DIEU PLANTA UN JARDIN Genèse 2 :4

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DIEU PLANTA UN JARDIN
Genèse 2 :4-25
Verset Clé 2 :8
« Puis l’Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l’orient, et il y mit l’homme qu’il
avait formé. »
Dans le chapitre 1, l’auteur de la Genèse proclama que Dieu est Tout-puissant. Il créa le
ciel et la terre avec sa parole. Dès qu’il dit : que la lumière soit, la lumière lui obéit et fut. Il est
le Maître de l’Univers et le propriétaire de toutes choses qu’il renferme. En disant « cela était
bon » à chaque jour de création, il montra que chaque chose crée avait pour but de plaire à
Dieu, son Créateur. Le 6e jour Dieu créa l’homme. Il le créa à son image. Il lui donna la mission,
il lui donna la nourriture, il lui donna le sabbat, en sorte que l’homme soit une existence
merveilleuse et l’on dise d lui « C’était très bon. » Dans ce second chapitre, l’auteur met au
point le sixième jour pendant lequel l’homme fut créé. Par l’étude de ce chapitre, nous
pouvons savoir de plus près quel est l’existence de l’homme, créé par Dieu. L’homme n’est
pas seulement créé à l’image magnifique de Dieu, mais il est aussi créé pour le but qu’il soit
heureux. Quand j’ai posé à un étudiant cette semaine, « est-ce que tu es heureux ? » Il
répondit, « ça va. » Cela veut dire « je suis plus ou moins heureux et cela me suffit. » Le
bonheur existe-t-il dans le monde ? S’il existe, peut-on savoir qu’il est vrai ? Pour être
vraiment heureux alors, quelle condition est nécessaire ?
1. Dieu forma l’homme (4-14)
Le ciel et la terre furent créés, mais le monde semble être encore endormi. L’auteur dit
que c’était parce qu’il n’y avait point d’homme dans le monde. Ici, l’importance de l’homme
fut soulevée. Dieu attend que l’homme se réveille avant d’entamer son travail. Déjà l’homme
est donc sensé être un collaborateur indispensable. La création des végétaux le troisième jour
n’est pas accompagnée par la germination. Quand l’homme vient, alors les plantes
commencèrent à se multiplier par leur germination. L’agriculture commença. Que dit Dieu au
sujet de l’apparition de l’homme ? Le verset 7 dit, « L’Eternel Dieu forma l’homme de la
poussière du sol ; il insuffla dans ses narines un souffle vital, et l’homme devint un être
vivant. » D’abord, Dieu créa l’homme de la poussière du sol. En Hébreu, le mot « Adam »
signifie « homme », mais son sens originel est « poussière » ou « terre » (2 :7). L’homme est
vraiment une poussière qui s’envole au vent. Un missionnaire africain m’a dit un jour, « je
travaille dans un magasin. Or, un jour un jeune homme était là, il était vigoureux. Hop, le
lendemain, il n’était plus là. On dit qu’il est parti. » Atteint d’une maladie qui n’est pas à
immuniser, il ne se trouva plus là. L’homme est d’une matière ainsi fragile. Le corps de
l’homme est fait comme une poussière soulevée au vent et il s’affaisse sous l’effet de
l’arrosoir pour devenir de l’argile qui ensuite se dessèche et s’amoncelle et disparaît. Que
peut-on dire ? Donc, nous n’avons aucun raison de nous enorgueillir. Il n’y a pas de quoi nous
vanter. Si nous étudions la science humaine, nous constatons que Dieu a travaillé fidèlement
pour hausser la dignité (DIGNITY) humaine par le biais du droit de l’homme. C’était la volonté
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de Dieu, car l’homme ne pouvait ignorer si longtemps cette vérité que Dieu avait dit sur
l’homme, « c’était très bon » quel que soit la race. Mais ce secours de Dieu aux hommes eut
pour résultat que ces derniers ont tendance d’oublier le fait incontestable qu’ils sont faits de
poussière, ce qui provoqua en Occident d’énormes conflits fratricides du siècle dernier.
Abraham dit à Dieu, « je ne suis que poussière et cendre » quand il adressa la prière pour
Sodome et Gomorrhe où son neveu habitait et les gens coururent au jugement de Dieu.
