A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 97 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mercredi 30 mai 2012 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture. Vers la démocratie dans la Caucase ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « Le processus électoral a été sévèrement endommagé en Azerbaïdjan depuis que le pays a obtenu son indépendance il y a deux décennies. Notamment, les atteintes à l'indépendance électorale et aux institutions de soutien qui critiquent le processus électoral se sont intensifiées et sont devenues plus systématiques ces dernières années.» Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais paru sur le site américain Freedom House, le 23 mai 2012. Question arménienne : la Turquie est-elle sincère dans sa recherche d’une solution ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose une traduction de Gilbert Béguian d'un article en anglais mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine) le 29 mai 2012. "Pendant des décennies, peu de mois se sont écoulés sans que des Turcs ne se soucient des nouvelles actions que la Diaspora pourraient entreprendre. Aucune année ne s’est passée sans que les dirigeants Turcs évoquent le cauchemar “que constitue la Diaspora arménienne.“" Belgique : réaction contre la tenue de la manifestation des Loups Gris à Liège Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site de Viviane Teitelbaum, députée belge, le 19 mai 2012 avant la manifestation des Loups Gris à Liège le 20 mai. "Namur Expo vient d’interdire une manifestation censée recevoir Devlet Bahceli, politicien turc d’extrême-droite, dirigeant de la milice paramilitaire des Loups Gris et du Mouvement des nationalistes turcs (MHP)". Haut-Kharabagh : la visite de trois sénateurs français Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous soumet ce Communiqué de presse publié sur le site officiel de Philippe Marini, sénateur français, le 29 mai 2012. "A l'invitation des autorités de la République du HautKharabagh, trois sénateurs français, Bernard Fournier (Loire), Sophie Joissains (Bouches du Rhône) et Philippe Marini (Oise) ont visité cette région du Caucase du Sud, de culture et de population arméniennes mais ne faisant pas partie de la République d'Arménie. Les trois parlementaires ont tenu à se rendre sur place, pour y avoir un grand nombre de contacts avec les élus et la société civile". Collectif VAN : l'éphéméride du 30 mai Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "30 mai 1944 -- France : 1 000 hommes et femmes sont déportés du camp de regroupement de Drancy au camp d’extermination d’Auschwitz, où 627 juifs sont immédiatement gazés. 85 hommes et 51 femmes seulement survivent jusqu’à la libération du camp, en 1945". Mikati et Charbel en Turquie aujourd'hui ? Le Premier ministre libanais Nagib Mikati accompagné du mnistre de l'intérieur Marwan Charbel se rendra en Turquie mercredi après-midi dans le cadre d'un suivi du dossier des pèlerins chiites libanais enlevés la semaine dernière en Syrie, rapportent plusieurs sources politiques.Aucune informations officielle n'a confirmé l'information. Syrie: nouvelles expulsions de diplomates La Turquie et le Japon ont à leur tour expulsé mercredi des diplomates syriens comme l'ont fait plusieurs capitales occidentales pour protester contre le massacre de Houla au cours duquel 108 personnes dont des femmes et des enfants ont été tuées. Turquie: les diplomates syriens expulsés La Turquie a décidé d'expulser les diplomates syriens, rapporte mercredi le ministère turc des Affaires étrangères. Ankara exige que le chargé d'affaires de la Syrie en Turquie et que tous les diplomates syriens quittent le pays dans un délai de 72 heures. Sénateurs: "Le Karabagh est un pays bien organisé où l'Etat accomplit sa mission" Le calendrier vient parfois offrir d'heureuses coïncidences: Alors que la tenue du concours de l'Eurovision a donné l'occasion à la presse internationale d'étriller le régime de Bakou et le clan Aliev qui gouverne l'Azerbaïdjan, trois Sénateurs français vienne de publier un communiqué de presse rendant compte de leurs impressions suite à la mission d'observation qu'il ont conduit au Haut-Karabagh. Où sont-elles? Où sont-ils? Disparition politique constitue une violation grave des droits de l’humain et un crime contre l’humanité quand cette pratique est généralisée. De Vietnam en France en passant par la Turquie, des dizaines de milliers de personnes ont disparus. Une pratique qui n’est toujours pas disparue. Mehriban Aliev a fui la presse internationale après l’Eurovision La première dame-dictatrice d’Azerbaïdjan, Mehriban Aliev l’épouse du dictateur Aliev a préféré ne pas participer à Bakou à la conférence de presse avec les journalistes étrangers après l’Eurovision-2012. Selon le journal azéri « Azadlek », Merhiban Aliev ne désirait pas répondre à la presse internationale, afin d’éviter à avoir répondre sur des questions dérangeantes telles que la liberté de presse et les droits de l’homme dans le pays. Turquie: une restriction de l'avortement? Le gouvernement islamo-conservateur turc envisage de présenter un projet de loi au Parlement réduisant la période de grossesse pendant laquelle l'avortement est autorisé, après le débat lancé par le premier ministre Recep Tayyip Erdogan qui a annoncé y être opposé, a-t-on indiqué de source proche du gouvernement. L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Martin Schulz le Président du Parlement Européen a eu des pourparlers à Ankara le Lundi. Schulz a d'abord rencontré Cemil Cicek le Président de la Grande Assemblée Nationale de la Turquie." Quand un peuple est stigmatisé après un viol Le viol est un acte inhumain et un moyen de contrôle de l’hégémonie de l’homme sur les corps des femmes. Il ne s’agit pas d’un acte isolé mais une culture de cette mentalité patriarcale. Y a-t-il une culture moderne où le viol n’existe pas ? La réponse est malheureusement non ! C’est pourquoi les femmes kurdes préfèrent utiliser le terme « culture de viol », un constat sociologique dans leur combat contre le système patriarcal. L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Hillary Clinton va visiter la Turquie le 7 juin. La porte-parole du secrétariat d’Etat Victoria Nuland a signalé dans son explication écrite que Clinton visitera 7 pays entre le 31 Mai et le 7 Juin." Turquie : quelles relations avec Israël ? Un tribunal stambouliote a accepté lundi de juger quatre ex-dirigeants de l'armée israélienne accusés d'implication dans la mort de neuf Turcs tués en 2010 par des commandos israéliens lors de l'assaut de leur navire, porteur d'aide humanitaire. La cour a accepté un acte d'accusation présenté la semaine dernière par un procureur. Ragip Zarakolu reçoit le prix de l’Etat arménien Ragip Zarakolu, éminent militant des droits de l’homme turc et éditeur, a reçu un prix de l’Etat arménien mardi 29 mai 2012. Le président Serge Sarkissian a affirmé qu’il avait contribué à la reconnaissance internationale des massacres des Arméniens en 1915 qui ont eu lieu dans l’Empire ottoman. L'Angleterre va se rendre à Auschwitz Les joueurs anglais vont se rendre au camp de concentration d'Auschwitz, dans le sud de la Pologne, avant leur match d'ouverture du groupe D de l'Euro-2012 de football face à la France, le 11 juin à Donetsk, a annoncé mardi la Fédération anglaise (FA). Almanya », histoire d’une famille de l’Anatolie à la RFA Succès du box-office allemand, cette comédie raconte avec tendresse et légèreté l’histoire sur trois générations d’une famille turque installée en Allemagne. Les gens heureux n’auraient pas d’histoire : sur ce principe, le cinéma a plus souvent décrit les heurts avec les populations immigrées qu’il n’a montré les intégrations réussies, que l’on songe à La Désintégration de Philippe Faucon en février ou à L’Étrangère de l’Allemande Feo Aladag en 2011. Turquie: 6 généraux à la retraite, en lien avec le coup d'Etat de 1997, écroués Un tribunal d'Ankara a ordonné tôt mardi le placement en détention provisoire de six généraux retraités accusés d'implication dans le coup d'Etat militaire de 1997, a rapporté l'agence de presse Anatolie. Discrétion totale, mot d’ordre des médiateurs dans le dossier des pèlerins chiites Les tractations dans l’affaire des otages toujours officiellement suspendues, les médiateurs, notamment turcs, préférant la discrétion, même s’ils disent la chose et son contraire sur leur engagement. Dépêche de l'APA [ 29 mai 2012 19:25 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 29 mai 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Une rencontre aura lieu au début de juin à Moscou dans le cadre de l’initiative humanitaire sur l’approchement des sociétés azerbaïdjanaise et arménienne avec le but de soutien au règlement du conflit de Haut-Karabakh." Almanya : entre mes deux pays, mon cœur balance «Almanya» est une comédie optimiste sur l'intégration, gentiment consensuelle, mais vivante et sympathique. Almanya », de Yasemin Samdereli, raconte les tribulations de trois générations de Turcs émigrés en Allemagne. Israël: des symboles nazis sont des symboles de la liberté d'expression Quatre projets de loi visant à protéger les sentiments des victimes de Holocauste ont été exposés devant le Parlement israélien. Les auteurs des projets proposaient d’assimiler le port et l’utilisation des symboles nazis, ainsi que des appellations et des surnoms nazis à une infraction pénale susceptible d’amende et de peine de prison. L’affaire des otages et le plan pour discréditer le Hezbollah Il est difficile de s’y retrouver dans l’étrange affaire de l’enlèvement des onze pèlerins libanais près d’Alep, en Syrie. Le cafouillage généralisé, les informations contradictoires et le flot de déclarations faites par des personnalités jusque-là pratiquement inconnues du grand public, sans parler des correspondances multiples des envoyés spéciaux dans la banlieue sud, en Turquie et ailleurs, ont ajouté à la confusion générale. Laurent Fabius : sur la Syrie, "la France est favorable à ce que la CPI soit saisie Le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, demande le départ du président syrien, prône la fermeté envers l'Iran, mais sans "compétition", et redoute, au Sahel, un "Afghanistan africain". Comment allez-vous réparer la relation avec la Turquie alors que vous vous êtes prononcés pour la loi sur la pénalisation de la négation du génocide arménien ? "Ce n'est pas facile. Nous avons eu un très bon contact avec le président Gül à Chicago. Sur la question arménienne, il faudra tenir compte de la décision du Conseil constitutionnel. M. Hollande s'est engagé à aller vite pour l'adoption de cette loi." Expulsions de diplomates syriens après la tuerie de Houla Indignées par le carnage de Houla, où plus de 100 civils ont été tués en fin de semaine dernière, les puissances occidentales ont procédé mardi à l'expulsion concertée de diplomates syriens, relevant le degré des pressions exercées contre le régime de Bachar al Assad. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a lui aussi condamné le carnage de Houla, prévenant: "Il y a une limite à la patience, et je suis persuadé que si Dieu le veut, il y a aussi une limite à la patience au sein du Conseil de sécurité de l'Onu." "Commettre ce type de meurtre, assassiner honteusement cinquante enfants innocents, 110 civils innocents, pendant que la mission d'observateurs des Nations unies effectue sa mission en Syrie (...), c'est abominable", a-t-il ajouté lors de la réunion hebdomadaire de son parti AKP. INFOS COLLECTIF VAN Vers la démocratie dans la Caucase ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le processus électoral a été sévèrement endommagé en Azerbaïdjan depuis que le pays a obtenu son indépendance il y a deux décennies. Notamment, les atteintes à l'indépendance électorale et aux institutions de soutien qui critiquent le processus électoral se sont intensifiées et sont devenues plus systématiques ces dernières années.» Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais paru sur le site américain Freedom House, le 23 mai 2012. Freedom House Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie : élections et développement démocratique dans le Caucase Président Smith, coprésident Cardin et autres membres distingués de la Commission, merci d’avoir invité Freedom House à témoigner à la réunion aujourd’hui, et de l'occasion de fournir des commentaires sur le processus des élections et le développement démocratique dans le Caucase. Je voudrais vous faire part de brèves observations sur la performance relative de ces trois pays suite aux études de Freedom House, car elles concernent des élections justes et libres - et je conclurai avec des réflexions sur les implications régionales et internationales des trajectoires démocratiques de ces pays. Tout d'abord, je noterais que les performances de l’Azerbaïdjan sont parmi les plus basses selon les indicateurs pertinents de Freedom House et malgré sa gouvernance déjà profondément répressive, il a pris une direction encore plus répressive ces dernières années. L'Arménie ne fonctionne pas aussi mal que l'Azerbaïdjan, mais est néanmoins constamment classée comme ‘Non libre’ dans nos évaluations en matière des droits politiques et des libertés médiatiques. Le pays continue à être confronté à un système dans lequel l’alliance entre la politique et les affaires sape les réformes qui pourraient aboutir à une plus grande responsabilité et transparence. La Géorgie, par contre, a une performance moyenne dans nos évaluations et est classée ‘Partiellement libre’ dans les catégories Liberté dans le Monde et Liberté de la Presse. Si elle se projette davantage dans l’avenir, avec des politiques globales menées par les élites politiques et des effort de la part d'autres acteurs sociaux, afin de créer un espace politique plus démocratique, on peut imaginer dans un futur proche, une Géorgie qui fonctionnera évidemment bien mieux selon les indicateurs de Freedom House, qu'aujourd'hui. Inversement, les politiques qui n'ouvrent pas un espace plus grand à l'opposition, à la société médiatique et civile aboutiront à un résultat proche des régimes autoritaires consolidés de la région. Azerbaïdjan Le processus électoral a été sévèrement endommagé en Azerbaïdjan depuis que le pays a obtenu son indépendance il y a deux décennies. Notamment, les atteintes à l'indépendance électorale et aux institutions de soutien qui critiquent le processus électoral se sont intensifiées et sont devenues plus systématiques ces dernières années. La plus récente série d’élections – l’élection présidentielle d’octobre 2008, le referendum de mars 2009, les élections municipales de décembre 2009 et les élections parlementaires de novembre 2010 – ont montré sans ambigüité que les citoyens de l’Azerbaïdjan n’ont pas la capacité significative de faire changer le pouvoir vers diverses forces politiques authentiques. Les élections récentes ont été marquées par un vaste nombre d'irrégularités, y compris l'utilisation très répandue des ressources administratives par le parti dirigeant à des fins électoralistes, l'intimidation des électeurs, le harcèlement de l'opposition et des rapports indiquant l’achat de votes. Le jour des élections, les violations incluent souvent le bourrage des urnes, qualifié de "vote de carrousel" et des problèmes systématiques avec les électeurs inscrits. Faire obstacle à l'observation et au contrôle des élections, ainsi qu’une tabulation des votes frauduleuse sont aussi les caractéristiques constantes du déroulement des élections en Azerbaïdjan. À cet égard, il est important de noter que les problèmes spécifiques de la procédure électorale et de l'administration ne peuvent pas être envisagés isolément. L'environnement électoral global de l'Azerbaïdjan est criblé de restrictions systématiques de la participation politique, de manque de concurrence politique et de la suppression de pratiquement tout débat public ouvert significatif ; à cet égard, un mot sur la liberté des médias, qui fait intégralement partie du processus électoral. L'Azerbaïdjan est évalué ‘Non Libre’ pour la liberté de la presse, dans le rapport annuel de Freedom House et, là aussi, la situation a empiré ces dernières années. Les médias audiovisuels publics, qui sont efficacement contrôlés par les autorités, et représentent la source d’informations de la majorité des Azéris, ne fournissent aucune analyse minutieuse et significative des autorités en exercice, ou une alternative à leurs perspectives ou à leurs politiques. Je ferai remarquer que cette réalité rend encore plus étrange le fait que l’Azerbaïdjan accueille le concours de l’Eurovision, qui commence aujourd’hui, ainsi que le Forum Internet qui aura lieu en novembre. Mais le cas de l'Azerbaïdjan fait tristement partie d'un modèle plus large dans lequel des pays qui ont des dossiers terribles en matière de pratique démocratique, de droits de l'homme et de corruption peuvent jouir du privilège et du prestige d'accueillir ces événements : outre l'Azerbaïdjan, la Russie accueillera les Jeux Olympiques d'hiver en 2014. Cette même année, il est prévu que la Biélorussie soit le pays hôte du Championnat européen de hockey sur glace ; et le mois prochain, l'Ukraine de Viktor Yanukovych co-accueille le Championnat européen de football. Ceci pourrait représenter un prochain sujet de conférence. Arménie Cory Welt va détailler les développements en Arménie, donc je dirai simplement que la performance globale du pays en matière de responsabilité démocratique générale et des élections spécifiquement a été faible et a stagné dans nos évaluations, malgré des promesses répétées de réforme de la part des autorités. L'analyse de Freedom House montre que l'Arménie n'est pas une démocratie électorale. L'élection présidentielle de 2008 a été sérieusement minée par des problèmes lors du comptage des votes, un environnement médiatique limité et partisan et l'abus de ressources administratives en faveur du candidat du parti au pouvoir, Serzh Sarkisian. Les élections municipales à Erevan, qui ont eu lieu en mai 2009 aussi ont souffert de violations importantes, bien que les observateurs internationaux aient déclaré que la fraude n'avait pas compromis la légitimité globale des résultats. En 2011, des élections municipales se sont été tenues dans plusieurs quartiers, mais les votes ont été boycottés par l'opposition et ils n’ont pas été suivis par des observateurs internationaux. Les ambitions de réformes de l’Arménie sont entravées par la relation profonde entre la politique et les affaires, ce qui a pour effet d'empêcher les réformes qui pourraient aboutir à une plus grande responsabilité et une plus grande transparence. Géorgie Contrairement à l’Azerbaïdjan et à l’Arménie, la Géorgie a constamment eu un niveau de performance moyenne dans les évaluations clés de Freedom House. Le système en Géorgie permet certaines, mais pas toutes, sauvegardes institutionnelles que Freedom House examine. Cela signifie aussi que contrairement aux régimes profondément répressifs qui prédominent dans la région, la position moyenne de la Géorgie est toujours porteuse de promesse pour des réformes plus importantes, si les mesures correctes sont prises. Dans le cas de la Géorgie, ses élections parlementaires d’octobre 2012 et l'élection présidentielle d’octobre 2013 représentent un test, mais offrent aussi une occasion importante de passer du rang de performance moyenne à un rang plus clairement démocratique. Dans les mois qui viennent, il sera très important pour l'opposition en Géorgie de développer des plateformes politiques plus efficaces et mûres. La Constitution interdit à Mikhaïl Saakashvili de se présenter pour un troisième mandat présidentiel, mais il n’a pas exclu de devenir Premier ministre. Conclusion Je soulignerai que le processus électoral dans ces pays ne peut pas être séparé du contexte plus large de la responsabilité démocratique. Plus l'espace pour des médias libres, une société civile libre et des cours indépendantes sera vaste, plus l'opportunité de tenir des élections sera grande. Au contraire, dans des cadres où ces institutions de soutien sont systématiquement réprimées, il est pratiquement impossible d'avoir un résultat d'élection ouvert, compétitif et légitime. Je conclurai avec les observations suivantes sur l'importance de continuer à encourager et à soutenir la responsabilité démocratique dans le Caucase et audelà. • Encourager et soutenir des systèmes démocratiquement responsables est essentiel. Des systèmes autoritaires n'assurent pas la stabilité. Au lieu de quoi, ils érodent constamment les institutions indépendantes et les protections qui garantissent la justice de base ; assurer l'intégrité gouvernementale et la réactivité ; et prévoir des passations de pouvoir régulières et pacifiques. Si les soulèvements du printemps arabe nous ont appris une chose, c’est que lorsque les dictateurs cherchent à prolonger leurs mandats, après avoir reçu un signal des citoyens montrant un désir de changement, il est certain que davantage d'instabilité s’ensuit. Cette réalité a des implications majeures pour l'Azerbaïdjan, l'Arménie et les autres régimes autoritaires consolidés dans l'Eurasie. • Lorsque les gouvernements des pays décident de poursuivre des politiques plus répressives, moins globales, ils augmentent régulièrement le degré de risque. Il devient de plus en plus évident que les régimes autoritaires d'Eurasie, qui suppriment l'opposition légitime, entravent le développement de société civile et monopolisent la vie politique et économique, sont vulnérables à certaines des mêmes forces qui secouent actuellement l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Les décideurs aux États-Unis et en Europe devraient prendre en compte ces développements et concevoir des politiques qui pourront soutenir efficacement la responsabilité démocratique. Merci encore pour cette invitation et de l’occasion d’avoir pu vous faire part de ces observations. Christopher Walker Vice President for Strategy and Analysis Freedom House - Washington, D.C. ©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 30 mai 2012 – 08:52 – www.collectifvan.org http://www.freedomhouse.org/article/armenia-azerbaijan-and-georgiaelections-and-democratic-development-caucasus http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64276 Lire le texte originale dans la rubrique en anglais Question arménienne : la Turquie est-elle sincère dans sa recherche d’une solution ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose une traduction de Gilbert Béguian d'un article en anglais mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine) le 29 mai 2012. NAM La Turquie est-elle sincère dans sa recherche d’une solution juste de la Question Arménienne ? 