L`alimentation des Hunzas

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L’alimentation des Hunzas : source d’enseignement !
par Sylvain Ladaique
Source : « Les Hunzas, un peuple qui ignore la maladie » de Ralph Bircher qui synthétise de nombreux documents
références, enrichis de correspondances avec deux observateurs qui ne se connaissaient pas : Sir Robert Mc Carrison et D.L.R
LORIMER :
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« The Cantor Lectures » Sir Robert Mc Carrison 1936 (cours Universitaires de ce Docteur en médecine, éminent
investigateur, observateur et enseignant médical à Oxford qui était médecin d’état dans l’Inde Britannique en poste
dans l’arrondissement de Gilgit de 1904 à 1914 )
« The Burushaaki Language » par le D.L.R.LORIMER linguiste 4 Vol - Oslo 1935
“E.O.LORIMER Language hunting in the karakoram” George Allen & Unwin, London
G.T. WRENCH, M.D. The Wheel of Health, a study of a very healthy people. The C.W. Daniel Compagny Ldt
London 1938
Brigadier-General Sir GEORGE COCKRILL, Pioneer Exploration in Hunza and Chitral, in the “Himalaya Journal “
Vol XI 1939 p 15-41
Campel SECORD & Mickael VYVYAN, Reconnaissances of Rakaposhi and the Kunyang Glacier, in: “The
Himalayan Journal”, Vol XI 1939 p. 154-164
Rapport des alpinists J. et F. Shor en visite chez les Hunzas National Géographique Magazine
“Hunzas, lost. Kindom of the the Himalayas” par John Clark New York 1956 (suite à un séjour de 20 mois par ce
professeur de géologie)
“Hunza. Adventures in a Land of Paradise” TOBE Observateur canadien 1960
La découverte de cette peuplade à l’état de santé exceptionnel, au début du vingtième siècle, a donné lieu à
beaucoup d’observations et de réflexions sur leur mode de vie et leur manière de s’alimenter.
Le jeune docteur écossais Mac Carrison qui resta en poste à Gilgit au service du gouvernement de l’Inde
britannique comme médecin d’état entre 1904 et 1914, après s’être intéressé aux maladies et aux moyens de les
combattre, fini par rechercher les causes de cette parfaite santé des Hunzas !
On n’avait vu pareille santé chez aucun des peuples vivants, connus à cette époque. Ils étaient exempts de toutes
maladies chroniques et avaient une résistance à l’effort exceptionnelle ! A part quelques rares accès de fièvre,
courts et violents, quelques inflammations oculaires liées à une longue période hivernale passée dans des pièces
enfumées, l’âge n’amenait aucun affaiblissement des organes ! Cette hyper-santé ne pouvait dépendre des
conditions de vies locales car différentes peuplades vivant dans les mêmes conditions climatiques et
géographiques, étaient néanmoins affligés de nombreuses maladies !
Aujourd’hui nous connaissons le rôle des nano-colloïdes et des ions H- présents dans l’eau qui irriguait cette
région grâce aux travaux du Docteur COANDA et du Docteur Patrick FLANAGAN. L’action des nano-colloïdes et
des ions H- sur l’hydratation des cellules ainsi que le rôle antioxydant des ions H- sont reconnus aujourd’hui
comme des facteurs-clefs de longévité ; on comprend donc mieux pourquoi cette peuplade vivait aussi longtemps
et en aussi bonne santé !
D’ailleurs, toute la nourriture consommée par les Hunzas devait être copieusement gorgée en ions H - et en nanocolloïdes puisque l’eau qui servait à faire pousser leurs semences et légumes en comportait beaucoup (le rH2 de
l’eau étant de 21).
Ce qui ressort des différentes observations qui ont été faites et des écrits cités en référence, c’est que les habitants
de la vallée de Hunzas avaient une alimentation très autarcique (de provenance exclusivement locale) et à part le
sel, tout était produit chez eux ! Tous leurs aliments possédaient la fraîcheur locale ! C’était apparemment un choix
car ils importaient du coton, du fer et de la soie mais pour les aliments, ils ne voulaient rien qui n’aient pas été
produit par eux-même, contrairement aux habitants de Gilgit qui importaient des aliments comme de la farine
blanche par exemple et qui par conséquent, ne souffraient jamais de la faim.
Ils ne consommait que rarement de la viande et du vin (uniquement lors des fêtes) et ils « manquaient » de tous
les produits du marché mondial tel que le sucre, la farine blanche, les conserves, le thé, …
A coté des céréales (principalement l’orge et le blé), les fruits sont la nourriture principale !