Socrate dit, « connais-toi toi-même. » Calvin dit qu’il faut connaître soi-même avant de
connaître Dieu. Nous devons sans cesse adopter cette pensée qui nous dicte ce fait que nous
ne sommes que rien, et si nous avons fait quelque chose, ce n’est que par la grâce de Dieu. Et
s’il m’est donné une autre occasion de Le servir, ce n’est point par mes mérites, mais tout
simplement à cause de la grâce de Dieu. Jésus l’a dit aussi quelque part quand il parla d’un
serviteur inutile. Voilà l’ABC du christianisme. Un jeune homme, ayant accompli le travail
ingrat du sol de la maison chez un hôte, a été profondément déçu du traitement de ce dernier
à son égard. L’orgueil aveugle les gens. Il rend l’homme égocentrique et pharisaïque. Par
contre, l’humilité adoptée chez un homme est toujours hausse la morale et encourage.
Lincoln reflété chez Spielberg cinéaste non croyant était un homme humble qui a pu causer
avec de simples soldats de son camp au sujet de l’axiome de Euclide. J’ai appris hier par
l’invitation d’un serviteur au cinéma qui le traite que Lincoln est grand non parce qu’il était le
libérateur des esclaves, mais parce qu’il était un homme humble. Dieu bénit l’humilité et
maudit l’orgueil. C’est l’axiome de Dieu.
Mais ce verset nous dit aussi que nous sommes les êtres d’une inestimable valeur. Vous
ne pourrez la mesurer facilement. Moi non plus. C’est, je dirais, une ironie indicible. Nous
sommes des êtres très spéciaux aux yeux de Dieu. L’homme est si fragile, fait de poussière. Ca,
c’est sûr. Mais par le souffle de Dieu dans ses narines, il se trouve investi d’une valeur
incomparable. En fait énorme est la différence entre la horde qui se meut en vigueur sur la
pleine et l’homme qui a le souffle de Dieu et qui saute. Vous voyez une gazelle qui saute sur le
rocher de la montagne et vous voyez un champion athlète qui saute à la haute barre, et vous
vous dites « c’est pareils. » Mais non. La gazelle est la gazelle, et l’homme est l’homme.
L’homme a un souffle du Dieu vivant en lui. C’est l’Esprit de Dieu vivant qui y demeure, et ça
change la donne. Que dirai-je ? Quand nous respirons l’air, nous ne trouvons pas la valeur de
l’air. De même l’âme que nous avons et que nous respirons tous les jours, nous ne
l’apprécions guère correctement. Mais Dieu veux que nous ayons le regard juste à ce fait que
nous sommes les créatures ayant en nous l’Esprit de Dieu vivant.
Analysons un peu l’homme. (Photo I) Qu’est-ce que l’homme ? Il est fait de 65 % de
l’oxigène, 18% de carbone, et 10% de l’hydrogène. C’est la physique. Mais l’homme est plus
que cela. Il est construit en corps et Âme. Dans le premier est compris l’esprit avec e
minuscule, appelé aussi psyché ; c’est le premier élément. Ensuite Dieu donna à l’homme
l’âme, c’est deuxième élément et c’est le souffle que Dieu a insufflé dans l’homme.
Maintenant voyons l’interrelation entre ces trois éléments. Il y a une très étroite relation
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entre le corps et l’esprit ou la psyché. Ainsi, quand le corps est malade, l’esprit d’une
personne devient fatigué et mou ou aiguë. Quand quelqu’un devient fatigué dans son esprit,
son corps devient faible. Mais l’indestructible âme n’est pas affectée par ces choses. Il se peut
que l’âme soit néanmoins aussi malade. S’il en est ainsi, elle n’a pas de sensation du corps.
C’est donc très grave. La maladie de l’âme est comme une lèpre. Elle est censée être parfois
incurable.
L’homme ne peut jamais être satisfait par des uniques choses qui satisfont ses désirs
physiques ; il a ou est une âme. Sa vie spirituelle doit être nourrie et satisfaite. Il doit
connaître Dieu et avoir une camaraderie avec lui et pour qu’il soit vivant. Paul dit que le
monde est remplie des morts quoi que vivants, autrement dit les morts ambulants, comme
les momies. Euuuh !!! Ca fait peur !!! La joie de l’âme est la vraie joie. Dieu veut que le monde
soit rempli des âmes joyeuses.
2. Dieu instaura le Jardin en Eden
(Photo II) Lisons le verset 8. « Puis l’Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de
l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé. » Le point important dans ce verset est que Dieu
instaura le paradis en vue de l’homme. Dieu choisit le meilleur emplacement et y implanta
toutes choses succulents afin qu’à la fin il y introduise l’homme. Ici est claire la volonté et le
désir de Dieu que l’homme soit heureux.
