Cours de socio de cette année

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Sociologie : Les paradigmes sociologiques et leurs
applications dans le sport
Paradigme : courant sociologique
Le sport a longtemps été déconsidéré. S’il a longtemps été négligé, il est un formidable
laboratoire de la société. Le sport permet de comprendre la société de 2 manières :
- Les mutations ou permanences sociales (changement ou non changement) déterminent
les pratiques sportives. Le sport est une partie intégrante de la société (la société
amène le sport à changer).
- Le sport peut-être le révélateur des faits sociaux et peut permettre leur remise en
cause, leur transformation. On peut constater le sport comme capable de changer la
société (par exemple le sport en Afrique du Sud, lors de l’Apartheid). (le sport amène
la société à changer).
A travers les médias et les discours , les APS sont avant tout une construction sociale qui met
en jeu des interactions humaines, des émotions partagées, des plaisirs corporelles.
Comment la sociologie du sport va-t-elle nous permettre d’observer, d’analyser le monde des
APS ?
On verra quels sont les principaux courants sociologiques et comment la sociologie traite le
sport.
Il y a plusieurs types de sociologie. Elles se complètent toutes. A l a place de la sociologie on
préfère parler de DEMARCHE SOCIOLOGIQUE.
Des débats se sont développés lors de bouleversements sociaux politiques et économiques à la
fin du XVIII e siècle et début du XIX e siècle.
Elle propose d’analyser les transformations sociales, la concentration populaire des villes, la
colonisation.
La sociologie est plus ou moins née de 3 révolutions :
- Révolution intellectuelle (positivisme notamment).
- Révolution politique (révolution française, indépendance des Etats-Unis).
- Révolution industrielle à la fin du XVIII e siècle en Angleterre et se réalise au XIX e
siècle pour les états Européens.
A cette époque les préoccupations sanitaires et corporelles étaient au centre des débats. Il y a
eu un bouleversement à ce sujet. Dans les chambres on se retrouvait à 10/15 ouvriers. Un
certain nombre de quartier étaient sans hygiène.
 Sociologie du sport : Le sport est façonné par la société. Il met en jeu des institutions
organisant le spectacle sportif, l'éducation sportive et la compétition sportive.
Le sport renvoie à la définition de la culture : il est pratiqué de différentes manières dans les
différents groupes sociaux. Un sport peut évoluer au point de se différencier complètement
selon les cultures. Par exemple, le jeu de crosse donna naissance au golf en Angleterre, au
hockey sur glace dans les pays nordiques, au billard et au croquet de jardin en France.
Pierre Bourdieu compara les pratiques physiques entre les groupes sociaux. Les pratiquants de
la lutte sont plutôt socialistes, communistes, ont une culture populaire et lisent l'Equipe. Ceux
qui pratiquent l'aïkido sont intellectuels et votent à l'extrême gauche et pour les verts. Les
milieux bourgeois pratiquent les sports comme le tennis et l'escrime.
Pourquoi certains rejettent-ils le sport tandis que d'autres le valorisent ? L'appartenance de
classe sociale, la culture, les motivations et la fonction du sport sont étudiées par les
sociologues du sport. Les fonctions du sport sont la préparation à la guerre, l'éducation et
l'économie.
 Sport : Selon un étudiant intérogé « C’est la meilleure chose qui soit, il permet de se
dépenser, c’est un moyen d’équilibre du corps ».
Il y a 14 millions de personnes licenciés en France. 60% des personnes déclarent faire du
sport.
En 1968, à la TV il y avait 232 heures de sport diffusées sur toute l’année.
En 1999, il y avait 2389 heures.
En général lors des informations, les premières qui sont données sont des informations
sportives. On voit comment un certain nombre de pays réserve une place importante au sport.
Après le 12 juillet 1998, il y a eu un record de vente de l’équipe le lendemain.
Le sport traduit certains changements de la société, il travaille le statut du corps dans la
société, les identités individuelles.
Pour se valoriser dans la société, un certain nombre de personnes font du sport. Au conseil de
l’Europe, on étudie le rôle du sport dans la société.
Le sport est une forme d’activité physique qui pour une participation organisée ou non, et qui
ont pour objectif l’expression ou l’amélioration de la condition physique ou psychologique, le
développement des relations sociales ou l’obtention de résultats en compétition de haut
niveau.
Le sport renvoie à des activités pour soi, institutionnelles, avec une notion de spectacle. Il est
maintenant conçu pour être spectaculaire.
Par exemple, on a créé la piste d’athlétisme pour voir le départ, l’arrivée, et tout le
déroulement des courses.