23 mai 2012 par Appo Jabarian Responsable de l’Edition/ Directeur de Publication USA Armenian Life Magazine Pendant des décennies, peu de mois se sont écoulés sans que des Turcs ne se soucient des nouvelles actions que la Diaspora pourraient entreprendre. Aucune année ne s’est passée sans que les dirigeants Turcs évoquent le cauchemar “que constitue la Diaspora arménienne.“ A la fin de 2010, à un moment où ils cherchaient les moyens de réduire la Diaspora arménienne à l’impuissance par leurs infâmes Protocoles avec l’Arménie, le ministre des affaires étrangères de Turquie Ahmet Davutoglu se lamentait que certaines des actions de la Diaspora étaient “ une épée de Damoclès pendue au-dessus de nos têtes “. Les commentaires de M. Davutoglu étaient suivis de ceux du premier ministre Erdogan, mis dans l’embarras au Liban au cours d’une manifestation mémorable montée contre lui par des Arméniens du Liban.. Comme en beaucoup d’autres pays du monde, le Liban a accueilli des centaines de milliers d’Arméniens qui gardent en eux beaucoup d’animosité envers la Turquie, auteur du Génocide des Arméniens de 1915-1923, des dépossessions massives qui l’ont suivi, et de l’occupation illégale de leur patrie ancestrale d’Arménie de l’Ouest et de Cilicie. Au cours de la visite d’Erdogan, plusieurs centaines de Libanais arméniens s’étaient heurtés à l’armée dans une manifestation à Beyrouth. Ils avaient arraché de panneaux d’affichage géants les portraits d’Erdogan, place des Martyrs, dans la capitale, pour dénoncer sa présence. Au début de 2010, Erdogan avait été ’accueilli’ avec le même embarras ’d’état’ en Argentine, supprimant purement et simplement le volet argentin de sa tournée en Amérique Latine, parce que les autorités de la ville de Buenos Aires avait renoncé à une manifestation inaugurant un monument au fondateur ’révéré’ de la Turquie moderne, Mustafa Kemal Ataturk. En dépit du fait qu’en diverses occasions, Erdogan avait appelé au cours du premier forum des organisations des diaspora turques et azerbaïdjanaises à ’contrer les attaques intensifiées de la Diaspora arménienne’, aucun résultat tangible n’était atteint pour mettre au pas ou submerger les descendants des Arméniens martyrs et survivants. A présent, dix huit mois plus tard, prélevant sur le temps précieux de son programme très fourni, le ministre Davutoglu a opté une fois encore “pour que soit initié un ’dialogue’ personnel avec la Diaspora sur les questions arménoturques. Au début de ce mois, Davutoglu avait rencontré des Arméniens américains, dans le prolongement des réunions tenues à Washington en mars dernier. Au cours de leur conversation en mai, les interlocuteurs arméniens ont conseillé franchement au ministre turc des affaires étrangères qu’il fallait qu’Ankara devait s’employer à répondre aux demandes arméniennes de reconnaissance du Génocide et de restitution avant qu’une réconciliation soit envisageable. La partie turque a fait état d’une volonté de discuter ces sujets épineux avec les représentants de la diaspora. En dépit de l’ouverture apparente du ministre des affaires étrangères Davutoglu, les Arméniens ont des raisons bien fondées de se méfier de telles ouvertures, étant données les décennies de négation du Génocide des Arméniens et de ses politiques d’affrontement envers la diaspora, l’Arménie et l’Artsakh. Les Arméniens sont également suspicieux sur l’exploitation que les dirigeants turcs pourraient faire de ces rencontres avec la Diaspora pour marquer des points dans l’opinion publique mondiale,“ a déclaré Harut Sassounian, éditeur du California Courrier. Est-il possible qu’Ankara ait appris que la meilleure politique est d’être honnête ; et que le courage politique est une vertu d’avenir ? Ces valeurs commandent elles la politique d’’ouverture’ vers la Diaspora arménienne ? Au cours de sa présidence, s’efforçant de régler des problèmes avec les Arméniens du monde, le président turc Turgut Ozal était apparemment réceptif à l’idée d’aborder la question arménienne de façon plus ouverte et plus juste. Selon un récent article du quotidien turc “ToDay’s Zaman’, “ en secret, le président Ozal défendait l’idée d’engager des négociations aves les Arméniens pour résoudre un problème comportant un risque majeur de secouer sérieusement les intérêts internationaux turcs. Les amis proches et ex collaborateurs d’Ozal ont parlé de la politique du moment au journal. En 1980, l’Arménie faisait encore partie de l’Union Soviétique et Ozal voulait tenir des négociations avec la puissante Diaspora arménienne. Ses amis proches et conseillers disent que si Ozal était vivant aujourd’hui, il se pourrait que le problème du Génocide des Arméniens soit déjà résolu.“ “ L’objectif du Président Ozal était de résoudre le problème avant qu’il ne soit trop tard, en faisant quelques concessions après la conclusion d’un accord avec les Arméniens... Ozal cherchait à savoir ce que les Arméniens attendaient de la Turquie... En 1984, il avait chargé ses conseillers de travailler à différents scénarios sur le prix économique et politique que la Turquie aurait à payer au cas où la Turquie, répondant à la demande de la Diaspora, acceptait au préalable le terme ’génocide.’ Un autre scénario était aussi préparé. Ce plan consistait à évaluer le coût politique d’une reconnaissance dans les vingt ou trente années si la Turquie est forcée de l’accepter un jour, “ a déclaré à ToDay’s Zaman Vehbi Dincerler, 71 ans, ex ministre de l’éducation et ministre d’état du Cabinet Ozal. Ozal avait raison. Au cours des décennies qui ont suivi, conformément à ses prédictions, la liste et l’étendue des victoires politiques arméniennes dans les principaux pays du monde s’est avérée impressionnante. La Turquie enchaînait les défaites politiques. Il est juste de dire que dans des segments de plus en plus nombreux de la société turque, beaucoup de voix lucides et courageuses de Turquie se sont exprimées contre la politique de longue date de la Turquie, cachant ou déformant la réalité du Génocide et les demandes légitimes arméniennes de restitution. Les Justes turcs ont reconnu le Génocide au risque de perdre leur liberté et leur vie. J’aimerais en citer quelques uns : le lauréat [du Prix des Editeurs Internationaux] et éditeur turc Ragip Zarakolu et son fils Deniz ; les écrivains et journalistes turcs : Elif Safak, Ayse Gunaysu, Ahmet Insel, Baskin Oran, Cengiz Aktar, Ali Bayramoglu, Erol Ozkoray, Kemal Yalcin, le lauréat du prix Nobel Orhan Pamuk, Dogan Akhanli, Sait Cetinoglu, Ahmet Altan ; les universitaires turcs : Yyse Nur Zarakolu, Omer Asan, et Taner Akçam. Dans un article du 6 mars 2010, sous le titre “ Génocide, “ l’écrivain populaire turc Ahmet Altan avait écrit dans le journal turc Taraf : “ Quand une commission du Congrès des USA vote sur le “génocide, nous sommes humiliés. Savez-vous ce qu’est l’humiliation ? L’Humiliation ce sont des millions de personnes retenant leur respiration en l’attente du résultat du vote dans le parlement de quelqu’un d’autre. C’est cela l’humiliation, ... La Turquie est humiliée parce qu’elle n’est pas capable elle-même de faire la lumière sur son histoire, parce qu’elle doit déléguer cette question à d’autres, parce qu’elle a peur comme du diable de son propre passé, parce qu’elle doit se contorsionner pour cacher la vérité. “ M. Altan a ensuite dit sa désapprobation envers les dirigeants turcs pour leur politique de négation de presque un siècle. Les officiels turcs ne peuvent s’en prendre qu’à leur politique défunte de négation si la réaction internationale ne cesse de croître. Au début de 2010, j’avais écrit : ’peut-être est-il grand temps pour Ankara d’envisager de suivre l’approche de M. Altan, parce que le temps prouvera qu’il est un authentique patriote et un pragmatique. Sa pensée claire vis-à-vis des pages sombres de l’histoire turque, peut sans aucun doute ouvrir et revaloriser le chemin de la Turquie vers un avenir brillant“. Le président turc Gul, le premier ministre Erdogan et le ministre des affaires étrangères Davutoglu sont-ils sincères lorsqu’ils s’efforcent de rejoindre M. Altan et d’autres Turcs courageux dans leur sagesse ? MM Gul, Erdogan et Davutoglu veulent-ils vraiment rivaliser avec le défunt président Ozal ? Tôt ou tard, leurs véritables intentions seront révélées. Entre temps, à mon humble avis, pour tous les Arméniens, prudence et vigilance sont à l’ordre du jour. mardi 29 mai 2012, Jean Eckian ©armenews.com Traduction Gilbert Béguian pour Armenews Article en anglais : Is Turkey Sincere in its ‘Efforts’ to Find a Just Solution to the Armenian Question? http://www.armenianlife.com/2012/05/23/is-turkey-sincere-in-its%E2%80%98efforts%E2%80%99-to-find-a-just-solution-to-the-armenianquestion/ http://www.armenews.com/article.php3?id_article=79869 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64273 Collectif VAN : l'éphéméride du 30 mai Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 30 mai (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 30 mai 1096 -- Les juifs de Cologne (Allemagne) se réfugient dans le château de l’évêque Hermann III et dans les maisons de leurs voisins chrétiens. C’est pourquoi les troupes de la première croisade dirigées par le compte de Leiningen tuent seulement 2 juifs qui n’avaient pas fui. Le quartier juif est pillé puis incendié et tous les rouleaux de la Torah sont détruits. Skynet : 30 mai, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/30-mai-cejour-la-n-oubliez-pas.html 30 mai 1541 -- Italie : un autodafé spectaculaire a lieu en Sicile, marquant le point culminant de la persécution des juifs. 19 juifs convertis de force en 1492 ou leurs enfants, sont vraisemblablement brûlés sur le bûcher. Skynet : 30 mai, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/30-mai-cejour-la-n-oubliez-pas.html 30 mai 1897 -- France : publication du N°727 du périodique « Les Annales politiques et littéraires ». « Il y a en, Europe, un tel courant d’idées pacifiques que l’on voudrait déjà que la paix qui se négocie, en ce moment, à Constantinople, fut signée. Archives Imprescriptible http://www.armenews.com/IMG/Les_annales_30_mai_1897.pdf 30 mai 1915 -- Empire ottoman : le gouvernement turc approuve le "droit temporaire d'expulsion" qui a été déjà mise en œuvre. Par un décret du 30 mai 1915 adopté en Conseil des Ministres, le gouvernement justifie des mesures qui garantiraient la protection des personnes et des biens ainsi que le relogement des déportés, dispositions qui ne seront évidemment jamais appliquées. En réalité, bien que les arrestations arbitraires et les exécutions des hommes arméniens au sein de l’armée ottomane avaient déjà commencé le 30 mai 1915, le gouvernement officialisait à cette date les arrestations, les camps de travail, ainsi que le déplacement et la déportation de la population arménienne en adoptant un décret qui légalisait ce processus. Master 2 Recherche Droit des Relations Economiques Internationales et Communautaires Université Paris X Nanterre American University of Armenia : This day in Armenian history http://www.aua.am/extens/armhistory/downloads/rptWhathappened_Eng.pdf Imprescriptible : La responsabilité des Etats pour crime de génocide : le cas de la Turquie et du génocide des Arméniens. http://www.imprescriptible.fr/pedagogie/pedagogie/travaux/sevan_karian.pdf 30 mai 1915 -- Empire ottoman : entre le 10 et le 30 mai, 1200 autres personnes des plus en vue, parmi les Arméniens et les Syriens du vilayet, furent arrêtées. Le 30 mai, 674 d'entre elles furent chargées sur 13 kéléks (radeaux supportés par des outres gonflées) sous le prétexte qu'on voulait les conduire à Mossoul. Le transport était conduit par l'adjudant du vali avec environ 50 gendarmes. La moitié de ceux-ci se placèrent sur les diverses embarcations, tandis que l'autre moitié chevauchait le long du fleuve. Bientôt après le départ, on leur prit tout leur argent, environ 6000 l.t. (110.000 marks) et leurs vêtements. Puis on les jeta tous dans le fleuve. Les gendarmes, sur les deux rives, avaient l'ordre de tuer ceux qui essayaient de se sauver à la nage. Leurs vêtements furent ensuite vendus sur le marché à Diarbékir. Le brigand Omar bey, cité plus haut, prit part, lui aussi, à cette tuerie. Imprescriptible : Vilayet de Diarbékir http://www.imprescriptible.fr/documents/lepsius/p1c2sp5.htm 30 et 31 mai 1915 -- Empire ottoman : kaza de Tercan/Mamahatun (vilayet d’Erzerum). Les habitants de quarante et un villages arméniens du kaza, abritant 11 690 personnes, ont été déportés sous la direction du député de Kemah, Halet bey. Les hommes ont été massacrés sur place ou à environ 25 km plus au sud, à Gotır Köprü, par l’escadron de l’O.S. commandé par Gülo aga, qui les a dépouillés, égorgés et jetés dans l’Euphrate. Les autres membres des convois ont été éliminés dans les gorges de Kemah. *** (Kévorkian, 2006 :371). Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916) http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf 30 mai 1915 -- Empire ottoman : lettres d'un habitant arménien décrivant la déportation des Arméniens de Cilicie ; communiquées par le Comité Américain de Secours aux Arméniens et aux Syriens. Lettre datée du 30 mai 1915 : « Depuis le 1er avril, des convois arrivent de Zeïtoun et des environs et se dirigent vers le Sud, vers les steppes de Mésopotamie. En ne comptant que ceux qui ont traversé notre ville, le nombre des déportés s'élèvent à 6.700. Fournouz, Guében, Alabach et toute la région de Zeïtoun ont été évacués. Des Mouhadjirs Bosniaques remplacent les Arméniens ainsi exilés ». Imprescriptible : Le livre bleu du gouvernement britannique concernant le traitement des Arméniens dans l’Empire ottoman http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d65.htm 30 mai 1915 -- Empire ottoman/Diarbékir. Rechid est sans doute l’un des plus grands criminels de l’histoire du génocide arménien. Ce médecin d’origine circassienne porte à lui seul la responsabilité de la planification des massacres dans cette province et même au-delà : le dimanche 30 mai, à l’aube, un détachement de tchété, commandé par Chevki bey Yassi Zadé, fait sortir les prisonniers et les entasse sur des chariots. Lorsque ceux-ci sont bondés, le reste des détenus est traîné, liés deux à deux, derrière les voitures, dans la grand-rue de Diarbékir. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible : Planification du génocide http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p2-ch1 30 mai 1916 -- Archives du Ministère des Affaires Etrangères d’Allemagne A.A. Botschaft Konstantinopl 172 n° 384- Le Consul allemand de Damas Loytved Herdegg, Rapport du 30 mai 1916. Ce rapport concerne une conversation confidentielle avec Hüseyin Kâzım Kadri, Ministre du Commerce, de l’Agriculture et des Travaux Publics pendant la période de l’Armistice (1920-21) au cours de laquelle ce dernier est décrit comme s’étant « rendu compte que le gouvernement turc n’est pas sérieux au sujet des déportations, mais il a réellement pour objectif une extermination systématique » (systematisch ausrotten) des déportés arméniens. L’échange avait débuté par Kadri au cours d’un banquet donné par Cemal Paşa sous les ordres duquel Kadri servait alors d’officier de relocalisation, donc impliqué dans l’installation des déportés arméniens. Genocide: A Critical Bibliographic Review, Vol. 2 (Israel W. Charny, ed.) London: Mansell Publishing; New York: Facts On File, Imprescriptible : Aveux des ex-Officiels civils et militaires http://www.imprescriptible.fr/dadrian/corpus/aveux 30 mai 1916 -- Empire ottoman : on signale 60.000 déportés arméniens dispersés entre le district de Hedjaz en Arabie centrale et d'Alep en Syrie du Nord. Chronology of the Armenian Genocide -- 1916 (January-June) http://www.armenian-genocide.org/1916-1.html 30 mai 1921 -- Les pourparlers de Robert de Quai à Ankara, terminés par la signature du cessez-le-feu du 30 mai au 19 juin qui a été beaucoup plus favorable au gouvernement d'Ankara qu'à la France. "... Le fait même, a écrit Kémal, que les Français, négligeant le gouvernement de Stamboul, entrent en pourparlers et concluent avec nous des accords au sujet de n'importe quelle question, cela a été pour nous en ces temps-là une grande conquête politique... Ces pourparlers m'ont fait l'impression que les Français sont prêts à évacuer le vilayet d'Adana". ADIC : Les relations franco-turques et la Cilicie en 1919-1921 http://www.globalarmenianheritageadic.fr/fr/6histoire/a_d/20_cilicie_france.htm 30 mai 1926 -- Le Traité d’amitié et de bon voisinage signé à Angora entre la Syrie sous mandat français et la Turquie, le 30 mai 1926, allait apporter une solution radicale à la polémique liée à la présence des Grecs-orthodoxes d’origine syrienne en Cilicie. Le gouvernement d’Angora, après entente avec les autorités mandataires françaises, avait laissé aux Grecs-orthodoxes d’origine syrienne de Cilicie la faculté d’opter soit pour la nationalité turque, soit pour la nationalité syro-libanaise de leur pays d’origine. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible : Le sort des minorités de Cilicie et de ses environs sous le régime kémaliste dans les années 1920 http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2c 30 mai 1938 -- 500 juifs de Vienne (Autriche) sont déportés au camp de concentration de Dachau. Skynet : 30 mai, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/30-mai-cejour-la-n-oubliez-pas.html 30 mai 1941 -- Serbie : série de mesures. Une définition du Juif fut établie, on ordonna le retrait des Juifs de la fonction publique et des professions libérales, on soumit les Juifs au port de l'étoile jaune et au travail forcé et l'on commença à recenser les bien juifs. Cette dernière mesure conduisit à l'aryanisation des entreprises juives. Sur le total des fonds ainsi obtenus, l'Allemagne nazie en retint 60% à titre de dommages de guerre, le reste allant au gouvernement Nedić. Wikipédia : Histoire des Juifs en Serbie http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Juifs_en_Serbie 30 mai 1942 -- Pologne : la première déportation vers le ghetto de Cracovie a lieu entre le 30 mai et le 8 juin 1942, sous la responsabilité du SSHauptsturmführer Wilhelm Kunde et de l’Obersturmfürer Otto von Mallotke. Les critères de sélection sont laissés à l’entière appréciation des SS. BS Encyclopédie : Le ghetto de Cracovie http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article_complet.php?pArticleId=67&articl eLib=Le+ghetto+de+Cracovie 30 mai 1943 -- 1 100 juifs sont tués par les SS et la police ukrainienne sous commandement allemand à Borislav (Ukraine). Skynet : 30 mai, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/30-mai-cejour-la-n-oubliez-pas.html 30 mai 1944 -- France : 1 000 hommes et femmes sont déportés du camp de regroupement de Drancy au camp d’extermination d’Auschwitz, où 627 juifs sont immédiatement gazés. 