Lisez le verset 9. «L’Eternel Dieu fit germer du sol toutes sortes d’arbres d’aspect agréable
et bons à manger, ainsi que l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance
du bien et du mal. »
Le paradis est beau. Eden s’est fait d’or pur et de toutes sortes des pierres précieuses,
telles l’onyx, et le bdellium, résine aromatique (2 :12). Peut-être qu’il y a personne qui puisse
le décrire proprement la beauté d’Eden. Jean reçut la révélation de Dieu et écrivit le livre de
l’Apocalypse, que les anglophones appellent livre de révélation. « Elle avait la gloire de Dieu ;
son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, d’une pierre de jaspe
transparente comme du cristal » (Ap 21 :11). «Les douze portes étaient douze perles ;
chacune des portes était d’une seule perle. La place de la ville était d’or pur, comme du verre
transparent » (Ap 21 :21).
De même, dans le paradis, il y eut des arbres bons à manger. Les gens doivent travailler
fort pour gagner la vie dans ce monde rude. Même les belles jeunes filles, qui doivent être
traitées comme les anges, doivent trouver le petit boulot et travailler comme ouvrières dans
une usine. Mais en Eden, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter que ce soit pour manger soit pour
vivre.
Lisez Le verset 9b. « ainsi que l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la
connaissance du bien et du mal. » Dieu fournit l’arbre de vie d’une part et l’arbre de la
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connaissance du bien et du mal de l’autre part. Ces arbres ont rapport à la vie spirituelle de
l’homme. L’arbre de connaissance du bien et du mal ne marqua aucun sens jusqu’à ce que
Dieu ne donne à l’homme les instructions le concernant, mais nous pouvons savoir que la vie
spirituelle de l’homme est essentielle à son bonheur.
L’arbre de vie est dans Eden. Il y a beaucoup de choses tristes et tragiques. C’est parce
que tous les hommes se désespèrent devant l’ennemi la mort. Il ne laisse aucune marge de
l’espoir. Dans Eden, c’est-à-dire, Paradis – le nouveau ciel et la nouvelle terre – il y a ni larme,
ni mort, ni souffrance, ni douleur (Ap 21 :4). Pourquoi ? Parce que l’arbre de vie est là (2 :9b).
Donc, au commencement, Dieu donna à l’homme le paradis. L’homme ne peut vire sans
paradis. L’homme semble avoir beaucoup de vœux et de désirs, mais nous pouvons les
récapituler et dire que l’homme veut le paradis. Beaucoup de gens ont recherché à découvrir
le paradis en établissant une utopie sur terre. Mais le paradis est un don de Dieu.
Le fleuve qui arrosa le jardin se divisa en 4 bras – Pichôn, Guihôn, Hiddequel, actuel Tigre
et Euphrate dont le nom existe encore. Ces fleuves sortaient d’Eden, la source de vie et de
bénédiction, et se dirigeaient vers toute la terre. Ici est claire le désir de Dieu que le bonheur
dans Eden remplisse toute la terre.
3. Bible d’Adam (15-17)
Lisez le verset 15. Dieu mit l’homme dans le jardin pour qu’il s’occupe de la culture et
prenne soin de lui ; Si 1 :28 est la macroéconomie qui est commandé à l’homme, 2 :15 est la
microéconomie que l’homme exécute. Cultiver est fructifier et garder est protéger. Ici nous
constatons comme le message dernier le mécanisme qui nous dit « homme égal à mission ».
Sans mission, donc pas d’homme. Je veux dire, homme non comme homme, ou quoi. Or, la
mission que peut-être vous pensez chargeante et pesante, a un rôle très important que
l’homme devient heureux par elle. Un homme sans aucune mission est misérable, car sa vie
est privée de sens. Victor Hugo l’a bien décrit par son personnage de roman « Jean Valjean. »
Alors quel est le jardin pour nous ? Dieu donne à chacun son petit jardin propre pour qu’elle
s’en occupe. C’est le jardin de sa propre vie. C’est un jardin beau et succulent, rien à dégoûter.
Dieu veut que l’humanité qu’il avait créée vive comme intendant responsable du jardin de
Dieu et soit heureuse.
