porterait ce même nom. La fête
était élevée en même temps au rite double majeur.
Un siècle plus tard, en 1671, Clément X étendit cette fête à toute l'Espagne, sans condition, sur
l'instante prière de la reine Marie-Anne. Cette faveur s'étendit peu à peu à d'autres contrées et enfin le
pape Clément XI, en 1716, ordonna qu'elle fût célébrée par toute la chrétienté, en mémoire de la
victoire obtenue en 1715 par Charles VI sur les Turcs, en Hongrie. Comme pour la victoire de
Lépante, les confréries du Rosaire faisaient au moment du combat, des processions solennelles, pour
obtenir le secours divin par l'intercession de Marie. Clément XI, en étendant la fête du Saint-Rosaire à
toute l'Église, voulait, dit-il, enflammer le cœur des fidèles, et les encourager à rendre hommage à la
Vierge glorieuse qui ne laisse jamais l'Église sans secours, au milieu des dangers.
Jusqu'au temps de Benoît XIII, les leçons du second nocturne étaient un sermon de S. Augustin, sans
rapport direct avec la fête du Saint-Rosaire, Benoît XIII, d'après l'avis de la Congrégation des rites, le
fit remplacer par une notice assez étendue sur la dévotion du Rosaire, son origine, son histoire et celle
de l'institution de la fête. Il était réservé au grand et saint pontife Léon XIII de revêtir la dévotion au
saint Rosaire et la fête d'un nouvel éclat.
Le 11 septembre 1887 parut un décret de la Congrégation des rites qui, après avoir rappelé que nous
pouvons tout espérer de la protection de Marie, si nous sommes fidèles à lui adresser pieusement les
saintes invocations du Rosaire, se continue ainsi :
"Notre très Saint-Père. tout heureux de cet empressement unanime, renouvelle ses instances auprès de
tous les Pasteurs de l'Église et de tous les fidèles du monde, et les exhorte à redoubler de ferveur et de
confiance filiale en persévérant dans ces saints exercices, et à supplier la très auguste Reine de la paix,
d'user de son crédit auprès de Dieu, pour détourner l'horrible tempête des temps présents, par la ruine
de l'empire de Satan et la défaite des ennemis de la religion, et pour rendre la calme si désiré à la
barque mystique de Pierre, ballottée par les flots. C'est pourquoi tout ce qui a été décrété, accordé et
ordonné les années précédentes, et dernièrement par le décret de la Sacrée Congrégation des rites,
prescrivant de consacrer le mois d'octobre à la céleste Reine du Rosaire, de nouveau il le décrète,
l'accorde et l'ordonne.
La fête de la solennité du Saint-Rosaire est déjà en honneur chez les peuples chrétiens, et l'objet d'un
culte tout particulier, qui se rapporte à tous les mystères de la vie, de la passion, de la gloire de N.-S.
Jésus-Christ, notre rédempteur, et de son Immaculée Mère. Afin donc de favoriser cette dévotion qui
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va toujours croissant, afin aussi d'ajouter aux honneurs publics rendus à Marie, Sa Sainteté Léon XIII,
par un privilège dont jouissent déjà plusieurs églises particulières, ordonne de célébrer désormais dans
toute l'Église, sous le rite de seconde classe, ladite solennité et l'office de Notre-Dame du Rosaire fixé
au premier dimanche d'octobre, en sorte que cette fête ne puisse être transférée à un autre jour, si ce
n'est en cas d'occurrence d'un office de rite supérieur ; sauf les rubriques et nonobstant toute
disposition contraire."
Ce n'était pas assez pour le zèle et la dévotion de Léon XIII envers Notre-Dame du Saint-Rosaire.
L'année suivante, la Sacrée Congrégation des rites rendit un nouveau décret inspiré par la gravité des
circonstances. Ce décret rappelle ce que le Souverain Pontife régnant a déjà fait en l'honneur de NotreDame du Saint-Rosaire, exhorte tous les chrétiens à se conformer pieusement aux ordonnances du
Saint-Père, et donne un nouvel office et une nouvelle messe revus et approuvés par Léon XIII luimême pour cette solennité.
http://www.total.net/~erger/pagetest/psaume.htm
Notre-Dame du Saint-Rosaire 7 OCTOBRE
La fête du Rosaire est célébrée le premier dimanche d'octobre. Elle fut, dans le principe, une simple
fête de confrérie. Mais, en 1571, le septième jour d'octobre, qui était le premier dimanche de ce mois,
une grâce extraordinaire accordée au peuple chrétien tout entier, vint donner à cette fête un grand
éclat. En effet, ce fut le jour où don Juan d'Autriche remporta sur les Turcs la célèbre victoire de
Lépante, et sauva ainsi la chrétienté du plus imminent danger.
