veille media - Collectif VAN

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
97 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Mercredi 30 mai 2012
Retrouvez les informations sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de
presse des informations parues dans la presse francophone, sur les
thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne,
Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de
lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans
notre rubrique
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs,
certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que
dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la
recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez
le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.
Vers la démocratie dans la Caucase ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « Le processus électoral a été
sévèrement endommagé en Azerbaïdjan depuis que le pays a obtenu son
indépendance il y a deux décennies. Notamment, les atteintes à l'indépendance
électorale et aux institutions de soutien qui critiquent le processus électoral se
sont intensifiées et sont devenues plus systématiques ces dernières années.» Le
Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais paru sur le site
américain Freedom House, le 23 mai 2012.
Question arménienne : la Turquie est-elle sincère dans sa recherche
d’une solution ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose une
traduction de Gilbert Béguian d'un article en anglais mise en ligne sur le site de
NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine) le 29 mai 2012. "Pendant des décennies,
peu de mois se sont écoulés sans que des Turcs ne se soucient des nouvelles
actions que la Diaspora pourraient entreprendre. Aucune année ne s’est passée
sans que les dirigeants Turcs évoquent le cauchemar “que constitue la Diaspora
arménienne.“"
Belgique : réaction contre la tenue de la manifestation des Loups Gris à
Liège
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire
cette information publiée sur le site de Viviane Teitelbaum, députée belge, le 19
mai 2012 avant la manifestation des Loups Gris à Liège le 20 mai. "Namur Expo
vient d’interdire une manifestation censée recevoir Devlet Bahceli, politicien turc
d’extrême-droite, dirigeant de la milice paramilitaire des Loups Gris et du
Mouvement des nationalistes turcs (MHP)".
Haut-Kharabagh : la visite de trois sénateurs français
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous soumet ce
Communiqué de presse publié sur le site officiel de Philippe Marini, sénateur
français, le 29 mai 2012. "A l'invitation des autorités de la République du HautKharabagh, trois sénateurs français, Bernard Fournier (Loire), Sophie Joissains
(Bouches du Rhône) et Philippe Marini (Oise) ont visité cette région du Caucase
du Sud, de culture et de population arméniennes mais ne faisant pas partie de
la République d'Arménie. Les trois parlementaires ont tenu à se rendre sur
place, pour y avoir un grand nombre de contacts avec les élus et la société
civile".
Collectif VAN : l'éphéméride du 30 mai
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à
retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste
d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire,
sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif
VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources
sont spécifiées sous chaque entrée). "30 mai 1944 -- France : 1 000 hommes et
femmes sont déportés du camp de regroupement de Drancy au camp
d’extermination d’Auschwitz, où 627 juifs sont immédiatement gazés. 85
hommes et 51 femmes seulement survivent jusqu’à la libération du camp, en
1945".
Mikati et Charbel en Turquie aujourd'hui ?
Le Premier ministre libanais Nagib Mikati accompagné du mnistre de l'intérieur
Marwan Charbel se rendra en Turquie mercredi après-midi dans le cadre d'un
suivi du dossier des pèlerins chiites libanais enlevés la semaine dernière en
Syrie, rapportent plusieurs sources politiques.Aucune informations officielle n'a
confirmé l'information.
Syrie: nouvelles expulsions de diplomates
La Turquie et le Japon ont à leur tour expulsé mercredi des diplomates syriens
comme l'ont fait plusieurs capitales occidentales pour protester contre le
massacre de Houla au cours duquel 108 personnes dont des femmes et des
enfants ont été tuées.
Turquie: les diplomates syriens expulsés
La Turquie a décidé d'expulser les diplomates syriens, rapporte mercredi le
ministère turc des Affaires étrangères. Ankara exige que le chargé d'affaires de
la Syrie en Turquie et que tous les diplomates syriens quittent le pays dans un
délai de 72 heures.
Sénateurs: "Le Karabagh est un pays bien organisé où l'Etat accomplit
sa mission"
Le calendrier vient parfois offrir d'heureuses coïncidences: Alors que la tenue du
concours de l'Eurovision a donné l'occasion à la presse internationale d'étriller le
régime de Bakou et le clan Aliev qui gouverne l'Azerbaïdjan, trois Sénateurs
français vienne de publier un communiqué de presse rendant compte de leurs
impressions suite à la mission d'observation qu'il ont conduit au Haut-Karabagh.
Où sont-elles? Où sont-ils?
Disparition politique constitue une violation grave des droits de l’humain et un
crime contre l’humanité quand cette pratique est généralisée. De Vietnam en
France en passant par la Turquie, des dizaines de milliers de personnes ont
disparus. Une pratique qui n’est toujours pas disparue.
Mehriban Aliev a fui la presse internationale après l’Eurovision
La première dame-dictatrice d’Azerbaïdjan, Mehriban Aliev l’épouse du dictateur
Aliev a préféré ne pas participer à Bakou à la conférence de presse avec les
journalistes étrangers après l’Eurovision-2012. Selon le journal azéri « Azadlek
», Merhiban Aliev ne désirait pas répondre à la presse internationale, afin
d’éviter à avoir répondre sur des questions dérangeantes telles que la liberté de
presse et les droits de l’homme dans le pays.
Turquie: une restriction de l'avortement?
Le gouvernement islamo-conservateur turc envisage de présenter un projet de
loi au Parlement réduisant la période de grossesse pendant laquelle
l'avortement est autorisé, après le débat lancé par le premier ministre Recep
Tayyip Erdogan qui a annoncé y être opposé, a-t-on indiqué de source proche du
gouvernement.
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de
Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils
peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou
d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Martin Schulz le Président
du Parlement Européen a eu des pourparlers à Ankara le Lundi. Schulz a d'abord
rencontré Cemil Cicek le Président de la Grande Assemblée Nationale de la
Turquie."
Quand un peuple est stigmatisé après un viol
Le viol est un acte inhumain et un moyen de contrôle de l’hégémonie de
l’homme sur les corps des femmes. Il ne s’agit pas d’un acte isolé mais une
culture de cette mentalité patriarcale. Y a-t-il une culture moderne où le viol
n’existe pas ? La réponse est malheureusement non ! C’est pourquoi les femmes
kurdes préfèrent utiliser le terme « culture de viol », un constat sociologique
dans leur combat contre le système patriarcal.
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de
Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils
peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou
d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Hillary Clinton va visiter la
Turquie le 7 juin. La porte-parole du secrétariat d’Etat Victoria Nuland a signalé
dans son explication écrite que Clinton visitera 7 pays entre le 31 Mai et le 7
Juin."
Turquie : quelles relations avec Israël ?
Un tribunal stambouliote a accepté lundi de juger quatre ex-dirigeants de
l'armée israélienne accusés d'implication dans la mort de neuf Turcs tués en
2010 par des commandos israéliens lors de l'assaut de leur navire, porteur
d'aide humanitaire. La cour a accepté un acte d'accusation présenté la semaine
dernière par un procureur.
Ragip Zarakolu reçoit le prix de l’Etat arménien
Ragip Zarakolu, éminent militant des droits de l’homme turc et éditeur, a reçu
un prix de l’Etat arménien mardi 29 mai 2012. Le président Serge Sarkissian a
affirmé qu’il avait contribué à la reconnaissance internationale des massacres
des Arméniens en 1915 qui ont eu lieu dans l’Empire ottoman.
L'Angleterre va se rendre à Auschwitz
Les joueurs anglais vont se rendre au camp de concentration d'Auschwitz, dans
le sud de la Pologne, avant leur match d'ouverture du groupe D de l'Euro-2012
de football face à la France, le 11 juin à Donetsk, a annoncé mardi la Fédération
anglaise (FA).
Almanya », histoire d’une famille de l’Anatolie à la RFA
Succès du box-office allemand, cette comédie raconte avec tendresse et
légèreté l’histoire sur trois générations d’une famille turque installée en
Allemagne. Les gens heureux n’auraient pas d’histoire : sur ce principe, le
cinéma a plus souvent décrit les heurts avec les populations immigrées qu’il n’a
montré les intégrations réussies, que l’on songe à La Désintégration de Philippe
Faucon en février ou à L’Étrangère de l’Allemande Feo Aladag en 2011.
Turquie: 6 généraux à la retraite, en lien avec le coup d'Etat de 1997,
écroués
Un tribunal d'Ankara a ordonné tôt mardi le placement en détention provisoire
de six généraux retraités accusés d'implication dans le coup d'Etat militaire de
1997, a rapporté l'agence de presse Anatolie.
Discrétion totale, mot d’ordre des médiateurs dans le dossier des
pèlerins chiites
Les tractations dans l’affaire des otages toujours officiellement suspendues, les
médiateurs, notamment turcs, préférant la discrétion, même s’ils disent la chose
et son contraire sur leur engagement.
Dépêche de l'APA [ 29 mai 2012 19:25 ] - Agence de Presse
d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté
du 29 mai 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français
rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des
propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à
prendre sous toute réserve. "Une rencontre aura lieu au début de juin à Moscou
dans le cadre de l’initiative humanitaire sur l’approchement des sociétés
azerbaïdjanaise et arménienne avec le but de soutien au règlement du conflit de
Haut-Karabakh."
Almanya : entre mes deux pays, mon cœur balance
«Almanya» est une comédie optimiste sur l'intégration, gentiment consensuelle,
mais vivante et sympathique. Almanya », de Yasemin Samdereli, raconte les
tribulations de trois générations de Turcs émigrés en Allemagne.
Israël: des symboles nazis sont des symboles de la liberté d'expression
Quatre projets de loi visant à protéger les sentiments des victimes de
Holocauste ont été exposés devant le Parlement israélien. Les auteurs des
projets proposaient d’assimiler le port et l’utilisation des symboles nazis, ainsi
que des appellations et des surnoms nazis à une infraction pénale susceptible
d’amende et de peine de prison.
L’affaire des otages et le plan pour discréditer le Hezbollah
Il est difficile de s’y retrouver dans l’étrange affaire de l’enlèvement des onze
pèlerins libanais près d’Alep, en Syrie. Le cafouillage généralisé, les informations
contradictoires et le flot de déclarations faites par des personnalités jusque-là
pratiquement inconnues du grand public, sans parler des correspondances
multiples des envoyés spéciaux dans la banlieue sud, en Turquie et ailleurs, ont
ajouté à la confusion générale.
Laurent Fabius : sur la Syrie, "la France est favorable à ce que la CPI
soit saisie
Le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, demande le départ du
président syrien, prône la fermeté envers l'Iran, mais sans "compétition", et
redoute, au Sahel, un "Afghanistan africain". Comment allez-vous réparer la
relation avec la Turquie alors que vous vous êtes prononcés pour la loi sur la
pénalisation de la négation du génocide arménien ? "Ce n'est pas facile. Nous
avons eu un très bon contact avec le président Gül à Chicago. Sur la question
arménienne, il faudra tenir compte de la décision du Conseil constitutionnel. M.
Hollande s'est engagé à aller vite pour l'adoption de cette loi."
Expulsions de diplomates syriens après la tuerie de Houla
Indignées par le carnage de Houla, où plus de 100 civils ont été tués en fin de
semaine dernière, les puissances occidentales ont procédé mardi à l'expulsion
concertée de diplomates syriens, relevant le degré des pressions exercées
contre le régime de Bachar al Assad. Le Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan a lui aussi condamné le carnage de Houla, prévenant: "Il y a une limite
à la patience, et je suis persuadé que si Dieu le veut, il y a aussi une limite à la
patience au sein du Conseil de sécurité de l'Onu." "Commettre ce type de
meurtre, assassiner honteusement cinquante enfants innocents, 110 civils
innocents, pendant que la mission d'observateurs des Nations unies effectue sa
mission en Syrie (...), c'est abominable", a-t-il ajouté lors de la réunion
hebdomadaire de son parti AKP.
INFOS COLLECTIF VAN
Vers la démocratie dans la Caucase ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le processus électoral a
été sévèrement endommagé en Azerbaïdjan depuis que le pays a
obtenu son indépendance il y a deux décennies. Notamment, les
atteintes à l'indépendance électorale et aux institutions de soutien qui
critiquent le processus électoral se sont intensifiées et sont devenues
plus systématiques ces dernières années.» Le Collectif VAN vous
propose la traduction d’un article en anglais paru sur le site américain
Freedom House, le 23 mai 2012.
Freedom House
Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie : élections et développement
démocratique dans le Caucase
Président Smith, coprésident Cardin et autres membres distingués de la
Commission, merci d’avoir invité Freedom House à témoigner à la réunion
aujourd’hui, et de l'occasion de fournir des commentaires sur le processus des
élections et le développement démocratique dans le Caucase.
Je voudrais vous faire part de brèves observations sur la performance relative
de ces trois pays suite aux études de Freedom House, car elles concernent des
élections justes et libres - et je conclurai avec des réflexions sur les implications
régionales et internationales des trajectoires démocratiques de ces pays.