Dieu nous donne aussi sa parole de commandement. Lisez les versets 16 et 17. « L’Eternel
Dieu donna ce commandement à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ;
mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en
mangeras, tu mourras. »
Ces mots sont appelés « Bible d’Adam. » Ce commandement, dans la langue originelle, est
donné comme un commandement absolu. Il n’y a rien de relativiste dans ces du verset 17, car
ils finissent par : « Tu mourras. » Le commandement de Dieu à Adam n’est pas relativiste. Il
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demande l’obéissance. Quand l’homme lui obéit, il vit dans la félicité éternelle. Quand
l’homme y désobéit, le résultat est la mort. Les gens s’amusent dans leurs actes de
commettre le péché sans frein, en se plaignant sur l’arbre de la connaissance du bien et du
mal qui ne fait que les induire en erreur, ce qui veut dire que c’est une erreur de Dieu. Mais il
y a deux raisons très importantes sur pourquoi Dieu mit l’arbre de connaissance du bien et du
mal dans le jardin.
D’abord, il voulut établir l’ordre d’amour
Dieu créa ce monde avec un ordre extraordinaire et formidable. Puis plus
fondamentalement, Dieu mit un ordre de trois dimensions dans la relation entre Dieu,
homme et choses matérielles. Quand Dieu créa le monde, il apporta l’ordre afin que le chaos
y fasse place. Il fit toutes choses pour qu’elles existent et se meuvent selon l’ordre immanent
qu’il avait fait au monde. Les montagnes agissent comme les montagnes ; les mers agissent
comme les mers. Les saisons viennent et vont dans leur ordre de création. Si les montagnes
agissaient comme les mers et les mers agissaient comme les montagnes ou si des pierres
poussent les bras et les jambes et elles marchaient dans la rue, alors le monde sera si confus
que nous ne pourrons pas vivre en lui. Le plus grand mystère est cet ordre extraordinaire dans
l’univers. C’est cet ordre dans l’univers qui fait l’objet de toutes les recherches et tout progrès
technologique. L’homme découvre le monde à merveille parce que Dieu y a créé ordre et
l’homme s’est doté une raison pour le sonder.
Mais il y a aussi un ordre qui est plus fondamentale, celle de la relation entre Dieu et
l’homme. Dieu créa le monde par sa parole. Puis il donna un commandement à l’homme et si
ce commandement est correctement observé, alors l’ordre de la relation entre l’homme et
Dieu est bien établi. Elle est solide, si bien que l’homme y construit sa vie stable. Donc, il est
juste d’appeler cet ordre comme « ordre d’amour. » Ainsi, notre bonheur dépend de
comment nous regardons ce commandement que Dieu donna à Adam. Comment nous
observons ce commandement est une mesure de notre foi. Notre conception du monde en
dépend aussi. Dieu donna l’arbre de connaissance du bien et du mal comme un signe de cet
ordre. Et cet ordre est l’ordre d’amour.
En second lieu, il donna ce commandement à l’homme pour la liberté
Une nègre a dit dans le film que son peuple cherchait la liberté, sans savoir ce qu’est la
liberté, ni ce qui adviendra quand elle viendra. Patrick Henry dit, « donne-moi la liberté, sinon
la mort. » Pour l’homme la liberté est vraiment primordiale. Tout d’abord, le Seigneur Dieu
ordonna, « Tu pourras manger de tous les arbres du jardin. » Ce commandement nous semble
superflu, mais ce n’est pas le cas. Cela nous rappelle que le jardin appartient à Dieu et tous les
fruits beaux et délectables sont des cadeaux de sa grâce. Il veut que nous sachions cela en
sorte que nous puissions en être reconnaissants. Il ne veut pas que nous prenions ses
bénédictions comme les acquis normaux ; il veut que nous soyons reconnaissants. C’est la
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volonté de Dieu que nous soyons toujours joyeux, que nous prions sans cesse et que nous
rendions grâce dans toutes les circonstances (1 Th 5 :16-18).
Il n’y a pas seulement un commandement positif ; il y a un commandement négatif
aussi ; « mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour
où tu en mangeras, tu mourras » (17). Beaucoup de gens se plaignent parce que Dieu mit
l’arbre de la connaissance du bien et du mal dans le jardin. Ils disent : « Pourquoi n’a-t-il pas
mis seulement les arbres d’aspects agréables et bons à manger ? » « Pourquoi a-t-il dû mettre
cet arbre de la connaissance du bien et du mal afin que les gens se battent pendant toutes
leurs vies avec les tourments et le conflit à endurer dans leur âme ? »
De tels gens ne savent pas ce que c’est vraiment la vie. Peut-être qu’ils veulent une vie
qui offre pleines choses à manger et ne produit pas de problème. Mais un homme qui vit
seulement pour manger et qui n’a aucun problème ne peut vraiment être appelé homme.