85 hommes et 51 femmes seulement survivent jusqu’à la libération du camp, en 1945. Skynet : 30 mai, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/30-mai-cejour-la-n-oubliez-pas.html 30 mai 1953 -- Sans consulter les Arméniens, l'URSS renonce aux revendications sur les territoires (Ouest) arméniens occupés par la Turquie. American University of Armenia : This day in Armenian history http://www.aua.am/extens/armhistory/downloads/rptWhathappened_Eng.pdf Du 7 au 30 mai 1994 -- Rwanda. Entre les 7 et 30 mai 1994, alors qu’il se trouvait à une réunion à la résidence de l’évêque Samuel Musabyimana, Tharcisse Renzaho a accepté de fournir des fusils à Musabyimana. Renzaho a ensuite fourni plusieurs fusils kalachnikov qui ont été livrés par le Major Nyirahakizimana. Lesdits fusils ont été distribués à des miliciens qui les ont utilisés pour tuer des Tutsis. TRIBUNAL PÉNAL INTERNATIONAL POUR LE RWANDA - Hague Justice http://www.haguejusticeportal.net/Docs/Court%20Documents/ICTR/Renzaho_I ndictment_FR.pdf 30 mai 1994 -- Rwanda : le doyen des détenus du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) est l'ex-petit commerçant Yussuf Munyakazi, accusé notamment d'avoir tué des Tutsis qui s'étaient réfugiés dans des églises pendant le génocide de 1994. L'accusé était tellement zélé dans les massacres qu'il est parti en renforts le 30 mai 1994 sur les hauteurs de Bisesero, dans la préfecture de Kibuye, où les Tutsis opposaient une résistance aux assaillants. Agence Hirondelle http://fr.hirondellenews.com/content/view/13785/26/ Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=54586 Belgique : réaction contre la tenue de la manifestation des Loups Gris à Liège Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site de Viviane Teitelbaum, députée belge, le 19 mai 2012 avant la manifestation des Loups Gris à Liège le 20 mai. Le site de Viviane Teitelbaum 19 mai 2012 Sans doute que je ne comprends plus rien ! Namur Expo vient d’interdire une manifestation censée recevoir Devlet Bahceli, politicien turc d’extrême-droite, dirigeant de la milice paramilitaire des Loups Gris et du Mouvement des nationalistes turcs (MHP). La même manifestation serait par contre acceptée au Palais des Congrès de Liège, ce dimanche 20 mai ! J’en appelle au Bourgmestre de Liège pour exiger la même interdiction de cette réunion d’un parti négationniste, qui incite à la haine et nourrit le racisme. Faut –il du courage politique pour faire ce que l’on affirme prôner ? Faut –il du courage politique pour considérer qu’il est inadmissible qu’un mouvement fasciste puisse mobiliser les foules - même sous forme d’une manifestation «culturelle» ? Ce genre de réunions est une insulte au travail des nombreux progressistes Turcs qui, en Turquie même et au péril de leur intégrité physique et de leur liberté, défendent la réalité du Génocide des Arméniens, la notion des droits de l’homme et du vivre-ensemble. Il faut respecter nos principes que ce soit vis-à-vis du Vlaams Belang, du Front National, du Jobbik hongrois, du Chryssi Avghi (Aube Dorée) grec ou du MHP turc. A l’extrême-droite je dis non, non et non. Et vous les Liégeois ? Viviane Teitelbaum députée Wikipedia : Viviane Teitelbaum http://fr.wikipedia.org/wiki/Viviane_Teitelbaum Viviane Teitelbaum, née le 16 octobre 1955 à Anvers, est une femme politique belge bruxelloise, membre du Mouvement réformateur (MR). Elle est licenciée en journalisme et communication sociale et master en relations internationales. Sa profession est administrateur de société et auteur. Lire aussi : Belgique : l’extrême-droite turque tient son Congrès à Liège http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64144 Polémique sur la réunion d'un parti ultranationalitse turc au conseil communal de Liège http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64073 Les Loups Gris autorisés à Liège ! http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64026 URL originale : http://www.vitelu.be/?p=1345 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64050 Haut-Kharabagh : la visite de trois sénateurs français Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet ce Communiqué de presse publié sur le site officiel de Philippe Marini, sénateur français, le 29 mai 2012. Site officiel de Philippe Marini Communiqué de presse - Déplacement au Haut-Karabagh du 21 au 27 mai 2012 publié le il y a 20 heures par Damien Deneuville A l'invitation des autorités de la République du Haut-Kharabagh, trois sénateurs français, Bernard Fournier (Loire), Sophie Joissains (Bouches du Rhône) et Philippe Marini (Oise) ont visité cette région du Caucase du Sud, de culture et de population arméniennes mais ne faisant pas partie de la République d'Arménie. Les trois parlementaires ont tenu à se rendre sur place, pour y avoir un grand nombre de contacts avec les élus et la société civile. A l'initiative du président de l'Assemblée Nationale du Haut-Kharabagh, M. Achot Ghulian, la délégation a été reçue en séance publique par tous les députés. En son nom, Philippe Marini a rendu hommage au courage de la population du HautKharabagh, qui dispose d'institutions démocratiques et pluralistes, et qui, malgré son isolement géographique et avec l'aide de tous les Arméniens du monde, s'est dotée d'équipements éducatifs et culturels de haut niveau, et a progressé dans la voie du développement économique.Au cours du dîner offert par le président de la République du Haut-Kharabagh, M. Bako Sahakian, en présence, notamment, de l'archevêque du diocèse, Mgr Martirossian, les participants ont constaté l'identité des valeurs sur lesquelles reposent leurs engagements, et réaffirmé la force de l'amitié franco-arménienne. Sophie Joissains a exprimé le souhait de la municipalité d'Aix-en-Provence de proposer un jumelage à la municipalité de Stepanakert, afin de favoriser tous les échanges, en particulier entre les jeunes, dans l'esprit d'une coopération décentralisée conclue entre des communes librement administrées. La visite de terrain que les sénateurs ont effectuée leur a permis de connaître des entreprises, des institutions éducatives et culturelles, des villages, des sites religieux et archéologiques, tel celui de Tigranakert, où les chercheurs ont constaté la présence arménienne avant-même l'ère chrétienne. Bernard Fournier a exprimé l'émotion des sénateurs, qui ont eu l'impression de rencontrer des "cousins germains", avec lesquels se sont immédiatement noués des liens d'une grande intensité. Le Haut-Kharabagh est apparu aux sénateurs comme un pays paisible et bien organisé, où la sécurité règne, et où l'Etat accomplit toutes ses missions. Il est donc particulièrement utile et opportun de mettre en œuvre la résolution n° B7-0198/2011 du 7 avril 2011, par laquelle le Parlement européen a incité les institutions communautaires à établir des contacts avec les sociétés civiles des entités non reconnues internationalement du Caucase du Sud. A Erevan, la délégation a été reçue par le président de la République d'Arménie, M. Serge Sarkissian, le ministre des affaires étrangères, M. Edouard Nalbandian, et le président de l'Assemblée Nationale, M. Samvel Nikoyan. Au cours de ces entretiens, un large tour d'horizon a été fait de la situation stratégique et diplomatique et des relations de l'Arménie avec la France d'une part et avec chacun de ses voisins d'autre part. Il a été rappelé que le président Nicolas Sarkozy considère que sa visite d'Etat en Arménie, à l'automne 2011, a été l'un des moments les plus intenses de son quinquennat. Les sénateurs et leurs hôtes ont observé que la relation franco-arménienne engage les deux nations tout entières et ne saurait varier au gré des alternances électorales. Philippe Marini a souligné que la France a tout intérêt à renforcer son rôle de co-président du "groupe de Minsk", chargé, dans le cadre de l'O.S.C.E., de rechercher les termes d'un règlement négocié de la question du Haut-Kharabagh. Les trois sénateurs se sont rendus à Etchmiadzine auprès de S.S. Garéguin II, Catholicos de tous les Arméniens, qui leur a exprimé sa volonté de poursuivre le dialogue œcuménique et interreligieux. Ils ont rendu hommage, au Mémorial du génocide des Arméniens de 1915, aux innombrables victimes de cette barbarie. Sophie Joissains a rappelé son engagement dans le débat parlementaire sur la répression pénale du négationnisme. Bernard Fournier et Philippe Marini ont exprimé le vœu qu'un nouveau texte sans ambiguïté soit voté par la représentation nationale française, avant le centenaire des massacres, et autant que possible dans le consensus. La délégation souligne enfin que cette visite a été motivée par sa volonté de connaître la réalité du Haut-Kharabagh, en toute indépendance, et sans céder à quelque pression que ce soit. http://www.philippe-marini.net/actualitesinternationales/communiquedepresse-deplacementauhautkarabaghdu21au27mai2012 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64287 Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée. GENOCIDE ARMENIEN/FRANCE/POLITIQUE ETRANGERE Laurent Fabius : sur la Syrie, "la France est favorable à ce que la CPI soit saisie" LE MONDE | 29.05.2012 à 12h21 • Mis à jour le 29.05.2012 à 12h21 Par Propos recueillis par Natalie Nougayrède et Thomas Wieder Le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, demande le départ du président syrien, prône la fermeté envers l'Iran, mais sans "compétition", et redoute, au Sahel, un "Afghanistan africain". En Syrie, les massacres se multiplient et les observateurs internationaux sont impuissants. Assistons-nous à un scénario "à la bosniaque", où la communauté internationale assiste en spectatrice à une catastrophe ? Bachar Al-Assad est l'assassin de son peuple. Il doit quitter le pouvoir. Le plus tôt sera le mieux. Jusqu'ici les actions entreprises pour cela ont rencontré deux limites. La première résulte de l'absence de consensus au Conseil de sécurité de l'ONU, du fait des Russes et des Chinois. La seconde est militaire : l'armée syrienne est puissante. Aucun Etat n'est prêt à envisager aujourd'hui une opération terrestre. Les risques d'extension régionale seraient redoutables, en particulier au Liban. Dans ce contexte, l'action de la France se déploie dans trois directions. D'abord, durcir les sanctions, si possible au niveau du Conseil de sécurité. Ensuite, travailler avec la Russie, qui joue un rôle déterminant. Vladimir Poutine sera vendredi à l'Elysée. Enfin, il faut favoriser le rassemblement de l'opposition. Ce que vous décrivez, c'est au fond la prolongation de ce qui est entrepris depuis déjà plusieurs mois. Le massacre d'Houla ne marque-til pas un tournant qui nécessiterait d'autres actions ? Par exemple, des livraisons d'armes à l'opposition, ou la mise à l'étude d'une action en dehors du Conseil de sécurité ? Ce massacre épouvantable peut avoir comme conséquence que des pays jusque-là réticents évoluent. La question des livraisons d'armes pose une alternative redoutable. Ou bien des armes sont livrées, cela accentue la militarisation du conflit et le pays glisse définitivement dans la guerre civile ; ou bien elles ne le sont pas, et dans ce cas, l'opposition risquerait d'être broyée. La réalité, c'est que les frontières sont poreuses et que des armes entrent en Syrie. La France prendrait-elle part à une politique de livraisons d'armes si elle était prônée par les Etats-Unis ? Nous n'en sommes certainement pas là. Combien faut-il de massacres pour déclencher une procédure de saisine de la Cour pénale internationale (CPI) et invoquer le mécanisme de responsabilité de protéger, comme en Libye, ce qui n'implique d'ailleurs pas forcément une action armée ? Les responsables des crimes commis en Syrie finiront par répondre de leurs actes devant la justice. Nous sommes favorables à ce que la CPI en soit saisie. La France peut-elle maintenir une coopération militaro-industrielle avec la Russie alors que celle-ci soutient et, semble-t-il, fournit des armes au régime de Bachar Al-Assad ? Il est avéré que la Russie a fourni des armes à la Syrie, dont je puis vous assurer qu'elles ne viennent pas de France. Sur ce sujet, notre doctrine est claire : quand la France vend des armes, elle veille à ce que celles-ci ne puissent pas être retournées contre les peuples. Quand et sous quel format allez-vous réunir à Paris le Groupe des amis du peuple syrien ? Prochainement. Cela prend quelques semaines à préparer et le format reste à fixer. L'objectif est de renforcer la pression sur Damas et de laisser toutes ses chances à la difficile mission de Kofi Annan Plus vous réunirez de pays, plus la pression pourra s'accroître sur Damas, et plus la Russie peut être isolée... L'idée n'est pas d'isoler tel ou tel, mais d'être efficace. Et puis une question se pose pour tout le monde : si Bachar Al-Assad tombe, qui le remplacera ? Ce qu'il faut rechercher, c'est une transition politique crédible, qui implique le départ de Bachar Al-Assad tout en évitant "l'irakisation" du pays. L'objectif est-il de rechercher une solution "à la yéménite" ? Le scénario de la chute du dictateur, suivie par son remplacement par un de ses épigones, est une idée développée ici et là. Mais les situations ne sont pas exactement les mêmes. Au Yémen, le pouvoir en place était soutenu par un pays, l'Arabie saoudite. Le pouvoir syrien conserve le soutien de la Russie et de l'Iran. La zone géographique concernée et les risques de contagion ne sont pas du tout identiques, ni la question militaire. Les comparaisons rencontrent donc leurs limites. A propos de l'Iran, combien de temps les pourparlers sur le nucléaire peuvent-ils se prolonger sans résultats tangibles ? La récente réunion de Bagdad [entre les grandes puissances et l'Iran] n'a pas permis d'avancer sur le fond. Mais elle a confirmé l'existence d'une communauté d'approche entre tous les pays, y compris la Russie, qui discutent avec l'Iran. Notre politique repose sur deux piliers : des sanctions qui doivent être maintenues, parce que nous n'acceptons pas que l'Iran se dote de l'arme nucléaire, et en même temps, des canaux de discussion qui doivent être entretenus, afin de convaincre Téhéran de bouger. Pas de levée des sanctions, donc ? Non. Il faudrait pour cela qu'interviennent des avancées iraniennes significatives. Or, pour l'instant, elles n'ont pas eu lieu. Si la diplomatie échoue dans le dossier iranien, les autorités françaises excluent-elles une intervention militaire ? Nous ne sommes pas dans cette perspective. Ce que nous faisons avec nos partenaires vise précisément à exclure cette hypothèse. En quoi votre politique sur l'Iran diffère-t-elle de la politique des années Sarkozy ? Le président de la République a rappelé notre position : fermeté, très grande fermeté même. Mais il n'y a pas lieu d'avoir compétition dans la fermeté. Sur ce sujet comme sur d'autres, dans la séquence internationale intense qui vient de se tenir, la France, en la personne du président de la République, a remarquablement tenu ses engagements et son rang. Au Sahel, la situation empire de jour en jour. Le Mali est coupé en deux. En se retirant d'Afghanistan, la France s'apprête-t-elle à redéployer des moyens militaires, financiers ou de renseignements, dans cette région ? Il faut éviter, selon la formule du président de l'Union africaine, un "Afghanistan africain". La situation au Mali est très préoccupante. Nous avons par ailleurs des otages dans la région. Nous soutenons la médiation de la Cédéao [Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest] mais, à Bamako, les putschistes sont toujours là. Ce qu'il faut, c'est une action globale de la communauté internationale qui conjugue stabilisation (notamment par l'approfondissement des contacts avec les pays voisins), développement et renforcement de la sécurité. La France, pour sa part, n'a pas vocation à intervenir directement. Nous préférons de beaucoup que les autorités africaines, et notamment la Cédéao, soient à l'action. Mais je ne veux pas réduire notre approche de l'Afrique aux crises. L'Afrique est un continent du futur. Nous voulons accompagner son développement. Je note, à ce propos, que le triptyque "justice, jeunesse, croissance" porté par François Hollande durant la campagne recouvre aussi les enjeux qui se posent au continent africain. Et que 80 % des francophones en 2050, soit 700 millions de personnes, seront africains. En quoi votre politique étrangère se distinguera-t-elle de celle du précédent quinquennat ? La question principale n'est pas de savoir s'il faut ou non rompre avec nos prédécesseurs, mais de conduire la politique qui est la bonne pour la France. François Hollande a engagé une stratégie générale de redressement du pays. La politique étrangère s'inscrit pleinement dans cet objectif, de redressement économique en particulier. Le Quai d'Orsay sera au premier rang du soutien aux entreprises françaises et de la promotion du rayonnement culturel et scientifique de notre pays. Je consacrerai, en août, la prochaine conférence des ambassadeurs à ces sujets. S'agissant de l'Afrique, vous n'entendrez assurément pas - et heureusement un nouveau "discours de Dakar". Aux Amériques, nous voulons approfondir nos relations avec, notamment, le Brésil et le Mexique. En Asie, tout en soulignant l'importance évidente de nos relations avec la Chine et l'Inde, je veux insister sur le Japon, troisième puissance économique du monde, grande démocratie, avec laquelle nous voulons développer une relation exemplaire. D'une façon générale, nous intensifierons nos liens avec les "nouveaux émergents", comme l'Indonésie ou l'Afrique du Sud, sans oublier nos partenaires de la rive sud de la Méditerranée. Enfin, bien que notre entretien ne porte pas sur ce sujet, pourtant décisif et essentiel, je veux dire un mot de l'Europe : le moteur franco-allemand est fondamental, mais il n'est pas exclusif. Nous devons travailler avec l'ensemble de nos partenaires. Le couple franco-allemand fonctionne d'autant mieux qu'il est fondé sur une relation d'égalité. La politique étrangère de François Hollande sera-t-elle moins atlantiste ? Le bilan du précédent quinquennat est contrasté, tant la politique étrangère y a été fluctuante. La réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN a été perçue comme une démarche "atlantiste". A l'époque, il avait été avancé qu'une contrepartie serait la relance de la défense européenne. Nous n'avons rien vu. Nous sommes des alliés solides des Etats-Unis, mais nous ne sommes pas alignés. Plutôt que de hard power ou de soft power, je préfère parler pour la France d'influential power, d'une puissance d'influence. La France est à la fois une puissance singulière et universelle. Nous disposons, parmi les outils de cette puissance, de notre potentiel économique, de notre statut diplomatique et militaire et de notre rayonnement culturel et linguistique ; nous devons les renforcer. La France doit-elle, selon vous, porter un message qui la démarque de la notion de "famille occidentale" ? Nous n'entrerons certainement pas dans une logique de "conflit de civilisation". Ce gouvernement croit à des principes comme le respect des droits de l'homme, la démocratie, le développement durable, l'internationalisme, la recherche de la paix. Que veut dire "internationalisme" ? Cela veut dire que nous croyons, malgré ses lacunes, dans l'Organisation des Nations unies et que nous insistons sur la nécessité d'une régulation internationale en matière économique, financière, d'environnement, de sécurité. Internationalisme, cela pourrait faire penser à l'Internationale ! Rien à voir ? Non. Je vais vous amuser, et répondre indirectement à votre question. J'ai reçu un message de félicitations de Régis Debray qui m'a touché - car c'est un homme de grand talent -, où il m'écrit qu'il espère une politique qui fera "quelques petits pas de côté, car ce sont ceux-là qui nous ont fait dans le monde une réputation". Régis Debray était un farouche critique de l'intervention de l'OTAN contre les forces de Milosevic en