Le même jour et à l'heure même du combat, les confréries du Rosaire faisaient à Rome des processions
solennelles pour demander la victoire sur les infidèles. Le saint pape Pie V, divinement averti de la
victoire des chrétiens, la regarda comme une grâce accordée par Marie, à cause des prières ferventes
qui lui étaient adressées.
Pour reconnaître ce bienfait, il prescrivit une fête spéciale en l'honneur de la sainte Vierge.
On inséra donc, par son ordre, cette mention dans le martyrologe, à la date du 7 octobre :
" Mémoire de sainte Marie de la Victoire, que le souverain pontife Pie V ordonna de renouveler
chaque année, à cause de l'insigne victoire navale remportée ce jour-là par les chrétiens sur les Turcs,
grâce au secours de la Mère de Dieu. "
Dans l'origine cette fête porta donc le nom de NOTRE-DAME DE LA VICTOIRE.
Grégoire XIII renouvela en 1573 l'ordonnance de son saint prédécesseur, et ajouta que désormais la
fête aurait lieu le premier dimanche d'octobre, dans toutes les églises où se trouvait un autel ou une
chapelle sous l'invocation de Notre-Dame du Saint-Rosaire, et qu'elle porterait ce même nom.
La fête était élevée en même temps au rite double majeur.
Un siècle plus tard, en 1671, Clément X étendit cette fête à toute l'Espagne, sans condition, sur
l'instante prière de la reine Marie-Anne. Cette faveur s'étendit peu à peu à d'autres contrées
Enfin le pape Clément XI, en 1716, ordonna qu'elle fût célébrée par toute la chrétienté, en
mémoire de la victoire obtenue en 1715 par Charles VI sur les Turcs, en Hongrie. Comme pour la
victoire de Lépante, les confréries du Rosaire faisaient au moment du combat, des processions
solennelles, pour obtenir le secours divin par l'intercession de Marie. Clément XI, en étendant la fête
du Saint-Rosaire à toute l'Église, voulait, dit-il, enflammer le coeur des fidèles, et les encourager à
rendre hommage à la Vierge glorieuse qui ne laisse jamais l'Église sans secours, au milieu des dangers.
Jusqu'au temps de Benoît XIII, les leçons du second nocturne étaient un sermon de S. Augustin, sans
rapport direct avec la fête du Saint-Rosaire, Benoît XIII, d'après l'avis de la Congrégation des rites, le
fit remplacer par une notice assez étendue sur la dévotion du Rosaire, son origine, son histoire et celle
de l'institution de la fête. Il était réservé au grand et saint pontife Léon XIII de revêtir la dévotion au
saint Rosaire et la fête d'un nouvel éclat.
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Le 11 septembre 1887 parut un décret de la Congrégation des rites qui, après avoir rappelé que
nous pouvons tout espérer de la protection de Marie, si nous sommes fidèles à lui adresser pieusement
les saintes invocations du Rosaire, se continue ainsi :
"Notre très Saint-Père. tout heureux de cet empressement unanime, renouvelle ses instances auprès de
tous les Pasteurs de l'Église et de tous les fidèles du monde, et les exhorte à redoubler de ferveur et de
confiance filiale en persévérant dans ces saints exercices, et à supplier la très auguste Reine de la paix,
d'user de son crédit auprès de Dieu, pour détourner l'horrible tempête des temps présents, par la ruine
de l'empire de Satan et la défaite des ennemis de la religion, et pour rendre la calme si désiré à la
barque mystique de Pierre, ballottée par les flots. C'est pourquoi tout ce qui a été décrété, accordé et
ordonné les années précédentes, et dernièrement par le décret de la Sacrée Congrégation des rites,
prescrivant de consacrer le mois d'octobre à la céleste Reine du Rosaire, de nouveau il le décrète,
l'accorde et l'ordonne.