Tout d'abord, je noterais que les performances de l’Azerbaïdjan sont parmi les
plus basses selon les indicateurs pertinents de Freedom House et malgré sa
gouvernance déjà profondément répressive, il a pris une direction encore plus
répressive ces dernières années.
L'Arménie ne fonctionne pas aussi mal que l'Azerbaïdjan, mais est néanmoins
constamment classée comme ‘Non libre’ dans nos évaluations en matière des
droits politiques et des libertés médiatiques. Le pays continue à être confronté à
un système dans lequel l’alliance entre la politique et les affaires sape les
réformes qui pourraient aboutir à une plus grande responsabilité et
transparence.
La Géorgie, par contre, a une performance moyenne dans nos évaluations et est
classée ‘Partiellement libre’ dans les catégories Liberté dans le Monde et Liberté
de la Presse. Si elle se projette davantage dans l’avenir, avec des politiques
globales menées par les élites politiques et des effort de la part d'autres acteurs
sociaux, afin de créer un espace politique plus démocratique, on peut imaginer
dans un futur proche, une Géorgie qui fonctionnera évidemment bien mieux
selon les indicateurs de Freedom House, qu'aujourd'hui. Inversement, les
politiques qui n'ouvrent pas un espace plus grand à l'opposition, à la société
médiatique et civile aboutiront à un résultat proche des régimes autoritaires
consolidés de la région.
Azerbaïdjan
Le processus électoral a été sévèrement endommagé en Azerbaïdjan depuis que
le pays a obtenu son indépendance il y a deux décennies. Notamment, les
atteintes à l'indépendance électorale et aux institutions de soutien qui critiquent
le processus électoral se sont intensifiées et sont devenues plus systématiques
ces dernières années.
La plus récente série d’élections – l’élection présidentielle d’octobre 2008, le
referendum de mars 2009, les élections municipales de décembre 2009 et les
élections parlementaires de novembre 2010 – ont montré sans ambigüité que
les citoyens de l’Azerbaïdjan n’ont pas la capacité significative de faire changer
le pouvoir vers diverses forces politiques authentiques.
Les élections récentes ont été marquées par un vaste nombre d'irrégularités, y
compris l'utilisation très répandue des ressources administratives par le parti
dirigeant à des fins électoralistes, l'intimidation des électeurs, le harcèlement de
l'opposition et des rapports indiquant l’achat de votes. Le jour des élections, les
violations incluent souvent le bourrage des urnes, qualifié de "vote de carrousel"
et des problèmes systématiques avec les électeurs inscrits. Faire obstacle à
l'observation et au contrôle des élections, ainsi qu’une tabulation des votes
frauduleuse sont aussi les caractéristiques constantes du déroulement des
élections en Azerbaïdjan.
À cet égard, il est important de noter que les problèmes spécifiques de la
procédure électorale et de l'administration ne peuvent pas être envisagés
isolément.
L'environnement électoral global de l'Azerbaïdjan est criblé de restrictions
systématiques de la participation politique, de manque de concurrence politique
et de la suppression de pratiquement tout débat public ouvert significatif ; à cet
égard, un mot sur la liberté des médias, qui fait intégralement partie du
processus électoral. L'Azerbaïdjan est évalué ‘Non Libre’ pour la liberté de la
presse, dans le rapport annuel de Freedom House et, là aussi, la situation a
empiré ces dernières années. Les médias audiovisuels publics, qui sont
efficacement contrôlés par les autorités, et représentent la source
d’informations de la majorité des Azéris, ne fournissent aucune analyse
minutieuse et significative des autorités en exercice, ou une alternative à leurs
perspectives ou à leurs politiques.
Je ferai remarquer que cette réalité rend encore plus étrange le fait que
l’Azerbaïdjan accueille le concours de l’Eurovision, qui commence aujourd’hui,
ainsi que le Forum Internet qui aura lieu en novembre.
Mais le cas de l'Azerbaïdjan fait tristement partie d'un modèle plus large dans
lequel des pays qui ont des dossiers terribles en matière de pratique
démocratique, de droits de l'homme et de corruption peuvent jouir du privilège
et du prestige d'accueillir ces événements : outre l'Azerbaïdjan, la Russie
accueillera les Jeux Olympiques d'hiver en 2014. Cette même année, il est
prévu que la Biélorussie soit le pays hôte du Championnat européen de hockey
sur glace ; et le mois prochain, l'Ukraine de Viktor Yanukovych co-accueille le
Championnat européen de football. Ceci pourrait représenter un prochain sujet
de conférence.
Arménie
Cory Welt va détailler les développements en Arménie, donc je dirai simplement
que la performance globale du pays en matière de responsabilité démocratique
générale et des élections spécifiquement a été faible et a stagné dans nos
évaluations, malgré des promesses répétées de réforme de la part des
autorités.
L'analyse de Freedom House montre que l'Arménie n'est pas une démocratie
électorale. L'élection présidentielle de 2008 a été sérieusement minée par des
problèmes lors du comptage des votes, un environnement médiatique limité et
partisan et l'abus de ressources administratives en faveur du candidat du parti
au pouvoir, Serzh Sarkisian. Les élections municipales à Erevan, qui ont eu lieu
en mai 2009 aussi ont souffert de violations importantes, bien que les
observateurs internationaux aient déclaré que la fraude n'avait pas compromis
la légitimité globale des résultats. En 2011, des élections municipales se sont
été tenues dans plusieurs quartiers, mais les votes ont été boycottés par
l'opposition et ils n’ont pas été suivis par des observateurs internationaux.
Les ambitions de réformes de l’Arménie sont entravées par la relation profonde
entre la politique et les affaires, ce qui a pour effet d'empêcher les réformes qui
pourraient aboutir à une plus grande responsabilité et une plus grande
transparence.
Géorgie
Contrairement à l’Azerbaïdjan et à l’Arménie, la Géorgie a constamment eu un
niveau de performance moyenne dans les évaluations clés de Freedom House.
Le système en Géorgie permet certaines, mais pas toutes, sauvegardes
institutionnelles que Freedom House examine. Cela signifie aussi que
contrairement aux régimes profondément répressifs qui prédominent dans la
région, la position moyenne de la Géorgie est toujours porteuse de promesse
pour des réformes plus importantes, si les mesures correctes sont prises.
Dans le cas de la Géorgie, ses élections parlementaires d’octobre 2012 et
l'élection présidentielle d’octobre 2013 représentent un test, mais offrent aussi
une occasion importante de passer du rang de performance moyenne à un rang
plus clairement démocratique. Dans les mois qui viennent, il sera très important
pour l'opposition en Géorgie de développer des plateformes politiques plus
efficaces et mûres.
La Constitution interdit à Mikhaïl Saakashvili de se présenter pour un troisième
mandat présidentiel, mais il n’a pas exclu de devenir Premier ministre.
Conclusion
Je soulignerai que le processus électoral dans ces pays ne peut pas être séparé
du contexte plus large de la responsabilité démocratique. Plus l'espace pour des
médias libres, une société civile libre et des cours indépendantes sera vaste,
plus l'opportunité de tenir des élections sera grande. Au contraire, dans des
cadres où ces institutions de soutien sont systématiquement réprimées, il est
pratiquement impossible d'avoir un résultat d'élection ouvert, compétitif et
légitime.
Je conclurai avec les observations suivantes sur l'importance de continuer à
encourager et à soutenir la responsabilité démocratique dans le Caucase et audelà.
• Encourager et soutenir des systèmes démocratiquement responsables est
essentiel. Des systèmes autoritaires n'assurent pas la stabilité. Au lieu de quoi,
ils érodent constamment les institutions indépendantes et les protections qui
garantissent la justice de base ; assurer l'intégrité gouvernementale et la
réactivité ; et prévoir des passations de pouvoir régulières et pacifiques. Si les
soulèvements du printemps arabe nous ont appris une chose, c’est que lorsque
les dictateurs cherchent à prolonger leurs mandats, après avoir reçu un signal
des citoyens montrant un désir de changement, il est certain que davantage
d'instabilité s’ensuit. Cette réalité a des implications majeures pour
l'Azerbaïdjan, l'Arménie et les autres régimes autoritaires consolidés dans
l'Eurasie.
• Lorsque les gouvernements des pays décident de poursuivre des politiques
plus répressives, moins globales, ils augmentent régulièrement le degré de
risque. Il devient de plus en plus évident que les régimes autoritaires d'Eurasie,
qui suppriment l'opposition légitime, entravent le développement de société
civile et monopolisent la vie politique et économique, sont vulnérables à
certaines des mêmes forces qui secouent actuellement l'Afrique du Nord et le
Moyen-Orient. Les décideurs aux États-Unis et en Europe devraient prendre en
compte ces développements et concevoir des politiques qui pourront soutenir
efficacement la responsabilité démocratique.
Merci encore pour cette invitation et de l’occasion d’avoir pu vous faire part de
ces observations.
Christopher Walker
Vice President for Strategy and Analysis
Freedom House - Washington, D.C.
©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 30 mai 2012 – 08:52
– www.collectifvan.org
http://www.freedomhouse.org/article/armenia-azerbaijan-and-georgiaelections-and-democratic-development-caucasus
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64276
Lire le texte originale dans la rubrique en anglais
Question arménienne : la Turquie est-elle sincère dans sa
recherche d’une solution ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose une traduction de Gilbert Béguian d'un article en anglais mise
en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine) le 29 mai
2012.
NAM
La Turquie est-elle sincère dans sa recherche d’une solution
juste de la Question Arménienne ?
23 mai 2012
par Appo Jabarian
Responsable de l’Edition/ Directeur de Publication USA Armenian Life Magazine
Pendant des décennies, peu de mois se sont écoulés sans que des Turcs ne se
soucient des nouvelles actions que la Diaspora pourraient entreprendre. Aucune
année ne s’est passée sans que les dirigeants Turcs évoquent le cauchemar “que
constitue la Diaspora arménienne.“
A la fin de 2010, à un moment où ils cherchaient les moyens de réduire la
Diaspora arménienne à l’impuissance par leurs infâmes Protocoles avec
l’Arménie, le ministre des affaires étrangères de Turquie Ahmet Davutoglu se
lamentait que certaines des actions de la Diaspora étaient “ une épée de
Damoclès pendue au-dessus de nos têtes “.
Les commentaires de M. Davutoglu étaient suivis de ceux du premier ministre
Erdogan, mis dans l’embarras au Liban au cours d’une manifestation mémorable
montée contre lui par des Arméniens du Liban.. Comme en beaucoup d’autres
pays du monde, le Liban a accueilli des centaines de milliers d’Arméniens qui
gardent en eux beaucoup d’animosité envers la Turquie, auteur du Génocide des
Arméniens de 1915-1923, des dépossessions massives qui l’ont suivi, et de
l’occupation illégale de leur patrie ancestrale d’Arménie de l’Ouest et de Cilicie.
Au cours de la visite d’Erdogan, plusieurs centaines de Libanais arméniens
s’étaient heurtés à l’armée dans une manifestation à Beyrouth. Ils avaient
arraché de panneaux d’affichage géants les portraits d’Erdogan, place des
Martyrs, dans la capitale, pour dénoncer sa présence.
Au début de 2010, Erdogan avait été ’accueilli’ avec le même embarras ’d’état’
en Argentine, supprimant purement et simplement le volet argentin de sa
tournée en Amérique Latine, parce que les autorités de la ville de Buenos Aires
avait renoncé à une manifestation inaugurant un monument au fondateur
’révéré’ de la Turquie moderne, Mustafa Kemal Ataturk.
En dépit du fait qu’en diverses occasions, Erdogan avait appelé au cours du
premier forum des organisations des diaspora turques et azerbaïdjanaises à
’contrer les attaques intensifiées de la Diaspora arménienne’, aucun résultat
tangible n’était atteint pour mettre au pas ou submerger les descendants des
Arméniens martyrs et survivants.
A présent, dix huit mois plus tard, prélevant sur le temps précieux de son
programme très fourni, le ministre Davutoglu a opté une fois encore “pour que
soit initié un ’dialogue’ personnel avec la Diaspora sur les questions arménoturques. Au début de ce mois, Davutoglu avait rencontré des Arméniens
américains, dans le prolongement des réunions tenues à Washington en mars
dernier. Au cours de leur conversation en mai, les interlocuteurs arméniens ont
conseillé franchement au ministre turc des affaires étrangères qu’il fallait
qu’Ankara devait s’employer à répondre aux demandes arméniennes de
reconnaissance du Génocide et de restitution avant qu’une réconciliation soit
envisageable. La partie turque a fait état d’une volonté de discuter ces sujets
épineux avec les représentants de la diaspora. En dépit de l’ouverture apparente
du ministre des affaires étrangères Davutoglu, les Arméniens ont des raisons
bien fondées de se méfier de telles ouvertures, étant données les décennies de
négation du Génocide des Arméniens et de ses politiques d’affrontement envers
la diaspora, l’Arménie et l’Artsakh. Les Arméniens sont également suspicieux sur
l’exploitation que les dirigeants turcs pourraient faire de ces rencontres avec la
Diaspora pour marquer des points dans l’opinion publique mondiale,“ a déclaré
Harut Sassounian, éditeur du California Courrier.