Yougoslavie ! Vous adhérez à cette vision ? Ce n'est pas du tout ce que je voulais dire, mais plutôt le fait que parfois, paradoxalement, c'est en étant singulier qu'on accède à l'universel. Si vous citez Régis Debray, c'est que vous vous inscrivez dans une démarche gaullo-mitterrandienne... Lorsque nous prenons une décision, nous ne nous demandons pas, avec François Hollande et Jean-Marc Ayrault, si elle est "gaullo-mitterrandiste" ou si elle est... Néoatlantiste ? Evitons ces classifications ! Nous nous demandons si cette décision est juste et efficace. Je le répète : la France doit être une puissance d'influence, singulière et universelle, qui croit à la régulation et cherche à l'amplifier. Quelle politique mènerez-vous à l'égard de la Chine ? Une puissance comme la France doit avoir des rapports étroits avec la Chine. Ce qui ne veut pas dire un accord sur tout. Notre déficit avec la Chine, les problèmes posés par les questions de propriété intellectuelle, de réciprocité commerciale, de monnaie, de dumping environnemental et social, tout cela doit évidemment être discuté. La Chine aura bientôt de nouveaux dirigeants, mais les contacts existent, et nous aurons évidemment des relations proches avec ce pays ; il ne peut pas en être autrement. La France va-t-elle respecter le communiqué franco-chinois d'avril 2009 où Paris s'engageait à une stricte "non-ingérence" sur les droits de l'homme ? Un communiqué intervenu après la crise à propos du Tibet... Vous savez, je garde le souvenir fort d'avoir, en tant que premier ministre de François Mitterrand, contribué à porter un coup sévère à l'apartheid. Je ne suis suspect d'aucune complaisance dans le domaine des droits de l'homme. Mais je sais qu'il faut faire avancer concrètement les choses et que ce n'est pas en maniant l'invective qu'on y arrive. Il ne sert à rien d'être provoquant ni complaisant, et encore moins d'être successivement l'un et l'autre. Comment allez-vous réparer la relation avec la Turquie alors que vous vous êtes prononcés pour la loi sur la pénalisation de la négation du génocide arménien ? Ce n'est pas facile. Nous avons eu un très bon contact avec le président Gül à Chicago. Sur la question arménienne, il faudra tenir compte de la décision du Conseil constitutionnel. M. Hollande s'est engagé à aller vite pour l'adoption de cette loi. Oui. Pour autant, il y a des contraintes juridiques. Quoi qu'il en soit, il est important de renouer les fils avec la Turquie qui joue un rôle majeur, aux plans économique et diplomatique, par exemple sur les questions syrienne et iranienne. Sur le dossier palestinien, la France va-t-elle prendre des initiatives ? Nous sommes très attachés à tout ce qui peut faire avancer la solution de ce conflit. Nous en avons parlé avec le président Obama et Hillary Clinton. Je reçois dans quelques jours Mahmoud Abbas. J'aurai naturellement un contact avec le gouvernement israélien. La France peut jouer un rôle utile, car elle a une relation de confiance avec les uns et les autres. La France peut-elle envisager d'aller plus loin en termes de reconnaissance de l'Etat palestinien ? Ce qui est déterminant, c'est de faciliter des avancées dans la résolution de ce conflit. Propos recueillis par Natalie Nougayrède et Thomas Wieder http://www.lemonde.fr/international/article/2012/05/29/m-fabius-sur-la-syriela-france-est-favorable-a-ce-que-la-cpi-soit-saisie_1708808_3210.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64271 CONFLIT DU HAUT-KARABAKH Sénateurs: "Le Karabagh est un pays bien organisé où l'Etat accomplit sa mission" Eurotopie mardi 29 mai 2012 Le calendrier vient parfois offrir d'heureuses coïncidences: Alors que la tenue du concours de l'Eurovision a donné l'occasion à la presse internationale d'étriller le régime de Bakou et le clan Aliev qui gouverne l'Azerbaïdjan, trois Sénateurs français vienne de publier un communiqué de presse rendant compte de leurs impressions suite à la mission d'observation qu'il ont conduit au Haut-Karabagh. Le Haut-Karabagh, rappelons-le, c'est ce petit Etat peuplé d'Arméniens qui s'est érigé en République à la suite d'un guerre d'indépendance victorieusement menée voici vingt ans. S'il ne bénéficie toujours pas d'une reconnaissance international, le Haut-Karabagh a su mettre en place des institutions politiques plutôt démocratiques qui, à cet égard, tranchent singulièrement avec celles de l'ancien colonisateur azerbaïdjanais. Celui-ci d'ailleurs ne s'est jamais résigné à la perte de sa colonie de sorte qu'il a fait capoter à plusieurs reprises les solutions diplomatiques conduisant à une paix juste et définitive. C'est en raison de ces actions azéries revanchardes que, presque vingt ans après l'arrêt des combats, le groupe de Minsk de l'OSCE est toujours en charge d'aider les parties prenantes à trouver une issue politique négociée. C'est donc dans ce cadre que les trois Sénateurs français - M. Bernard Fournier (Loire), Mme Sophie Joissains (Bouches du Rhône) et M. Philippe Marini (Oise) ont accepté de se rendre compte par eux-même de la réalité karabaghiote, en dépit des pressions déplacées de l'Azerbaïdjan pour leur interdire ce voyage. Et le moins que l'on puisse noter est le contraste saisissant entre la dérive autoritaire et maffieuse que la presse internationale a notée au sujet de l'Azerbaïdjan et le constat positif - voire admiratif - des Sénateurs français au sujet du Haut-Karabagh. Ce dernier leur est notamment apparu "un pays paisible et bien organisé, où la sécurité règne, et où l'Etat accomplit toutes ses missions" ce qui les a conduit à considérer comme "particulièrement utile et opportun de mettre en œuvre la résolution n° B7-0198/2011 du 7 avril 2011, par laquelle le Parlement européen a incité les institutions communautaires à établir des contacts avec les sociétés civiles des entités non reconnues internationalement du Caucase du Sud." En effet, aujourd'hui encore, le Haut-Karabagh est snobé par la Commission européenne au motif qu'il ne constitue pas une entité juridiquement reconnue. Une raison qui n'en est pas une puisque les entités proches que sont l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, pas plus reconnues sur le plan international, bénéficient, elles, de l'aide européenne à la reconstruction et au développement sans même parler de la zone septentrionale de Chypre occupée militairement par l'armée turque et que l'Union européenne cautionne indûment en lui versant des sommes considérables. Parlant en son nom propre, Philippe Marini, le très respecté président de la Commission des finances du Sénat, "a rendu hommage au courage de la population du Haut-Kharabagh, qui dispose d'institutions démocratiques et pluralistes, et qui, malgré son isolement géographique et avec l'aide de tous les Arméniens du monde, s'est dotée d'équipements éducatifs et culturels de haut niveau, et a progressé dans la voie du développement économique". Mme Joissains a pour sa part proposé que le jumelage de Stépanakert - la capitale karabakhiote avec Aix-en Provence tandis que M. Fournier a salué la population locale dans laquelle il a vu de véritables "cousins germains". Ceux qui s'attachent à la paix, à la démocratie et à l'amitié entre les peuples ne peuvent donc que se féliciter de cette visite et souligner pour le coup une Grandeur de la France trop souvent galvaudée. Le communiqué des Sénateur se conclut d'ailleurs en soulignant que "cette visite a été motivée par la volonté de connaître la réalité du Haut-Kharabagh, en toute indépendance, et sans céder à quelque pression que ce soit". Espérons que le message sera bien entendu - et compris - du côté de l'Emir de Bakou. Lire le Communiqué Sénatorial - à la rencontre du Haut Karabagh ICI http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64287 http://eurotopie.leylekian.eu/2012/05/senateurs-le-karabagh-est-un-paysbien.html#more http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64286 Dépêche de l'APA [ 29 mai 2012 19:25 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 29 mai 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. APA Une rencontre des chefs des médias azerbaïdjanais et arménien à Moscou - EXCLUSIVE [ 29 mai 2012 19:25 ] Bakou. Victoria Dementyeva, Farid Akbarov – APA. Une rencontre aura lieu au début de juin à Moscou dans le cadre de l’initiative humanitaire sur l’approchement des sociétés azerbaïdjanaise et arménienne avec le but de soutien au règlement du conflit de Haut-Karabakh. Comme rapporte APA, la rencontre prévue le 4 juin dans la rédaction du quotidien russe « Rossiyskaya gazeta » aura lieu par l’initiative du représentant du président russe Mikhail Chvidkov. Malgré que la rédaction du quotidien a affirmé le déroulement de telle rencontre à l’envoyé spécial de l’APA à Moscou, mais les informations détaillées n’ont pas été données. Rappelons qu’une réunion s’est tenue le 22 février à Moscou, dans la rédaction du quotidien « Rossiyskaya gazeta » entre les intellectuels azerbaïdjanais et arméniens. Mikhail Chvidkov qui a participé dans la rencontre, a parlé la suite de telles rencontres. Notons que l’activation des relations humanitaires a été décidée en même temps lors de la rencontre tenue le 23 mai à Sotchi entre les présidents azerbaïdjanais et arménien. http://fr.apa.az/news.php?id=16838 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64277 ARMENIE Ragip Zarakolu reçoit le prix de l’Etat arménien NAM Ragip Zarakolu, éminent militant des droits de l’homme turc et éditeur, a reçu un prix de l’Etat arménien mardi 29 mai 2012. Le président Serge Sarkissian a affirmé qu’il avait contribué à la reconnaissance internationale des massacres des Arméniens en 1915 qui ont eu lieu dans l’Empire ottoman. Zarakolu fait partie des vingt scientifiques, écrivains et artistes choisis pour les prix annuels remis par Serge Sarkissian. Il est arrivé en Arménie avec sa femme et sa fille pour la remise du prix. Il y a seulement deux mois, il a été libéré de prison après avoir été accusé d’aider illégalement le parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) en Turquie. « Ses activités représentent une mission exceptionnelle », a déclaré Serge Sarkissian lors de la cérémonie tenue au palais présidentiel à Erevan. « Son combat pour la reconnaissance de la vérité historique de la société turque est un brillant exemple de prise de position courageuse. » « Votre présence ici et l’acceptation de ce prix aujourd’hui sont aussi un acte de courage », a-t-il déclaré en s’adressant à R.Zarakolu. Lors de la cérémonie, Zarakolu a annoncé que la Turquie moderne doit reconnaître le génocide. « La Turquie doit accepter la vérité historique, a-t-il dit. C’est seulement de cette manière que la Turquie peut retrouver son estime. » « Même si la Turquie présente ses excuses, les Arméniens et les Turcs ne pourront plus avoir les mêmes relations, a-t-il dit. Mais nous pouvons regarder ensemble vers l’avenir. » Zarakolu, âgé de 63 ans, accède à la notoriété dans les années 70. Il est alors chroniqueur dans un journal et rédacteur en chef : il souligne les violations des droits de l’homme commises en Turquie. Il a été emprisonné à deux reprises par les gouvernements militaires à Ankara, avant de fonder, avec d’autres Turcs, l’Association des Droits humains de Turquie en 1986. Il commence à partir de ce moment-là à publier des livres sur des sujets tabous tels que le génocide arménien. Certains livres ont été traduits en turc. Ces traductions ont conduit R.Zarakolu au tribunal. Un tribunal turc a décidé en juin 2008 que la publication d’un de ces livres insulte « les institutions de la République turque ». L’éditeur a reçu une peine de prison avec sursis de cinq mois. Zarakolu a été de nouveau arrêté par la police turque en octobre l’année dernière pour avoir « sciemment aidé et encouragé une organisation terroriste » avec des dizaines d’autres Turcs. S’il est reconnu coupable, il devra faire face à 15 ans de prison. L’Union européenne et des groupes internationaux des droits de l’homme ont exprimé de sérieuses préoccupations sur son cas. Zarakolu a été honoré à la Bibliothèque nationale arménienne lors de son précédent voyage à Erevan en février 2011. Son directeur, Davit Sargsian, a remis une médaille à l’éditeur pour le remercier et le féliciter pour son courage et son activisme. mercredi 30 mai 2012, Laetitia ©armenews.com Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200 Lire aussi : Liberté pour Ragip Zarakolu : Dossier complet http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=63756 URL originale : http://www.armenews.com/article.php3?id_article=79883 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64285 AZERBAIDJAN/EUROVISION/DROITS DE L’HOMME Mehriban Aliev a fui la presse internationale après l’Eurovision NAM afin d’éviter les questions qui fâchent... La première dame-dictatrice d’Azerbaïdjan, Mehriban Aliev l’épouse du dictateur Aliev a préféré ne pas participer à Bakou à la conférence de presse avec les journalistes étrangers après l’Eurovision-2012. Selon le journal azéri « Azadlek », Merhiban Aliev ne désirait pas répondre à la presse internationale, afin d’éviter à avoir répondre sur des questions dérangeantes telles que la liberté de presse et les droits de l’homme dans le pays. Le clan Aliev déteste répondre à des questions qui n’ont pas été dictées par le gouvernement et les réponses rédigées d’avance...« Azadlek » écrit également que toute la presse et les médias d’Azerbaïdjan dont la presque quasi-totalité est aux ordres du dictateur Aliev évoquent les « initiatives héroïques » de la première dame du pays dans la réussite du concours de l’Eurovision. Initiatives telles que...les décors en cartonpâte des bâtiments non-achevés et qui devaient donner une image moderne et nouvelle de Bakou ! La famille Aliev au complet s’était jetée dans cette opération de marketing de grande envergure avec Ilham le papa-Président qui finance, Merhiban, la maman qui régente l’opération par ses « initiatives héroïques », Leïla, la fille qui présente l’Eurovision...jusqu’au gendre Emin Agalarov qui monte sur la scène de l’Eurovision et qui chante. A art le peuple, muselé et dépossédé de ses richesses, rien ne manquait à ce grand-show familial de la dynastie Aliev. Krikor Amirzayan mercredi 30 mai 2012, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=79896 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64300 FRANCE/KURDES Quand un peuple est stigmatisé après un viol MédiaPart 26 Mai 2012 Par Maxime-Azadi Le viol est un acte inhumain et un moyen de contrôle de l’hégémonie de l’homme sur les corps des femmes. Il ne s’agit pas d’un acte isolé mais une culture de cette mentalité patriarcale. Y a-t-il une culture moderne où le viol n’existe pas ? La réponse est malheureusement non ! C’est pourquoi les femmes kurdes préfèrent utiliser le terme « culture de viol », un constat sociologique dans leur combat contre le système patriarcal. Trois kurdes ont été condamnés vendredi 25 mai à des peines de huit à quinze années de réclusion criminelle par les assises de Toulouse pour avoir violé une adolescente « fugueuse » de 14 ans pendant quatre jours. Comme d’habitude, les médias français ont préféré de mettre en avant les origines des ces hommes, en stigmatisant toute une communauté, alors qu’ils évitent en générale de prononcer le mot « kurde » quand il s’agit des problèmes politiques. Ishak Guler, 22 ans, a été condamné à 15 années de réclusion criminelle pour viols aggravés et complicité de viols, sur une adolescente de 14 ans en août 2009, tandis que Selman Varkan, 24 ans, ami d'Ishak Guler à 13 années de réclusion et Selcuk Oczan, 37 ans, 8 années d'emprisonnement. Tous les médias ont insisté sur les origines des ces hommes, et plusieurs d’entre eux ont même rappelé que Selcuk Ozcan est un réfugié en France après avoir été condamné en Turquie pour son appartenance au Parti des travailleurs du Kurdistan. Or, presque tous les réfugiés politiques kurdes sont plus ou moins liés au PKK et ils ont été condamnés, poursuivis, menacés ou arrêtés en Turquie. Faire un lien être le viol et une organisation politique est abominable. Cette attitude est devenue une caractéristique de plusieurs médias européens. Lorsqu’un musulman ou tout simplement un étranger originaire du MoyenOrient commet un crime, les médias n’hésitent pas à diaboliser tout un peuple, faisant preuve d’un racisme « caché »! On ne voit presque jamais les mêmes approches quand un type occidental massacre des innocents comme dans le cas de Breivik en Norvège ou quand des milliers d'autres cas de viol sont commis en France. Le viol un problème de cinq mille ans, depuis la première « civilisation », pas seulement celui des kurdes. Au moins 25.000 cas de viols en France chaque année, dont un peu plus de 8.000 seulement sont recensés "officiellement", selon les organisations féministes. On compte 1 femme violée toute les deux heures et 98% des agresseurs sont des hommes souvent âgés entre 20ans et 40. En outre, 80% des agressions sont sur des femmes dont 62% sont des victimes ayant moins de 18ans. Dans 70 à 85% des cas, l'agresseur est connu de la victime, ajoutent les organisations. Blog de Maxime Azadi avec ActuKurde http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/260512/quand-un-peuple-est- stigmatise-apres-un-viol http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64294 PARLEMENT EUROPEEN/TURQUIE L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT Schulz à Ankara pour des pourparlers Martin Schulz le Président du Parlement Européen a eu des pourparlers à Ankara le Lundi. Schulz a d'abord rencontré Cemil Cicek le Président de la Grande Assemblée Nationale de la Turquie. Schulz, qui a assisté au projet de dialogue Interparlementaire, a adressé des messages importants. En ce qui concerne le processus de la nouvelle constitution de la Turquie, Schulz a déclaré que « Nous n'avons aucune doute que la Turquie va placer le système judiciaire et l'autorité civile au-dessus de l'autorité militaire et va offrir aux minorités religieuses et ethniques l'égalité de la protection. » Pour sa part, le Président de la Grande Assemblée Nationale de la Turquie Cemil Cicek a souligné la détermination de son pays pour rejoindre l'Union européenne, en déclarant que l'Europe a toujours plaint de l'extrémisme et le fondamentalisme, mais aujourd'hui souffre des sujets pareils. Schulz a également rencontré Egemen Bagis Ministre des Affaires de l'Union européenne, Kemal Kilicdaroglu le chef du Parti Républicain du Peuple et Devlet Bahceli le chef du Parti du Mouvement Nationaliste. Schulz a également été reçu par le Président Abdullah Gul au Palais présidentiel « Cankaya », et par le Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan au siège du Parti de la Justice et du Développement. Le sujet de la Turquie et l'Union Européenne a été discuté lors des pourparlers qui ont été aussi assisté par Egemen Bagis Ministre des Affaires de l'Union européenne. Date de l'information : 29 Mai 2012 09:31 http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/schulz-a-ankarapour-des-pourparlers--/3163 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64297 USA/TURQUIE L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT Clinton va venir en Turquie Hillary Clinton va visiter la Turquie le 7 juin. La porte-parole du secrétariat d’Etat Victoria Nuland a signalé dans son explication écrite que Clinton visitera 7 pays entre le 31 Mai et le 7 Juin. Selon l’explication de Nuland, Clinton visitera respectivement le Danemark, la Norvège, la Suède, l’Arménie, la Géorgie, l’Azerbaïdjan et la Turquie lors de cette tournée. Clinton achèvera finalement cette tournée le 7 juin en Turquie, où elle coprésidera à Istanbul le Forum ministériel de lutte contre le terrorisme, et discutera avec de hauts responsables turcs d'un "éventail de questions de politique étrangère, notamment la Syrie et l'Iran". Après la visite du Danemark, la Norvège et la Suède, Clinton visitera l’Arménie, la Géorgie et l’Azerbaïdjan entre le 4 et le 7 Juin. Selon Nuland, Clinton évoquera la sécurité régionale, la démocratie, le développement économique et la lutte contre le terrorisme lors de ses entretiens dans les 3 pays caucasiens. Nuland a déclaré que Clinton aura des entretiens avec le Président de la République d’Arménie Serge Sargsian, de hauts fonctionnaires arméniens et des dirigeants arméniens de la société civile en Arménie le 4 Juin. Clinton ira par la suite en Azerbaïdjan de la Géorgie le 6 Juin, où elle rencontrera le Président azerbaïdjanais Ilham Aliev