I)
Les courants sociologiques et leurs applications au APS
 Sociologie : « socius » du latin qui signifie « compagnon associé », et « logos » du grec qui
signifie « discours ».
C’est l’étude scientifique des sociétés humaines et des faits sociaux. C’est l’étude de
« l’évolution des êtres organisés ». On s’intéresse à l’évolution de la société, des relations
sociales.
En sociologie les domaines sont nombreux et touchent surtout la société, le monde du travail,
la jeunesse (ados, enfants), la vieillesse, les religions, les croyances, les sports, les inégalités,
les conflits, les déviances.
Quels sont les différents phénomènes sociaux qui ont amenés les acteurs à prendre en compte
les changements ?
 Les faits sociaux : ils comprennent tout ce qui attrait à la vie des hommes, du plus concret
au plus éphémère . Les faits sociaux se rapprochent toujours à des collectifs d’individus. Ils
sont appréhendés principalement par leurs caractéristiques externes.
La sociologie cherche toutes les actions humaines et tous les phénomènes sociaux.
La sociologie tente de traiter l’ensemble des phénomènes sociaux.
Par exemple, on peut se rendre compte que certains étudiants ne cessent de discuter et
hiérarchiser certaines valeurs (discuter au lieu de travailler).
On hiérarchise l’importance qu’on donne à certaines valeurs. Entre l’institution et l’individu ;
il y a des paradigmes.
 Holisme : étudier la société avec le plus de recul.
 Individualisme : Tendance à privilégier la valeur et les droits de l’individu contre les
valeurs et les droits des groupes sociaux. Doctrine qui fait de l’individu le fondement soit de
la société, soit des valeurs morales, soit des deux.
Le holisme est différent de l’individualisme. Entre les 2, il y a des paradigmes.
A) Les principaux concepts paradigmatiques et leurs applications aux APS
Il y a 3 théories majeures : structuro-fonctionnalisme, les théories du conflit et
l’interactionisme.
- Le courant fonctionnaliste : Ce courant appartient au paradigme déterministe. Il met
l’accent sur les contraintes qui agissent sur les individus. Ces contraintes sont la détermination
sociale et culturelle. C’est l’hypothèse selon laquelle des activités partielles contribuent à
l’activité totale du système auquel elles appartiennent. La méthode de recherche consiste à
identifier le problème pour dans un second temps essayer de répondre à la problématique en
prenant appui sur 3 axes :
a) Le fonctionnement déstabilisé (avec l’émergence de la source du problème)
b) Identifier les causes du problème
c) L’ampleur du problème par rapport au tout étudié.
Par exemple les faux passeports dans le football, les clubs sont sanctionnés, il y a l’attrait
du profit, et le système de transfert et de mode de recrutement des joueurs peut être
bouleversé.
Le fonctionnalisme repose sur 2 principes :
- Chaque partie de la société forme un tout indissociable. Chaque partie est vitale pour
sa fonction et pou l’équilibre global.
- Tout fait social s’explique par des faits existants et donc antérieurs. Dès lors, les
phénomènes qui orientent le comportement des individus sont extérieurs à eux. Cela
rejoint le déterminisme car l’individu est considéré comme un rouage. Les conflits
sont considérés comme des disfonctionnement pour créer l’équilibre en dissipant les
tensions.
Le structuralisme : Karl Marx s’est en fait inspiré. Pour lui il s’agit de considérer la totalité
comme un système dans lequel les relations entre les éléments sont plus importantes que les
éléments eux-même. Le structuralisme a pour but de dégager des méthodes pour observer des
phénomènes humain.
Il s’agit de prendre l’objet comme une totalité et d’étudier les interactions que les éléments
exercent entre eux.
Une structure sociale est un tout stable caractéristique d’un système social.
« C’est une lutte qui définit les classes et pas l’inverse ».
La sociologie va mettre en valeur la cohérence interne de ces relations.
Marx va mettre en évidence la cohérence des relations entre les éléments.
Le structuralisme cherche à mettre à jour la structure sociale en identifiant les sous systèmes
sociaux, puis en prenant comme toile de fond la division de la société en classes opposées.
Au début, Lévi-Strauss s’intéresse à l’universalité de la prohibition de l’inceste, il étudie
l’universalité des règles, des normes. La culture, c’est l’universalité des règles.
Le structuralisme cherche à dégager des méthodes pour observer des phénomènes humains,
afin de dégager des règles.
 Le structuro-marxisme :
Marx reprend le structuralisme dans une vision politisé. Althusser, Balibar, et Marx, etc…
fondent une critique radicale des inégalités sociales et du capitalisme.