Est-il possible qu’Ankara ait appris que la meilleure politique est d’être honnête ;
et que le courage politique est une vertu d’avenir ? Ces valeurs commandent
elles la politique d’’ouverture’ vers la Diaspora arménienne ?
Au cours de sa présidence, s’efforçant de régler des problèmes avec les
Arméniens du monde, le président turc Turgut Ozal était apparemment réceptif
à l’idée d’aborder la question arménienne de façon plus ouverte et plus juste.
Selon un récent article du quotidien turc “ToDay’s Zaman’, “ en secret, le
président Ozal défendait l’idée d’engager des négociations aves les Arméniens
pour résoudre un problème comportant un risque majeur de secouer
sérieusement les intérêts internationaux turcs. Les amis proches et ex
collaborateurs d’Ozal ont parlé de la politique du moment au journal. En 1980,
l’Arménie faisait encore partie de l’Union Soviétique et Ozal voulait tenir des
négociations avec la puissante Diaspora arménienne. Ses amis proches et
conseillers disent que si Ozal était vivant aujourd’hui, il se pourrait que le
problème du Génocide des Arméniens soit déjà résolu.“
“ L’objectif du Président Ozal était de résoudre le problème avant qu’il ne soit
trop tard, en faisant quelques concessions après la conclusion d’un accord avec
les Arméniens... Ozal cherchait à savoir ce que les Arméniens attendaient de la
Turquie... En 1984, il avait chargé ses conseillers de travailler à différents
scénarios sur le prix économique et politique que la Turquie aurait à payer au
cas où la Turquie, répondant à la demande de la Diaspora, acceptait au
préalable le terme ’génocide.’ Un autre scénario était aussi préparé. Ce plan
consistait à évaluer le coût politique d’une reconnaissance dans les vingt ou
trente années si la Turquie est forcée de l’accepter un jour, “ a déclaré à ToDay’s
Zaman Vehbi Dincerler, 71 ans, ex ministre de l’éducation et ministre d’état du
Cabinet Ozal.
Ozal avait raison. Au cours des décennies qui ont suivi, conformément à ses
prédictions, la liste et l’étendue des victoires politiques arméniennes dans les
principaux pays du monde s’est avérée impressionnante. La Turquie enchaînait
les défaites politiques.
Il est juste de dire que dans des segments de plus en plus nombreux de la
société turque, beaucoup de voix lucides et courageuses de Turquie se sont
exprimées contre la politique de longue date de la Turquie, cachant ou
déformant la réalité du Génocide et les demandes légitimes arméniennes de
restitution.
Les Justes turcs ont reconnu le Génocide au risque de perdre leur liberté et leur
vie. J’aimerais en citer quelques uns : le lauréat [du Prix des Editeurs
Internationaux] et éditeur turc Ragip Zarakolu et son fils Deniz ; les écrivains et
journalistes turcs : Elif Safak, Ayse Gunaysu, Ahmet Insel, Baskin Oran, Cengiz
Aktar, Ali Bayramoglu, Erol Ozkoray, Kemal Yalcin, le lauréat du prix Nobel
Orhan Pamuk, Dogan Akhanli, Sait Cetinoglu, Ahmet Altan ; les universitaires
turcs : Yyse Nur Zarakolu, Omer Asan, et Taner Akçam.
Dans un article du 6 mars 2010, sous le titre “ Génocide, “ l’écrivain populaire
turc Ahmet Altan avait écrit dans le journal turc Taraf : “ Quand une commission
du Congrès des USA vote sur le “génocide, nous sommes humiliés. Savez-vous
ce qu’est l’humiliation ? L’Humiliation ce sont des millions de personnes retenant
leur respiration en l’attente du résultat du vote dans le parlement de quelqu’un
d’autre. C’est cela l’humiliation, ... La Turquie est humiliée parce qu’elle n’est
pas capable elle-même de faire la lumière sur son histoire, parce qu’elle doit
déléguer cette question à d’autres, parce qu’elle a peur comme du diable de son
propre passé, parce qu’elle doit se contorsionner pour cacher la vérité. “ M.
Altan a ensuite dit sa désapprobation envers les dirigeants turcs pour leur
politique de négation de presque un siècle.
Les officiels turcs ne peuvent s’en prendre qu’à leur politique défunte de
négation si la réaction internationale ne cesse de croître.
Au début de 2010, j’avais écrit : ’peut-être est-il grand temps pour Ankara
d’envisager de suivre l’approche de M. Altan, parce que le temps prouvera qu’il
est un authentique patriote et un pragmatique. Sa pensée claire vis-à-vis des
pages sombres de l’histoire turque, peut sans aucun doute ouvrir et revaloriser
le chemin de la Turquie vers un avenir brillant“.
Le président turc Gul, le premier ministre Erdogan et le ministre des affaires
étrangères Davutoglu sont-ils sincères lorsqu’ils s’efforcent de rejoindre M. Altan
et d’autres Turcs courageux dans leur sagesse ? MM Gul, Erdogan et Davutoglu
veulent-ils vraiment rivaliser avec le défunt président Ozal ?
Tôt ou tard, leurs véritables intentions seront révélées.
Entre temps, à mon humble avis, pour tous les Arméniens, prudence et
vigilance sont à l’ordre du jour.
mardi 29 mai 2012,
Jean Eckian ©armenews.com
Traduction Gilbert Béguian pour Armenews
Article en anglais :
Is Turkey Sincere in its ‘Efforts’ to Find a Just Solution to the Armenian
Question?
http://www.armenianlife.com/2012/05/23/is-turkey-sincere-in-its%E2%80%98efforts%E2%80%99-to-find-a-just-solution-to-the-armenianquestion/
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=79869
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64273
Collectif VAN : l'éphéméride du 30 mai
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est
à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la
liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques
de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien.
L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur
de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la
Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 30 mai (les événements sont classés du
plus ancien au plus récent) :
30 mai 1096 -- Les juifs de Cologne (Allemagne) se réfugient dans le château
de l’évêque Hermann III et dans les maisons de leurs voisins chrétiens. C’est
pourquoi les troupes de la première croisade dirigées par le compte de
Leiningen tuent seulement 2 juifs qui n’avaient pas fui. Le quartier juif est pillé
puis incendié et tous les rouleaux de la Torah sont détruits.
Skynet : 30 mai, ce jour-là, n’oubliez pas
http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/30-mai-cejour-la-n-oubliez-pas.html
30 mai 1541 -- Italie : un autodafé spectaculaire a lieu en Sicile, marquant le
point culminant de la persécution des juifs. 19 juifs convertis de force en 1492
ou leurs enfants, sont vraisemblablement brûlés sur le bûcher.
Skynet : 30 mai, ce jour-là, n’oubliez pas
http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/30-mai-cejour-la-n-oubliez-pas.html
30 mai 1897 -- France : publication du N°727 du périodique « Les Annales
politiques et littéraires ».
« Il y a en, Europe, un tel courant d’idées pacifiques que l’on voudrait déjà que
la paix qui se négocie, en ce moment, à Constantinople, fut signée.
Archives Imprescriptible
http://www.armenews.com/IMG/Les_annales_30_mai_1897.pdf
30 mai 1915 -- Empire ottoman : le gouvernement turc approuve le "droit
temporaire d'expulsion" qui a été déjà mise en œuvre.
Par un décret du 30 mai 1915 adopté en Conseil des Ministres, le gouvernement
justifie des mesures qui garantiraient la protection des personnes et des biens
ainsi que le relogement des déportés, dispositions qui ne seront évidemment
jamais appliquées.
En réalité, bien que les arrestations arbitraires et les exécutions des hommes
arméniens au sein de l’armée ottomane avaient déjà commencé le 30 mai 1915,
le gouvernement officialisait à cette date les arrestations, les camps de travail,
ainsi que le déplacement et la déportation de la population arménienne en
adoptant un décret qui légalisait ce processus.
Master 2 Recherche Droit des Relations Economiques Internationales et
Communautaires Université Paris X Nanterre
American University of Armenia : This day in Armenian history
http://www.aua.am/extens/armhistory/downloads/rptWhathappened_Eng.pdf
Imprescriptible : La responsabilité des Etats pour crime de génocide : le
cas de la Turquie et du génocide des Arméniens.
http://www.imprescriptible.fr/pedagogie/pedagogie/travaux/sevan_karian.pdf
30 mai 1915 -- Empire ottoman : entre le 10 et le 30 mai, 1200 autres
personnes des plus en vue, parmi les Arméniens et les Syriens du vilayet, furent
arrêtées. Le 30 mai, 674 d'entre elles furent chargées sur 13 kéléks (radeaux
supportés par des outres gonflées) sous le prétexte qu'on voulait les conduire à
Mossoul. Le transport était conduit par l'adjudant du vali avec environ 50
gendarmes. La moitié de ceux-ci se placèrent sur les diverses embarcations,
tandis que l'autre moitié chevauchait le long du fleuve. Bientôt après le départ,
on leur prit tout leur argent, environ 6000 l.t. (110.000 marks) et leurs
vêtements. Puis on les jeta tous dans le fleuve. Les gendarmes, sur les deux
rives, avaient l'ordre de tuer ceux qui essayaient de se sauver à la nage. Leurs
vêtements furent ensuite vendus sur le marché à Diarbékir. Le brigand Omar
bey, cité plus haut, prit part, lui aussi, à cette tuerie.
Imprescriptible : Vilayet de Diarbékir
http://www.imprescriptible.fr/documents/lepsius/p1c2sp5.htm
30 et 31 mai 1915 -- Empire ottoman : kaza de Tercan/Mamahatun (vilayet
d’Erzerum). Les habitants de quarante et un villages arméniens du kaza,
abritant 11 690 personnes, ont été déportés sous la direction du député de
Kemah, Halet bey. Les hommes ont été massacrés sur place ou à environ 25 km
plus au sud, à Gotır Köprü, par l’escadron de l’O.S. commandé par Gülo aga, qui
les a dépouillés, égorgés et jetés dans l’Euphrate. Les autres membres des
convois ont été éliminés dans les gorges de Kemah.
*** (Kévorkian, 2006 :371).
Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de
l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf
30 mai 1915 -- Empire ottoman : lettres d'un habitant arménien décrivant la
déportation des Arméniens de Cilicie ; communiquées par le Comité Américain
de Secours aux Arméniens et aux Syriens. Lettre datée du 30 mai 1915 :
« Depuis le 1er avril, des convois arrivent de Zeïtoun et des environs et se
dirigent vers le Sud, vers les steppes de Mésopotamie. En ne comptant que ceux
qui ont traversé notre ville, le nombre des déportés s'élèvent à 6.700. Fournouz,
Guében, Alabach et toute la région de Zeïtoun ont été évacués. Des Mouhadjirs
Bosniaques remplacent les Arméniens ainsi exilés ».
Imprescriptible : Le livre bleu du gouvernement britannique concernant
le traitement des Arméniens dans l’Empire ottoman
http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d65.htm
30 mai 1915 -- Empire ottoman/Diarbékir. Rechid est sans doute l’un des plus
grands criminels de l’histoire du génocide arménien. Ce médecin d’origine
circassienne porte à lui seul la responsabilité de la planification des massacres
dans cette province et même au-delà : le dimanche 30 mai, à l’aube, un
détachement de tchété, commandé par Chevki bey Yassi Zadé, fait sortir les
prisonniers et les entasse sur des chariots. Lorsque ceux-ci sont bondés, le reste
des détenus est traîné, liés deux à deux, derrière les voitures, dans la grand-rue
de Diarbékir.
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |
© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible : Planification du génocide
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p2-ch1
30 mai 1916 -- Archives du Ministère des Affaires Etrangères d’Allemagne A.A.
Botschaft Konstantinopl 172 n° 384- Le Consul allemand de Damas Loytved
Herdegg, Rapport du 30 mai 1916. Ce rapport concerne une conversation
confidentielle avec Hüseyin Kâzım Kadri, Ministre du Commerce, de l’Agriculture
et des Travaux Publics pendant la période de l’Armistice (1920-21) au cours de
laquelle ce dernier est décrit comme s’étant « rendu compte que le
gouvernement turc n’est pas sérieux au sujet des déportations, mais il a
réellement pour objectif une extermination systématique » (systematisch
ausrotten) des déportés arméniens. L’échange avait débuté par Kadri au cours
d’un banquet donné par Cemal Paşa sous les ordres duquel Kadri servait alors
d’officier de relocalisation, donc impliqué dans l’installation des déportés
arméniens.
Genocide: A Critical Bibliographic Review, Vol. 2 (Israel W. Charny, ed.)
London: Mansell Publishing; New York: Facts On File,
Imprescriptible : Aveux des ex-Officiels civils et militaires
http://www.imprescriptible.fr/dadrian/corpus/aveux
30 mai 1916 -- Empire ottoman : on signale 60.000 déportés arméniens
dispersés entre le district de Hedjaz en Arabie centrale et d'Alep en Syrie du
Nord.