La fête de la solennité du Saint-Rosaire est déjà en honneur chez les peuples chrétiens, et l'objet d'un
culte tout particulier, qui se rapporte à tous les mystères de la vie, de la passion, de la gloire de N.-S.
Jésus-Christ, notre rédempteur, et de son Immaculée Mère. Afin donc de favoriser cette dévotion qui
va toujours croissant, afin aussi d'ajouter aux honneurs publics rendus à Marie, Sa Sainteté Léon XIII,
par un privilège dont jouissent déjà plusieurs églises particulières, ordonne de célébrer désormais dans
toute l'Église, sous le rite de seconde classe, ladite solennité et l'office de Notre-Dame du Rosaire fixé
au premier dimanche d'octobre, en sorte que cette fête ne puisse être transférée à un autre jour, si ce
n'est en cas d'occurrence d'un office de rite supérieur ; sauf les rubriques et nonobstant toute
disposition contraire."
Ce n'était pas assez pour le zèle et la dévotion de Léon XIII envers Notre-Dame du Saint-Rosaire.
L'année suivante, la Sacrée Congrégation des rites rendit un nouveau décret inspiré par la gravité des
circonstances. Ce décret rappelle ce que le Souverain Pontife régnant a déjà fait en l'honneur de NotreDame du Saint-Rosaire, exhorte tous les chrétiens à se conformer pieusement aux ordonnances du
Saint-Père, et donne un nouvel office et une nouvelle messe revus et approuvés par Léon XIII luimême pour cette solennité.
RETOUR A JESUS MARIE ET NOTRE TEMPS
Le 1 octobre1998
Les Mystères du Rosaire
Les Promesses
révélées au Bienheureux Alain de la Roche (*), grand prédicateur du Rosaire, pour tous ceux qui
récitent au moins le chapelet, en méditant les mystères du Rosaire :
1. Celui qui persévérera dans la récitation de mon Rosaire recevra toutes les grâces qu'il demandera.
2. Je promets ma très spéciale protection et de grands bienfaits à ceux qui réciteront dévotement mon
Rosaire.
3. Le Rosaire sera un bouclier puissant contre l'enfer, détruira les vices, délivrera du péché, abattra
l'hérésie.
4. Le Rosaire fera germer les vertus et obtiendra aux âmes la miséricorde divine ; il substituera dans
les cœurs l'amour de Dieu à l'amour du monde, les élevant au désir des biens célestes et éternels. Que
d'âmes se sanctifieront ainsi !
5. Celui qui se confie à moi par le Rosaire ne périra pas.
6. Celui qui récitera pieusement mon Rosaire en méditant ses mystères, ne mourra pas de mauvaise
mort ; pécheur, il se convertira ; juste, il persévérera dans la grâce, et en tout cas, il sera admis à la vie
éternelle.
7. Les vrais dévots de mon Rosaire ne mourront pas sans le secours de l'Église.
4
8. Je veux que tous ceux qui réciteront mon Rosaire trouvent dans leur vie et à leur mort lumière et
plénitude de grâces, et qu'ils participent aux mérites des bienheureux.
9. Je délivrerai promptement du purgatoire les âmes dévotes au Rosaire.
10. Les vrais fils de mon Rosaire jouiront au ciel d'une gloire singulière.
11. Tout ce qu'on demandera par le Rosaire, on l'obtiendra.
12. J'assisterai en tous leurs besoins ceux qui propageront mon Rosaire.
13. J'ai obtenu de mon Fils que les confrères du saint Rosaire aient pour frères en la vie et en la mort
les saints du ciel.
14. Ceux qui récitent mon Rosaire sont mes fils bien-aimés, les frères de Jésus-Christ.
15. La dévotion du Rosaire est un signe évident de prédestination.
(*) : Alain de la Roche est né en Bretagne vers 1428. Il devient dominicain à Dinan, dans le diocèse
de Saint-Malo. Il voyagera beaucoup, passant par les maisons dominicaines de Paris, de Lille, de Gand
en Belgique et de Zwolle aux Pays-Bas, où il meurt en 1475. Il est surtout connu pour le zèle qu'il a
déployé en faveur de la dévotion du Rosaire. Son culte n'est pas officiellement confirmé.