Les légumes et le lait caillé de chèvre (fromage frais ou de garde) y occupent une place plus modeste. le pain
comprend le grain entier avec la pellicule protectrice du germe reproducteur, lui-même riche en vitamines. A
certaines époques de l’année, on met à tremper des pois chiches et du blé que l’on fait germer sur du sable humide.
Les graines germées sont consommées crues, en salade ! Les aliments crus (fruits, graines germées et herbes au
printemps) forment une part importante de l’alimentation journalière !
Le printemps de la faim :
On apprend aussi que les réserves faites pour l’hiver et le printemps sont souvent épuisées avant que les nouvelles
récoltes de céréales faites vers la mi-juin ne soient disponibles. Il en résulte une longue période de disette appelé
printemps de la faim, pendant laquelle les habitants se nourrissent des mauvaises herbes de leurs champs !
L’organisme pendant cette période de jeune prolongé, se livre à une purification très importante des éventuelles
toxines qui l’encombreraient !
Les légumes :
Pendant la période de semi–jeune, les légumes devenaient alors l’essentiel des aliments disponibles et donc
consommés. Depuis deux générations ( en 1950), les pommes de terre et les tomates ont été introduites et sont très
appréciées. Ils font sécher les tomates qui sont consommées comme des fruits. Il est parfois aussi question de
choux, carottes, courges, concombres et aubergines …
Les légumineuses :
Essentiellement des lentilles, des fèves, des haricots et des pois chiches !
Les matières grasses :
Les graisses provenaient principalement des amandes contenues dans les noyaux des abricots et en plus faible
quantité des noix. La quantité importante de ces amandes leur permettait d’en extraire une huile qui servait pour les
lampes et qui devait servir aussi pour la cuisine même si ce n’est pas explicitement mentionné. De l’huile était
aussi extraite des graines de lin et de moutarde … les graines de pavot étaient exclusivement utilisées pour
l’assaisonnement. Donc le régime journalier était purement végétarien et très peu riche en matière grasse :
matière grasse biologique dite « incorporée » à haute valeur nutritive qui était composée du dosage optimal en
ferments et en combinaison de phosphates contribuant à diminuer le besoin en graisse et en albumine.
Les jeunes bergers qui restent des mois dans les alpages buvaient copieusement le lait de leurs chèvres et
confectionnaient des mottes de beurre qui devenaient très rance avec le temps. Ce beurre était redescendu et
consommé mais surtout lors des fêtes car en trop faible quantité !
Les céréales :
En dépit de l’altitude élevée, de 1650 à 2400 mètres, le soleil a une puissance suffisante pour faire mûrir même
dans les terres les plus hautes, une double récolte, à condition que le cultivateur connaisse et utilise les avantages
de chaque céréale, qu’il observe l’alternance des espèces et que, de plus, la chance lui sourie … Sur l’orge d’été
qui mûrit en premier, on peut semer du millet (d’hiver). Mais sur le froment d’hiver, on ne peut semer que du blé
noir au goût amer. On se passerait volontiers de ce dernier mais semé après le froment, ce n’est déjà qu’avec peine
que, malgré sa rapide croissance, le blé noir mûrit encore avant les grands froids.
Plus les régions sont élevées plus la proportion d’orge semée est importante par rapport au blé : d’un rapport 1 à 1,
on passe à un rapport 1 à 3.
Les fruits :
Les variétés de fruits sont assez nombreuses : cerises, prunes-cerises (un fruit indigène), abricots, pêches, mûres,
baies du jujube, grenades, melons, pommes et raisins. Les fruits sont mangés frais dès leur maturité et, comme
selon l’altitude et la variété, les fruits n’arrivent pas tous au même moment, il se fait dans tout le pays, entre
familles apparentées, un vaste échange de cadeaux ! Ainsi entre début juin où arrivent les premières mûres et le
début de l’hiver, on peut consommer une très grande variété de fruits frais. Une partie des pommes et des raisins
qui mûrissent en dernier lieu sont étendus sur de la paille pour être mangés à l’état cru jusqu’au printemps suivant.
Le pain :
Un des traits essentiels de l‘alimentation des hunzas est le type de pain consommé et leur manière de le cuire : leur
pain consiste en des tranches de pâte sans levure utilisant la farine complète ou des mélanges de farines (blé
mélangé au millet ou à l’orge). Ces tranches tout à fait minces (comme les tortillas au maïs du Mexique), sont
posées puis retournées rapidement sur un gril très chaud (parfois quelques secondes selon Lorimer qui les a
observés faire), juste assez longtemps pour qu’elles deviennent bien chaudes et ne gardent pas le goût de la pâte
crue. Les éléments sains et nutritifs ne sauraient être mieux respectés ! Le grave manque de combustible peut avoir
aussi contribué au choix de ce mode de préparation.
Les céréales sont conservées le plus longtemps possible à l’état de grain et une fois moulues, se consomment
rapidement ! Encore une manière de préserver de l’oxydation, les précieux éléments nutritifs contenus dans la farine !
Des gâteaux étaient aussi confectionnés avec ce même procédé, ils ajoutaient alors des haricots, des pois, des
noisettes, des mûres écrasées ou parfois des baies sauvages, fraîchement cueillies.
En résumé :
Le quotidien est fait de céréales, de légumineuses, d’oléagineux, de fruits, de légumes, complétés par un peu de
fromage de lait caillé de chèvre et, dans les grandes occasions, par un peu de viande. Cette nourriture est pauvre en
sel et en graisse apparente. Pour eux la viande et le beurre sont consommés comme des gourmandises qui sont
réservées aux grandes occasions comme les fêtes. Et au printemps, ils vivent une période assez longue de demijeûne pendant laquelle, lorsqu’ils ont épuisé leurs réserves de farine et de fruits séchés, ils sont amenés à manger
les mauvaises herbes de leur jardin en attendant que l’orge mûrisse !
Quel enseignement en tirer ?
Nous avons aujourd’hui l’opportunité d’avoir à notre disposition Crystal Energy et Active-H qui permettent de
compléter notre apport en ion H- et en nano-colloïdes qui faisaient partie intégrante de tout ce qui était produit
dans la vallée des Hunzas.
Le nouveau produit Living Greens nous apporte un mélange de jus d’herbes de luzerne, d’avoine, d’orge et de
blé Kamut dont les vertus sont reconnues aujourd’hui : très riche en vitamines, minéraux, protéines, enzymes et
en chlorophylle. capable de réénergétiser et de favoriser la réparation de n’importe quel système du corps humain !
Le nouveau Living Greens apporte aussi une dizaine de légumes verts et d’algues, chacun apportant des
propriétés spécifiques et tous très riches en chlorophylle. La chlorophylle est le « sang » de la plante : sa structure
moléculaire est très semblable à celle de l’hémoglobine, contenue dans nos globules rouges et qui sert à transporter
l’oxygène des poumons vers nos cellules. Cette abondance de chlorophylle dans notre régime alimentaire aide
l’organisme à lutter contre la fatigue, l’anémie, la leucémie, nous donne un joli teint rosé, aide le corps à retrouver
un meilleur PH, dont à être moins acide ce qui, en autre avantage, diminue les douleurs. La chlorophylle aide aussi
le corps à s’épurer, à se débarrasser des toxines, ce qui nous rend plus légers, plus souples, plus sereins, plus
résistants à la fatigue et nous donne une plus belle peau. Plusieurs crucifères apportent au mélange des propriétés
anti-tumeurs.
Dans l’excellent produit Active Scandinavian Barley, l’orge disponible est prégermé, donc plein de vitamines, de
minéraux et d’enzymes et particulièrement facile à assimiler ; il apporte une énergie utilisée lentement par
l’organisme, l’aidant aussi à faire diminuer le mauvais cholestérol !
En essayant de choisir notre alimentation parmi les denrées de saison, disponibles dans notre région, de qualité la
plus biologique possible, en les consommant aussi fraiches et aussi peu transformées que possible, nous pouvons
nous rapprocher du mode de nourriture des Hunzas. En consommant une grande quantité de légumes, crus aussi
souvent que possible pour conserver les enzymes, éventuellement des fruits quand il fait chaud, en limitant les
produits animaux et les produits transformés, en ayant suffisamment d’activité physique et en apprenant à nous
détendre, à remplacer les pensées négatives qui nous minent par des pensées positives, nous nous rapprochons du
mode de vie des Hunzas. Notre environnement est très loin de celui des Hunzas, mais si nous ajoutons à cela
quelques aliments de compléments, peu nombreux mais de grande qualité, nous pourrons vivre longtemps, en
pleine forme, pleins d’entrain et de joie de vivre.
01 04 07
Sylvain Ladaique,
01 42 74 13 21, www.ressourcement.info
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