Chronology of the Armenian Genocide -- 1916 (January-June)
http://www.armenian-genocide.org/1916-1.html
30 mai 1921 -- Les pourparlers de Robert de Quai à Ankara, terminés par la
signature du cessez-le-feu du 30 mai au 19 juin qui a été beaucoup plus
favorable au gouvernement d'Ankara qu'à la France. "... Le fait même, a écrit
Kémal, que les Français, négligeant le gouvernement de Stamboul, entrent en
pourparlers et concluent avec nous des accords au sujet de n'importe quelle
question, cela a été pour nous en ces temps-là une grande conquête politique...
Ces pourparlers m'ont fait l'impression que les Français sont prêts à évacuer le
vilayet d'Adana".
ADIC : Les relations franco-turques et la Cilicie en 1919-1921
http://www.globalarmenianheritageadic.fr/fr/6histoire/a_d/20_cilicie_france.htm
30 mai 1926 -- Le Traité d’amitié et de bon voisinage signé à Angora entre la
Syrie sous mandat français et la Turquie, le 30 mai 1926, allait apporter une
solution radicale à la polémique liée à la présence des Grecs-orthodoxes
d’origine syrienne en Cilicie. Le gouvernement d’Angora, après entente avec les
autorités mandataires françaises, avait laissé aux Grecs-orthodoxes d’origine
syrienne de Cilicie la faculté d’opter soit pour la nationalité turque, soit pour la
nationalité syro-libanaise de leur pays d’origine.
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |
© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible : Le sort des minorités de Cilicie et de ses environs
sous le régime kémaliste dans les années 1920
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2c
30 mai 1938 -- 500 juifs de Vienne (Autriche) sont déportés au camp de
concentration de Dachau.
Skynet : 30 mai, ce jour-là, n’oubliez pas
http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/30-mai-cejour-la-n-oubliez-pas.html
30 mai 1941 -- Serbie : série de mesures. Une définition du Juif fut établie, on
ordonna le retrait des Juifs de la fonction publique et des professions libérales,
on soumit les Juifs au port de l'étoile jaune et au travail forcé et l'on commença
à recenser les bien juifs. Cette dernière mesure conduisit à l'aryanisation des
entreprises juives. Sur le total des fonds ainsi obtenus, l'Allemagne nazie en
retint 60% à titre de dommages de guerre, le reste allant au gouvernement
Nedić.
Wikipédia : Histoire des Juifs en Serbie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Juifs_en_Serbie
30 mai 1942 -- Pologne : la première déportation vers le ghetto de Cracovie a
lieu entre le 30 mai et le 8 juin 1942, sous la responsabilité du SSHauptsturmführer Wilhelm Kunde et de l’Obersturmfürer Otto von Mallotke. Les
critères de sélection sont laissés à l’entière appréciation des SS.
BS Encyclopédie : Le ghetto de Cracovie
http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article_complet.php?pArticleId=67&articl
eLib=Le+ghetto+de+Cracovie
30 mai 1943 -- 1 100 juifs sont tués par les SS et la police ukrainienne sous
commandement allemand à Borislav (Ukraine).
Skynet : 30 mai, ce jour-là, n’oubliez pas
http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/30-mai-cejour-la-n-oubliez-pas.html
30 mai 1944 -- France : 1 000 hommes et femmes sont déportés du camp de
regroupement de Drancy au camp d’extermination d’Auschwitz, où 627 juifs
sont immédiatement gazés. 85 hommes et 51 femmes seulement survivent
jusqu’à la libération du camp, en 1945.
Skynet : 30 mai, ce jour-là, n’oubliez pas
http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/30-mai-cejour-la-n-oubliez-pas.html
30 mai 1953 -- Sans consulter les Arméniens, l'URSS renonce aux
revendications sur les territoires (Ouest) arméniens occupés par la Turquie.
American University of Armenia : This day in Armenian history
http://www.aua.am/extens/armhistory/downloads/rptWhathappened_Eng.pdf
Du 7 au 30 mai 1994 -- Rwanda. Entre les 7 et 30 mai 1994, alors qu’il se
trouvait à une réunion à la résidence de l’évêque Samuel Musabyimana,
Tharcisse Renzaho a accepté de fournir des fusils à Musabyimana. Renzaho a
ensuite fourni plusieurs fusils kalachnikov qui ont été livrés par le Major
Nyirahakizimana. Lesdits fusils ont été distribués à des miliciens qui les ont
utilisés pour tuer des Tutsis.
TRIBUNAL PÉNAL INTERNATIONAL POUR LE RWANDA - Hague Justice
http://www.haguejusticeportal.net/Docs/Court%20Documents/ICTR/Renzaho_I
ndictment_FR.pdf
30 mai 1994 -- Rwanda : le doyen des détenus du Tribunal pénal international
pour le Rwanda (TPIR) est l'ex-petit commerçant Yussuf Munyakazi, accusé
notamment d'avoir tué des Tutsis qui s'étaient réfugiés dans des églises pendant
le génocide de 1994. L'accusé était tellement zélé dans les massacres qu'il est
parti en renforts le 30 mai 1994 sur les hauteurs de Bisesero, dans la préfecture
de Kibuye, où les Tutsis opposaient une résistance aux assaillants.
Agence Hirondelle
http://fr.hirondellenews.com/content/view/13785/26/
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=54586
Belgique : réaction contre la tenue de la manifestation
des Loups Gris à Liège
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite
à lire cette information publiée sur le site de Viviane Teitelbaum,
députée belge, le 19 mai 2012 avant la manifestation des Loups Gris à
Liège le 20 mai.
Le site de Viviane Teitelbaum
19 mai 2012
Sans doute que je ne comprends plus rien !
Namur Expo vient d’interdire une manifestation censée recevoir Devlet Bahceli,
politicien turc d’extrême-droite, dirigeant de la milice paramilitaire des Loups
Gris et du Mouvement des nationalistes turcs (MHP).
La même manifestation serait par contre acceptée au Palais des Congrès de
Liège, ce dimanche 20 mai !
J’en appelle au Bourgmestre de Liège pour exiger la même interdiction de cette
réunion d’un parti négationniste, qui incite à la haine et nourrit le racisme.
Faut –il du courage politique pour faire ce que l’on affirme prôner ?
Faut –il du courage politique pour considérer qu’il est inadmissible qu’un
mouvement fasciste puisse mobiliser les foules - même sous forme d’une
manifestation «culturelle» ?
Ce genre de réunions est une insulte au travail des nombreux progressistes
Turcs qui, en Turquie même et au péril de leur intégrité physique et de leur
liberté, défendent la réalité du Génocide des Arméniens, la notion des droits de
l’homme et du vivre-ensemble.
Il faut respecter nos principes que ce soit vis-à-vis du Vlaams Belang, du Front
National, du Jobbik hongrois, du Chryssi Avghi (Aube Dorée) grec ou du MHP
turc. A l’extrême-droite je dis non, non et non. Et vous les Liégeois ?
Viviane Teitelbaum
députée
Wikipedia : Viviane Teitelbaum
http://fr.wikipedia.org/wiki/Viviane_Teitelbaum
Viviane Teitelbaum, née le 16 octobre 1955 à Anvers, est une femme politique
belge bruxelloise, membre du Mouvement réformateur (MR).
Elle est licenciée en journalisme et communication sociale et master en relations
internationales. Sa profession est administrateur de société et auteur.
Lire aussi :
Belgique : l’extrême-droite turque tient son Congrès à Liège
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64144
Polémique sur la réunion d'un parti ultranationalitse turc au conseil communal
de Liège
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64073
Les Loups Gris autorisés à Liège !
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64026
URL originale :
http://www.vitelu.be/?p=1345
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64050
Haut-Kharabagh : la visite de trois sénateurs français
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
soumet ce Communiqué de presse publié sur le site officiel de Philippe
Marini, sénateur français, le 29 mai 2012.
Site officiel de Philippe Marini
Communiqué de presse - Déplacement au Haut-Karabagh du
21 au 27 mai 2012
publié le il y a 20 heures par Damien Deneuville
A l'invitation des autorités de la République du Haut-Kharabagh, trois sénateurs
français, Bernard Fournier (Loire), Sophie Joissains (Bouches du Rhône) et
Philippe Marini (Oise) ont visité cette région du Caucase du Sud, de culture et
de population arméniennes mais ne faisant pas partie de la République
d'Arménie. Les trois parlementaires ont tenu à se rendre sur place, pour y avoir
un grand nombre de contacts avec les élus et la société civile. A l'initiative du
président de l'Assemblée Nationale du Haut-Kharabagh, M. Achot Ghulian, la
délégation a été reçue en séance publique par tous les députés. En son nom,
Philippe Marini a rendu hommage au courage de la population du HautKharabagh, qui dispose d'institutions démocratiques et pluralistes, et qui,
malgré son isolement géographique et avec l'aide de tous les Arméniens du
monde, s'est dotée d'équipements éducatifs et culturels de haut niveau, et a
progressé dans la voie du développement économique.Au cours du dîner offert
par le président de la République du Haut-Kharabagh, M. Bako Sahakian, en
présence, notamment, de l'archevêque du diocèse, Mgr Martirossian, les
participants ont constaté l'identité des valeurs sur lesquelles reposent leurs
engagements, et réaffirmé la force de l'amitié franco-arménienne. Sophie
Joissains a exprimé le souhait de la municipalité d'Aix-en-Provence de proposer
un jumelage à la municipalité de Stepanakert, afin de favoriser tous les
échanges, en particulier entre les jeunes, dans l'esprit d'une coopération
décentralisée conclue entre des communes librement administrées.
La visite de terrain que les sénateurs ont effectuée leur a permis de connaître
des entreprises, des institutions éducatives et culturelles, des villages, des sites
religieux et archéologiques, tel celui de Tigranakert, où les chercheurs ont
constaté la présence arménienne avant-même l'ère chrétienne. Bernard Fournier
a exprimé l'émotion des sénateurs, qui ont eu l'impression de rencontrer des
"cousins germains", avec lesquels se sont immédiatement noués des liens d'une
grande intensité. Le Haut-Kharabagh est apparu aux sénateurs comme un pays
paisible et bien organisé, où la sécurité règne, et où l'Etat accomplit toutes ses
missions. Il est donc particulièrement utile et opportun de mettre en œuvre la
résolution n° B7-0198/2011 du 7 avril 2011, par laquelle le Parlement européen
a incité les institutions communautaires à établir des contacts avec les sociétés
civiles des entités non reconnues internationalement du Caucase du Sud. A
Erevan, la délégation a été reçue par le président de la République d'Arménie,
M. Serge Sarkissian, le ministre des affaires étrangères, M. Edouard Nalbandian,
et le président de l'Assemblée Nationale, M. Samvel Nikoyan. Au cours de ces
entretiens, un large tour d'horizon a été fait de la situation stratégique et
diplomatique et des relations de l'Arménie avec la France d'une part et avec
chacun de ses voisins d'autre part. Il a été rappelé que le président Nicolas
Sarkozy considère que sa visite d'Etat en Arménie, à l'automne 2011, a été l'un
des moments les plus intenses de son quinquennat. Les sénateurs et leurs hôtes
ont observé que la relation franco-arménienne engage les deux nations tout
entières et ne saurait varier au gré des alternances électorales. Philippe Marini a
souligné que la France a tout intérêt à renforcer son rôle de co-président du
"groupe de Minsk", chargé, dans le cadre de l'O.S.C.E., de rechercher les termes
d'un règlement négocié de la question du Haut-Kharabagh.
Les trois sénateurs se sont rendus à Etchmiadzine auprès de S.S. Garéguin II,
Catholicos de tous les Arméniens, qui leur a exprimé sa volonté de poursuivre le
dialogue œcuménique et interreligieux. Ils ont rendu hommage, au Mémorial du
génocide des Arméniens de 1915, aux innombrables victimes de cette barbarie.
Sophie Joissains a rappelé son engagement dans le débat parlementaire sur la
répression pénale du négationnisme. Bernard Fournier et Philippe Marini ont
exprimé le vœu qu'un nouveau texte sans ambiguïté soit voté par la
représentation nationale française, avant le centenaire des massacres, et autant
que possible dans le consensus. La délégation souligne enfin que cette visite a
été motivée par sa volonté de connaître la réalité du Haut-Kharabagh, en toute
indépendance, et sans céder à quelque pression que ce soit.
http://www.philippe-marini.net/actualitesinternationales/communiquedepresse-deplacementauhautkarabaghdu21au27mai2012
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64287
Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles
parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au
quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion
de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour
éventuellement y réagir de manière appropriée.
GENOCIDE ARMENIEN/FRANCE/POLITIQUE ETRANGERE
Laurent Fabius : sur la Syrie, "la France est favorable à ce
que la CPI soit saisie"
LE MONDE | 29.05.2012 à 12h21 • Mis à jour le 29.05.2012 à 12h21
Par Propos recueillis par Natalie Nougayrède et Thomas Wieder
Le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, demande le départ du
président syrien, prône la fermeté envers l'Iran, mais sans "compétition", et
redoute, au Sahel, un "Afghanistan africain".