Marx (1859) : « La critique de l’économie politique »
 « Dans la production sociale de leur existence, les hommes nouent des rapports
déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté : ces rapports de production
correspondent à un degré donné de leur force productive matérielle. L’ensemble de ces
rapports forme la structure économique de la société, la fondation sur laquelle s’élève un
édifice juridique et politique et à quoi répondent des formes déterminés de la conscience
sociale. Le mode de production de la vie matérielle domine en général le développement de la
vie sociale, politique, et intellectuelle ».
Méthode de Marx : « l’infrastructure détermine la structure »
Pour voir un match de football il y a par exemple diverses infrastructures, comme par
exemple la TV, les Stades. L’idéologie capitaliste a permis à des groupes d’intérêt financier
de transformer le spectacle sportif en un produit de consommation. Quand on regarde la TV,
on oublie les difficultés quotidiennes, il n’y a plus d’inégalités sociales.
Vision mécanique de Marx : les rapports entre les hommes est déterminé, indépendant de leur
volonté. La superstructure est idéologique.
Structuralisme : l’idéologie capitaliste a permis à des sociétés de transformer un spectacle
sportif en produit de grande consommation (cf : les match de foot).
En U .K on nomme le structuralisme : « les théories du conflit ». Morgon, Vogler, Coakley,
Hoch.
Ils dénoncent toutes les formes d’inégalités socio-économique et culturelles.
Dans les années 90 les inégalités entre les classes ne cessent d’augmenter.
Ils dénoncent le problème de la pauvreté (J.M Brown).
Il a largement inspiré le courant critique des sports (cf : « Sociologie politique des sports » :
1976, P.Vassort).
Chacun tente de donner une vision désenchantée du sport. Ces sociologues utilisent la critique
radicale pour donner les frontières propres aux APS.
Les sports, derrière leurs valeurs, sont pris comme moyens de pression. Le sport est comme
une drogue. Cf : l’antiquité : « du pain et des jeux » pour apporter de la joie au peuple de
Rome.
Devant le spectacle sportif, les inégalités deviennent illusoires. Ceci est critiqué par les
sociologues.
Ces approches conflictuelle nous apprennent beaucoup sur un système des sports étatique et
marchand, abordé d’une manière globale.
Il y a une limite par rapport à cette approche : dans 90% du temps, si on enlève l’aspect
compétitif ou le rapport à l’économie, toute cette approche perd sa teneur.
Sociologie du sport :
Vaugrand donne les caractéristiques les plus prégnantes, 4 grandes conceptions de la
« théorie critique radicale » :
- La correspondance structurelle du sport avec le capitalisme.
- L’appareil sportif, idéologie d’état.
-
L’opium sportif.
L’effet paradoxal non-désiré, dommageable et même déploré de la compétition
sportive et de ses compétences.
En France, par rapport à l’importance du conflit, d’autres sociologues ont soulignés son
importance.
Il y a des lien de parenté entre l’approche structuraliste et systémique qui montre les
interdépendances entre les phénomènes sociaux et qui décrit des configurations globales.
Elle est développée en sociologie globale par Charrier.
Bourdieu et le structuralisme génétique. Il se situe entre le structuralisme et la
phénoménologie. Pour lui, la sociologie a pour objet de saisir les organisations logiques
d’organisation d’un système et les façons dont elles émergent et sont intégrées dans la
pratique des agents, conscients ou non de ce processus. On peut l’appeler également : « la
théorie critique de la culture ». Pociello a travaillé avec Bourdieu pour appliquer le système
de Bourdieu aux sports. Bourdieu a développer un certain nombre de concepts techniques :
l’habitus, la reproduction sociale, le champ, les capitaux,…
Petite histoire du concept d’habitus : depuis le XIV è siècle, Saint Thomas d’Aquin l’a défini
comme « une disposition générale de l’esprit, que le christianisme doit créer chez l’homme ».
Weber et Durkheim : « c’est un ensemble de disposition psychique influencé par l’éducation
de manière constante ou non.
Marcel Mauss : « Il y a une forme d’éducation de la marche qui a modifié les comportements
des gens ».
Habitus (selon Bourdieu) : c’est un système de schèmes (structure d’ensemble d’un
processus) d’action acquis KHYPUMIH à l’état pratique comme catégorie de perception ,
d’appréciation ou comme principe de classement en même temps que comme principe
générateurs de l’action. C’est à dire que l’ensemble des connaissances pratiques acquises au
cours du temps et qui nous permettent de percevoir, d’agir et d’évoluer dans un univers social
donné. Il apparaît de manière naturelle chez les adultes.
L’habitus étant lié à l’éducation, il est nécessaire d’avoir une définition de la socialisation.
La socialisation : il s’agit de l’ensemble des mécanismes par lesquels un individu intériorise
les normes et les valeurs de son groupe d’appartenance et construit son identité sociale. C’est
de ce processus que dépend son intégration au sein du groupe, et plus largement, de la société
entière.
La socialisation est donc liée aux agents et chaque groupe influence l’individu.
La socialisation favorise la reproduction sociale.
D’autres paradigmes vont à l’encontre de la relation socialisation-habitus : l’individu a le
choix, il a un rôle actif dans son apprentissage.
Les capitaux : Il y a 3 principaux types de capitaux : économique, culturel, et social.
Chaque type de capital peur devenir symbolique s’il acquiert une certaine forme de prestige
ou d’honneur.
Les champs : La société est un ensemble de champs/microcosmes dont chacun possède des
enjeux, des objets spécifiques. Chaque champs est autonome, capable d’établir ses propres
règles. La théorie de Bourdieu est capable de structurer la position des champs. Les propriétés
de chaque champ dépendent de leur position dans les espaces. La structure du champ
correspond à un état de rapport de force entre les agents ou les institutions engagées dans la
lutte, pour la position hégémonique/dominante dans le champ.
La reproduction sociale : Le déterminisme est le fait qu’un comportement, qu’une situation
donnée soit déterminée à l’avance compte tenu de certaines caractéristiques sociodémographiques.
La reproduction sociale est un mécanisme sociologique de maintien de la position sociale, de
la façon d’agir, de penser et de sentir un groupe.
Espace des sports : L’espace des sports a été développé par Pociello, Lapierre et Corneloup.
Ils se sont largement inspirés de Bourdieu, et ont développés des outils pour structurer les
sports en fonction des données en rapport avec les caractéristiques sociales. Les espace de
sport ont montrés que les sports pouvaient nécessiter un coût d’entrée.
Actions ou interactions sociales :
Les actions des individus sont génératrices des institutions, c’est à dire des changements de la
société. Dans ce cas là on ne parle pas d’individu mais d’acteur.
Max Weber est le premier à avoir mis en avant les interactions sociales. Sa thèse est que les
individus sont capables d’orienter leur comportement en fonction des institutions et des autres
individus. On ne peut comprendre les individus que si on prend en compte leur façon de voir
le monde. Le capitalisme augmente aux Etats-Unis vers 1920. Le capitalisme était lié au
protestantisme dont les valeurs étaient : ardeur au travail. Ce qui opposé au capitalisme actuel.
Les 4 types d’actions décrites par Weber :
- Les actions rationnelles en valeurs ( ex : l’individu se met au service du groupe).
- Les actions rationnelles en rapport à un objectif (finalité).
- Les actions émotionnelles (exprimer la joie).
- Les actions traditionnelles (habitudes).
Dans la société, on ne les rencontre jamais à l’était pur, mais toujours l’un avec l’autre.
L’idéal type ou les types idéaux :
C’est un concept qui a été construit de manière arbitraire. L’idéal type s’applique dans une
situation historique déterminée. Il recense de façon homogène les caractéristiques essentielles
d’un phénomène. « type » met en avant la singularité, il permet de saisir les différentes
relations dans leur singularité. « Idéal », forme pure, rationnelle, et tout l’aspect catégorisation
du réel. Le fait que ce soit « idéal » permet à Weber de s’éloigner des phénomènes
empiriques.
L’interactionisme symbolique : Cette expression date de 1937, par Simmel (un auteur) et
Mead, proche de la psychologie. Ils considèrent l’action réciproque des êtres humains et les
signes qui la rendent visible, comme un phénomène social majeur. L’interactionisme c’est
« la poignée de main », « le sourire échangé », … ou est vraiment dans l’interaction entre
individus. Ils partent de l’idée que les propriétés de l’action sont directement liées à l’action
elle-même, elles ne sont pas déterminées par la structure sociale.
En 1918, Thomas et Zaniesky : « Si les hommes définissent des situations comme réelles,
elles sont réelles dans leurs conséquences ».