Même un lion dans le zoo, qui a une vie tranquille avec son ventre rempli, ne peut être
considéré comme une existence contente. Dans la jungle, il doit chasser la nourriture. Parfois
il balade affamé. Parfois il doit combattre contre les autres félins sauvages pour sauver sa vie
et celle de ses petits. Il se nomme vraiment lion quand il vit comme le roi de la jungle, non
quand il dort avec son ventre plein dans une cage. Une personne qui n’a aucune liberté ultime
de choix est comme ce lion dans le zoo. Donc Dieu donna à l’homme l’arbre de la
connaissance du bien et du mal et lui ordonna de ne pas en manger, cela pas pour le
contraindre, mais pour qu’il décide, choisisse et lutte. Quand il obéit librement à ce
commandement de Dieu, l’ordre d’amour est établi dans sa vie ; il s’acquiert une juste
relation avec Dieu et une juste relation avec toutes les choses créées. Il peut être vraiment
homme et il peut être vraiment heureux.
Lisons les versets 16 et 17 de nouveau. « L’Eternel Dieu donna ce commandement à
l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de
l’arbre de connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. »
En résumé, c’est un saint commandement qui établit une juste relation entre Dieu et
l’homme. Dieu est celui qui commande ; l’homme est celui qui obéit. L’homme la créature
peut rencontrer Dieu le Créateur seulement dans ce terme. La relation d’un homme avec son
cheval est normale et juste quand il monte sur son dos et le conduit comme il veut. Ca ne
marchera pas d’une autre façon. Quand l’homme la créature commence à prendre cette
relation avec son Créateur à la légère, tout problème se voit engendrer ; le péché vient dans
son cœur (3 :7) et perdant contact et communication avec son Dieu, il chute dans le chao.
Autrement dit, ce saint commandement dans le cœur de l’homme est comparable à un jalon
duquel il peut trouver la direction de sa vie. C’est un commandement absolu dans lequel il
peut trouver le pouvoir de maintenir l’ordre de l’univers comme Dieu l’avait créé. L’homme a
la liberté totale, car il a le choix d’obéir ou désobéir au commandement de Dieu. D’un autre
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côté, l’homme est faible, car il est une masse d’argile. Donc l’homme a besoin d’un jalon dans
son cœur. Pierre compara ce jalon à l’étoile du matin. Il y a longtemps l’homme devait
traverser l’océan sans la boussole. Donc l’étoile du matin se servait du jalon par lequel les
navigateurs pouvaient trouver la direction et voguer. Donc ce saint commandement est
l’étoile du matin par laquelle les hommes pouvaient trouver le chemin de la vie. Dans mon
cœur il doit y avoir un mot saint, un commandement absolu venant de Dieu. Lequel est ce
saint commandement chez vous dans votre vie et pour cette année commençant ?
4. Dieu établit la famille (18-25)
Lisez le verset 18. « L’Eternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai
une aide qui sera son vis-à-vis. » Eden était beau ; il semblait être un paradis parfait. Mais
Dieu regarda et vit une chose qui n’était pas bon. L’homme était solitaire. Donc Dieu dit, « il
n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide qui sera son vis-à-vis. » Donc après
qu’Adam eut travaillé fort toute la journée, en faisant l’œuvre de Dieu, et fut tombé
profondément dans le sommeil, Dieu prit l’un des côtes et referma la chair à sa place. Ainsi
créa-t-il la femme, et il l’amena vers l’homme.
Dieu créa une femme pour aider l’homme à remplir la mission que Dieu lui avait donnée.
Elle devra être son compagnon, son ami. Elle, aussi, fut créée à l’image de Dieu, partant de la
côte d’Adam. Donc elle était une partie de lui, une continuation de la création de l’homme
par Dieu. Aucun aide approprié ne put être trouvé pour Adam parmi les animaux parce que
les animaux sont les animaux ; ils bêlent, ils grondent, ils miment, mais ne pouvaient partager
la vie spirituelle de l’homme ou sa mission. Ils ne sont pas si compétents pour penser et
réfléchir et raisonner ou communiquer à son niveau, et ils ne pouvaient pas non plus bien
entendu l’aider à engendrer les enfants à son image.