En Syrie, les massacres se multiplient et les observateurs
internationaux sont impuissants. Assistons-nous à un scénario "à la
bosniaque", où la communauté internationale assiste en spectatrice à
une catastrophe ?
Bachar Al-Assad est l'assassin de son peuple. Il doit quitter le pouvoir. Le plus
tôt sera le mieux. Jusqu'ici les actions entreprises pour cela ont rencontré deux
limites. La première résulte de l'absence de consensus au Conseil de sécurité de
l'ONU, du fait des Russes et des Chinois. La seconde est militaire : l'armée
syrienne est puissante. Aucun Etat n'est prêt à envisager aujourd'hui une
opération terrestre. Les risques d'extension régionale seraient redoutables, en
particulier au Liban.
Dans ce contexte, l'action de la France se déploie dans trois directions. D'abord,
durcir les sanctions, si possible au niveau du Conseil de sécurité. Ensuite,
travailler avec la Russie, qui joue un rôle déterminant. Vladimir Poutine sera
vendredi à l'Elysée. Enfin, il faut favoriser le rassemblement de l'opposition.
Ce que vous décrivez, c'est au fond la prolongation de ce qui est
entrepris depuis déjà plusieurs mois. Le massacre d'Houla ne marque-til pas un tournant qui nécessiterait d'autres actions ? Par exemple, des
livraisons d'armes à l'opposition, ou la mise à l'étude d'une action en
dehors du Conseil de sécurité ?
Ce massacre épouvantable peut avoir comme conséquence que des pays
jusque-là réticents évoluent. La question des livraisons d'armes pose une
alternative redoutable. Ou bien des armes sont livrées, cela accentue la
militarisation du conflit et le pays glisse définitivement dans la guerre civile ; ou
bien elles ne le sont pas, et dans ce cas, l'opposition risquerait d'être broyée. La
réalité, c'est que les frontières sont poreuses et que des armes entrent en Syrie.
La France prendrait-elle part à une politique de livraisons d'armes si
elle était prônée par les Etats-Unis ?
Nous n'en sommes certainement pas là.
Combien faut-il de massacres pour déclencher une procédure de saisine
de la Cour pénale internationale (CPI) et invoquer le mécanisme de
responsabilité de protéger, comme en Libye, ce qui n'implique d'ailleurs
pas forcément une action armée ?
Les responsables des crimes commis en Syrie finiront par répondre de leurs
actes devant la justice. Nous sommes favorables à ce que la CPI en soit saisie.
La France peut-elle maintenir une coopération militaro-industrielle avec
la Russie alors que celle-ci soutient et, semble-t-il, fournit des armes au
régime de Bachar Al-Assad ?
Il est avéré que la Russie a fourni des armes à la Syrie, dont je puis vous
assurer qu'elles ne viennent pas de France. Sur ce sujet, notre doctrine est
claire : quand la France vend des armes, elle veille à ce que celles-ci ne
puissent pas être retournées contre les peuples.
Quand et sous quel format allez-vous réunir à Paris le Groupe des amis
du peuple syrien ?
Prochainement. Cela prend quelques semaines à préparer et le format reste à
fixer. L'objectif est de renforcer la pression sur Damas et de laisser toutes ses
chances à la difficile mission de Kofi Annan
Plus vous réunirez de pays, plus la pression pourra s'accroître sur Damas, et
plus la Russie peut être isolée...
L'idée n'est pas d'isoler tel ou tel, mais d'être efficace. Et puis une question se
pose pour tout le monde : si Bachar Al-Assad tombe, qui le remplacera ? Ce
qu'il faut rechercher, c'est une transition politique crédible, qui implique le
départ de Bachar Al-Assad tout en évitant "l'irakisation" du pays.
L'objectif est-il de rechercher une solution "à la yéménite" ?
Le scénario de la chute du dictateur, suivie par son remplacement par un de ses
épigones, est une idée développée ici et là. Mais les situations ne sont pas
exactement les mêmes. Au Yémen, le pouvoir en place était soutenu par un
pays, l'Arabie saoudite. Le pouvoir syrien conserve le soutien de la Russie et de
l'Iran. La zone géographique concernée et les risques de contagion ne sont pas
du tout identiques, ni la question militaire. Les comparaisons rencontrent donc
leurs limites.
A propos de l'Iran, combien de temps les pourparlers sur le nucléaire
peuvent-ils se prolonger sans résultats tangibles ?
La récente réunion de Bagdad [entre les grandes puissances et l'Iran] n'a pas
permis d'avancer sur le fond. Mais elle a confirmé l'existence d'une communauté
d'approche entre tous les pays, y compris la Russie, qui discutent avec l'Iran.
Notre politique repose sur deux piliers : des sanctions qui doivent être
maintenues, parce que nous n'acceptons pas que l'Iran se dote de l'arme
nucléaire, et en même temps, des canaux de discussion qui doivent être
entretenus, afin de convaincre Téhéran de bouger.
Pas de levée des sanctions, donc ?
Non. Il faudrait pour cela qu'interviennent des avancées iraniennes
significatives. Or, pour l'instant, elles n'ont pas eu lieu.
Si la diplomatie échoue dans le dossier iranien, les autorités françaises
excluent-elles une intervention militaire ?
Nous ne sommes pas dans cette perspective. Ce que nous faisons avec nos
partenaires vise précisément à exclure cette hypothèse.
En quoi votre politique sur l'Iran diffère-t-elle de la politique des
années Sarkozy ?
Le président de la République a rappelé notre position : fermeté, très grande
fermeté même. Mais il n'y a pas lieu d'avoir compétition dans la fermeté. Sur ce
sujet comme sur d'autres, dans la séquence internationale intense qui vient de
se tenir, la France, en la personne du président de la République, a
remarquablement tenu ses engagements et son rang.
Au Sahel, la situation empire de jour en jour. Le Mali est coupé en deux.
En se retirant d'Afghanistan, la France s'apprête-t-elle à redéployer des
moyens militaires, financiers ou de renseignements, dans cette région ?
Il faut éviter, selon la formule du président de l'Union africaine, un "Afghanistan
africain". La situation au Mali est très préoccupante. Nous avons par ailleurs des
otages dans la région. Nous soutenons la médiation de la Cédéao [Communauté
économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest] mais, à Bamako, les putschistes
sont toujours là.
Ce qu'il faut, c'est une action globale de la communauté internationale qui
conjugue stabilisation (notamment par l'approfondissement des contacts avec
les pays voisins), développement et renforcement de la sécurité. La France,
pour sa part, n'a pas vocation à intervenir directement. Nous préférons de
beaucoup que les autorités africaines, et notamment la Cédéao, soient à
l'action.
Mais je ne veux pas réduire notre approche de l'Afrique aux crises. L'Afrique est
un continent du futur. Nous voulons accompagner son développement. Je note,
à ce propos, que le triptyque "justice, jeunesse, croissance" porté par François
Hollande durant la campagne recouvre aussi les enjeux qui se posent au
continent africain. Et que 80 % des francophones en 2050, soit 700 millions de
personnes, seront africains.
En quoi votre politique étrangère se distinguera-t-elle de celle du
précédent quinquennat ?
La question principale n'est pas de savoir s'il faut ou non rompre avec nos
prédécesseurs, mais de conduire la politique qui est la bonne pour la France.
François Hollande a engagé une stratégie générale de redressement du pays. La
politique étrangère s'inscrit pleinement dans cet objectif, de redressement
économique en particulier. Le Quai d'Orsay sera au premier rang du soutien aux
entreprises françaises et de la promotion du rayonnement culturel et scientifique
de notre pays. Je consacrerai, en août, la prochaine conférence des
ambassadeurs à ces sujets.
S'agissant de l'Afrique, vous n'entendrez assurément pas - et heureusement un nouveau "discours de Dakar". Aux Amériques, nous voulons approfondir nos
relations avec, notamment, le Brésil et le Mexique. En Asie, tout en soulignant
l'importance évidente de nos relations avec la Chine et l'Inde, je veux insister
sur le Japon, troisième puissance économique du monde, grande démocratie,
avec laquelle nous voulons développer une relation exemplaire. D'une façon
générale, nous intensifierons nos liens avec les "nouveaux émergents", comme
l'Indonésie ou l'Afrique du Sud, sans oublier nos partenaires de la rive sud de la
Méditerranée.
Enfin, bien que notre entretien ne porte pas sur ce sujet, pourtant décisif et
essentiel, je veux dire un mot de l'Europe : le moteur franco-allemand est
fondamental, mais il n'est pas exclusif. Nous devons travailler avec l'ensemble
de nos partenaires. Le couple franco-allemand fonctionne d'autant mieux qu'il
est fondé sur une relation d'égalité.
La politique étrangère de François Hollande sera-t-elle moins atlantiste
?
Le bilan du précédent quinquennat est contrasté, tant la politique étrangère y a
été fluctuante. La réintégration de la France dans le commandement intégré de
l'OTAN a été perçue comme une démarche "atlantiste". A l'époque, il avait été
avancé qu'une contrepartie serait la relance de la défense européenne. Nous
n'avons rien vu.
Nous sommes des alliés solides des Etats-Unis, mais nous ne sommes pas
alignés. Plutôt que de hard power ou de soft power, je préfère parler pour la
France d'influential power, d'une puissance d'influence. La France est à la fois
une puissance singulière et universelle. Nous disposons, parmi les outils de
cette puissance, de notre potentiel économique, de notre statut diplomatique et
militaire et de notre rayonnement culturel et linguistique ; nous devons les
renforcer.
La France doit-elle, selon vous, porter un message qui la démarque de
la notion de "famille occidentale" ?
Nous n'entrerons certainement pas dans une logique de "conflit de civilisation".
Ce gouvernement croit à des principes comme le respect des droits de l'homme,
la démocratie, le développement durable, l'internationalisme, la recherche de la
paix.
Que veut dire "internationalisme" ?
Cela veut dire que nous croyons, malgré ses lacunes, dans l'Organisation des
Nations unies et que nous insistons sur la nécessité d'une régulation
internationale en matière économique, financière, d'environnement, de sécurité.
Internationalisme, cela pourrait faire penser à l'Internationale ! Rien à
voir ?
Non. Je vais vous amuser, et répondre indirectement à votre question. J'ai reçu
un message de félicitations de Régis Debray qui m'a touché - car c'est un
homme de grand talent -, où il m'écrit qu'il espère une politique qui fera
"quelques petits pas de côté, car ce sont ceux-là qui nous ont fait dans le
monde une réputation".
Régis Debray était un farouche critique de l'intervention de l'OTAN
contre les forces de Milosevic en Yougoslavie ! Vous adhérez à cette
vision ?
Ce n'est pas du tout ce que je voulais dire, mais plutôt le fait que parfois,
paradoxalement, c'est en étant singulier qu'on accède à l'universel.
Si vous citez Régis Debray, c'est que vous vous inscrivez dans une démarche
gaullo-mitterrandienne...
Lorsque nous prenons une décision, nous ne nous demandons pas, avec
François Hollande et Jean-Marc Ayrault, si elle est "gaullo-mitterrandiste" ou si
elle est...
Néoatlantiste ?
Evitons ces classifications ! Nous nous demandons si cette décision est juste et
efficace. Je le répète : la France doit être une puissance d'influence, singulière
et universelle, qui croit à la régulation et cherche à l'amplifier.
Quelle politique mènerez-vous à l'égard de la Chine ?
Une puissance comme la France doit avoir des rapports étroits avec la Chine. Ce
qui ne veut pas dire un accord sur tout. Notre déficit avec la Chine, les
problèmes posés par les questions de propriété intellectuelle, de réciprocité
commerciale, de monnaie, de dumping environnemental et social, tout cela doit
évidemment être discuté. La Chine aura bientôt de nouveaux dirigeants, mais
les contacts existent, et nous aurons évidemment des relations proches avec ce
pays ; il ne peut pas en être autrement.
La France va-t-elle respecter le communiqué franco-chinois d'avril 2009
où Paris s'engageait à une stricte "non-ingérence" sur les droits de
l'homme ? Un communiqué intervenu après la crise à propos du Tibet...
Vous savez, je garde le souvenir fort d'avoir, en tant que premier ministre de
François Mitterrand, contribué à porter un coup sévère à l'apartheid. Je ne suis
suspect d'aucune complaisance dans le domaine des droits de l'homme. Mais je
sais qu'il faut faire avancer concrètement les choses et que ce n'est pas en
maniant l'invective qu'on y arrive. Il ne sert à rien d'être provoquant ni
complaisant, et encore moins d'être successivement l'un et l'autre.
Comment allez-vous réparer la relation avec la Turquie alors
que vous vous êtes prononcés pour la loi sur la pénalisation
de la négation du génocide arménien ?
Ce n'est pas facile. Nous avons eu un très bon contact avec le président Gül à
Chicago. Sur la question arménienne, il faudra tenir compte de la décision du
Conseil constitutionnel.