Les 15 Mystères
Mystères joyeux :
Les cinq mystères joyeux peuvent être considérés comme une magnifique couronne de
boutons de roses blanches comme la neige qui est présentée à Notre Mère Très
Aimante en l'honneur des heureux moments qu'elle et son Fils Notre Seigneur ont
partagés au cours de leur vie terrestre.
1er : Annonciation de l'Ange à Marie
L'Ange Gabriel annonce à la Vierge Marie que Dieu désire qu'elle
devienne la Mère de son Fils. Marie accepte avec foi et humilité.
"Je t'ai aimée d'un amour éternel."
Jérémie 31,3
Avec Marie, apprenons à nous laisser aimer de Dieu.
Conformité à la volonté de Dieu, humilité.
2e : Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth
Marie visite sainte Elisabeth qui va devenir mère de saint JeanBaptiste. Elle rend service à Elisabeth pendant trois mois.
"Par la charité, mettez-vous au service les uns des autres."
Galates 5,13
Demandons la charité de Marie, l'amour fraternel.
Charité, œuvres de miséricorde temporelle.
3e : Nativité de Jésus à Bethléem
Jésus-Christ, Fils de Dieu, naît dans une étable. Sa Mère le dépose
dans la crèche. Les bergers et les Mages le visitent.
"Pour vous Il s'est fait pauvre, de riche qu'il était."
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Luc 2,7
Demandons l'humilité de Dieu.
Joie, paix, détachement des biens matériels.
4e : Présentation de Jésus au Temple
Marie et Joseph vont au Temple de Jérusalem, présenter l'EnfantJésus à son Père du ciel.
"Que l'Eternel te bénisse."
Jérémie 31,23
Laissons-nous conduire à Dieu par Marie.
Esprit de sacrifice, obéissance.
5e : Recouvrement de Jésus au Temple
Marie et Joseph recherchent pendant trois jours l'Enfant-Jésus qu'ils
ont perdu et le retrouvent au Temple.
"Je t'instruirai, je t'apprendrai la route."
Psaume 32,8
Demandons la fidélité à l'appel de Dieu sur nous.
Ferveur, réponse à l'appel de Dieu.
Mystères douloureux :
Les cinq mystères douloureux peuvent être considérés comme une couronne de roses
rouge sang qui est présentée à Notre Mère Très Aimante en souvenir des moments les
plus douloureux et remplis de larmes qu'elle et son Fils Notre Seigneur ont subis.
1er : Agonie de Jésus au jardin des oliviers
Jésus prie au jardin des oliviers. La pensée de nos péchés et des
souffrances qui l'attendent lui font suer le sang.
"Priez pour ne pas entrer en tentation."
Marc 14,38
Accorde-moi, Seigneur, la grâce du repentir et de la prière.
Repentir et résignation à la volonté de Dieu.
2e : Flagellation de Jésus au poteau
Jésus est mis à nu, attaché à la colonne et flagellé jusqu'à ce que son
corps soit ensanglanté et couvert de plaies.
"Les hommes qui le gardaient, le bafouaient et le battaient."
Jean 19
Donne-moi, Seigneur, le pardon de mes fautes, et la grâce de
pouvoir pardonner.
Mortification et pardon.
3e : Couronnement d'épines
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Une couronne d'épines est enfoncée dans la tête de Jésus. Ses yeux
sont remplis de sang et de larmes. On se moque de Lui.
"Je suis Haut et Saint, mais je suis avec l'homme contrit et humilié."
Isaïe 57,15
Délivre-moi, Seigneur, de l'esprit de domination et de vanité.
Humilité et courage.
4e : Portement de la croix
Jésus porte sa lourde croix jusqu'au Calvaire. Marie accompagne son
Fils sur la voie douloureuse.
"S'accablant Lui-même de leurs fautes."
Isaïe 53,11
Seigneur Jésus, accorde-moi la compassion et la persévérance
dans l'amour.
Patience dans les épreuves.
5e : Crucifiement et mort de Jésus sur la croix
Cloué à la croix, Jésus expire en présence de sa Mère, après trois
heures d'agonie.
"Tu rachetas pour Dieu, au prix de ton sang, les hommes de toute
race, langue, peuple."