L’homme ne sentit pourtant pas si concerné de son manque d’une aide appropriée. Dieu
se sentit concerné. L’homme accueillit les animaux que Dieu créa et lui amena. Il leur donna
les noms. Il était leur berger. Dieu était celui qui vit le besoin de l’homme et le comprit et
remplit ce besoin dans sa propre façon à son temps fixe. Dieu nous connait mieux que nous
connaissons nous-mêmes, et il est prêt à nous donner la meilleure collaboratrice, et nous
conduire à une vie la plus fructueuse.
L’homme accueillit la femme que Dieu lui amena. Dieu lui-même les unit en une seule
chair et ainsi il créa la première famille. Adam était très heureux comme il travaille avec sa
collaboratrice pour labourer le sol et prendre soin du jardin d’Eden, ainsi que des animaux
qu’Adam avait nommés. Il était si heureux qu’il se mit à chanter comme une sorte de
confession d’amour, « Cette fois c’est l’os de mes os, la chair de ma chair. C’est elle qu’on
appellera femme, Car elle a été prise de l’homme » (23). Nous pouvons voir de cette
confession que l’homme et la femme sont les entités inséparables. Ils sont unis en un seul
corps. Un foyer est établi sur cette confession d’amour et sur cette union de personnalités.
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Jésus commenta sur ce premier mariage en disant, « Que l’homme ne sépare donc pas ce
que Dieu a uni » (Mc 10 :9). Le verset 25 implique qu’ils étaient libres et innocents et
désinhibés dans leur relation les uns avec les autres. Il y avait aucune barrière artificielle et
aucun complexe entre eux. Ils servaient Dieu joyeusement et s’aimaient l’un l’autre et étaient
heureux.
Le fait que Dieu créa la famille nous montre que l’homme est fondamentalement une
créature sociale. La famille est le premier bloc constructeur de la société. Elle fait partie de la
création parfaite de Dieu. Pourtant la famille créée n’est pas la fin en soi. Quand un homme
quitte son père et sa mère et fait un engagement de toute la vie à sa femme, c’est pour qu’il
puisse être un serviteur indépendant et responsable de Dieu, travaillant ensemble avec sa
femme pour accomplir sa mission et glorifier Dieu. Dieu donne à cet homme le bonheur
comme un cadeau et une bénédiction.
Dans les deux premiers chapitres de la Genèse nous avons appris que Dieu créa le ciel et
la terre et amena au monde l’ordre afin que le chaos y fasse place. Dans le deuxième chapitre
surtout, Dieu créa l’homme en double aspect, argile et esprit. Puis il donna le commandement
afin que l’ordre soit maintenu et que l’homme soit heureux dans cet ordre fondamental de la
création. Nous avons appris aussi que l’homme est une existence pour le paradis. Dieu veut
qu’il le possède. Jésus était envoyé pour ce message que tout homme gagne le royaume de
Dieu. En terminant ce message, je vous exhorte à continuer de penser profondément à ces
deux questions importantes : Quelle sorte de Dieu est ce Dieu qui créa le ciel et la terre ? Qui
suis-je, pour que Dieu me créa et me dit, « C’était très bon. »
Un autre mot je voudrais ajouter pour vraiment terminer le message, si vous me le
permettez, John Milton écrivit deux livres « Paradis perdu » et « Paradis retrouvé. » Vous
aurez pu certainement remarquer que ce que j’ai prêché aujourd’hui est loin de la réalité, car
les conditions de bonheur ne sont pas fournies et nous sommes parfois malheureux. Ne vous
étonnez pas. C’est normal. C’est tout simplement parce que nous vivons dans un monde
déchu. Si vous voulez venir la semaine prochaine pour écouter le prochain message qui est un
point tournant de la Bible ainsi que le bouleversement de l’humanité, je vous donnerai plus
précisément la raison de ce sentiment et j’y ajouterai, je vous promets, quelques recettes ou
remèdes pour retrouver le Paradis à ma façon. Pour terminer encore ce message, rassurezvous, c’est vraiment le dernier, je voudrais vous citer une parole d’un grand homme de
l’histoire concernant le commandement de Dieu qui qui était notre sujet et qui n’est autre
que la Bible. Ecoutez-le. « J'ai compris, il y a longtemps déjà, qu'il était moins difficile de croire
que la Bible est ce qu'elle prétend être que de ne pas le croire. Ce grand livre de Dieu est le
don le meilleur que Dieu ait jamais fait à l'homme. Sans la Bible nous ne pourrions savoir ce
qui est juste ou ce qui ne l'est pas. Toutes choses les plus désirables pour le bonheur de
l'homme, ici-bas et au delà, y sont dépeintes. » (Abraham Lincoln)
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