M. Hollande s'est engagé à aller vite pour l'adoption de cette loi.
Oui. Pour autant, il y a des contraintes juridiques. Quoi qu'il en soit, il est
important de renouer les fils avec la Turquie qui joue un rôle majeur, aux plans
économique et diplomatique, par exemple sur les questions syrienne et
iranienne.
Sur le dossier palestinien, la France va-t-elle prendre des initiatives ?
Nous sommes très attachés à tout ce qui peut faire avancer la solution de ce
conflit. Nous en avons parlé avec le président Obama et Hillary Clinton. Je reçois
dans quelques jours Mahmoud Abbas. J'aurai naturellement un contact avec le
gouvernement israélien. La France peut jouer un rôle utile, car elle a une
relation de confiance avec les uns et les autres.
La France peut-elle envisager d'aller plus loin en termes de
reconnaissance de l'Etat palestinien ?
Ce qui est déterminant, c'est de faciliter des avancées dans la résolution de ce
conflit.
Propos recueillis par Natalie Nougayrède et Thomas Wieder
http://www.lemonde.fr/international/article/2012/05/29/m-fabius-sur-la-syriela-france-est-favorable-a-ce-que-la-cpi-soit-saisie_1708808_3210.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64271
CONFLIT DU HAUT-KARABAKH
Sénateurs: "Le Karabagh est un pays bien organisé où
l'Etat accomplit sa mission"
Eurotopie
mardi 29 mai 2012
Le calendrier vient parfois offrir d'heureuses coïncidences: Alors que la tenue du
concours de l'Eurovision a donné l'occasion à la presse internationale d'étriller le
régime de Bakou et le clan Aliev qui gouverne l'Azerbaïdjan, trois Sénateurs
français vienne de publier un communiqué de presse rendant compte de leurs
impressions suite à la mission d'observation qu'il ont conduit au Haut-Karabagh.
Le Haut-Karabagh, rappelons-le, c'est ce petit Etat peuplé d'Arméniens qui s'est
érigé en République à la suite d'un guerre d'indépendance victorieusement
menée voici vingt ans. S'il ne bénéficie toujours pas d'une reconnaissance
international, le Haut-Karabagh a su mettre en place des institutions politiques
plutôt démocratiques qui, à cet égard, tranchent singulièrement avec celles de
l'ancien colonisateur azerbaïdjanais. Celui-ci d'ailleurs ne s'est jamais résigné à
la perte de sa colonie de sorte qu'il a fait capoter à plusieurs reprises les
solutions diplomatiques conduisant à une paix juste et définitive. C'est en raison
de ces actions azéries revanchardes que, presque vingt ans après l'arrêt des
combats, le groupe de Minsk de l'OSCE est toujours en charge d'aider les parties
prenantes à trouver une issue politique négociée. C'est donc dans ce cadre que
les trois Sénateurs français - M. Bernard Fournier (Loire), Mme Sophie Joissains
(Bouches du Rhône) et M. Philippe Marini (Oise) ont accepté de se rendre
compte par eux-même de la réalité karabaghiote, en dépit des pressions
déplacées de l'Azerbaïdjan pour leur interdire ce voyage.
Et le moins que l'on puisse noter est le contraste saisissant entre la dérive
autoritaire et maffieuse que la presse internationale a notée au sujet de
l'Azerbaïdjan et le constat positif - voire admiratif - des Sénateurs français au
sujet du Haut-Karabagh.
Ce dernier leur est notamment apparu "un pays paisible et bien organisé, où la
sécurité règne, et où l'Etat accomplit toutes ses missions" ce qui les a conduit à
considérer comme "particulièrement utile et opportun de mettre en œuvre la
résolution n° B7-0198/2011 du 7 avril 2011, par laquelle le Parlement européen
a incité les institutions communautaires à établir des contacts avec les sociétés
civiles des entités non reconnues internationalement du Caucase du Sud." En
effet, aujourd'hui encore, le Haut-Karabagh est snobé par la Commission
européenne au motif qu'il ne constitue pas une entité juridiquement reconnue.
Une raison qui n'en est pas une puisque les entités proches que sont l'Abkhazie
et l'Ossétie du Sud, pas plus reconnues sur le plan international, bénéficient,
elles, de l'aide européenne à la reconstruction et au développement sans même
parler de la zone septentrionale de Chypre occupée militairement par l'armée
turque et que l'Union européenne cautionne indûment en lui versant des
sommes considérables.
Parlant en son nom propre, Philippe Marini, le très respecté président de la
Commission des finances du Sénat, "a rendu hommage au courage de la
population du Haut-Kharabagh, qui dispose d'institutions démocratiques et
pluralistes, et qui, malgré son isolement géographique et avec l'aide de tous les
Arméniens du monde, s'est dotée d'équipements éducatifs et culturels de haut
niveau, et a progressé dans la voie du développement économique". Mme
Joissains a pour sa part proposé que le jumelage de Stépanakert - la capitale
karabakhiote avec Aix-en Provence tandis que M. Fournier a salué la population
locale dans laquelle il a vu de véritables "cousins germains".
Ceux qui s'attachent à la paix, à la démocratie et à l'amitié entre les peuples ne
peuvent donc que se féliciter de cette visite et souligner pour le coup une
Grandeur de la France trop souvent galvaudée. Le communiqué des Sénateur se
conclut d'ailleurs en soulignant que "cette visite a été motivée par la volonté de
connaître la réalité du Haut-Kharabagh, en toute indépendance, et sans céder à
quelque pression que ce soit". Espérons que le message sera bien entendu - et
compris - du côté de l'Emir de Bakou.
Lire le Communiqué Sénatorial - à la rencontre du Haut Karabagh ICI
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64287
http://eurotopie.leylekian.eu/2012/05/senateurs-le-karabagh-est-un-paysbien.html#more
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64286
Dépêche de l'APA [ 29 mai 2012 19:25 ] - Agence de
Presse d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse
azérie) daté du 29 mai 2012. Les articles de ce site (écrits
généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés
de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute
réserve.
APA
Une rencontre des chefs des médias azerbaïdjanais et arménien à
Moscou - EXCLUSIVE
[ 29 mai 2012 19:25 ]
Bakou. Victoria Dementyeva, Farid Akbarov – APA. Une rencontre aura lieu au
début de juin à Moscou dans le cadre de l’initiative humanitaire sur
l’approchement des sociétés azerbaïdjanaise et arménienne avec le but de
soutien au règlement du conflit de Haut-Karabakh.
Comme rapporte APA, la rencontre prévue le 4 juin dans la rédaction du
quotidien russe « Rossiyskaya gazeta » aura lieu par l’initiative du représentant
du président russe Mikhail Chvidkov.
Malgré que la rédaction du quotidien a affirmé le déroulement de telle rencontre
à l’envoyé spécial de l’APA à Moscou, mais les informations détaillées n’ont pas
été données.
Rappelons qu’une réunion s’est tenue le 22 février à Moscou, dans la rédaction
du quotidien « Rossiyskaya gazeta » entre les intellectuels azerbaïdjanais et
arméniens. Mikhail Chvidkov qui a participé dans la rencontre, a parlé la suite
de telles rencontres.
Notons que l’activation des relations humanitaires a été décidée en même
temps lors de la rencontre tenue le 23 mai à Sotchi entre les présidents
azerbaïdjanais et arménien.
http://fr.apa.az/news.php?id=16838
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64277
ARMENIE
Ragip Zarakolu reçoit le prix de l’Etat arménien
NAM
Ragip Zarakolu, éminent militant des droits de l’homme turc et éditeur, a reçu
un prix de l’Etat arménien mardi 29 mai 2012. Le président Serge Sarkissian a
affirmé qu’il avait contribué à la reconnaissance internationale des massacres
des Arméniens en 1915 qui ont eu lieu dans l’Empire ottoman.
Zarakolu fait partie des vingt scientifiques, écrivains et artistes choisis pour les
prix annuels remis par Serge Sarkissian. Il est arrivé en Arménie avec sa femme
et sa fille pour la remise du prix. Il y a seulement deux mois, il a été libéré de
prison après avoir été accusé d’aider illégalement le parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK) en Turquie.
« Ses activités représentent une mission exceptionnelle », a déclaré Serge
Sarkissian lors de la cérémonie tenue au palais présidentiel à Erevan. « Son
combat pour la reconnaissance de la vérité historique de la société turque est
un brillant exemple de prise de position courageuse. » « Votre présence ici et
l’acceptation de ce prix aujourd’hui sont aussi un acte de courage », a-t-il
déclaré en s’adressant à R.Zarakolu.
Lors de la cérémonie, Zarakolu a annoncé que la Turquie moderne doit
reconnaître le génocide. « La Turquie doit accepter la vérité historique, a-t-il dit.
C’est seulement de cette manière que la Turquie peut retrouver son estime. »
« Même si la Turquie présente ses excuses, les Arméniens et les Turcs ne
pourront plus avoir les mêmes relations, a-t-il dit. Mais nous pouvons regarder
ensemble vers l’avenir. »
Zarakolu, âgé de 63 ans, accède à la notoriété dans les années 70. Il est alors
chroniqueur dans un journal et rédacteur en chef : il souligne les violations des
droits de l’homme commises en Turquie. Il a été emprisonné à deux reprises par
les gouvernements militaires à Ankara, avant de fonder, avec d’autres Turcs,
l’Association des Droits humains de Turquie en 1986. Il commence à partir de ce
moment-là à publier des livres sur des sujets tabous tels que le génocide
arménien. Certains livres ont été traduits en turc. Ces traductions ont conduit
R.Zarakolu au tribunal. Un tribunal turc a décidé en juin 2008 que la publication
d’un de ces livres insulte « les institutions de la République turque ». L’éditeur a
reçu une peine de prison avec sursis de cinq mois.
Zarakolu a été de nouveau arrêté par la police turque en octobre l’année
dernière pour avoir « sciemment aidé et encouragé une organisation terroriste »
avec des dizaines d’autres Turcs. S’il est reconnu coupable, il devra faire face à
15 ans de prison. L’Union européenne et des groupes internationaux des droits
de l’homme ont exprimé de sérieuses préoccupations sur son cas.
Zarakolu a été honoré à la Bibliothèque nationale arménienne lors de son
précédent voyage à Erevan en février 2011. Son directeur, Davit Sargsian, a
remis une médaille à l’éditeur pour le remercier et le féliciter pour son courage
et son activisme.
mercredi 30 mai 2012,
Laetitia ©armenews.com
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Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave,
t N.W. Washington DC 200
Lire aussi :
Liberté pour Ragip Zarakolu : Dossier complet
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=63756
URL originale :
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=79883
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64285
AZERBAIDJAN/EUROVISION/DROITS DE L’HOMME
Mehriban Aliev a fui la presse internationale après
l’Eurovision
NAM
afin d’éviter les questions qui fâchent...
La première dame-dictatrice d’Azerbaïdjan, Mehriban Aliev l’épouse du dictateur
Aliev a préféré ne pas participer à Bakou à la conférence de presse avec les
journalistes étrangers après l’Eurovision-2012. Selon le journal azéri « Azadlek
», Merhiban Aliev ne désirait pas répondre à la presse internationale, afin
d’éviter à avoir répondre sur des questions dérangeantes telles que la liberté de
presse et les droits de l’homme dans le pays. Le clan Aliev déteste répondre à
des questions qui n’ont pas été dictées par le gouvernement et les réponses
rédigées d’avance...« Azadlek » écrit également que toute la presse et les
médias d’Azerbaïdjan dont la presque quasi-totalité est aux ordres du dictateur
Aliev évoquent les « initiatives héroïques » de la première dame du pays dans la
réussite du concours de l’Eurovision. Initiatives telles que...les décors en cartonpâte des bâtiments non-achevés et qui devaient donner une image moderne et
nouvelle de Bakou !
La famille Aliev au complet s’était jetée dans cette opération de marketing de
grande envergure avec Ilham le papa-Président qui finance, Merhiban, la
maman qui régente l’opération par ses « initiatives héroïques », Leïla, la fille qui
présente l’Eurovision...jusqu’au gendre Emin Agalarov qui monte sur la scène de
l’Eurovision et qui chante. A art le peuple, muselé et dépossédé de ses
richesses, rien ne manquait à ce grand-show familial de la dynastie Aliev.
Krikor Amirzayan
mercredi 30 mai 2012,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=79896
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64300
FRANCE/KURDES
Quand un peuple est stigmatisé après un viol
MédiaPart
26 Mai 2012 Par Maxime-Azadi
Le viol est un acte inhumain et un moyen de contrôle de l’hégémonie de
l’homme sur les corps des femmes. Il ne s’agit pas d’un acte isolé mais une
culture de cette mentalité patriarcale. Y a-t-il une culture moderne où le viol
n’existe pas ? La réponse est malheureusement non ! C’est pourquoi les femmes
kurdes préfèrent utiliser le terme « culture de viol », un constat sociologique
dans leur combat contre le système patriarcal.
Trois kurdes ont été condamnés vendredi 25 mai à des peines de huit à quinze
années de réclusion criminelle par les assises de Toulouse pour avoir violé une
adolescente « fugueuse » de 14 ans pendant quatre jours.
