1
Docteur CYROT Gilles
Ophtalmologiste
15 rue Beautreillis
75004 Paris
75 1 35653 6
Bu : 0142724781
Do : 0142770761
Fx : 0142724398
«TITRE» «NOM» «PRENOM»
Voici votre dossier d'entrée à la Clinique Jouvenet
(6 square Jouvenet 75016 Paris - Tél. 01 42 15 42 15)
Cette entrée est prévue le à
Ce dossier comprend :
- une lettre destinée à mon anesthésiste, le Docteur Frédérique SLOMKA.
- une ordonnance préopératoire ne concernant que l’œil à opérer.
- une feuille comportant l'ensemble des éléments concernant votre hospitalisation, et destinée au
personnel administratif et infirmier. Cette feuille est à remettre à votre entrée en clinique.
- un aperçu des principales techniques utilisées en chirurgie du segment antérieur.
- une notice vous expliquant ce qu'est la cataracte et comment se déroule l'intervention.
- une liste de précautions à respecter avant, pendant et après l’intervention.
- une déclaration de votre chirurgien à conserver.
- un formulaire de consentement à rapporter signé le jour de l’intervention.
- un récapitulatif des démarches pratiques à entreprendre.
Je reste à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire et vous prie de croire, Madame,
Monsieur, à l'assurance de mes sentiments dévoués et les meilleurs.
Docteur Gilles CYROT
MEMBRES D'UNE ASSOCIATION AGREEE. LE REGLEMENT DES HONORAIRES PAR CHEQUE EST ACCEPTE.
2
Docteur CYROT Gilles
Ophtalmologiste
15 rue Beautreillis
75004 Paris
75 1 35653 6
Bu : 0142724781
Do : 0142770761
Fx : 0142724398
A l'attention de mon Anesthésiste, le Docteur SLOMKA
Clinique Jouvenet - Consultation d'Anesthésie
6 square Jouvenet 75016 Paris
Tél. 01 42 15 41 19
Paris, le «DATE_CS»
Ma chère amie,
Merci de bien vouloir examiner «TITRE» «NOM» «PRENOM»
- Intervention - le
- Œil droit / gauche
- Anesthésie topique / péri bulbaire / générale
- Ambulatoire / hospitalisation
- Problème(s) particulier(s) concernant cette intervention :
- Protocole(s) particulier(s) concernant cette intervention :
- Bilan préopératoire à faire avec la consultation anesthésique : OUI/NON
Toute mon amitié.
Docteur Gilles CYROT
MEMBRES D'UNE ASSOCIATION AGREEE. LE REGLEMENT DES HONORAIRES PAR CHEQUE EST ACCEPTE.
3
Docteur CYROT Gilles
Ophtalmologiste
15 rue Beautreillis
75004 Paris
75 1 35653 6
Bu : 0142724781
Do : 0142770761
Fx : 0142724398
LA CHIRURGIE DU SEGMENT ANTERIEUR DE L’OEIL
La chirurgie du segment antérieur de l’œil est un domaine très vaste qui fait appel à des techniques modernes
de microchirurgie et qui comprend principalement :
1/ la chirurgie de la cataracte, permettant en cas de baisse conséquente de la fonction visuelle, de remplacer
le cristallin devenu opaque par un cristallin artificiel transparent. Cette chirurgie est également
réalisée de manière tout à fait équivalente dans le traitement de certains types de forte myopie ou de presbytie.
2/ La chirurgie du glaucome, dans des cas où l’augmentation de la pression intra-oculaire créant une
réduction progressive et irréversible de la fonction visuelle du fait d’une atteinte définitive du nerf optique ne peut être
équilibrée par un traitement médical. L'intervention consiste à faciliter l’évacuation de l’humeur aqueuse par la création
d’une dérivation interne située sous la conjonctive.
3/ Les greffes de cornée, permettant le remplacement d’une cornée opaque ou irrégulière par un greffon
transparent, actuellement d’origine humaine, mais très bientôt synthétique. La pénurie en greffons récemment observée en
France est en voie de résorption, et les délais d’attente ont considérablement diminué.
4/ La chirurgie de la myopie. Pour que la vision soit nette, la cornée et le cristallin doivent focaliser la
lumière sur la rétine située au fond de l’œil. Si l’œil est plus long et/ou si la cornée est plus bombée qu'à la normale, la
lumière est focalisée devant la rétine, entraînant une baisse de la vision de loin. Selon son degré, la myopie peut être traitée
par photo ablation au laser excimer, principalement réalisée dans l’épaisseur de la cornée (LASIK), ou par la pose d’un
implant intra-oculaire associé ou non à l’extraction du cristallin.
