préféré est encore le passereau. Quelques fois, ils mangent quand même des petits rongeurs ou
dégustent de succulents insectes !
Lorsqu'un épervier cherche sa nourriture en forêt, il se dissimule derrière un arbre, la plupart du temps,
quelques fois un buisson, puis fonce sur sa cible. Il l’attrape avec ses serres et cet impact suffit, le plus
souvent, à tuer l’animal.
Par contre, lorsqu’il chasse dans la campagne bocagère (milieu composé de petites haies), l’épervier se
familiarise d’abord avec les contours du terrain puis vole près du sol, frôlant les clôtures et les haies,
puis, comme n’importe où, fond sur sa proie.
La femelle, elle, étant plus grosse, ne recule pas devant des oiseaux plus gros, tels que la grive litorne,
le pigeon ramier, les jeunes faisans, des geais ou même des poulets, pour lesquels elle réserve une
technique spéciale : après les avoir précipités au sol, elle les maîtrise puis les tue à l’aide de ses
puissantes serres et de son bec.
L’épervier a l’habitude de plumer ses proies avant de les manger. De préférence, il le fait à terre pour
les grosses proies, mais pour les plus petits oiseaux, il emporte sa proie sur un perchoir et la
déchiquette (voir photo). Après que son repas est terminé, son estomac rejette une pelote composée
d’os et de duvet.
L’épervier mange souvent beaucoup en peu de temps puis jeûne ensuite plusieurs semaines. Mais
lorsqu’il mange régulièrement, deux proies de la taille d’un moineau lui suffisent tout à fait largement
pour une journée. Sa présence est indispensable pour la nature car il empêche certaines espèces
d’oiseaux de trop se multiplier. C’est un régulateur. Il élimine aussi les faibles et les malades d’abord,
car ils lui échappent moins facilement.
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L’épervier d’Europe est menacé, mais heureusement, sa situation n’est pas extrêmement grave. En
1960, les populations ont recommencé à augmenter grâce à l’arrêt de l’utilisation des pesticides comme
le DDT.
C’est le défrichement, les câbles à haute tension, les voitures et les collectionneurs qui posent des
pièges qui lui ont fait du tort. Il a également eu des ennuis avec les insecticides. En effet, lorsqu’il
capture des passereaux empoisonnés par des graines, des fruits traités, des insectes ou encore des
poisons chimiques, il devient comme fou : il brise ses œufs, devient stérile et ne se nourrit plus.
Heureusement, maintenant, il est sur la liste des animaux protégés ! ! !
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Les éperviers, ça te passionne ? Tu as sûrement envie d’en savoir plus. Alors, n’hésite plus et achète
ou emprunte à la bibliothèque ces deux livres et va un peu surfer sur Internet pour tout, tout, tout savoir
sur les éperviers (site de recherche : www.yahoo.fr).
LES RAPACES : un bon livre fait par différents naturalistes, bien écrit qui parle des rapaces
avec professionnalisme et simplicité. Accessible à n’importe qui, il nous ouvre les portes sur le
monde des rapaces et nous dévoile tous leurs secrets. Malheureusement, il n’y a pas de précision
sur certaines espèces ! A savourer, Les rapaces, série « Comment vivent-ils ? », Atlas Visuels
Payot Lausanne.
LE GRAND CATALOGUE DES RAPACES DU MONDE : un grand livre qui
nous présente tout d’abord les rapaces en général, détaillant leur physique et leurs mœurs, puis qui
explique leurs sens (vue, odorat, etc…). Ensuite, il nous présente, pour notre plus grande joie, les
plus de quatre cents espèces de rapaces – diurnes (comme l’épervier) et nocturnes – après nous
avoir expliqué les familles et les groupes de rapaces – au fait l’épervier fait partie de la troisième
famille et du sixième groupe qui comprend aussi les autours. A ne pas manquer ! Le Grand
Catalogue des rapaces du monde, Guilhem Lesaffre, édition Milan.