Comme d’habitude, les médias français ont préféré de mettre en avant les
origines des ces hommes, en stigmatisant toute une communauté, alors qu’ils
évitent en générale de prononcer le mot « kurde » quand il s’agit des problèmes
politiques.
Ishak Guler, 22 ans, a été condamné à 15 années de réclusion criminelle pour
viols aggravés et complicité de viols, sur une adolescente de 14 ans en août
2009, tandis que Selman Varkan, 24 ans, ami d'Ishak Guler à 13 années de
réclusion et Selcuk Oczan, 37 ans, 8 années d'emprisonnement.
Tous les médias ont insisté sur les origines des ces hommes, et plusieurs
d’entre eux ont même rappelé que Selcuk Ozcan est un réfugié en France après
avoir été condamné en Turquie pour son appartenance au Parti des travailleurs
du Kurdistan. Or, presque tous les réfugiés politiques kurdes sont plus ou moins
liés au PKK et ils ont été condamnés, poursuivis, menacés ou arrêtés en
Turquie. Faire un lien être le viol et une organisation politique est abominable.
Cette attitude est devenue une caractéristique de plusieurs médias européens.
Lorsqu’un musulman ou tout simplement un étranger originaire du MoyenOrient commet un crime, les médias n’hésitent pas à diaboliser tout un peuple,
faisant preuve d’un racisme « caché »! On ne voit presque jamais les mêmes
approches quand un type occidental massacre des innocents comme dans le cas
de Breivik en Norvège ou quand des milliers d'autres cas de viol sont commis en
France. Le viol un problème de cinq mille ans, depuis la première « civilisation
», pas seulement celui des kurdes.
Au moins 25.000 cas de viols en France chaque année, dont un peu plus de
8.000 seulement sont recensés "officiellement", selon les organisations
féministes. On compte 1 femme violée toute les deux heures et 98% des
agresseurs sont des hommes souvent âgés entre 20ans et 40. En outre, 80%
des agressions sont sur des femmes dont 62% sont des victimes ayant moins
de 18ans. Dans 70 à 85% des cas, l'agresseur est connu de la victime, ajoutent
les organisations.
Blog de Maxime Azadi avec ActuKurde
http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/260512/quand-un-peuple-est-
stigmatise-apres-un-viol
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64294
PARLEMENT EUROPEEN/TURQUIE
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de
notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute
réserve.
TRT
Schulz à Ankara pour des pourparlers
Martin Schulz le Président du Parlement Européen a eu des pourparlers à Ankara
le Lundi.
Schulz a d'abord rencontré Cemil Cicek le Président de la Grande Assemblée
Nationale de la Turquie.
Schulz, qui a assisté au projet de dialogue Interparlementaire, a adressé des
messages importants.
En ce qui concerne le processus de la nouvelle constitution de la Turquie, Schulz
a déclaré que « Nous n'avons aucune doute que la Turquie va placer le système
judiciaire et l'autorité civile au-dessus de l'autorité militaire et va offrir aux
minorités religieuses et ethniques l'égalité de la protection. »
Pour sa part, le Président de la Grande Assemblée Nationale de la Turquie Cemil
Cicek a souligné la détermination de son pays pour rejoindre l'Union
européenne, en déclarant que l'Europe a toujours plaint de l'extrémisme et le
fondamentalisme, mais aujourd'hui souffre des sujets pareils.
Schulz a également rencontré Egemen Bagis Ministre des Affaires de l'Union
européenne, Kemal Kilicdaroglu le chef du Parti Républicain du Peuple et Devlet
Bahceli le chef du Parti du Mouvement Nationaliste.
Schulz a également été reçu par le Président Abdullah Gul au Palais présidentiel
« Cankaya », et par le Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan au siège du Parti
de la Justice et du Développement.
Le sujet de la Turquie et l'Union Européenne a été discuté lors des pourparlers
qui ont été aussi assisté par Egemen Bagis Ministre des Affaires de l'Union
européenne.
Date de l'information : 29 Mai 2012 09:31
http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/schulz-a-ankarapour-des-pourparlers--/3163
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64297
USA/TURQUIE
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de
notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute
réserve.
TRT
Clinton va venir en Turquie
Hillary Clinton va visiter la Turquie le 7 juin.
La porte-parole du secrétariat d’Etat Victoria Nuland a signalé dans son
explication écrite que Clinton visitera 7 pays entre le 31 Mai et le 7 Juin.
Selon l’explication de Nuland, Clinton visitera respectivement le Danemark, la
Norvège, la Suède, l’Arménie, la Géorgie, l’Azerbaïdjan et la Turquie lors de
cette tournée.
Clinton achèvera finalement cette tournée le 7 juin en Turquie, où elle coprésidera à Istanbul le Forum ministériel de lutte contre le terrorisme, et
discutera avec de hauts responsables turcs d'un "éventail de questions de
politique étrangère, notamment la Syrie et l'Iran".
Après la visite du Danemark, la Norvège et la Suède, Clinton visitera l’Arménie,
la Géorgie et l’Azerbaïdjan entre le 4 et le 7 Juin. Selon Nuland, Clinton
évoquera la sécurité régionale, la démocratie, le développement économique et
la lutte contre le terrorisme lors de ses entretiens dans les 3 pays caucasiens.
Nuland a déclaré que Clinton aura des entretiens avec le Président de la
République d’Arménie Serge Sargsian, de hauts fonctionnaires arméniens et des
dirigeants arméniens de la société civile en Arménie le 4 Juin. Clinton ira par la
suite en Azerbaïdjan de la Géorgie le 6 Juin, où elle rencontrera le Président
azerbaïdjanais Ilham Aliev et des dirigeants de la société civile.
Date de l'information : 26 Mai 2012 09:15
http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/clinton-va-venir-enturquie/3162
http://latino-serialo.ru/brazilskie_seriali_online/86-serial-xozyajka-sudby.html
TURQUIE
Turquie: 6 généraux à la retraite, en lien avec le coup
d'Etat de 1997, écroués
RTBF
MONDE | Mis à jour le mardi 29 mai 2012 à 9h29
Un tribunal d'Ankara a ordonné tôt mardi le placement en détention
provisoire de six généraux retraités accusés d'implication dans le coup
d'Etat militaire de 1997, a rapporté l'agence de presse Anatolie.
Parmi les officiers incarcérés figure le général Ilhan Kiliç, ex-secrétaire général
du Conseil national de sécurité, un organe mi-civil mi-militaire qui jusqu'à ces
dernières années a joué un rôle primordial dans la définition des politiques de la
Turquie.
Sont également écroués l'ex-chef de l'aviation Ahmet Cörekçi et l'ex-chef des
forces terrestres Hikmet Köksal, indique Anatolie.
Deux des six généraux écroués mardi étaient en fait déjà derrière les barreaux
en raison de leur implication supposée dans un autre projet de putsch, le plan
"Masse de Forgeron", élaboré selon l'accusation en 2003 pour renverser l'actuel
gouvernement islamo-conservateur.
Il s'agit de la cinquième vague d'arrestations en lien avec le coup d'Etat de 1997
au cours des derniers mois. Une quarantaine d'ex-officiers ont déjà été écroués
à Ankara dans l'attente de leur procès.
Ils sont accusés de "tentative de renversement du gouvernement ou
d'empêcher partiellement ou totalement son action", selon le parquet.
En 1997, un groupe de généraux avait présenté au gouvernement du Premier
ministre islamiste Necmettin Erbakan un ultimatum et fait défiler des chars dans
la banlieue d'Ankara, le contraignant à la démission sans violence ni effusion de
sang.
L'armée, qui se considère comme la garante de la laïcité, avait auparavant
renversé trois gouvernements en faisant intervenir la troupe.
Belga
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_turquie-6-generaux-a-la-retraite-en-lienavec-le-coup-d-etat-de-1997-ecroues?id=7777269
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64281
Turquie: une restriction de l'avortement?
Le Figaro
Publié le 30/05/2012 à 09:09
Le gouvernement islamo-conservateur turc envisage de présenter un projet de
loi au Parlement réduisant la période de grossesse pendant laquelle
l'avortement est autorisé, après le débat lancé par le premier ministre Recep
Tayyip Erdogan qui a annoncé y être opposé, a-t-on indiqué de source proche
du gouvernement.
Le ministère de la Santé est en train de préparer un rapport qui doit limiter de
10 à 4 ou six semaines la durée autorisée pour une interruption volontaire de
grossesse, a-t-on souligné. Une fois ce rapport soumis au gouvernement, un
projet de loi sera présenté au Parlement, où le parti de la justice et du
développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) de Recep Erdogan, au
pouvoir depuis 2002, est fortement majoritaire, a-t-on ajouté.
"L'avortement de doit plus être considéré comme une méthode de
contraception. On ne doit pas recourir à cet acte cruel si il n'est pas
médicalement justifié", a indiqué le ministre de la Santé, Recep Akdag, cité
aujourd'hui par la presse. Erdogan a soulevé l'indignation de nombreuses
femmes la semaine dernière dans son pays en assimilant publiquement
l'avortement à un "meurtre".
70.000 avortements en 2011
En Turquie, république laïque, l’avortement est autorisé depuis 1965 pour des
raisons médicales et, depuis 1983, les avortements sont permis durant les dix
premières semaines de grossesse. Erdogan incite depuis des années les
ménages turcs a avoir "au moins trois enfants", dans un pays où la chute du
taux de fécondité est importante: Il est passé de 3,14 enfants par femme en
1980 à 2,11 en 2009.
La possible remise en cause du droit à l’avortement a soulevé l’indignation des
associations féministes qui ont dénoncé une atteinte aux droits individuels dans
un pays qui souhaite entrer dans l'Union européenne. Le nombre annuel des
avortements était de 70.000 en 2011, en augmentation de 10.000 par rapport à
2009.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/30/97001-20120530FILWWW00394turquie-une-restriction-de-l-avortement.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64292
Kurdes
Où sont-elles? Où sont-ils?
MédiaPart
26 Mai 2012 Par Maxime-Azadi
Disparition politique constitue une violation grave des droits de l’humain et un
crime contre l’humanité quand cette pratique est généralisée. De Vietnam en
France en passant par la Turquie, des dizaines de milliers de personnes ont
disparus. Une pratique qui n’est toujours pas disparue.
La disparition politique vise les militants politiques, syndicalistes, sociaux,
culturels et dissidents au système capitaliste, ainsi que leurs proches et leurs
familles, mais aussi toute personne considérée dangereuse par sa révolte contre
le Système. Il s’agit d’une forme caractéristique de la violence exercée par les
États despotiques et impérialistes contre les personnes et organisations
opposantes pour sauvegarder le Système et les intérêts des Classes
Dominantes.
35 ans ont passé depuis le rassemblement de quatorze femmes (Mères de la
Place de Mai) pour la première fois le 30 avril 1977 sur la place de mai de la
capitale de l’Argentine pour exiger la vérité sur le sort de leurs enfants enlevés
par le régime. Mais aujourd’hui, la disparation politique est toujours pratiquée
dans plusieurs pays, notamment en Colombie, dans les pays de l'Afrique et du
Moyen-Orient.
Comme les Mères de la Place de Mai, les familles de disparus kurdes « Mères du
Samedi» descendent dans la rue chaque samedi depuis 1995. En Turquie, au
moins 17.500 personnes ont disparu ou ont été assassinées lors d'exécutions
extrajudiciaires, selon les organisations des droits humains. Une association a
identifié 253 fosses communes contenant les ossements de 3.248 personnes, au
cours de l’année 2011, demandant des travaux d’exhumation conformément au
Protocole de Minnesota.
Les disparitions politiques ont lieu essentiellement dans les pays où règnent les
grandes injustices et les insécurités sociales. En 2009, des centaines de
personnes ont disparu lors du massacre commis par l'armée sri-lankaise contre
les Tamouls devant les yeux de « démocraties occidentales ». Les tamouls ont
été ensuite emmenés dans des camps de concentration similaire à ceux de
l'Allemagne Nazie.
Cette pratique de disparition existe même dans les « démocraties » occidentales
d’aujourd’hui comme la France, où Jon Anza, un militant de l’ETA disparu en
avril 2009 à Toulouse et son corps retrouvé un an plus tard à la morgue de
l'hôpital Purpan. Dans certains pays comme la Turquie qui se prétend d’être une
« démocratie avancée », d’autres formes de violations graves remplacent
souvent les disparitions : les arrestations arbitraires systématiques, prendre les
opposants en otage dans les prisons sans aucune preuve, la torture dans la rue
sous forme d’intervention policière, les exécutions « proportionnées » et «
disproportionnées », ou réduire au silence toute opposition par tous les moyens
répressifs.
La lutte contre les disparitions politiques s’organise aujourd’hui sous différentes
formes dans plusieurs pays y compris la France et cherche à élever la voix des
familles de disparus pour mettre fin à cette pratique.
La section française du Comité International Contre les Disparitions Politiques
(ICAD) organise le 3 juin sa 1ère réunion de la Plateforme. « Sans la Plateforme
(constituée de diverses organisations, collectifs et individus) : l'ICAD-Section
française N'EXISTE PAS et ne peut pas mettre en œuvre des actions
conséquentes correspondant à sa perspective » dit l’organisation.