5/ La chirurgie de l’hypermétropie. Si l’œil est plus court et/ou si la cornée est moins bombée qu'à la
normale, la lumière se focalise en arrière de la rétine, entraînant au départ fatigue visuelle, puis chute de la vision
surtout de près. Les techniques opératoires sont superposables à celles utilisées pour la myopie.
6/ La chirurgie de l’astigmatisme, pour lequel la cornée habituellement sphérique devient ovalaire. Cet
astigmatisme, isolé ou associé une myopie ou une hypermétropie, est habituellement traité au laser excimer.
7/ La chirurgie de la presbytie, liée à la diminution progressive de la capacité qu'a l’œil humain de faire la
mise au point de l'image pour la vision de près, et commençant habituellement à la quarantaine pour se stabiliser aux
alentours de 60 ans. Les techniques vont de la chirurgie du cristallin à la pose de bandelettes synthétiques d’expansion
sclérale en passant par une photo ablation asymétrique au laser excimer.
Dr. Gilles CYROT
MEMBRES D'UNE ASSOCIATION AGREEE. LE REGLEMENT DES HONORAIRES PAR CHEQUE EST ACCEPTE.
4
Docteur CYROT Gilles
Ophtalmologiste
15 rue Beautreillis
75004 Paris
75 1 35653 6
Bu : 0142724781
Do : 0142770761
Fx : 0142724398
LA CATARACTE (I)
«TITRE» «NOM» «PRENOM»
Vous êtes atteint d’une cataracte responsable de vos troubles visuels et avez pris la décision de vous faire
opérer. La chirurgie, geste endoculaire majeur et non acte à tort banalisé par les médias, constitue en effet le seul moyen
d’améliorer votre vision, contrairement aux collyres.
La cataracte est une perte de transparence du cristallin, qui entraîne une gêne et une baisse de l'acuité
visuelle. Habituellement la vision de loin est touchée avant la vision de près. Le plus souvent l'opacification du cristallin
est due à l'âge, mais d'autres facteurs peuvent en être responsables : les traumatismes, les radiations, la forte myopie,
certains médicaments, les troubles du métabolisme tel le diabète, encore l'hérédité... En France plus de 200 000
personnes sont opérées par an de la cataracte. L'intervention dont vous allez néficier consiste, en s'aidant de techniques
modernes de microchirurgie oculaire, à retirer ce cristallin cataracte et à implanter un cristallin artificiel synthétique
définitif (appelé "implant") dont la fonction est de remplacer le rôle normal du cristallin, c'est-à-dire de créer une image
nette sur la rétine.
Un examen appelé biométrie a été effectué préalablement à l'intervention, permettant de calculer à l’avance
la puissance de l'implant nécessaire à votre œil, avec toutefois un certain degré d’imprécision. Ce dernier ne corrigeant pas
à l'heure actuelle la presbytie, et ne permettant donc pas l'accommodation, il sera nécessaire de porter, selon les cas, des
verres correcteurs, tantôt en vision de loin, tantôt en vision de près.
La durée de votre séjour à la clinique sera d'environ deux heures. Vous devrez arriver une heure environ
avant l'intervention qui se déroulera sous anesthésie locale (instillation de collyres anesthésiants ou injections péri
oculaires de voisinage) et dont la durée moyenne est d'environ un quart d'heure (la préparation en salle d'opération est
beaucoup plus longue et dure entre 30 et 40 minutes). Une collation sera servie après l'intervention, immédiatement avant
votre départ. Selon le type d'anesthésie locale réalisée, une coque protectrice pourra être placée sur l’œil opéré jusqu'au
lendemain de l'intervention et sera, le cas échéant, remplacée par une paire de lunettes (peu importe lesquelles) dont le rôle
est de protéger votre œil d'un éventuel choc.
Dans quelques cas particuliers, une hospitalisation pourra s'avérer utile ou cessaire. Sa durée sera
déterminée de façon précise, "à la carte", au moment de votre consultation préopératoire au cabinet, et tiendra compte de
certains impératifs médicaux (traitement anticoagulant par exemple), de vos propres désirs, de votre entourage familial, de
votre lieu d'habitation, etc. ...
