- chronologie relative : classement des phénomènes dans l’ordre de leur déroulement (la plus
employée).
Les observations et les analyses sur une coupe permettent :
- une observation directe visible grâce aux affleurements naturels ou artificiels ;
- une observation directe invisible grâce aux grottes ;
- une observation invisible (forages).
On va établir des chronologies de dépôts (lacunes de sédimentation, etc.…) grâce aux
évènements tectoniques. L’interprétation des dépôts permettra de reconstituer le paysage à diverses
échelles.
La reconstitution de paysages anciens, aux différents moments de l’histoire du globe constitue
la paléogéographie.
B\ L’épiderme sédimentaire.
Le globe est un énorme édifice ou seuls quelques kilomètres sont directement observables : la
croûte. Cette croûte mesure entre 80 et 150 kilomètres de hauteur et représente en réalité la
lithosphère.
L’épiderme sédimentaire se situe dans des dépressions ou des cuvettes avec un socle ou
substratum il y a tendance à combler les creux. Quand les dépressions sont vastes, on parlera alors
de « bassin sédimentaire » (de faible épaisseur).
On pourra trouver des bassins océaniques, intracontinentaux, épicontinentaux ou anciens.
Exemple du bassin parisien.
On va étudier un fragment régional de bassin sédimentaire.
C’est un assemblage complexe de plusieurs formations géologiques ne se disposant pas n’importe
comment. L’emboîtement sera plus ou moins horizontal.
Les couches sont obliques les une par rapport aux autres avec des compositions particulières. Il y a
passage de roche, de formation par changement d’architecture.
Dans le cas où la roche est du grès (agrégats de nombreux grains) on trouvera chaque grain qui
est un assemblage ordonné d’éléments chimiques.
A chaque niveau d’organisation, l’architecture change. Le processus de structuration doit
obligatoirement se dérouler en endergonie (apport par énergie chimique, gravitationnelle, ou la
chaleur).
C\ Processus générateurs de sédiments.