et des dirigeants de la société civile. Date de l'information : 26 Mai 2012 09:15 http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/clinton-va-venir-enturquie/3162 http://latino-serialo.ru/brazilskie_seriali_online/86-serial-xozyajka-sudby.html TURQUIE Turquie: 6 généraux à la retraite, en lien avec le coup d'Etat de 1997, écroués RTBF MONDE | Mis à jour le mardi 29 mai 2012 à 9h29 Un tribunal d'Ankara a ordonné tôt mardi le placement en détention provisoire de six généraux retraités accusés d'implication dans le coup d'Etat militaire de 1997, a rapporté l'agence de presse Anatolie. Parmi les officiers incarcérés figure le général Ilhan Kiliç, ex-secrétaire général du Conseil national de sécurité, un organe mi-civil mi-militaire qui jusqu'à ces dernières années a joué un rôle primordial dans la définition des politiques de la Turquie. Sont également écroués l'ex-chef de l'aviation Ahmet Cörekçi et l'ex-chef des forces terrestres Hikmet Köksal, indique Anatolie. Deux des six généraux écroués mardi étaient en fait déjà derrière les barreaux en raison de leur implication supposée dans un autre projet de putsch, le plan "Masse de Forgeron", élaboré selon l'accusation en 2003 pour renverser l'actuel gouvernement islamo-conservateur. Il s'agit de la cinquième vague d'arrestations en lien avec le coup d'Etat de 1997 au cours des derniers mois. Une quarantaine d'ex-officiers ont déjà été écroués à Ankara dans l'attente de leur procès. Ils sont accusés de "tentative de renversement du gouvernement ou d'empêcher partiellement ou totalement son action", selon le parquet. En 1997, un groupe de généraux avait présenté au gouvernement du Premier ministre islamiste Necmettin Erbakan un ultimatum et fait défiler des chars dans la banlieue d'Ankara, le contraignant à la démission sans violence ni effusion de sang. L'armée, qui se considère comme la garante de la laïcité, avait auparavant renversé trois gouvernements en faisant intervenir la troupe. Belga http://www.rtbf.be/info/monde/detail_turquie-6-generaux-a-la-retraite-en-lienavec-le-coup-d-etat-de-1997-ecroues?id=7777269 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64281 Turquie: une restriction de l'avortement? Le Figaro Publié le 30/05/2012 à 09:09 Le gouvernement islamo-conservateur turc envisage de présenter un projet de loi au Parlement réduisant la période de grossesse pendant laquelle l'avortement est autorisé, après le débat lancé par le premier ministre Recep Tayyip Erdogan qui a annoncé y être opposé, a-t-on indiqué de source proche du gouvernement. Le ministère de la Santé est en train de préparer un rapport qui doit limiter de 10 à 4 ou six semaines la durée autorisée pour une interruption volontaire de grossesse, a-t-on souligné. Une fois ce rapport soumis au gouvernement, un projet de loi sera présenté au Parlement, où le parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) de Recep Erdogan, au pouvoir depuis 2002, est fortement majoritaire, a-t-on ajouté. "L'avortement de doit plus être considéré comme une méthode de contraception. On ne doit pas recourir à cet acte cruel si il n'est pas médicalement justifié", a indiqué le ministre de la Santé, Recep Akdag, cité aujourd'hui par la presse. Erdogan a soulevé l'indignation de nombreuses femmes la semaine dernière dans son pays en assimilant publiquement l'avortement à un "meurtre". 70.000 avortements en 2011 En Turquie, république laïque, l’avortement est autorisé depuis 1965 pour des raisons médicales et, depuis 1983, les avortements sont permis durant les dix premières semaines de grossesse. Erdogan incite depuis des années les ménages turcs a avoir "au moins trois enfants", dans un pays où la chute du taux de fécondité est importante: Il est passé de 3,14 enfants par femme en 1980 à 2,11 en 2009. La possible remise en cause du droit à l’avortement a soulevé l’indignation des associations féministes qui ont dénoncé une atteinte aux droits individuels dans un pays qui souhaite entrer dans l'Union européenne. Le nombre annuel des avortements était de 70.000 en 2011, en augmentation de 10.000 par rapport à 2009. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/30/97001-20120530FILWWW00394turquie-une-restriction-de-l-avortement.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64292 Kurdes Où sont-elles? Où sont-ils? MédiaPart 26 Mai 2012 Par Maxime-Azadi Disparition politique constitue une violation grave des droits de l’humain et un crime contre l’humanité quand cette pratique est généralisée. De Vietnam en France en passant par la Turquie, des dizaines de milliers de personnes ont disparus. Une pratique qui n’est toujours pas disparue. La disparition politique vise les militants politiques, syndicalistes, sociaux, culturels et dissidents au système capitaliste, ainsi que leurs proches et leurs familles, mais aussi toute personne considérée dangereuse par sa révolte contre le Système. Il s’agit d’une forme caractéristique de la violence exercée par les États despotiques et impérialistes contre les personnes et organisations opposantes pour sauvegarder le Système et les intérêts des Classes Dominantes. 35 ans ont passé depuis le rassemblement de quatorze femmes (Mères de la Place de Mai) pour la première fois le 30 avril 1977 sur la place de mai de la capitale de l’Argentine pour exiger la vérité sur le sort de leurs enfants enlevés par le régime. Mais aujourd’hui, la disparation politique est toujours pratiquée dans plusieurs pays, notamment en Colombie, dans les pays de l'Afrique et du Moyen-Orient. Comme les Mères de la Place de Mai, les familles de disparus kurdes « Mères du Samedi» descendent dans la rue chaque samedi depuis 1995. En Turquie, au moins 17.500 personnes ont disparu ou ont été assassinées lors d'exécutions extrajudiciaires, selon les organisations des droits humains. Une association a identifié 253 fosses communes contenant les ossements de 3.248 personnes, au cours de l’année 2011, demandant des travaux d’exhumation conformément au Protocole de Minnesota. Les disparitions politiques ont lieu essentiellement dans les pays où règnent les grandes injustices et les insécurités sociales. En 2009, des centaines de personnes ont disparu lors du massacre commis par l'armée sri-lankaise contre les Tamouls devant les yeux de « démocraties occidentales ». Les tamouls ont été ensuite emmenés dans des camps de concentration similaire à ceux de l'Allemagne Nazie. Cette pratique de disparition existe même dans les « démocraties » occidentales d’aujourd’hui comme la France, où Jon Anza, un militant de l’ETA disparu en avril 2009 à Toulouse et son corps retrouvé un an plus tard à la morgue de l'hôpital Purpan. Dans certains pays comme la Turquie qui se prétend d’être une « démocratie avancée », d’autres formes de violations graves remplacent souvent les disparitions : les arrestations arbitraires systématiques, prendre les opposants en otage dans les prisons sans aucune preuve, la torture dans la rue sous forme d’intervention policière, les exécutions « proportionnées » et « disproportionnées », ou réduire au silence toute opposition par tous les moyens répressifs. La lutte contre les disparitions politiques s’organise aujourd’hui sous différentes formes dans plusieurs pays y compris la France et cherche à élever la voix des familles de disparus pour mettre fin à cette pratique. La section française du Comité International Contre les Disparitions Politiques (ICAD) organise le 3 juin sa 1ère réunion de la Plateforme. « Sans la Plateforme (constituée de diverses organisations, collectifs et individus) : l'ICAD-Section française N'EXISTE PAS et ne peut pas mettre en œuvre des actions conséquentes correspondant à sa perspective » dit l’organisation. L’ICAD est né lors de la 1ère Conférence Internationale des Disparus en Garde à Vue secrète réalisée entre le 17 et le 19 Mai 1996 à Istanbul (Turquie), suite à la lutte pour découvrir les assassins de Hasan Ocak, militant kurde du Parti Communiste Marxiste-Léniniste de Turquie (MLKP), disparu en garde à vue, le 21 Mars 1995. Son corps torturé et sans vie avait été trouvé dans le cimetière des inconnus, le 17 mai 1995, suite aux efforts intenses réalisés par sa famille et ses amis. La section française du comité est née officiellement suite à la rencontre-débat publique du 17 décembre 2011 sur les Soulèvements dans les Pays Arabes (Maghreb et Moyen-Orient) à laquelle ont participé plusieurs intervenants. Chaque année, du 17 au 31 Mai, les sections de l'ICAD organisent des rencontres pour la Lutte contre les Disparitions en garde à vue dans le monde. 127 délégués de 27 pays et de nations différentes avaient participé à la "6e Conférence contre les Disparitions", organisée à Londres par l’ICAD sous le thème «Les guerres, les Mouvements nationaux et les Disparitions», en décembre 2010. Blog de Maxime Azadi avec ActuKurde http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/260512/ou-sont-elles-ou-sont-ils http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64293 TURQUIE/ISRAEL Turquie : quelles relations avec Israël ? RFI mercredi 30 mai 2012 Par Jérôme Bastion Un tribunal stambouliote a accepté lundi de juger quatre ex-dirigeants de l'armée israélienne accusés d'implication dans la mort de neuf Turcs tués en 2010 par des commandos israéliens lors de l'assaut de leur navire, porteur d'aide humanitaire. La cour a accepté un acte d'accusation présenté la semaine dernière par un procureur. Ecoutez l’émission http://www.rfi.fr/emission/20120530-turquie-quelles-relations-israel http://www.rfi.fr/emission/20120530-turquie-quelles-relations-israel http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64288 TURQUIE/SYRIE/LIBAN Turquie: les diplomates syriens expulsés RIA Novosti 14:52 30/05/2012 ANKARA, 30 mai - RIA Novosti La Turquie a décidé d'expulser les diplomates syriens, rapporte mercredi le ministère turc des Affaires étrangères. Ankara exige que le chargé d'affaires de la Syrie en Turquie et que tous les diplomates syriens quittent le pays dans un délai de 72 heures. Mardi et mercredi, l'expulsion des diplomates syriens a également été déclarée par les Etats-Unis, l'Espagne, le Royaume-Uni, l'Italie, le Canada, la France, l'Australie, l'Allemagne, le Japon et d'autres pays. La communauté internationale est indignée par le massacre perpétré dans le village syrien de Houla (centre), dans lequel plus de cent civils, dont une cinquantaine d'enfants, ont péri les 25 et 26 mai derniers. Selon les observateurs internationaux, la plupart des victimes ont été abattues par des balles tirées à courte distance, les autres étant décédées sous des obus d'artillerie. L'attaque contre Houla a eu lieu peu avant la visite en Syrie de M.Annan. Le 27 mai, le Conseil de sécurité de l'Onu a violemment dénoncé ce crime. Les autorités syriennes nient leur implication dans la tuerie de Houla et en rejettent la responsabilité sur les combattants islamistes. Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l'Onu, la confrontation armée y aurait déjà fait plus de 9.000 morts et quelque 230.000 réfugiés. L'Occident prône le départ du président Bachar el-Assad. En dépit d'un cessez-le-feu, instauré dans le cadre du plan de paix élaboré par l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe Kofi Annan, de nombreux attentats sont perpétrés dans le pays. Par ailleurs, une mission de l'Onu a été envoyée en Syrie. http://fr.ria.ru/world/20120530/194885063.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64302 Syrie: nouvelles expulsions de diplomates Challenges.fr Créé le 30-05-2012 à 13h21 - Mis à jour à 14h42 BEYROUTH (AP) — La Turquie et le Japon ont à leur tour expulsé mercredi des diplomates syriens comme l'ont fait plusieurs capitales occidentales pour protester contre le massacre de Houla au cours duquel 108 personnes dont des femmes et des enfants ont été tuées. Ankara a ordonné mercredi au chargé d'affaires et plusieurs autres diplomates syriens de quitter la Turquie dans les 72 heures, a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. "Il est hors de question de rester silencieux et sans réaction face à ces actes qui équivalent à un crime contre l'humanité". Le consulat à Istanbul reste ouvert pour les tâches administratives. Le Premier ministre turc Recep Erdogan a prévenu que de nouvelles sanctions pourraient être imposées à la Syrie dans les jours à venir, car le monde "ne peut pas rester silencieux face à une telle situation". Le Japon à son tour a également demandé à l'ambassadeur syrien de quitter Tokyo, sans rompre les liens diplomatiques avec Damas, a annoncé le ministre des Affaires étrangères Koichiro Genba. Mardi, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, les EtatsUnis, le Canada, l'Australie et la Bulgarie ont expulsé les diplomates syriens pour inciter le régime de Damas à renoncer à la violence. Allié indéfectible de Damas, Moscou a critiqué ces expulsions qu'il a qualifié de "mesure contreproductive", a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexander Lukachevitch. Cette décision a fermé "d'importants canaux" pour influencer la Syrie. La presse officielle syrienne qualifiait mercredi ces expulsions de "hystérie sans précédent", à l'image du quotidien "Al Baath" organe du parti Baas qui affirme que la Syrie ne se laissera pas intimidée par ces "rythmes violents" et qu'elle ne "tremblera pas comme ils le pensent". Pour le quotidien gouvernemental "Al Thawra" ces expulsions constituent une "escalade qui vise à assaillir le plan Annan et enflammer un guerre civile". Accusé des exactions à Houla, le régime de Bachar el-Assad a annoncé mener sa propre enquête qu'il devrait boucler mercredi. Le régime syrien impute le massacre à des "terroristes armés", mais des témoins accusent les chabiha, des milices qui servent souvent de supplétifs aux forces gouvernementales. Des opposants à Houla ont déclaré que l'armée avait bombardé la zone après des manifestations et s'était battue avec des rebelles locaux. Les chabiha de villages voisins auraient ensuite ratissé le secteur en poignardant et en tuant des habitants à bout portant. Sur le terrain, l'armée syrienne bombardait mercredi Douma, dans la banlieue de Damas, et Homs (centre), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme et les Comités locaux de Coordination, qui n'ont pas encore de bilan. L'ONU estime que les violences ont fait plus de 9.000 morts depuis le début à la mi-mars 2011 du mouvement de contestation initialement pacifique, réprimé dans le sang. AP ljg/v http://www.challenges.fr/monde/20120530.FAP4127/syrie-nouvellesexpulsions-de-diplomates.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64304 Expulsions de diplomates syriens après la tuerie de Houla Nouvel Obs Créé le 29-05-2012 à 15h15 - Mis à jour à 17h31 PARIS (Reuters) - Indignées par le carnage de Houla, où plus de 100 civils ont été tués en fin de semaine dernière, les puissances occidentales ont procédé mardi à l'expulsion concertée de diplomates syriens, relevant le degré des pressions exercées contre le régime de Bachar al Assad. A Paris, François Hollande a annoncé en personne l'expulsion de Lamia Chakkour, l'ambassadrice syrienne qui est également la représentante de Damas auprès de l'Unesco. Son expulsion lui a été notifiée dans la journée. "C'est une décision pas unilatérale de la France, mais concertée avec nos partenaires", a précisé le président français, qui a évoqué le dossier syrien lundi avec le Premier ministre britannique, David Cameron. Quelques heures plus tôt, l'Australie avait été la première à annoncer l'expulsion de deux diplomates syriens, dont le chargé d'affaires en poste à Canberra. L'Allemagne a officialisé à son tour en début d'après-midi, "en concertation avec ses partenaires", l'expulsion de l'ambassadeur de Syrie en poste à Berlin. La Grande-Bretagne, l'Italie, l'Espagne ou bien encore le Canada ont fait de même. Les Pays-Bas ont annoncé que l'ambassadeur syrien ne serait plus le bienvenu sur le territoire néerlandais, mais ne peuvent l'expulser puisque, représentant également la Syrie auprès de la Belgique, il réside à Bruxelles. Le chargé d'affaires syrien en poste aux Etats-Unis sera lui aussi expulsé dans un délai de 72 heures, a-t-on appris de source autorisée au sein de l'administration Obama. Il est le principal diplomate syrien encore en poste à Washington depuis le rappel de l'ambassadeur, Imad Moustapha, à la fin de l'année dernière. Dans une interview accordée au quotidien Le Monde, le nouveau chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, affirme que "Bachar al Assad est l'assassin de son peuple". "Il doit quitter le pouvoir", ajoute-t-il. A Canberra, son homologue australien Bob Carr a déclaré que "les Australiens (étaient) écoeurés par ce massacre et chercheront une réponse internationale unie pour que les responsables rendent des comptes". "Ce massacre de plus de cent hommes, femmes et enfants à Houla est un crime affreux et brutal", a-t-il ajouté. "IL Y A UNE LIMITE À LA PATIENCE" Ces expulsions concertées marquent une nouvelle phase dans les initiatives amorcées par la communauté internationale face à la crise en cours depuis plus de 14 mois en Syrie. Guido Westerwelle, le ministre allemand des Affaires étrangères, a du reste appelé le Conseil de sécurité des Nations unies, jusqu'ici paralysé par le veto des Russes et des Chinois, à se saisir de nouveau de la situation en Syrie. "Le régime syrien est responsable des actes terribles de Houla. Quiconque, ici ou ailleurs, viole la résolution du Conseil de sécurité en se servant d'armes lourdes contre son propre peuple doit en assumer les conséquences diplomatiques et politiques", a souligné le ministre allemand. "Nous ferons pression pour une nouvelle implication du Conseil de sécurité de l'Onu sur la situation en Syrie", a-t-il ajouté. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a lui aussi condamné le carnage de Houla, prévenant: "Il y a une limite à la patience, et je suis persuadé que si Dieu le veut, il y a aussi une limite à la patience au sein du Conseil de sécurité de l'Onu." "Commettre ce type de meurtre, assassiner honteusement cinquante enfants innocents, 110 civils innocents, pendant que la mission d'observateurs des Nations unies effectue sa mission en Syrie (...), c'est abominable", a-t-il ajouté lors de la réunion hebdomadaire de son parti AKP. avec les bureaux de Reuters et Elizabeth Pineau à Paris; Jean-Stéphane Brosse, Jean-Loup Fiévet et Henri-Pierre André pour le service français http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20120529.REU7340/expulsions-dediplomates-syriens-apres-la-tuerie-de-houla.