Les suites opératoires sont en général indolores, hormis la sensation passagère d’un corps étranger. La
récupération visuelle se fait avec une rapidité très variable d'un patient à l'autre (vingt quatre heures à quinze jours). L’œil
opéré voit souvent rouge pendant un à deux jours après l'intervention du fait de l'éblouissement occasionné par le
microscope opératoire. La restauration d'une vision normale nécessite la prescription de nouvelles lunettes ; cette dernière
est effectuée entre la première et la quatrième semaine postopératoire. La présence d’affections oculaires associées peut
limiter la récupération visuelle. Les soins locaux durent plusieurs semaines et consistent en l’instillation de collyres,
parfois en l’application d’une pommade.
5
LA CATARACTE (II)
Le risque zéro en chirurgie n'existe malheureusement pas, y compris pour la chirurgie de la cataracte.
Certains problèmes exceptionnels et imprévisibles peuvent ainsi être observés au moment de l'intervention ou pendant la
période postopératoire. La rupture capsulaire postérieure (1%) peut parfois imposer un changement de stratégie opératoire,
l’ablation partielle du vitré, la mise en place d'un implant devant l'iris c'est à dire dans la chambre antérieure de l'œil, voire
dans les cas les plus graves renoncer à toute implantation. L’œdème rétinien postopératoire est exceptionnel, en général
spontanément gressif, et survient plus souvent lorsque la capsule postérieure a été rompue. Rare mais grave, l'infection
postopératoire (1 à 3 / 1000) se manifeste par un œil douloureux, et de très nombreuses sécrétions ; elle nécessite une
consultation urgente et un traitement énergique. Une morragie intra-oculaire peut parfois être observée, retardant la
récupération visuelle, mais disparaît en général spontanément dans la majorité des cas. La perforation du globe oculaire au
cours de l'anesthésie locale, ainsi que l’hémorragie expulsive per-opératoire qui entraînent toutes deux la perte définitive
de toute vision sont quant à elles devenues heureusement plus qu'exceptionnelles. L'intervention sur la cataracte comporte
un risque postopératoire de décollement de rétine très faible (1/2 % à 2 % selon les cas) ; ce risque est accru chez le fort
myope, chez le sujet jeune, et en cas de rupture de la capsule postérieure. L’erreur de calcul de puissance du cristallin
artificiel est rare, compte tenu de la réalisation systématique d’une échographie préopératoire, mais peut éventuellement
nécessiter une ré intervention.
D’autres complications sont moins sévères. Il peut s’agir par exemple d’une cicatrice insuffisamment
étanche, d’une chute partielle de la paupière supérieure, d’un hématome du blanc de l’œil ou de la paupière, de la
perception de mouches volantes, d’une inflammation transitoire de l’œil opéré pouvant s’accompagner d’une augmentation
de la pression intra-oculaire
Le problème le plus fréquent, survenant en moyenne chez un patient sur trois à un patient sur deux dans les 5
ans qui suivent l'intervention, et l'apparition de ce que l'on appelle une cataracte secondaire, c'est à dire une opacification
tardive de l'enveloppe dans laquelle se trouve placé l'implant ; dans ce cas, après un résultat visuel postopératoire immédiat
tout à fait satisfaisant, l'acuité visuelle se remet à baisser, comme si réapparaissait la cataracte ; une telle survenue ne
nécessite pas de intervention et est très facilement résolue par l'ouverture secondaire de la capsule postérieure au laser
YAG. Cette dernière procédure est indolore, dure environ une minute et a pour effet de dégager à nouveau l'axe visuel,
entraînant de ce fait une restauration définitive et quasi immédiate de l'acuité visuelle obtenue en postopératoire.
La chirurgie de la cataracte a fait aujourd'hui la preuve de sa maturité. Si comme pour tout autre acte
chirurgical quel qu'il soit elle peut se heurter à des problèmes de cicatrisation inadéquate , à un risque infectieux, et à
l'éventualité toujours possible d’un aléa imprévisible ou d'une intervention , elle procure en règle nérale une très
grande satisfaction parmi les patients opérés.
Toute cette information ainsi délivrée n'est en aucune manière destinée à vous inquiéter mais à vous
informer, comme l'exigent aujourd'hui la législation et la jurisprudence. N'hésitez pas à consulter mon équipe et moi-
même pour toute précision complémentaire.
Docteur Gilles CYROT
MEMBRES D'UNE ASSOCIATION AGREEE. LE REGLEMENT DES HONORAIRES PAR CHEQUE EST ACCEPTE.
1 / 11 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !