Meilleur modèle pour le thème : arbitraire : César (Bellum civile, Bellum gallicum I à 5),
Cicéron (les plaidoyers, les écrits philosophiques et scientifiques, les traités rhétoriques). Les
autres sont à proscrire. N’utiliser que le vocabulaire utilisé par ces auteurs. Tite-Live, Tacite,
Virgile, non classiques donc. Seule tolérance pour les mots techniques : le lièvre par utilisé
chez Cicéron mais mot de Pline, de Varron ou d’Horace. Mais existe chez Cicéron comme
« constellation » (lepus). Donc le mot existe bien au temps de l’orateur. Seulement, le hasard
a fait qu’il ne l’a pas utilisé dans son œuvre. Il est néanmoins possible de le mettre.
En revanche, si vous avez à traduire « diacre », une occurrence chez Jérôme, mieux vaut avoir
recours à une périphrase, à une transposition dans les institutions romaines. Car diaconus ne
veut rien dire au Ie siècle avant notre ère. Réfléchir à la transgression. C’est une question
d’analyse au cas par cas.
J’utilise le logiciel de langue latine pour corriger les copies. Plus fiable que Gaffiot. Pour les
tournures et leur pertinence au Ier siècle, c’est l’idéal.
Lire en petit latin, idéalement, un texte de Cicéron (De oratore, Catilinaires, Philippiques,
Brutus). Cette année, le De signis étant au programme, c’est un texte d’ « imitation » idéal.
1°) Règles générales
I°) Le titre.
a) Titre comportant un seul nom : Les fables = De fabulis - Sur une victoire de la France =
De Gallorum uictoria quadam – Phèdre = De Phaedra. – Précepteur de prince : De
principis magistro. – un grand ministre : De claro regis procuratore. On réserve de = abl.
à un exposé théorique ; lorsque le texte est narratif il est préférable d’avoir recours à une
interrogation indirecte qui sous-entend un hic dicitur : ex. Crésus et Esope se rend ainsi :
quomodo Aesopus cum Croeso egerit. Dialogue de Sylla et d’Eucrate peut être traduit de
deux façons : Dialogus inter Sullam Eucratemque ou Qui fuerit inter Sullam Eucratemque
dialogus. La concordance se fait au présent ou parfait du subj. Il faut exprimer que le fait
appartient au passé, d’où le subj. Parfait (un présent exprimerait la simultanéité par
rapport à dicitur ou narratur). Parfois il faut développer l’idée contenue dans le texte au
lieu de s’en tenir à une traduction disciplinée du titre : ex. meurtre d’Esope. (Quomodo
Aesopus a Delphicis interemptus sit). ex. un texte de Montesquieu où il est question d’une
ambassade envoyée par les habitants de Tirynthe au dieu Apollon afin de lui demander de
les débarrasser du rire. Le titre est Le rire des Tirynthiens : de préférence à De
Tirynthiorum risu on traduira Quid Tirynthiis euenerit, qui facere non possent quin
riderent ou bien Quomodo Tirynthii risum tenere non potuerint.
b) Titre se présentant sous la forme d’une interrogation : on sous-entend le verbe qui signifie
« on expose, on démontre » et l’on a recours à l’interrogation indirecte. Ex. « Comment
lire les auteurs latins ? » = Quomodo scriptores Latini sint legendi ? « Les abeilles sont-
elle aussi intelligentes qu’on le prétend ? » = Num apes tanta intelligentia praeditae sint
quanta censeantur ? L’interrogation indirecte se justifie aussi quand le nom essentiel du
titre équivaut à un terme interrogatif latin : ex. « Desseins d’un moraliste » = Quid morum
magister sibi proposuerit - « Jugement sur l’Art d’aimer d’Ovide » = Quid iudicii de