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64272 L’affaire des otages et le plan pour discréditer le Hezbollah L'Orient Le Jour Par Scarlett HADDAD | 29/05/2012 Éclairage Il est difficile de s’y retrouver dans l’étrange affaire de l’enlèvement des onze pèlerins libanais près d’Alep, en Syrie. Le cafouillage généralisé, les informations contradictoires et le flot de déclarations faites par des personnalités jusque-là pratiquement inconnues du grand public, sans parler des correspondances multiples des envoyés spéciaux dans la banlieue sud, en Turquie et ailleurs, ont ajouté à la confusion générale. Mais il reste qu’en gros, il y a deux lectures de l’événement. La première consiste à considérer que le passage des pèlerins a été considéré comme une aubaine pour un des groupes de l’opposition syrienne qui a estimé qu’il pourrait les échanger « utilement », avant que l’affaire ne le dépasse complètement et ne devienne un enjeu régional. En d’autres termes, selon cette lecture, l’enlèvement aurait eu lieu par hasard, avant d’être récupéré par des parties régionales, un peu dans le genre de ce qui se passait au Liban dans les années 80. L’autre lecture est de considérer que cet enlèvement s’inscrit dans le cadre du complot visant à susciter une discorde entre sunnites et chiites au Liban. Il est intervenu après une série d’incidents qui avaient le même objectif et qui se sont articulés selon la logique suivante : il s’agissait d’abord de discréditer les institutions de l’État qui rassemblent les Libanais, l’armée, les services de sécurité et la justice. Il fallait ensuite entraîner les différentes composantes de la société libanaise dans des affrontements qui pousseraient chaque groupe à se replier sur lui-même. C’est d’ailleurs l’importance de recourir à des francstireurs dont l’action empêche les échanges entre deux quartiers et deux camps adverses. De la sorte, la tension ne cesse de monter entre les différentes factions et le terrain devient favorable à l’éclatement de la discorde. C’est dans ce climat que se produit l’enlèvement des onze pèlerins près d’Alep qui était destiné à pousser leurs proches à manifester dans la rue, alors que la tension provoquée par la mort des deux cheikhs au Akkar n’avait pas encore baissé, provoquant ainsi des frictions avec la rue sunnite encore sous pression. Mais le plan s’est heurté à la sagesse des commandements d’Amal et du Hezbollah qui ont rapidement demandé aux proches des pèlerins enlevés de ne pas descendre dans la rue et d’attendre les résultats des négociations. Plus encore, l’enlèvement des pèlerins a provoqué, à la surprise générale, une sorte d’élan national, l’ancien Premier ministre Saad Hariri ayant été le premier à donner le ton en se déclarant prêt à déployer tous les efforts nécessaires pour aider à la relaxe des otages. Il a même mis son avion personnel à la disposition des pèlerins pour les ramener de Turquie au Liban. Un scénario idéal avait même été évoqué selon lequel Saad Hariri reviendrait au Liban avec les pèlerins et serait pratiquement accueilli en sauveur par ceux-là mêmes qui avaient œuvré au renversement de son gouvernement. De la sorte, une issue honorable pour tout le monde serait trouvée et l’ex-Premier ministre, dont le courant a perdu un peu de son influence sur la rue sunnite au profit des islamistes, reprendrait en quelque sorte la main à partir d’une position de force. Le dialogue national (réclamé d’ailleurs par le roi Abdallah d’Arabie) reprendrait dans des conditions plus favorables et le Liban aurait ainsi mis en échec toutes les tentatives de discorde confessionnelle interne. Or c’est justement ce que ne voulaient pas ceux qui ont commandité l’enlèvement des pèlerins. C’est pourquoi après la série de bonnes nouvelles, le cafouillage a été total. Une source médiatique révèle à cet égard qu’une chaîne de télévision arabe avait reçu des informations vendredi soir sur le fait que les pèlerins libanais ne seraient pas libérés. Elle était d’ailleurs la seule à donner ce son de cloche alors que tous les autres médias se préparaient à les accueillir, certains ayant même envoyé des équipes en Turquie. À ce sujet, l’attitude des autorités turques reste une énigme. Elles avaient annoncé vendredi soir aux dirigeants libanais que les pèlerins se trouvaient sur leur territoire et qu’ils seraient libérés dans les prochaines heures, avant de se rétracter le lendemain, invoquant un malentendu. Mais comment celui-ci a-t-il pu se produire avec tour à tour le ministre des Affaires étrangères, le Premier ministre et Saad Hariri ? La version qui circule dans les milieux proches du Hezbollah est que les dirigeants turcs ont changé d’avis, après avoir subi des pressions en ce sens. Ceux qui veulent déstabiliser le Liban auraient ainsi vu que l’enlèvement des pèlerins est en train de consolider l’unité nationale. Il fallait par conséquent reporter leur libération. D’abord pour discréditer le secrétaire général du Hezbollah qui avait promis leur relaxe imminente, le jourmême où il célébrait la libération du Sud en 2000 et, ensuite, pour pousser les proches des pèlerins à se soulever contre lui. Ceux qui veulent déstabiliser le Liban misent, toujours selon les milieux proches du Hezbollah, sur le fait que les proches des pèlerins ne peuvent pas attendre éternellement et qu’ils finiront par se rebeller contre le Hezbollah qui ne tient pas ses promesses. En tout cas, la lenteur dans le règlement de cette affaire ne peut que nuire à ce parti qui oblige la rue à la retenue, mais ne peut rien lui donner en contrepartie et, au contraire, veut l’entraîner malgré elle dans le conflit syrien. Les milieux proches du Hezbollah s’empressent d’ajouter que ces paris sur un soulèvement chiite contre le parti échoueront, comme tous les autres plans imaginés pour frapper la résistance, car celle-ci ne se laissera pas détourner de sa bataille initiale qui reste contre l’ennemi israélien. Mais ils précisent que les manœuvres visant à reporter la libération des pèlerins n’auraient pas été possibles si les négociations entre l’Iran et la communauté internationale qui se sont déroulées à Bagdad avaient été un succès. Contrairement aux prévisions iraniennes, ces négociations n’ont pas abouti à une percée notoire, en raison notamment du fait que certaines parties ne veulent pas d’un accord global... http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/761163/L%27 affaire_des_otages__et_le_plan_pour_discrediter_le_Hezbollah.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64275 Discrétion totale, mot d’ordre des médiateurs dans le dossier des pèlerins chiites L'Orient Le Jour 30/05/2012 Otages : Les tractations dans l’affaire des otages toujours officiellement suspendues, les médiateurs, notamment turcs, préférant la discrétion, même s’ils disent la chose et son contraire sur leur engagement. Après plusieurs revirements et une série d’informations déroutantes, deux nouveaux rebondissements hier soir sont venus ponctuer l’affaire des pèlerins chiites libanais enlevés près d’Alep : l’annonce, tout d’abord par celui que la NTV a qualifié de « médiateur en contact avec les ravisseurs », d’une nouvelle condition pour libérer les otages : les forces régulières syriennes doivent « cesser leur pilonnage d’Alep », a indiqué la source qui a tenu à garder l’anonymat. Cette nouvelle condition vient s’ajouter à une première, annoncée dès le début de l’opération, à savoir la libération des prisonniers syriens détenus par le régime qu’exigeaient les auteurs proclamés du rapt. Selon la chaîne al-Jadeed, les ravisseurs, qui confirment d’ailleurs la suspension des médiations, ont ainsi affirmé qu’une liste des prisonniers dont ils réclament la libération a été déjà établie et qu’ils sont prêts à négocier sur la base de cette liste. Deuxième rebondissement, annoncé quelques heures plus tôt, toujours par la même chaîne : la mise en garde hier de l’Armée syrienne libre qui aurait brandi la menace de l’arrêt de toutes les médiations (déjà suspendues depuis plusieurs jours), « si le chef du Hezbollah ne condamne pas clairement le massacre de Houla perpétré par le régime syrien ». Selon l’interlocuteur se réclamant de l’ASL et qui a également tenu à l’anonymat, le communiqué publié il y a quelques jours par le parti chiite dénonçant le crime collectif de Houla « n’est pas suffisant ». La source a également précisé que les otages ont été « transférés à d’autres localités plus éloignées de la frontière syro-turque à cause du pilonnage de cette région » par les forces syriennes régulières. « Les otages ne restent pas longtemps au même endroit, mais sont régulièrement transférés d’une localité à l’autre », a encore précisé la source citée par la NTV qui a relevé que le groupe des ravisseurs est « assez grand ». Le oui et le non d’Ankara En principe, ces deux informations auraient mérité une attention toute particulière, n’était cette valse d’informations qui se contredisent dans ce dossier depuis le début de l’enlèvement et la multitude d’acteurs intéressés qui ont cherché à s’y impliquer d’une manière ou d’une autre, ce qui, semble-t-il, aurait entravé le dénouement. Deux autres informations sont venues également se greffer sur cette mosaïque de nouvelles : d’une part, la déclaration faite à L’Orient-Le Jour par le haut conseiller du chef de l’État turc, Archad Hermazlü, qui a affirmé que les autorités turques « ne sont pas impliquées dans la médiation et ne détiennent aucune information relative aux otages ». « Au départ, les autorités libanaises ont demandé aux autorités turques d’intervenir. Celles-ci ont effectué des contacts qui n’ont pas abouti. La mission des Turcs s’est arrêtée là », a-t-il insisté. Cette position semble toutefois contredire l’initiative prise hier en cours de journée par l’ambassadeur turc au Liban, Anan Ozeldëz, qui, sur demande de son ministre des Affaires étrangères, s’est rendu auprès de plusieurs responsables libanais, notamment le chef du Parlement, Nabih Berry, et le chef du bloc du Hezbollah, Mohammad Raad. Dans une déclaration faite hors caméra à la LBC, le diplomate a assuré que son gouvernement « déploie tous les efforts nécessaires pour aider à la libération des otages », précisant qu’ « il n’y a pas lieu de dire que la Turquie s’est retirée des médiations puisqu’il n’y a pas de médiation en cours ». Toujours selon la LBC, les autorités turques, plus précisément ses services de renseignements, continuent toutefois de suivre de près ce dossier, animées d’une volonté d’agir loin des feux de rampe et du tapage médiatique, ont-ils laissé entendre. C’est ce qui expliquerait probablement le mot d’ordre qui aurait été donné dans les milieux diplomatiques concernés et qui consiste désormais à traiter cette affaire en silence afin que les tractations, délicates, puissent porter leur fruit d’autant que les médiateurs entrés en scène se sont multipliés à outrance depuis le début de l’incident. « Trop de cuisiniers gâtent la sauce », dit l’adage. Après la Turquie, l’Iran, qui intervient également pour libérer des chauffeurs iraniens ayant disparu le même jour que les Libanais, la Ligue arabe s’est trouvée invitée à entrer en scène par le biais de son secrétaire général dans l’espoir de débloquer la situation. Trop de « cuisiniers » ? Ce serait d’ailleurs cette raison précise, la multiplicité des médiations – mais non la seule –, qui aurait fait capoter la promesse de libération vendredi dernier, les autorités turques n’ayant pas apprécié l’entrée pléthorique des « bienfaiteurs », croit savoir une source qui suit les tractations de près. Celle-ci précise d’ailleurs qu’Ankara préfère tout de même rester l’interlocuteur principal, voire exclusif. Sur le terrain, c’est toujours le flou le plus total qui continue de planer sur l’identité des ravisseurs, plusieurs factions de l’opposition syrienne plurielle s’étant déjà exprimées au nom et en place des « vrais ravisseurs », pour faire entendre notamment leurs griefs et leurs demandes. Plusieurs responsables de l’ASL – qui s’est pourtant défendue d’avoir été derrière le rapt – ont continué de défiler sur les chaînes de télévision, laissant miroiter un certain pouvoir de dissuasion qu’ils auraient sur les auteurs du rapt. Aux revendications purement politiques – la libération des détenus en Syrie ou la demande faite au Hezbollah de modifier sa position relative à la crise syrienne – sont venues s’ajouter hier, selon certaines sources, des revendications pécuniaires. Selon la LBC, l’une des raisons qui auraient fait bloquer les médiations serait l’augmentation de la valeur de la rançon réclamée. Respectant la directive donnée par le Hezbollah de s’éloigner des médias, les familles des otages ont substitué hier au silence qui leur a été vivement conseillé un nouveau sit-in qu’elles ont observé à Hay Selloum avec, pour seule information, les assurances retransmises par certains médias selon lesquels les otages seraient en bonne santé. Une nouvelle reprise par le Premier ministre Nagib Mikati lors d’un Conseil des ministres qui a placé le dossier des otages à son ordre du jour. Le chef du gouvernement a d’ailleurs annoncé son prochain voyage en Turquie, « qui pourrait avoir lieu d’une heure à l’autre, et dès la parution de nouvelles données », selon des sources ministérielles. Celles-ci ont d’ailleurs affirmé que les responsables libanais ont reçu la promesse que « les dessous de cette affaire seront révélés dans les prochaines 48 heures », laissant entendre que M. Mikati, qui attend incessamment un signe positif des autorités turques, pourrait prendre l’avion dès jeudi prochain. Seule la déclaration du ministre d’État au Développement administratif, Mohammad Fneich, est venue atténuer l’optimisme officiel : « Les informations préalablement reçues assurent que les otages sont en bonne santé. Mais personne ne sait ce qui s’est passé depuis », a-t-il dit. http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/761311/Discretion_totale,_ mot_d%27ordre__des_mediateurs_dans_le_dossier__des_pelerins_chiites.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64280 Mikati et Charbel en Turquie aujourd'hui ? L'Orient Le Jour olj.com | 30/05/2012 | 13h51 Le Premier ministre libanais Nagib Mikati accompagné du mnistre de l'intérieur Marwan Charbel se rendra en Turquie mercredi après-midi dans le cadre d'un suivi du dossier des pèlerins chiites libanais enlevés la semaine dernière en Syrie, rapportent plusieurs sources politiques.Aucune informations officielle n'a confirmé l'information. Le chef du gouvernement devait se rendre samedi en Turquie, après l'annonce de la libération des pélerins, mais son voyage avait été reporté en raison du flou entourant l'affaire. L'Agence nationale d'information (ANI) avait annoncé le 22 mai l'enlèvement par l'Armée syrienne libre (ASL, rebelles syriens) dans la province d'Alep (nord de la Syrie) de 13 Libanais chiites qui rentraient au Liban après un pèlerinage en Iran. Mais l'ASL, dont les principaux commandants sont réfugiés en Turquie, a formellement démenti toute implication. http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/761382/ _Mikati_et_Charbel__en_Turquie_aujourdhui_.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64303 ALLEMAGNE Almanya : entre mes deux pays, mon cœur balance Le Figaro Par Marie-Noëlle Tranchant Publié le 29/05/2012 à 17:38 «Almanya» est une comédie optimiste sur l'intégration, gentiment consensuelle, mais vivante et sympathique. « Almanya », de Yasemin Samdereli, raconte les tribulations de trois générations de Turcs émigrés en Allemagne. Deux sœurs allemandes d'origine turque, Yasemin et Nesrin Samdereli, se sont alliées pour concocter une comédie optimiste sur l'intégration, Almanya, qui a remporté un joli succès public l'an dernier outre-Rhin. «Depuis quelques années, plusieurs films dramatiques ont dépeint la vie des Turcs en Allemagne, explique Yasemin Samdereli, qui assure la mise en scène. Ma sœur et moi avons coécrit le scénario en privilégiant les bons souvenirs, et le côté plus léger de notre vie turco-allemande.» Pour elle, la notion d'identité n'est pas quelque chose de figé. «Parfois je me sens plus turque, parfois plus allemande», dit-elle. Ce balancement entre les deux pays rythme l'histoire de la famille Yilmaz dans Almanya . Le dernier rejeton, le petit Cenk, six ans, se demande s'il est turc ou allemand après avoir été renvoyé comme un ballon entre les deux équipes de foot «nationales» de l'école. Son grand-père, Hüseyin, s'inquiète comme d'une défection d'avoir obtenu la nationalité allemande, alors que sa grand-mère s'enchante de leur naturalisation. Une histoire de pionnier Flash-back: en 1964, Hüseyin, apprenant que l'Allemagne recrute de la maind'œuvre, décide de quitter son village natal d'Anatolie, où il ne parvient pas à faire vivre sa jeune femme et leurs trois enfants. Quelques années plus tard, il les fait venir dans le cadre du regroupement familial. L'arrivée dans une cité ouvrière donne lieu à quelques scènes de comédie un peu stéréotypées, choisies pour leur valeur emblématique de dépaysement: la langue (la mère ne parvient pas à demander du pain à l'épicerie voisine), la religion (les enfants sont effrayés par un crucifix), les usages (ces bizarres cabinets qui ne sont pas «à la turque»). Puis les enfants vont à l'école, un quatrième naît sur le sol allemand. On voit le mélange de cultures s'opérer pendant quarante-cinq ans, avec des dosages différents selon les personnes et les générations, jusqu'aux dernières vacances en Turquie organisées par Hüseyin pour toute la famille. C'est parfois un peu facile, gentiment consensuel, mais vivant et sympathique. Et le personnage de Hüseyin (joué par deux comédiens, selon l'âge), fait passer toute une histoire de pionnier, volontaire et nostalgique. Par Marie-Noëlle Tranchant http://www.lefigaro.fr/cinema/2012/05/29/03002-20120529ARTFIG00591-almanya-entre-mes-deux-pays-mon-c339ur-balance.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64278 Almanya », histoire d’une famille de l’Anatolie à la RFA La Croix 29/5/12 - 17 H 00 mis à jour le 29/5/12 - 17 H 23 Succès du box-office allemand, cette comédie raconte avec tendresse et légèreté l’histoire sur trois générations d’une famille turque installée en Allemagne. ALMANYA ** de Yasemin Samdereli Film allemand, 1 h 41 Les gens heureux n’auraient pas d’histoire : sur ce principe, le cinéma a plus souvent décrit les heurts avec les populations immigrées qu’il n’a montré les intégrations réussies, que l’on songe à La Désintégration de Philippe Faucon en février ou à L’Étrangère de l’Allemande Feo Aladag en 2011. Dans leur scénario, les sœurs Yasemin et Nesrin Samdereli, nées à Dortmund en 1973 et 1979, ont pris le parti d’aborder la rencontre germano-turque sur le ton de la comédie. Lors d’un repas de famille, Hüseyin et son épouse Fatma annoncent deux grandes nouvelles à leurs enfants et petits-enfants : ils viennent d’obtenir leur passeport allemand et ont acheté une maison en Turquie où ils veulent emmener leur descendance pour les prochaines vacances. Cenk, 6 ans, interroge alors : « On est turcs ou allemands ? » « Turcs », répond son père, le cadet du vieux couple ; « Allemands », répond sa mère, blonde comme les blés. Pour tenter d’éclairer l’enfant, sa cousine entreprend de lui raconter l’histoire familiale. Voir la vidéo : http://youtu.be/CGru3goYqyc Le récit éclaté, depuis la naissance de l’amour entre Hüseyin et Fatma dans leur village d’Anatolie jusqu’au retour aux sources, se tisse par allers-retours entre passé et présent. Si elle aurait gagné à être resserrée autour de quelques épisodes, cette sympathique comédie ne laisse pourtant pas de place à l’ennui. Une jolie fantaisie colore la narration de la vie de ce Turc arrivé en RFA le 10 septembre 1964, juste après le millionième immigré fêté en fanfare ; une ironie tendre brocarde les travers des Allemands et des Turcs, ainsi que leurs a priori mutuels. Loin d’une vision dramatisée de l’immigration Sur le point de partir en RFA, Fatma hésite, angoissée par les rumeurs qui courent sur les Allemands : ils sont sales, mettent les hommes en croix, ne mangent que du porc, de la chair humaine et des pommes de terre. Près d’un demi-siècle plus tard, c’est elle qui se réjouit le plus de cette citoyenneté allemande. Lors du retour en Turquie, un de ses fils aligne les stéréotypes occidentaux sur son pays d’origine… Loin d’une vision dramatisée de l’immigration, Almanya n’évoque pas de jeunes aux comportements asociaux en quête d’identité, ni de crime d’honneur. Il n’aborde guère davantage les difficultés sociales rencontrées par les Turcs. Le racisme n’est montré que brièvement dans une scène qui en dit la bêtise. Reconstituées avec une délicieuse nostalgie dans des couleurs chatoyantes, les années 1960 sont le théâtre d’un choc culturel qui prête à sourire, avec pour la famille de Hüseyin, pêle-mêle, la découverte des chiens en laisse, des « toilettes à l’allemande », des rites de Noël. La réalisation, enlevée, multiplie les vignettes amusantes : cauchemars hilarants (Hüseyin rêve d’une Fatma devenue allemande vêtue en costume traditionnel bavarois), représentations enfantines imagées (des travailleurs de tous les pays appelés en Allemagne par des voix venues du ciel), recours à un réjouissant faux allemand pour donner aux spectateurs germanophones la sensation d’étrangeté face à une langue inconnue. Toutefois, une chute plus grave apporte une profondeur bienvenue à cette comédie légère et attachante. Corinne Renou-Nativel 29/5/12 - 17 H 00 mis à jour le 29/5/12 - 17 H 23 http://www.la-croix.com/Culture-Loisirs/Culture/Cinema/Almanya-histoire-dune-famille-de-l-Anatolie-a-la-RFA-_EG_-2012-05-29-812066 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64282 SHOAH/ANTISEMITISME Israël: des symboles nazis sont des symboles de la liberté d'expression Voix de la Russie 29.05.2012, 21:30 Quatre projets de loi visant à protéger les sentiments des victimes de Holocauste ont été exposés devant le Parlement israélien. Les auteurs des projets proposaient d’assimiler le port et l’utilisation des symboles nazis, ainsi que des appellations et des surnoms nazis à une infraction pénale susceptible d’amende et de peine de prison. Les avocats estiment que l'adoption d'une telle loi est une violation grave des droits des citoyens à la liberté d'expression, ce qui pourrait causer des dommages graves à la liberté de choix de la position politique - la base de la notion de « liberté d'expression ». C’est ce qui est indiqué dans la conclusion, qui a été donnée par un conseiller juridique de la Commission de la Knesset sur la Constitution. http://french.ruvr.ru/2012_05_29/Israel-nazisme/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64274 L'Angleterre va se rendre à Auschwitz RTBF FOOTBALL | mardi 29 mai 2012 à 21h32 Les joueurs anglais vont se rendre au camp de concentration d'Auschwitz, dans le sud de la Pologne, avant leur match d'ouverture du groupe D de l'Euro-2012 de football face à la France, le 11 juin à Donetsk, a annoncé mardi la Fédération anglaise (FA). "Je suis fier que Roy Hodgson (sélectionneur) et l'équipe d'Angleterre apportent leur soutien à une initiative aussi importante et j'aimerais encourager toutes les écoles anglaises à se servir des manuels créés à cette occasion", a déclaré David Bernstein, le président de la FA. Cette initiative fait partie du partenariat entre la FA et l'Holocaust Educational Trust, organisme chargé de produire des manuels pour les lycées et les universités anglais. Outre Auschwitz, les footballeurs anglais devront aussi visiter à Cracovie l'usine Oskar Schindler, un "Juste" à l'origine du film de Steven Spielberg la Liste de Schindler. Dans le même esprit, la sélection anglaise rencontrera également deux survivants de l'Holocauste avant leur envol pour la Pologne, le 6 juin. L'Angleterre disputera le premier tour dans le groupe D en compagnie de la France, de l'Ukraine et de la Suède. Belga http://www.rtbf.be/sport/football/euro/detail_l-angleterre-va-se-rendre-aauschwitz?id=7777735 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64289 RUBRIQUE EN ANGLAIS Armenia, Azerbaijan and Georgia: Elections and Democratic Development in the Caucasus Chairman Smith, Co-chairman Cardin, other distinguished members of the Commission, thank you for inviting Freedom House to testify at today’s briefing and for the opportunity to provide comments on the elections process and democratic development in the Caucasus. I would like to share brief observations on the relative performance of these three countries from Freedom House findings as it relates to free and fair elections – and then conclude with thoughts on the regional and international implications of the countries’ democratic trajectories. First, I would note that Azerbaijan performs among the poorest on the relevant Freedom House indicators and despite its already deeply repressive governance, has been trending in an even more repressive direction in recent years. Armenia performs not as badly as Azerbaijan but nevertheless is consistently ranked Not Free in our evaluations of political rights and media freedoms. The country continues to confront a system in which the marriage of politics and business undermines reforms that could result in greater accountability and transparency. Georgia, by contrast, is in our assessments a middle performer and is ranked Partly Free in Freedom in the World and Freedom of the Press. With more forward looking, inclusive policies by Georgia’s political elites and an effort by other societal actors to create more democratic political space, one can envision in the foreseeable future a Georgia that performs demonstrably better on Freedom House’s indicators than today. Conversely, policies that do not open greater space for opposition, media and civil society will result in performance closer to the region’s consolidated authoritarian regimes. Azerbaijan The election process has been severely flawed in Azerbaijan since the country achieved its independence two decades ago. Problematically, the encroachments on electoral independence and critical supporting institutions for the elections process have intensified and become more systematic in recent years. The most recent set of elections -- the October 2008 presidential election, the March 2009 referendum, December 2009 municipal elections, and November 2010 parliamentary elections -- have unambiguously shown that citizens in Azerbaijan have no meaningful ability to achieve a rotation of power among authentically diverse political forces. Recent elections have been marred by an extensive list of irregularities, including the widespread use of administrative resources by the ruling party for campaign purposes, voter intimidation, harassment of the opposition, and reports of vote buying. Election day violations often include ballot stuffing, socalled “carousel voting,” and systematic problems with voter lists. Impediments to election observation and monitoring, as well as marred vote tabulation, are also consistent features of the election process in Azerbaijan. In this regard, it is important to note that the specific problems of electoral process and administration cannot be viewed in a vacuum. Azerbaijan’s overall electoral environment is crippled by systematic restrictions on political participation, a lack of political competition, and the suppression of virtually any meaningful open public debate; in this regard, a word on media freedom, which is also integral to the election process. Azerbaijan is rated Not Free in Freedom House’s annual assessment of press freedom and, here, too, has been getting progressively worse in recent years. State broadcast media, which is effectively controlled by the authorities and represents the medium through which the majority of Azeris obtain their news and information, provides no meaningful scrutiny of the incumbent authorities, or alternative to its perspective or policies. I would note that this reality makes it all the more curious that Azerbaijan is hosting the Eurovision Song Contest that begins today – as well as the Internet Governance Forum this November. But the case of Azerbaijan is sadly part of a wider pattern in which countries with abysmal records on democratic practice, human rights and corruption are able to enjoy the privilege and prestige of hosting these events: in addition to Azerbaijan, Russia will be holding the winter Olympics in 2014; that same year Belarus is scheduled to host the European Ice Hockey Championships; and next month Viktor Yanukovych’s Ukraine co-hosts the European Soccer Championship. This might represent a worthwhile briefing topic at a point in the future. Armenia Cory Welt is going to go into some detail on developments in Armenia, so I will simply say that the country’s overall performance on democratic accountability generally and elections specifically has been poor and has stagnated in our assessments, despite repeated pledges of reform by the authorities. Freedom House analysis finds that Armenia is not an electoral democracy. The 2008 presidential election was seriously undermined by problems with the vote count, a biased and restricted media environment, and the abuse of administrative resources in favor of ruling party candidate Serzh Sarkisian. The Yerevan municipal elections held in May 2009 also suffered from significant violations, though international observers claimed that the fraud did not jeopardize the overall legitimacy of the results. In 2011, local elections were held in several districts, but the polls were boycotted by the opposition and not observed by international monitors. Armenia’s reform ambitions are hampered by the deep relationship between politics and business, which has the effect of preventing reforms that could result in greater accountability and transparency. Georgia Unlike Azerbaijan and Armenia, Georgia has consistently been rated as a middle performer in key Freedom House assessments. The system in Georgia affords some but not all of the institutional safeguards and accountability that Freedom House examines. It also means that unlike the deeply repressive regimes that predominate in the region, Georgia’s middle position still holds promise for more meaningful reform, if the right steps are taken. In Georgia’s case, its parliamentary elections in October 2012 and presidential election in October 2013 present a test but also offer an important opportunity to move from the ranks of middle perform to a more clearly democratic performer. In the coming period it will be crucially important for the opposition in Georgia to develop more effective and mature political platforms. Mikheil Saakashvili is constitutionally barred from running for a third presidential term, but he has not yet ruled out becoming prime minister. Conclusion I would emphasize the point that the election process in these countries cannot be divorced from the wider context of democratic accountability. The greater the space for free media, civil society, independent courts, the greater the opportunity for elections to flourish. Conversely, in settings where these supporting institutions are systematically repressed, it is virtually impossible to have an open, competitive and legitimate election outcome. In broader terms, I would conclude with the following observations on the importance of continuing the effort of encouraging and supporting democratically accountability in the Caucasus and wider region. Encouraging and supporting democratically accountable systems is essential. Authoritarian systems do not ensure stability. Instead, they steadily erode the independent institutions and safeguards that guarantee basic justice; ensure government integrity, and responsiveness; and provide for regular, peaceful transfers of power. If the uprisings of the Arab Spring have taught us nothing else, it is that authoritarians that seek to prolong their stays after the point their citizens signal a desire for change, more instability is sure to follow. This reality has significant implications for Azerbaijan, Armenia and the other consolidated authoritarian regimes in Eurasia. To the extent the leadership of the countries are intent on pursuing more repressive, less inclusive policies, they steadily raise the degree of risk. It is becoming clearer that the authoritarian regimes of Eurasia, which suppress legitimate opposition, obstruct the development of civil society, and otherwise monopolize political and economic life, are vulnerable to some of the same forces currently shaking the Middle East and North Africa. Policymakers in the United States and Europe should acknowledge these developments and devise policies that can effectively support democratic accountability there. Thank you again for this invitation and opportunity to share these observations. http://www.freedomhouse.org/article/armenia-azerbaijan-and-georgiaelections-and-democratic-development-caucasus President Sargsyan Awards Ragip Zarakolu with Presidential Prize 14:37, May 29, 2012 RA President Sargsyan awarded Ragip Zarakolu, the Turkish writer and publisher recently released from a Turkish jail, the 2011 Presidential Prize for informing the Turkish society about the truth of the Armenian Genocide and for his untiring and principled struggle for the respect of the freedom of speech and human rights. “I think that of special importance is the fact that Turkish citizen Ragip Zarakolu gets the Armenian Presidential Award for his significant contribution to the recognition of the Armenian Genocide. His activity is an exceptional mission. His struggle for presenting the historic truth to the Turkish society is a brilliant example of strong civic position and courage. Your presence here and the acceptance of this prize is also a sign of courage. This position of yours is aimed at raising the mutual understanding between the two neighborly peoples to a new level. It is targeted towards the future,” President Sargsyan stated. There were other award winners as well. “The achievements of scholars and artists rejoice all of us, and it’s our duty to honor their activity with these prizes. I’m confident that of exceptional importance are the youth prizes, since they help ensure the continuity and endurance of our cultural development,” the President said. http://hetq.am/eng/news/14914/president-sargsyan-awards-ragip-zarakoluwith-presidential-prize.html DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie. Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378 Le génocide arménien et la loi : que disent les candidats ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette période d'élections présidentielles, il paraît intéressant de pouvoir relire les déclarations récentes ou moins récentes - des principaux candidats, de leur parti, et des personnalités politiques - qu'elles soient ou non candidates, concernant le génocide arménien et la pénalisation de sa négation, la Turquie, la loi Gayssot, la loi sur les Harkis, etc. Un dossier préparé par le Collectif VAN et qui sera actualisé régulièrement, même au-delà des échéances d'avril et mai 2012. http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=63189 Revue de Presse des dépêches AFP Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie. http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725 SITES INTERESSANTS Visitez nos liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 AGENDA Agenda - 30 mai/Péniche Anako : "Le manteau arménien de Jean-Jacques Rousseau" Agenda - 30 mai/Péniche Anako : "Le manteau arménien de JeanJacques Rousseau" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org mercredi 30 mai à 20h30 FILM - Le manteau arménien de Jean-Jacques Rousseau" de Patrick Cazals en présence du réalisateur, présenté par Prof. Dickran Kouymjian A l'occasion du Tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau Les Films du Horla produisent un documentaire de création de 52 min. Au tempo d'une chronique filmée, basé sur des extraits d'œuvres, de compositions musicales méconnues, de gravures, manuscrits et portraits, tourné sur les lieux où Rousseau écrivit ses textes majeurs et connut le rejet et l'exil ( de Montmorency à Môtiers – Travers et à l'île Saint-Pierre ), ce film souhaite traduire et montrer la modernité et l'actualité de la pensée de l'écrivain. Tenter de mieux comprendre son caractère parfois ombrageux aussi . [...] Lire la suite -> http://peniche.anako.com/Agenda_33_files/COMMUNIQUE_LE_MANTEAU_ARME NIEN_DE_JEAN-JACQUES_ROUSSEAU.pdf Tarif plein 8 € / réduit 6 € http://peniche.anako.com Bassin de la Villette Face au 61 Quai de la Seine, 75019, Paris Métros, Riquet, Stalingrad ou Jaurès http://peniche.anako.com/Agenda_33.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&&id=63626 Agenda - Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique Agenda - Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Parution le 30 Mai 2012 de l’ouvrage de Janine Altounian : De la cure à l'écriture. L'élaboration d'un héritage traumatique. « Dans ce livre sur la transmission, l’auteur illustre par des exemples personnels le rapport existant entre le travail de la cure et celui de l’écriture lors de l’élaboration d’un héritage traumatique. (…) Le parcours analytique esquissé ici cherche à témoigner de ce qui s’est transmis aux descendants des survivants, tous disparus à présent, du génocide arménien de 1915, nié par l’État turc. Aboutissant à la réappropriation et à l’amour de cette transmission, il peut être lu comme un cas clinique intéressant les psychanalystes et les héritiers de diverses catastrophes historiques. » 27€ • 240 pages – Paru aux PUF. TÉLÉCHARGER : Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique http://collectifvan.org/pdf/11-02-19-30-05-12.pdf http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=64291 Agenda - 2 juin/Beaumont : "Le Fils du Marchand D'olives" Agenda - 2 juin/Beaumont : "Le Fils du Marchand D'olives" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org samedi 2 juin 2012 17:00 – 20:00 à UTC+02 Salle de l'église arménienne de Beaumont INVITATION CINE-DEBAT « CAUSE ARMENIENNE » Présence Exceptionnelle de Patrick Devedjian Pour vous remercier de votre soutien lors de l’adoption de la loi pénalisant la négation du génocide arménien, Valérie Boyer et Didier Parakian ... vous invitent à la projection du film « Le fils du marchand d’Olives » Mathieu Zeitindjioglou Cette projection sera suivie d’un débat et d’une collation SAMEDI 2 JUIN à 17h00 Salle paroissiale de l’Eglise de Beaumont 8 impasse des Monts – 13012 Marseille Entrée gratuite - Réservation obligatoire Téléphone : 04.91.06.54.33 ou par email : [email protected] « Le fils du marchand d’Olives » par Mathieu Zeitindjioglou Pour leur voyage de noce, Mathieu et Anna sont partis en Turquie. Caméra au poing, pour enquêter sur Garabed, le grand père arménien de Mathieu, qui a échappé au génocide de 1915. Un road trip à travers le pays, marqué par des rencontres, mêlant animation, film d’investigation et documentaire historique pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915. http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=64128 Agenda - 3 mai-3 juin 2012 : Expo-Srebrenica, le retour à la terre Agenda - 3 mai-3 juin 2012 : Expo-Srebrenica, le retour à la terre Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org bhinfo.fr vendredi 20 avril 2012 par BH EXPO-Srebrenica, le retour à la terre 3 mai-3 juin 2012 FLEURY GOUTTE D’OR Dans le cadre des 20 ans de l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine, Michel Slomka expose son travail sur Srebrenica du 3 mai au 3 juin au centre Barbara - Fleury Goutte d’Or. Revenir chez soi après un interminable exil ; offrir une sépulture à ses morts pour mieux leur parler ; relever ce qui a été détruit pour offrir un avenir à ses enfants ; guérir. L’armée des Serbes de Bosnie a pris la ville de Srebrenica en 1995 et en a chassé ses habitants Bosniaques par la terreur, déportant femmes et enfants, massacrant huit mille hommes qui tentaient de fuir. Depuis 2007, des Bosniaques originaires de Srebrenica et de sa région ont décidé de revenir vivre sur leur terre. Le reportage Srebrenica, le retour à la terre s’intéresse à l’histoire de ces hommes et femmes qui ont fait le choix du retour. Mais il parle aussi des morts, ces disparus dont le deuil est une absolue nécessité dans le processus de résilience. Tous les Bosniaques de Srebrenica ne reviendront pas. Pour certains d’entre eux, réfugiés depuis quinze ans dans leur propre pays, la fin du calvaire semble encore lointaine. Mais le mouvement de retour qui s’est amorcé est gage d’optimisme. Il est la preuve qu’un pays et ses habitants -aussi profondément meurtris que l’on été la Bosnie, et Srebrenica en particulier- ne sont pas éternellement condamnés à la rancœur et à la haine, et qu’il existe une guérison possible, une voie vers un avenir commun, réconcilié. Ce reportage a été réalisé en vue du vingtième anniversaire de l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine.. +D’INFOS Web : Michel Slomka http://www.michelslomka.com/fr/accueil.html http://www.bhinfo.fr/expo-srebrenica-le-retour-a-la,2620/ http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=63327 Agenda - Paris : Conférence sur les libertés académiques Agenda - Paris : Conférence sur les libertés académiques - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'université Panthéon-Assas accueillera Robert C. Post, doyen de la faculté de droit de Yale, le lundi 4 juin 2012 à 18h en Salle des Conseils. Cette visite s'inscrit dans le cadre de l’alliance conclue entre l'université Panthéon-Assas et Yale. Lors de sa venue, Robert C.Post donnera une conférence intitulée : « Constitutional Protections for Academic Freedom ». L'occasion peutêtre de revenir sur les procès menés aux USA à l'encontre de l'Université du Minnesota qui avait osé qualifier de "peu fiable" le site de la Turkish Coalition of America, à propos de ses "informations" sur le génocide arménien. Université Panthéon Assas Conférence sur les libertés académiques L'université Panthéon-Assas accueillera Robert C. Post, doyen de la faculté de droit de Yale, le lundi 4 juin 2012 à 18h en Salle des Conseils. Cette visite s'inscrit dans le cadre de l’alliance conclue entre l'université Panthéon-Assas et Yale. Lors de sa venue, Robert C.Post donnera une conférence intitulée : « Constitutional Protections for Academic Freedom ». Un cocktail sera organisé à l'issue de la conférence. Robert C. Post est Sol & Lillian Goldman Professor of Law et doyen de la Faculté de droit de Yale. Diplômé de Harvard et de Yale, il fut, de 1987 à 2003, professeur à la faculté de droit de Berkeley (Boalt Hall). Il est l’auteur de nombreuses études de droit constitutionnel et l’un des meilleurs spécialistes américains de la liberté d’expression. Depuis quelques années, il consacre sa réflexion à la place du savoir académique dans les sociétés libérales et, en