Le Coran à propos de la Bible, de la Loi et de l'Alliance [083] Page 5
un engagement avec vous et brandi sur vous le Mont -
: "Tenez ferme ce que Nous vous avons donné (Torah)
et souvenez-vous de ce qui s'y trouve afin que vous
soyez pieux ! "
La loi englobe aussi les lois de l'alimentation. Ce
que la Bible déclare comme étant autorisé l'est
pour tout l'Islam. La loi écrite de la Torah est la
seule loi en cette matière. Les lois juives
postérieures de Kashrut ne doivent pas être
suivies.
[2.168] Ô gens ! De ce qui existe sur la terre, mangez
le licite et le pur ; ne suivez point les pas du Diable car
il est vraiment pour vous, un ennemi déclaré.
[3.93] Toute nourriture était licite aux enfants d'Israël,
sauf celle qu'Israël lui-même s'interdit avant que ne
descendît la Thora. Dis[-leur]: "Apportez la Thora et
lisez-la, si ce que vous dites est vrai !"
L’enseignement ici indique que quelques-uns
des faux enseignements étaient en effet
originaires d’Égypte, et non simplement de
Babylone comme on le pensait auparavant.
Cela peut avoir un certain fondement,
puisqu’une tradition qui n'est pas biblique
persiste parmi les Lemba de l'Afrique australe,
qui sont génétiquement des descendants de
Juifs isolés de la Judée à l'époque de la
captivité babylonienne.
[5.5] "Vous sont permises, aujourd'hui, les bonnes
nourritures. Vous est permise la nourriture des gens
du Livre, et votre propre nourriture leur est permise.
(Vous sont permises) les femmes vertueuses d'entre
les croyantes, et les femmes vertueuses d'entre les gens
qui ont reçu le Livre avant vous, si vous leur donnez
leur mahr, avec contrat de mariage, non en débauchés
ni en preneurs d'amantes. Et quiconque abjure la foi,
alors vaine devient son action, et il sera dans l'au-delà,
du nombre des perdants.
[5.88] Et mangez de ce qu'Allah vous a attribué de
licite et de bon (les choses). Craignez (votre devoir
envers) Allah, en qui vous avez foi.
À la Sourate 5, nous voyons plusieurs fois
l'emphase sur les lois de l'alimentation.
Le Coran définit ou égalise les lois de
l'alimentation comme un devoir envers Dieu.
[5.96] La chasse en mer vous est permise, et aussi
d'en manger, pour votre jouissance et celle des
voyageurs. Et vous est illicite la chasse à terre tant que
vous êtes en état d'Ihram. Et craignez (votre devoir
envers) Allah vers qui vous serez rassemblés.
À la Sourate 5:96, le Coran place une injonction
étrange, dans laquelle il est permis de pêcher et
de manger du poisson pur pendant qu'on fait un
pèlerinage, sans doute à cause du rationnement
en mer. Cependant, il n'est pas permis de chasser
du gibier sur la terre lorsqu'on est en pèlerinage.
On n'offre aucune raison pour la restriction dans
le Coran, mais cela semble être basé sur la loi à
Deutéronome 14:22-27, qui exige de prendre la
dîme de l'augmentation du champ et de l'apporter
avec soi lors du pèlerinage. Ainsi, la chasse du
gibier en pèlerinage signifiait que la loi n'avait
pas été observée. Si la distance était trop grande,
les produits alimentaires devaient alors être
convertis en argent et, sur place, la nourriture et
les offrandes devaient être achetées avec l'argent
obtenu de la dîme. Ainsi, la chasse durant un
pèlerinage déclarait que la dîme n'avait pas été
correctement recueillie et que la personne ne
s'était pas acquittée de cette obligation. Le gibier
recueilli de cette façon ne faisait donc pas partie
des vraies offrandes de l'Israël ou de l'Islam de
Dieu.
Les restrictions du texte de la Bible s'appliquent
aussi aux articles acquis à la guerre, mais ce qui
est pur et impur le demeure.
La dîme s'applique aussi au butin de guerre,
comme Abraham l'a démontré, quand il a donné
la dîme à Melchisédek. Lévi, qui était toujours
dans ses reins, a aussi payé la dîme à
Melchisédek, signifiant ainsi que Melchisédek
était un sacerdoce supérieur, étant aussi la
succession de Lévi. Ismaël et Ésaü et les fils de
Kétura ont aussi donné la dîme à Melchisédek,
étant aussi dans les reins d'Abraham, signifiant
de la sorte qu'eux et leurs fils étaient tous soumis
à Christ et au sacerdoce supérieur de l'Église de
Dieu.
Le terme prophète-apôtre, utilisé à la Sourate
7:157, est souvent traduit par Messager, le
Prophète, comme une expression répétée. Le
Coran est souvent mal interprété et mal traduit
pour cacher la signification étroitement liée entre
le Coran et la Bible.