Apocalypse 5,9
Donne-moi la conscience de l'amour unique que tu as pour moi.
Persévérance et pardon aux ennemis.
Mystères glorieux :
Les cinq mystères glorieux peuvent être considérés comme une couronne de roses
blanches toutes épanouies, teintées du rouge de la passion, que nous présentons à
Notre Mère Aimante en l'honneur des fruits très glorieux des souffrances qu'elle et son
Fils Notre Seigneur ont endurées.
1er : Résurrection de Jésus
Victorieux de la mort, Jésus sort du tombeau, glorieux et immortel, au
matin de Pâques. Il nous ouvre lee peuvent pas toujours se rendre aux
réunions à l’église. Saint Jean Chrysostome leur dit: “Et comment,
dira-t-on, un homme du siècle, rivé à son tribunal pourrait-il prier de
trois heures en trois heures et s’échapper vers l’église ? Cela se peut,
et rien n’est plus facile. (…) Il faut prier car il n’est pas tant besoin
pour cela de paroles que de pensées, ni de mains étendues que d’âme
attentive, ni de gestes que de méditation”. Hom. In Anne, 4, 5Et
ailleurs:“Que ta maison soit une église; lève-toi au milieu de la nuit.
Pendant la nuit, l’âme est plus pure, plus légère. Admire ton Maître.
Si tu as des enfants, éveille-les, et qu’ils s’unissent à toi dans une
prière commune”.Hom. sur les Actes, 26, 3-4Éthérie (ou Égérie),
pèlerine de Jérusalem au 4e siècle, nous rapporte des descriptions très
intéressantes sur les liturgies de la Ville Sainte auxquelles
participaient un grand nombre de personnes dont des moines et des vierges autour de
7
l’évêque. Ainsi: “Tous les jours avant les chants des coqs, on ouvre
toutes les portes de l'Anastasis HYPERLINK \l "_ftn1"
[
Anastasis: la Basilique du Saint Sépulchre à Jérusalem] et tous
descendent, “monazontes” (moines) et “parthenae”
(vierges) HYPERLINK \l "_ftn2"
[ deux termes grecs] comme
on dit ici, et non seulement eux, mais en outre des laïcs, hommes et
femmes, ceux du moins qui veulent faire cette vigile matinale. Depuis
cette heure jusqu’à ce qu’il fasse jour, on dit des hymnes, on répond
aux psaumes, on alterne aussi des antiennes; à chaque hymne, on fait
une prière… Puis, dès qu’il commence à faire jour, on entonne les
hymnes matinales… à la 6e heure, de nouveau, tous descendent de
même à l'Anastasis, on dit des psaumes et des antiennes… A la 9e
heure, on fait la même chose qu’à la 6e. à la 10e heure a lieu… le
lucernaire… On dit les psaumes du lucernaire et aussi des antiennes
assez longtemps… “(Éthérie fait ici une longue description du
lucernaire qui est l'office du soir).Journal de voyage, 24 (Sources
chrétiennes n° 21)2. La prière des moinesLes anachorètes et ermites
d’Égypte et de Syrie ont un minimum d'organisation avec en général
deux temps de prière: la prière avant l’aubeet la prière à la tombée de
la nuit.Mais les moines tendent à une prière continuelle en dehors de
ces moments, et à la constante attention à Dieu:“Sans cesse ils se
livrent au travail des mains, chacun dans sa cellule, sans pourtant que
la méditation des psaumes ou des autres parties de l’Écriture chôme
jamais complètement. à cette méditation, ils mêlent à tout moment
des prières et des oraisons, donnant ainsi toute la journée aux offices
que nous célébrons, nous autres, à heures fixes"Cassien, Institutions,
3, 2(en parlant des solitaires d’Égypte)“On dit que nos frères
d’Égypte prient fréquemment mais brièvement et par élan; ils agissent
ainsi pour éviter que l'attention et la ferveur si nécessaires à la prière,
s'évanouissent et s'éteignent en des oraisons trop prolongées".
