2B spécialité : Corrigé indicatif, non rédigé
Introduction : reformuler la problématique, ne pas définir la théorie de l’hérédité par mélange qui doit l’être à partir de l’exploitation du document1
LA THEORIE DE L’HEREDITE PAR MELANGE : Document 1 :
Largement admise à l’époque de Mendel, théorie selon laquelle les caractères des parents fusionnent dans la descendance sans possibilité de
séparation ultérieure. Les descendants ont des caractères intermédiaires entre ceux des parents
APPORTS DES TRAVAUX DE MENDEL : Document 2 :
Expliquer brièvement le principe des travaux.
(Observations): Les données essentielles doivent être traduites de façon synthétique, afin de ne pas noyer le devoir, mais précise*:
- Issus du croisement de deux lignées pures (obtenues par autofécondations successives, un seul caractère stable), les individus de
F1sont tous identiques (phénotype uniforme) ne présente qu’un seul des deux caractères parentaux (caractère lisse).
- en F2 l’autre caractère (phénotype ridé) réapparaît. En F3, le caractère ridé ne donne que des caractères ridés par autofécondation, il
réapparaît donc dans toute sa pureté (termes de Mendel)
(Mise en relation des données pour interprétation):
- Le caractère qui réapparaît en F2 (ou en F3) est inchangé comme le montrent les résultats de l’autofécondation. Mendel explique qu’il était présent
chez les hybrides de F1(F2) mais ne se manifestait pas. Il formule la notion de caractère récessif. Le caractère qui est visible chez les hybrides, est
le caractère dominant.
- Le phénotype de la F1 n’est pas intermédiaire entre ceux des parents, la présence simultanée chez les hybrides (de 1ère ou de 2ème
génération) du caractère récessif et du caractère dominant, la réapparition du caractère récessif intact, indiquent que :
Il n’y a jamais fusion des caractères parentaux chez l’hybride,
Les deux caractères parentaux présents chez l’hybride (loi uniformité des hybrides de F1) se disjoignent lors de la formation des
gamètes qui ne contiennent qu’une version alternative d’un caractère donné (loi de pureté des gamètes)
Donc Mendel élimine le concept d’hérédité par mélange (doc 1).
Ce qui est transmis est un trait du caractère – une particule- qui est le support du caractère.
Donc Mendel formule le concept d’hérédité particulaire
* (A condition d’interpréter l’observation qui suit en mettant en évidence le caractère statistique des études de Mendel, on peut citer aussi :
- Les proportions obtenues pour les autofécondations des hybrides en F2 (F3) sont toujours ¾ -caractère présent en F1- et ¼ -caractère réapparu
en F2. Ainsi Mendel établit des résultats statistiques, reproductibles )
Remarque1 : aucune loi n’est attachée à ce dernier résultat
Remarque 2 : une analyse génétique n’est pas demandée ici, il faut donc raisonner à la façon de Mendel
Bilan. Les apports de Mendel : réfutation de la théorie d’hérédité par mélange, formulation d’un concept heuristique (ouvre la recherche scientifique
vers d’autres découvertes) le concept de l’hérédité particulaire est proche du concept de gène qui n’existe pas encore. Apr7s 10 années de travaux
minutieux, Mendel pose les bases théoriques de la génétique mais l’importance de ses travaux passe inaperçue pendant 40 ans
Ne pas parler de révolution de la génétique, celle –ci i n’existe pas avant Mendel. Ne pas exagérer l’importance des ses travaux au point d’en faire
dépendre les biotechnologies… Ne parler que de ce dont on est certain, une grosse bêtise nuit plus sûrement au devoir que des connaissances
réduites mais exposées clairement, une affirmation trop vague met en évidence la pauvreté des connaissances.
2B spécialité : Corrigé indicatif, non rédigé
Introduction : reformuler la problématique, ne pas définir la théorie de l’hérédité par mélange qui doit l’être à partir de l’exploitation du document1
LA THEORIE DE L’HEREDITE PAR MELANGE : Document 1 :
Largement admise à l’époque de Mendel, théorie selon laquelle les caractères des parents fusionnent dans la descendance sans possibilité de
séparation ultérieure. Les descendants ont des caractères intermédiaires entre ceux des parents
APPORTS DES TRAVAUX DE MENDEL : Document 2 :
Expliquer brièvement le principe des travaux.
(Observations): Les données essentielles doivent être traduites de façon synthétique, afin de ne pas noyer le devoir, mais précise*:
- Issus du croisement de deux lignées pures (obtenues par autofécondations successives, un seul caractère stable), les individus de
F1sont tous identiques (phénotype uniforme) ne présente qu’un seul des deux caractères parentaux (caractère lisse).
- en F2 l’autre caractère (phénotype ridé) réapparaît. En F3, le caractère ridé ne donne que des caractères ridés par autofécondation, il
réapparaît donc dans toute sa pureté (termes de Mendel)
(Mise en relation des données pour interprétation):
- Le caractère qui réapparaît en F2 (ou en F3) est inchangé comme le montrent les résultats de l’autofécondation. Mendel explique qu’il était présent
chez les hybrides de F1(F2) mais ne se manifestait pas. Il formule la notion de caractère récessif. Le caractère qui est visible chez les hybrides, est
le caractère dominant.
- Le phénotype de la F1 n’est pas intermédiaire entre ceux des parents, la présence simultanée chez les hybrides (de 1ère ou de 2ème
génération) du caractère récessif et du caractère dominant, la réapparition du caractère récessif intact, indiquent que :
Il n’y a jamais fusion des caractères parentaux chez l’hybride,