Le gorille est végétarien et n'est le prédateur d'aucun animal. Il se nourrit de feuilles,
de fleurs, d'écorces, de racines, de fruits et de jeunes pousses de bambous, qui sont
plus faciles à digérer.
Le gorille des montagnes est, depuis longtemps, menacé d'extinction. Les raisons
principales qui mettent sa survie en danger sont le braconnage et la déforestation
des zones où il habite.
Le gorille a un rythme de vie qui suit le soleil. C'est pour cette raison qu'il dort
environ 12 heures par jour. Quand il ne mange pas, il se repose, afin de faciliter sa
digestion ou encore, il joue avec ses semblables. Il passe également beaucoup de
temps à fourrager, c'est-à-dire à chercher sa nourriture.
Tu as sûrement déjà observé des gorilles au zoo. Alors, sais-tu pourquoi ils se frappent
parfois la poitrine en criant? Parce qu'ils veulent devenir des chanteurs d'opéra? Non! Il
s'agit plutôt d'un cri d'avertissement, pour impressionner les autres mâles à qui ils
veulent démontrer leur force et leur supériorité. Ils souhaitent aussi faire peur et faire fuir
ceux qui s'immiscent sur leur territoire.
Une relation privilégiée avec les animaux
Au cours des années où Pascale a travaillé avec les gorilles, comment s'y est-elle prise
pour les apprivoiser, les approcher et se faire accepter d'eux? «L'important, explique-t-
elle, est de ne jamais brusquer les singes. Ainsi, il faut toujours les avertir de notre
présence, en faisant du bruit, et ne pas les prendre par surprise. Il faut aussi veiller à ne
jamais leur prendre leur nourriture. Sinon, ils peuvent devenir agressifs et mordre, même
s'ils ont l'habitude de la présence humaine.»
La communauté de gorilles auprès de laquelle Pascale a travaillé, au Rwanda, comptait
plus de 30 animaux. Comment alors faisait-elle pour les différencier les uns des autres?
Ne se ressemblaient-ils pas tous? «Oui, à première vue. Mais les gorilles sont une
espèce de singes qui n'ont pas de poils dans le visage. Ils ont donc des traits distinctifs
qu'il est facile de repérer. De plus, histoire de s'assurer que nous reconnaissons bien les
gorilles avec lesquels nous travaillons, nous prenons leurs empreintes nasales. Ce sont
comme les empreintes digitales des singes. Pas deux gorilles n'ont les mêmes.»