Becker et Goffman :
Goffman développe les interactions stratégiques. Par exemple les malades qui négocient avec
les gardiens pour pouvoir avoir une cigarette, il faut avoir une connaissance des règles. Le but
est de ne pas enfreindre les règles mais de les dépasser, tout en restant dans la légitimité. Il
faut améliorer les propriétés existantes des situations, et exploiter à des fins personnelles,
toute l’activité routinière officielle, ce qui est égal à exploiter le système pour obtenir le
maximum de satisfaction. Selon Goffman, ne pas perdre la face, faire bonne figure, est
important pour nous, c’est the « face-work »
Pour Ohl, « porter des habits sportifs permet d’afficher son côté sportif, son étiquette, son
identité ».
L’analyse stratégique :
L’auteur principal est Crozier.
Son analyse stratégique correspond à « jouer des coudes » en fonction des contraintes de
l’organisation (institution, …) pour augmenter sa marge de manœuvre. Selon lui, il y a 2 types
d’organisation : de type mécanique (chaque individu a un rôle défini, cf les machines), et
organique (ex : une entreprise avec un patron, des cadres dont la fonction n’est pas réellement
déterminée).
Sociologie de l’action :
Touraine attribue une importance aux acteurs et aussi aux mouvements sociaux.
« L’historicité est l’anto-production de la santé ». L’histoire faite, construite par les individus.
C’est un sociologue expérimentaliste. Chez Touraine le conflit social possède un rôle central,
car ces relations vont permettre de créer de l’ordre.
N.Elias et Dunning : « Sport et civilisation ».
N.Elias s’oppose aux principaux courants des ans 60/70, comme le fonctionnalisme, lé néomarxisme, le structuralisme français.
Pour lui, la santé n’est pas la somme des unités individuelles, il est contre l’individualisme,
mais aussi contre le holisme. Il reproche à la sociologie d’être trop centrée sur le présent, de
ne s’occuper que de phénomènes trop courts, sans prendre de recul.
Son concept est le processus de civilisation.
Configuration et processus :
Il veut dépasser « l’individu contre la société ».
Sa sociologie est née d’une révolution intérieure : il a vu les allemands changer du tout au tout
pendant l’augmentation du nazisme .
Il veut considérer les phénomènes, leur passé et leur futur.
L’individualisme méthodologique :
C’est un paradigme qui a marqué les années 70/90. Aujourd’hui en France, B.During à la
FAC de Paris V, R.Boudon qui est le principal représentant.
Concept de nationalité dans l’action, utilisé en économie :
On prend en compte les interventions, les objectifs, les actions des individus pour expliquer
les faits , les processus sociaux. Bourdon est opposé à Bourdieu.
Les faits et les processus sociaux comme l’addition des conduites et représentation
individuelle. Il faut partit de l’individu pour expliquer les processus sociaux.
L’idée de retrouver des comportements dans le micro-sociologie :
Cette sociologie discute un certain nombre de concepts, de préjugés, elle s’oppose au
monisme : courant qui tente de donner des définitions de façon universitaire, il remet en
question le structuralisme. Eremberg et Parlebas sont d’autres auteurs de cette idéologie.
Eremberg utilise une sociologie libérale, il montre que les sportifs sont nationales et ont une
démarche expérimentale. Il constate que les contraintes sociales liées au monde sportif ne
permettant pas aux sportifs d’entreprendre une vie sociale à succès. La sociologie des sports
ne peut être que passionnante, car dans le sport, l’individu doit se construire soi-même et
dépasser ses limites. Il va faire la comparaison entre le salarié et le sportif.
La sociologie pragmatique :
Elle émerge lentement, car les théories Bourdieusienne s’épuisent. Elle découle du
pragmatisme (cf : Mead, Peirce, James). Elle apparaît en France sous forme de sociologie
avec Boltanski, Latour, Chateauraunand, Trabal, Duret.
Il s’agit de décrire les situations dans lesquelles les acteurs entrent sans des disputes, ce qui
pose problème sans la société.
C’est une sociologie de la critique. Trabal et Duret : « Le sport et ses affaires ».
Les individus sont capables d’avoir un jugement sur l’ordre établi.
Boltanski montre que lorsqu’on se justifie, on utilise un principe supérieur commun, qu’on a
tous déjà accepté.
A travers les discours des acteurs, on arrive à décrire leur réalité.
Cette sociologie réactualise la sociologie, par la critique des sports.
Cicourelle : il ne faut pas considérer les individus comme des « idiots culturelles ».
Il s’agit d’étudier les principes moraux des acteurs. Latour inclus dans les acteurs/actants les
objets, ce qui est différent des autres qui opposent individu et société. (Le holisme est une
manière d’aborder un sujet).
D’un côté on a des sociologues qui reposent leur analyse sur des déterminants extérieurs de
différentes sociologies centrées sur l’acteur qui expliquent, décrivent la formation de la
structure.
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