Augustin, Lettre 130, 2“Les soins et les affaires d’ici-bas attiédissent
nos fervents désirs, c’est pourquoi nous les interrompons pour prier à
des heures marquées” Augustin, Lettre 130, id.Le monachisme
cénobitique rend communautaires les heures de la prière
recommandées aux chrétiens aux siècles précédents. Nous trouvons
chez les moines cénobites: - Les deux temps matin et soir des églises
cathédrales. Mais la Liturgie s’y compose alors d’une lecture continue
des psaumes, et non plus de psaumes choisis.- Les trois heures de la
journée: 3e, 6e, 9e heures- La nuit, des prières prolongéesEn outre,
apparaissent deux temps nouveaux:- Complies avec le psaume 90- et
plus tard, Prime le matin.Nous trouvons cela chez Saint Basile, en
Orient, Saint Augustin et surtout Cassien et Saint Benoît en occident.
“Avant tout, la prière de l’aurore consacre à Dieu les premiers
mouvements de notre âme et notre esprit… à la 3eheure, on se réunira
à la fraternité, même si les uns et les autres sont occupés à différents
travaux. Ils se souviendront que l’Esprit-Saint a été donné aux apôtres
à la 3e heure…Il nous semble aussi qu’il faut prier à la 6e heure. On
récitera à ce moment-là le psaume 90 afin d’être délivré des attaques
du démon de midi. La 9e heure doit être consacrée à la prière
conformément à ce que nous enseignent les apôtres (Ac 3, 1).à la fin
du jour, on remerciera Dieu pour les bienfaits reçus, ou pour les
bonnes actions heureusement accomplies; on s’accusera également
des manquements volontaires ou involontaires. Au commencement de
la nuit, il nous faudra prier de nouveau pour obtenir un repos
tranquille.Au milieu de la nuit, il faudra se lever et prier à l’exemple
de Paul et de Silas.Et enfin, il faut une fois encore se lever pour prier
en prévenant l’aurore”. Saint Basile, Grandes Règles 37Les deux
courants, celui de la liturgie des cathédrales et celui du monachisme seront sans cesse
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influencés l’un par l’autre, et la rencontre des deux aboutira à
l’unique Liturgie des Heure ou Office divin (ou avec des différences
minimes). Les siècles suivantsLes chrétiens non moines se sentiront
moins concernés par la Prière des Heures de l’Église qui leur devient
difficile, dans une langue de moins en moins comprise, le latin.Les
clercs deviendront, avec les moines, chargés de la prière des Heures,
comme "députés" pour la prière de l'Église. Des essais de réforme
aboutiront peu, jusqu’à l’importante réforme du Concile Vatican II
(1962-1965) qui a voulu que la Liturgie des Heures redevienne la
prière de tout le peuple de Dieu.Les moines ont aussi grandement
bénéficié de l’apport de Vatican II et du travail entrepris
depuis.Chapitre IV Les différentes Heures liturgiques La Liturgie des
Heures et la journéeLa Règle de saint Benoît dit au chapitre 16:
“Nous ferons comme a dit le Prophète: “Sept fois chaque jour j’ai
chanté tes louanges…” au sujet de l’office de la nuit, il s’exprime
ainsi: “Je me lèverai au milieu de la nuit pour te louer”.A l’époque de
Saint Benoît, les temps de prières étaient alors au nombre de 7 pour le
jour et de 1 dans la nuit. Mais plus qu’un compte précis, cette citation
du psaume 118 signifie que les temps de la prière liturgique
s’échelonnent tout au long de la journée et dans la nuit.La liturgie des
heures et la lumière, symbole du ChristChaque “Heure” liturgique est
en lien avec la lumière du jour et l’obscurité de la nuit, et ceci en
relation avec les aspects fondamentaux du mystère du Christ (nous le
verrons plus loin).La Liturgie des heures, le temps et les activités
humaineCet aspect est lié au précédent, car les activités humaines
sont en lien avec le déroulement de la journée dans laquelle
l’apparition de la lumière, le matin, sa disparition, le soir, le milieu de
la journée sont des moments importants. Ainsi, “Sanctifier la journée
et toute l’activité humaine est l’un des buts de la Liturgie des heures”
(PGLH 11). Nous louons et invoquons Celui qui a envoyé son Fils
dans le monde et dans notre temps. Au-delà du tempsPar la Liturgie,
le temps est ouvert sur un au-delà du temps, sur son accomplissement
qui se réalise quotidiennement: “à toi les jours, à toi les nuits, tu nous
les donnes pour rythmer notre vie; à travers ombres e
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