particulier, dans la société américaine. Il a publié sur ce thème deux ouvrages majeurs : "For the Common Good: Principles of American Academic Freedom" (avec Matthew W. Finkin, 2009) et "Democracy, Expertise, Academic Freedom: A First Amendment Jurisprudence for the Modern State" (2012). Université Panthéon Assas - 12 place Panthéon 75005 PARIS Lire aussi : USA : la justice protège les historiens du génocide arménien http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64039 http://www.u-paris2.fr/1337160603045/0/fiche___actualite/&RH=RECHERCHE http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=64181 Agenda - "La question du trauma dans l'interprétation du passé" Agenda - "La question du trauma dans l'interprétation du passé" Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre de l'Atelier sur les usages publics du passé, des journées d'études préparées grâce au soutien de L'EHESS et du Fonds Ricoeur seront consacrées à "La question du trauma dans l'interprétation du passé". Elles se tiendront du jeudi 7 juin au samedi 9 juin 2012 dans l'amphithéâtre de l'Institut de Théologie Protestant de Paris au 83 boulevard Arago Paris 14e. L'argumentaire et les détails sont consultables sur la page de l'EHESS ainsi que dans le document en pièce jointe. EHESS LA QUESTION DU TRAUMA DANS L'INTERPRÉTATION DU PASSÉ du jeudi 7 juin au samedi 9 juin 2012 Faculté Libre de Théologie Protestante de Paris 83, Boulevard Arago Paris 14 – Amphithéâtre Jeudi 7 juin 17h - 20h Histoire et trauma * Olivier Abel (Faculté Protestante, Fonds Ricoeur), Accueil et modération *Sabina Loriga (Ehess), « Remarques introductives » * Françoise Davoine et Jean-Max Gaudillière (Ehess), « La revanche de l'histoire » * Janine Altounian (essayiste, traductrice), dialogue autour de son œuvre et son dernier livre, De la cure à l’écriture. L’élaboration d’un héritage traumatique, Paris, PUF (parution printemps 2012) Vendredi 8 juin 10h - 13h Expressions publiques du trauma (modérateur Giovanni Levi, Université Ca' Foscari de Venise) * Gilles Bataillon (Ehess), « Les commissions de la vérités guatémaltèques et les limites de la mémoire collective » * Gaetano Ciarcia (Université Paul Valéry-Montpellier 3), « Mémoire promise. Le passé de l'esclavage à l'épreuve de l'imagination diasporique au Bénin » * Hugo Vezzetti (Université de Buenos Aires), « Les usages du ‘trauma’ dans les débats sur l’expérience argentine » Vendredi 8 juin 15h - 18h Expressions publiques du trauma (modérateur Jacques Revel, Ehess) * Stephane Audoin-Rouzeau (Ehess), « La dimension collective de la reviviscence traumatique : le cas rwandais et la commémoration du génocide » * Daho Djerbal (Université d’Alger-Bouzaréah), « Face à la violence récurrente, entre l'indispensable verbalisation et le nécessaire oubli. L'expérience traumatique dans l'Algérie du temps présent » * Richard Rechtman (Ehess), « Lorsque le trauma ne dit pas l'histoire : lecture croisée anthropologique et psychiatrique du génocide cambodgien » Samedi 9 juin 10h - 13h Le ‘trauma historique’ : vie psychique et ‘travail de la culture’ (modérateur Jacqueline Carroy, Ehess) * Eva Weil (psychanalyste, Société Psychanalytique de Paris, chercheur associé Paris 7-Paris 1) * Roberta Guarnieri (psychanalyste, Società Psicoanalitica Italiana, Venise), « Trauma psychique trauma historique, trauma collectif : où peut arriver 'psychè' ? » * Isabelle Ullern (philosophe, Initiatives-formation sociale et politique), « Le geste philosophique de Sarah Kofman et la conjuration du ‘trauma infanticide’. Penser-écrire entre suffoquer, ‘mourir de dire’ et tenir (à la) parole. » Samedi 9 juin 14h30 -18h Le trauma et sa résonnance esthétique : Faire advenir au sens ce qui le nie. Le temps bloqué et le travail de l’art (modérateur Isabelle Ullern) * Angela Mengoni (sémioticienne, eikones NFS Bildkritik, Bâle), « Montage et travail de mémoire dans l'Atlas de Gerhard Richter » * Bernhard Rüdiger (artiste, directeur de recherche ACTH, École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon), « Le temps suspendu: l'art contemporain en puissance » Discussion générale et clôture Même s’il a subi, au gré des avancées, d’importants remaniements, le concept de trauma, ou de traumatisme, a toujours été central au sein de l’appareil théorique de la psychanalyse. Ces dernières années, il survient de plus en plus hors du champ clinique, dans les tentatives de transmettre l’expérience des survivants, des rescapés, ainsi que des victimes indirectes des expériences génocidaires du 20è siècle, qui n’ont pas vécu l’événement traumatique, mais ont été terrassées par la massivité de la perte (comme les enfants de survivants). Accepté par les sciences sociales, le concept de trauma nourrit également de nombreux textes littéraires ainsi que des œuvres d’art. Sans doute, est-on devenu plus sensible à la manière dont certains événements historiques perturbent gravement les capacités de symbolisation des individus, attaquant leur capacité de pensée. Toutefois, à relever rapidement les occurrences récentes en sciences sociales, on a parfois l’impression qu’on utilise la notion du trauma (ainsi que les termes qui y sont massivement liés : victime, deuil, résilience) comme si elle était porteuse de sa propre explication. N’y-a-t-il pas un élargissement imprécis du terme, une sorte de banalisation ? Le risque est de nous contenter d’une vision trop « factuelle » du trauma, de perdre son épaisseur temporelle, à savoir les stratifications et les résurgences, mais aussi l’enjeu qu’il y a à considérer les dimensions de la vie psychique dans l’interprétation du passé. Qu’en est-il des notions d’ « après coup » (S. Freud), de « traumatisme biphasé » (S. Ferenczi), ou de « trauma cumulatif » (M. Khan) ? Un autre niveau de questions concerne les expressions du trauma. Comme nous l’avons déjà signalé, les traumatismes viennent impacter le récit. Pour cette raison, la verbalisation est de plus en plus souvent conçue comme une expérience cathartique indispensable pour l’élaboration du trauma. Toutefois, une écoute publique des pensées « toxiques » (W. Bion) est-elle possible ou même envisageable ? Et si le récit était une source périlleuse de retraumatisation ou de revictimisation ? Afin d’aborder ces questions, il convient de parcourir et d’analyser comparativement différentes situations sociopolitiques contemporaines où la question traumatique intervient comme un problème d’élaboration collective ambivalente au regard du passé. Dans cette même perspective, nous envisageons de nous interroger non seulement sur des gestes littéraires et philosophiques de traduction artisanale ou déconstructive de l’« expérience traumatisée » (sa perte, W. Benjamin) mais aussi sur les formes artistiques d’élaboration du trauma. Comment « translater » le trauma ? Y a-t-il une éthique, voire un performatif de la forme ? Ces journées ont été préparées avec le soutien de : l’EHESS ; la Faculté Libre de Théologie Protestante de Paris et le Fonds Ricœur. Nous remercions pour leur collaboration le groupe de recherche « Art contemporain et temps de l’histoire » (CEHTA-EHESS / Ecole des beaux-arts de Lyon), dirigé par Giovanni Careri et Bernhard Rüdiger, et le Programme de Recherches Interdisciplinaires de l’EHESS « Le fait guerrier et les violences armées. Politique, stratégie, société », coordonné par Stéphane Audoin-Rouzeau et Gilles Bataillon. Equipe de coordination pour l’Atelier : Olivier Abel, Sabina Loriga, Isabelle Ullern Contact : usagesdupasse[a]gmail.com TÉLÉCHARGER : Programme - http://www.collectifvan.org/pdf/02-03-52-24-05-12.pdf URL originale : http://ehess.dynamiques.fr/usagesdupasse/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=64132 Agenda - 9 juin : projection du documentaire " La traversée du génocide" Agenda - 9 juin : projection du documentaire " La traversée du génocide" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - 9 juin 2012 à 20h00 au Théâtre de Poche première projection officielle du documentaire " La traversée du génocide", de Aimable Karirima en présence du réalisateur. Une rencontre avec des rescapés du génocide des Tutsi et des représentants des communautés juives et arméniennes : - Tite Mugrefya, Psychologue - Psychothérapeute de l'ASBL Mpore, - Nicolas Zomersztajn, pour le Centre Communautaire Laïc Juif, et - Michel Mahmourian, pour le Comité des Arméniens de Belgique, suivra la projection du film et sera inscrite sous le thème :"Témoigner, transmettre et Comment lutter contre toutes les formes de négationnisme." Le film du réalisateur Aimable Karirima sera la figure centrale de ce débat, animé et modéré par l'auteure, comédienne et metteuse en scène, Caroline Safarian. La projection est organisée à l'initiative de l' A.S.B.L MPORE, en collaboration avec l'Ambassade du Rwanda, l'Association URGT (Union des Rescapés du Génocide des Tutsi). Théâtre de Poche Bois de la Cambre - Chemin du Gymnase, 1a 1000 Bruxelles http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=64183 Agenda - Du 2 mai au 15 juin : exposition-vente " Hayastan la route de la vie " Du 2 mai au 15 juin : exposition-vente " Hayastan la route de la vie " Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Paris - Exposition-vente " Hayastan la route de la vie " de Florent Kolandjian - Du 2 mai au 15 juin 2012 - Vernissage - Vendredi 4 mai 2012 à partir de 18h30 - Café Les voisins - Cette exposition composée de photographies et de collages retrace les rencontres, les impressions, les émotions de Florent Kolandjian, lors de trois séjours en Arménie entre 2009 et 2011 Diasporamag Du nord de l'Arménie avec les rescapés du tremblement de terre de 1988 au Sud avec les victimes de la guerre du Karabagh lors du vingtième anniversaire de cette nouvelle République arménienne. www.imagesetsolidarite.com Café Les voisins, 14 rue de Capri 75012 Paris, metro Daumesnil Florent kolandjian Anthropologue - cinéaste http://florentkolandjian.blogspot.com/ http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/874503a04813bef01231.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=63796 Agenda - Paris : Colloque sur la Liberté d'expression Agenda - Paris : Colloque sur la Liberté d'expression - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Institut Michel Villey (Université Panthéon-Assas) et l’Institut Carré de Malberg (Université de Strasbourg) organisent le vendredi 15 juin 2012 à Paris un colloque intitulé « La liberté d’expression, une liberté menacée ? ». Le colloque aura lieu dans la salle des Conseils de l’Université Panthéon-Assas Aile Soufflot - Centre Panthéon - 12, Place du Panthéon, 75005 Paris. Entre autres, au programme : - Patrick Wachsmann (PR, Univ. de Strasbourg) : « La liberté d’expression en temps de crise : l’exemple de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme concernant la Turquie », - Thomas Hochmann (Chercheur, Centre Perelman de philosophie du droit, ULB) : « La répression pénale de la contestation du génocide contre le peuple arménien ». L’Institut Michel Villey (Université Panthéon-Assas) et l’Institut Carré de Malberg (Université de Strasbourg) organisent le vendredi 15 juin 2012 un colloque intitulé « La liberté d’expression, une liberté menacée ? » Responsables : Olivier Beaud (Université Panthéon-Assas), Patrick Wachsmann (Université de Strasbourg) de 9h à 12h30 • Sous la présidence d’Olivier Beaud (PR, Univ. Panthéon-Assas) Présentation du colloque par Patrick Wachsmann - François Saint Bonnet (PR, Univ. Panthéon-Assas): « Le jury et la liberté d’expression. La justification démocratique d’une prétention libérale » - Nicolas Bonnal (premier vice-président du TGI de Bobigny) : « Apologie de la loi du 29 juillet 1881 » - Peggy Ducoulombier (MCF, Univ. de Strasbourg) : « Les conflits de droits intéressant la liberté d’expression dans la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme » - Thierry Marembert (avocat à la Cour de Paris) : « La diffamation à l’ère d’internet » - Patrick Wachsmann (PR, Univ. de Strasbourg) : « La liberté d’expression en temps de crise : l’exemple de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme concernant la Turquie » de 14h à 17h • Sous la présidence de Jean–Marie Denquin (PR, Univ. Paris Nanterre) - Philippe Conte (PR, Univ. Panthéon-Assas) : « L’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme et le principe de la légalité criminelle » - Olivier Beaud (PR, Univ. Panthéon-Assas) : « Le délit d’offenses au président de la République : un épisode méconnu de la République gaullienne » - Aude Bouveresse (MCF, Univ. de Strasbourg) : « L’obligation de réserve des fonctionnaires de l’Union Européenne » - Thomas Hochmann (Chercheur, Centre Perelman de philosophie du droit, ULB) : « La répression pénale de la contestation du génocide contre le peuple arménien » Le colloque aura lieu dans la salle des Conseils de l’Université Panthéon-Assas Aile Soufflot - Centre Panthéon - 12, Place du Panthéon, 75005 Paris [email protected] Pour plus d’informations : www.institutvilley.com http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=64180 Agenda - Des nouvelles de l'atelier du GIT à Paris Agenda - Des nouvelles de l'atelier du GIT à Paris - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org GIT France 22 juin, 9h-13h30 Matinée d’étude Répression en Turquie et travail des chercheurs Ouverture : Yves Deloye et Diana Gonzalez (GIT initiative) I. La répression judiciaire et intellectuelle en Turquie Alican Tayla (IRIS). « Bilan de la répression judiciaire en Turquie » Ferhat Taylan (Université de Bordeaux) et Emine Sarikartal (Université de Paris-Ouest). « Du procès Ergenekon au procès KCK: continuités des dispositifs juridico-médiatiques » Ali Kazancigil (revue Anatoli CNRS). « Idéologie et pratiques de la négation d’Etat » Salih Akin (université de Rouen). « La reconstruction de la réalité kurde dans le discours scientifique turc, de 1930 à 1990 » II. Quel soutien aux chercheurs de Turquie ? Hamit Bozarslan (EHESS). « Après Belge, quel avenir pour l'édition indépendante en Turquie ? » Vincent Duclert (EHESS). « Historicité de l’engagement contre les législations anti-terreur. Le cas des intellectuels confrontés aux “lois scélérates” en France à la fin du XIXe siècle » Claire Mouradian (CNRS). « Le rôle des soutiens internationaux. L’expérience de la défense des dissidents russes » Débat. http://www.gitfrance.fr/article-des-nouvelles-de-l-atelier-du-git-a-paris104805043.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=63778 Agenda - Péniche Anako /Juin 2012: Expo Diaspo’arts 3e édition Péniche Anako /Juin 2012: Expo Diaspo’arts 3e édition - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le mois de juin est à nouveau le mois des diasporas à la Péniche Anako. Le Collectif VAN vous présente le programme de la troisième édition de l'Expo Diaspo'arts. Du 1er au 23 juin du mercredi au dimanche de 15h à 18h artistes contemporains arméniens avec Heratch Arbach photo-sculpture, Vatché Dermidjian peinture, Laurent Nissou "Soon" peinture,Christiane Agopian peinture, Claude Belanger peinture, Dibasart peinture, Marc-Aram Hayrabedian peinture, Florent Kolandjian photo, Alexis Pazoumian photo, Sharis photo, Marine Dilanyan et Albert Hagopian peinture, artistes d'Arménie, Daria Hadichian peinture, artiste du Liban, culture arménien, peintures, photos, un film inédit, un autre sur le travail et la personne de Vahé Ochagan. La Péniche ANAKO est amarrée à Paris : Bassin de la Villette, face au 61, quai de la Seine, 75019, PARIS, Métro : Riquet, Stalingrad ou Jaurès. Péniche ANAKO Juin 2012 Expo Diaspo’arts 3e édition: artistes contemporains arméniens du 1 au 23 juin, mercredi au dimanche de 15h à 18h Vernissage le mardi 5 juin à 19h en présence des artistes Heratch ARBACH photo-sculpture, Christiane AGOPIAN peinture, Claude BELANGER peinture, Vatché DEMIRDJIAN peinture, DIBASART peinture, Marc-Aram HAYRABEDIAN peinture, Florent KOLANDJIAN photo, Laurent NISSOU "SOON" peinture, Alexis PAZOUMIAN photo, SHARIS photo, Marine DILANYAN et Albert HAGOPIAN peinture, artistes d'Arménie, Daria HADICHIAN peinture, artiste du Liban vendredi 1er à 20h30 Soirée littéraire avec Léon Ketcheyan Présentation du nouveau livre, Contes arméniens : L'oiseau d'émeraude, collectés par Tigrane Navassardian et traduits par Léon Ketcheyan, éd. L'école des loisirs entrée libre samedi 2 de 11h à 15h stage de chants populaires arméniens, introduction au chant modal, avec Virginia Kerovpyan (voir détails sur le site) dimanche 3 à 11h brunch ethnomusiKa fête ses 5 ans! http://ethnomusika.org/ entrée libre brunch 8 euros dimanche 3 à 17h concert BelaVilo trio vocal féminin avec Isabelle Guérin, Esther Barseghian Labourdette et Katarina Simon 10 euros, 8 t.r. www.myspace.com/ mardi 5 à 19h vernissage de l’expo Diaspo’arts 3e édition, en présence des artistes. 21h première du film "Hooysin pooyre" (Le parfum de l'espoir), filmdocumentaire de Chiraz Mouradian et Sevana Tchakerian, en arménien entrée libre mercredi 6 à 20h30 film «Vahé Oshagan» de Hrayr Eulmessiakian, présenté par Hagop Papasian. Animation musicale. libre participation jeudi 7 à 20h30 concert Lavach’ avec Sévane Stépanian, chant, accordéon, Adrien Rodrigue, violon, François Roche Juarez, trombone, guitare, Frédéric Birau Maliszewski: batterie, percussions 8 euros, 6 t.r. dimanche 10 à 17h Jam orientale avec en première partie de jeunes artistes arméniens, turcs et français... libre participation mardi 12 à 20h précises films ICTV Meurtre à N.Y. : Malcolm X de Michel Noll et Emmanuel Tronquart et Mort à Memphis: Martin Luther King de Thomas Gieffer 8 euros, 6 t.r. mercredi 13 à 20h30 spectacle Le Citoyen du Monde: poèmes de Nazim Hikmet avec Selin Altiparmak, Michel Jubet, Marc Behin, guitare, Guillaume Renaud, percussion 10 e jeudi 14 à partir de 19h Juke-boxes à Poésie avec Mallory Patte-Serano, Isabelle Scaviner, Maral Kerovpyan, Vahan Kerovpyan et Éloi Jaquelin http://lenjeuadesailes.com libre participation jeudi 14 à 21h concert de musique Klezmer avec Cocktail Mazel Tov ! Marthe Desrosieres, "ute, clarinette, Gabriel Siancas, clarinette, Gheorghe Ciumasu , accordéon, Eric Achille, basse www.myspace.com/cocktailmazeltov 8 euros, 6 t.r. dimanche 17 de 11h à 19h Expo - Vente de Créations Artisanales entrée libre mercredi 20 de 15h à 17h atelier Noveloteca avec Ana Madureira (voir infos sur le site) 5 euros, 3 enfant mercredi 20 à 20h30 Contes à Croquer 8 euros, 6 t.r. vendredi 22 à 20h30 concert Mze Shina, chants polyphoniques géorgiens avec Denise & Craig Schaffer, Lilian Duault, Nicolas Leguet www.mzeshina.fr 8 euros, 6 t.r. samedi 23 à 15h concert Fernando Massia ensemble, Fernando Massia, guitare et chant, Matthew Cartmill, violoncelle, Louis Gohin, tombak 5 euros samedi 23 à partir de 16h30 fête de décrochage de l’expo Diaspo’arts mercredi 27 à 20h30 Carte Blanche à Anne Paceo avec Airelle Besson, trompette, Pierre Durand, guitare, Bruno Schorp, contrebasse, Anne Paceo, batterie 8 euros, 6 t.r. jeudi 28 à 20h30 Danse Kathak avec Noopur, Shushan Kerovpyan et Frédéric Tissier 10 euros, 8 t.r. vendredi 29 concert jazz Stéphane Tsapis Trio avec Stéphane Tsapis, piano, Arthur Decloedt, contrebasse, Arnaud Biscay, batterie 8 euros, 6 t.r. dimanche 1 juillet à 17h concert Djanam: ensemble vocal féminin, Chants polyphoniques des Balkans au Caucase 10 euros, 8 t.r., - 12 ans gratuit La Péniche ANAKO est amarrée à Paris : Bassin de la Villette face au 61, quai de la Seine 75019 PARIS Métro : Riquet, Stalingrad ou Jaurès TÉLÉCHARGER : Le Programme de l'Expo Diaspo’arts http://www.collectifvan.org/pdf/02-05-49-18-05-12.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=63994 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4 Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information. 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Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions radios où les auditeurs peuvent intervenir Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 18h55 à 20h00 Michel Field Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr. Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr Semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir. France Inter www.radiofrance.fr Semaine de 19h20 à 20h00 Le téléphone sonne Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite ! RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. JeanJacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org Collectif VAN - BP 20083 92133 Issy-les-Moulineaux Cedex Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0