L’ICAD est né lors de la 1ère Conférence Internationale des Disparus en Garde à
Vue secrète réalisée entre le 17 et le 19 Mai 1996 à Istanbul (Turquie), suite à
la lutte pour découvrir les assassins de Hasan Ocak, militant kurde du Parti
Communiste Marxiste-Léniniste de Turquie (MLKP), disparu en garde à vue, le
21 Mars 1995. Son corps torturé et sans vie avait été trouvé dans le cimetière
des inconnus, le 17 mai 1995, suite aux efforts intenses réalisés par sa famille
et ses amis.
La section française du comité est née officiellement suite à la rencontre-débat
publique du 17 décembre 2011 sur les Soulèvements dans les Pays Arabes
(Maghreb et Moyen-Orient) à laquelle ont participé plusieurs intervenants.
Chaque année, du 17 au 31 Mai, les sections de l'ICAD organisent des
rencontres pour la Lutte contre les Disparitions en garde à vue dans le monde.
127 délégués de 27 pays et de nations différentes avaient participé à la "6e
Conférence contre les Disparitions", organisée à Londres par l’ICAD sous le
thème «Les guerres, les Mouvements nationaux et les Disparitions», en
décembre 2010.
Blog de Maxime Azadi avec ActuKurde
http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/260512/ou-sont-elles-ou-sont-ils
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64293
TURQUIE/ISRAEL
Turquie : quelles relations avec Israël ?
RFI
mercredi 30 mai 2012
Par Jérôme Bastion
Un tribunal stambouliote a accepté lundi de juger quatre ex-dirigeants de
l'armée israélienne accusés d'implication dans la mort de neuf Turcs tués en
2010 par des commandos israéliens lors de l'assaut de leur navire, porteur
d'aide humanitaire. La cour a accepté un acte d'accusation présenté la semaine
dernière par un procureur.
Ecoutez l’émission
http://www.rfi.fr/emission/20120530-turquie-quelles-relations-israel
http://www.rfi.fr/emission/20120530-turquie-quelles-relations-israel
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64288
TURQUIE/SYRIE/LIBAN
Turquie: les diplomates syriens expulsés
RIA Novosti
14:52 30/05/2012
ANKARA, 30 mai - RIA Novosti
La Turquie a décidé d'expulser les diplomates syriens, rapporte mercredi le
ministère turc des Affaires étrangères.
Ankara exige que le chargé d'affaires de la Syrie en Turquie et que tous les
diplomates syriens quittent le pays dans un délai de 72 heures.
Mardi et mercredi, l'expulsion des diplomates syriens a également été déclarée
par les Etats-Unis, l'Espagne, le Royaume-Uni, l'Italie, le Canada, la France,
l'Australie, l'Allemagne, le Japon et d'autres pays.
La communauté internationale est indignée par le massacre perpétré dans le
village syrien de Houla (centre), dans lequel plus de cent civils, dont une
cinquantaine d'enfants, ont péri les 25 et 26 mai derniers.
Selon les observateurs internationaux, la plupart des victimes ont été abattues
par des balles tirées à courte distance, les autres étant décédées sous des obus
d'artillerie. L'attaque contre Houla a eu lieu peu avant la visite en Syrie de
M.Annan.
Le 27 mai, le Conseil de sécurité de l'Onu a violemment dénoncé ce crime. Les
autorités syriennes nient leur implication dans la tuerie de Houla et en rejettent
la responsabilité sur les combattants islamistes.
Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de
contestation du régime en place. Selon l'Onu, la confrontation armée y aurait
déjà fait plus de 9.000 morts et quelque 230.000 réfugiés. L'Occident prône le
départ du président Bachar el-Assad.
En dépit d'un cessez-le-feu, instauré dans le cadre du plan de paix élaboré par
l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe Kofi Annan, de
nombreux attentats sont perpétrés dans le pays. Par ailleurs, une mission de
l'Onu a été envoyée en Syrie.
http://fr.ria.ru/world/20120530/194885063.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64302
Syrie: nouvelles expulsions de diplomates
Challenges.fr
Créé le 30-05-2012 à 13h21 - Mis à jour à 14h42
BEYROUTH (AP) — La Turquie et le Japon ont à leur tour expulsé mercredi des
diplomates syriens comme l'ont fait plusieurs capitales occidentales pour
protester contre le massacre de Houla au cours duquel 108 personnes dont des
femmes et des enfants ont été tuées.
Ankara a ordonné mercredi au chargé d'affaires et plusieurs autres diplomates
syriens de quitter la Turquie dans les 72 heures, a précisé le ministère des
Affaires étrangères dans un communiqué. "Il est hors de question de rester
silencieux et sans réaction face à ces actes qui équivalent à un crime contre
l'humanité". Le consulat à Istanbul reste ouvert pour les tâches administratives.
Le Premier ministre turc Recep Erdogan a prévenu que de nouvelles sanctions
pourraient être imposées à la Syrie dans les jours à venir, car le monde "ne
peut pas rester silencieux face à une telle situation".
Le Japon à son tour a également demandé à l'ambassadeur syrien de quitter
Tokyo, sans rompre les liens diplomatiques avec Damas, a annoncé le ministre
des Affaires étrangères Koichiro Genba.
Mardi, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, les EtatsUnis, le Canada, l'Australie et la Bulgarie ont expulsé les diplomates syriens
pour inciter le régime de Damas à renoncer à la violence.
Allié indéfectible de Damas, Moscou a critiqué ces expulsions qu'il a qualifié de
"mesure contreproductive", a déclaré le porte-parole du ministère russe des
Affaires étrangères Alexander Lukachevitch. Cette décision a fermé
"d'importants canaux" pour influencer la Syrie.
La presse officielle syrienne qualifiait mercredi ces expulsions de "hystérie sans
précédent", à l'image du quotidien "Al Baath" organe du parti Baas qui affirme
que la Syrie ne se laissera pas intimidée par ces "rythmes violents" et qu'elle ne
"tremblera pas comme ils le pensent".
Pour le quotidien gouvernemental "Al Thawra" ces expulsions constituent une
"escalade qui vise à assaillir le plan Annan et enflammer un guerre civile".
Accusé des exactions à Houla, le régime de Bachar el-Assad a annoncé mener
sa propre enquête qu'il devrait boucler mercredi. Le régime syrien impute le
massacre à des "terroristes armés", mais des témoins accusent les chabiha, des
milices qui servent souvent de supplétifs aux forces gouvernementales. Des
opposants à Houla ont déclaré que l'armée avait bombardé la zone après des
manifestations et s'était battue avec des rebelles locaux. Les chabiha de villages
voisins auraient ensuite ratissé le secteur en poignardant et en tuant des
habitants à bout portant.
Sur le terrain, l'armée syrienne bombardait mercredi Douma, dans la banlieue
de Damas, et Homs (centre), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme
et les Comités locaux de Coordination, qui n'ont pas encore de bilan.
L'ONU estime que les violences ont fait plus de 9.000 morts depuis le début à la
mi-mars 2011 du mouvement de contestation initialement pacifique, réprimé
dans le sang. AP
ljg/v
http://www.challenges.fr/monde/20120530.FAP4127/syrie-nouvellesexpulsions-de-diplomates.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64304
Expulsions de diplomates syriens après la tuerie de Houla
Nouvel Obs
Créé le 29-05-2012 à 15h15 - Mis à jour à 17h31
PARIS (Reuters) - Indignées par le carnage de Houla, où plus de 100 civils ont
été tués en fin de semaine dernière, les puissances occidentales ont procédé
mardi à l'expulsion concertée de diplomates syriens, relevant le degré des
pressions exercées contre le régime de Bachar al Assad.
A Paris, François Hollande a annoncé en personne l'expulsion de Lamia
Chakkour, l'ambassadrice syrienne qui est également la représentante de
Damas auprès de l'Unesco. Son expulsion lui a été notifiée dans la journée.
"C'est une décision pas unilatérale de la France, mais concertée avec nos
partenaires", a précisé le président français, qui a évoqué le dossier syrien lundi
avec le Premier ministre britannique, David Cameron.
Quelques heures plus tôt, l'Australie avait été la première à annoncer l'expulsion
de deux diplomates syriens, dont le chargé d'affaires en poste à Canberra.
L'Allemagne a officialisé à son tour en début d'après-midi, "en concertation avec
ses partenaires", l'expulsion de l'ambassadeur de Syrie en poste à Berlin.
La Grande-Bretagne, l'Italie, l'Espagne ou bien encore le Canada ont fait de
même.
Les Pays-Bas ont annoncé que l'ambassadeur syrien ne serait plus le bienvenu
sur le territoire néerlandais, mais ne peuvent l'expulser puisque, représentant
également la Syrie auprès de la Belgique, il réside à Bruxelles.
Le chargé d'affaires syrien en poste aux Etats-Unis sera lui aussi expulsé dans
un délai de 72 heures, a-t-on appris de source autorisée au sein de
l'administration Obama. Il est le principal diplomate syrien encore en poste à
Washington depuis le rappel de l'ambassadeur, Imad Moustapha, à la fin de
l'année dernière.
Dans une interview accordée au quotidien Le Monde, le nouveau chef de la
diplomatie française, Laurent Fabius, affirme que "Bachar al Assad est l'assassin
de son peuple". "Il doit quitter le pouvoir", ajoute-t-il.
A Canberra, son homologue australien Bob Carr a déclaré que "les Australiens
(étaient) écoeurés par ce massacre et chercheront une réponse internationale
unie pour que les responsables rendent des comptes".
"Ce massacre de plus de cent hommes, femmes et enfants à Houla est un crime
affreux et brutal", a-t-il ajouté.
"IL Y A UNE LIMITE À LA PATIENCE"
Ces expulsions concertées marquent une nouvelle phase dans les initiatives
amorcées par la communauté internationale face à la crise en cours depuis plus
de 14 mois en Syrie.
Guido Westerwelle, le ministre allemand des Affaires étrangères, a du reste
appelé le Conseil de sécurité des Nations unies, jusqu'ici paralysé par le veto
des Russes et des Chinois, à se saisir de nouveau de la situation en Syrie.
"Le régime syrien est responsable des actes terribles de Houla. Quiconque, ici
ou ailleurs, viole la résolution du Conseil de sécurité en se servant d'armes
lourdes contre son propre peuple doit en assumer les conséquences
diplomatiques et politiques", a souligné le ministre allemand.
"Nous ferons pression pour une nouvelle implication du Conseil de sécurité de
l'Onu sur la situation en Syrie", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a lui aussi condamné le carnage
de Houla, prévenant: "Il y a une limite à la patience, et je suis persuadé que si
Dieu le veut, il y a aussi une limite à la patience au sein du Conseil de sécurité
de l'Onu."
"Commettre ce type de meurtre, assassiner honteusement cinquante enfants
innocents, 110 civils innocents, pendant que la mission d'observateurs des
Nations unies effectue sa mission en Syrie (...), c'est abominable", a-t-il ajouté
lors de la réunion hebdomadaire de son parti AKP.
avec les bureaux de Reuters et Elizabeth Pineau à Paris; Jean-Stéphane Brosse,
Jean-Loup Fiévet et Henri-Pierre André pour le service français
http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20120529.REU7340/expulsions-dediplomates-syriens-apres-la-tuerie-de-houla.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64272
L’affaire des otages et le plan pour discréditer le
Hezbollah
L'Orient Le Jour
Par Scarlett HADDAD | 29/05/2012
Éclairage
Il est difficile de s’y retrouver dans l’étrange affaire de l’enlèvement des onze
pèlerins libanais près d’Alep, en Syrie. Le cafouillage généralisé, les informations
contradictoires et le flot de déclarations faites par des personnalités jusque-là
pratiquement inconnues du grand public, sans parler des correspondances
multiples des envoyés spéciaux dans la banlieue sud, en Turquie et ailleurs, ont
ajouté à la confusion générale. Mais il reste qu’en gros, il y a deux lectures de
l’événement. La première consiste à considérer que le passage des pèlerins a
été considéré comme une aubaine pour un des groupes de l’opposition syrienne
qui a estimé qu’il pourrait les échanger « utilement », avant que l’affaire ne le
dépasse complètement et ne devienne un enjeu régional. En d’autres termes,
selon cette lecture, l’enlèvement aurait eu lieu par hasard, avant d’être récupéré
par des parties régionales, un peu dans le genre de ce qui se passait au Liban
dans les années 80.
L’autre lecture est de considérer que cet enlèvement s’inscrit dans le cadre du
complot visant à susciter une discorde entre sunnites et chiites au Liban. Il est
intervenu après une série d’incidents qui avaient le même objectif et qui se sont
articulés selon la logique suivante : il s’agissait d’abord de discréditer les
institutions de l’État qui rassemblent les Libanais, l’armée, les services de
sécurité et la justice. Il fallait ensuite entraîner les différentes composantes de
la société libanaise dans des affrontements qui pousseraient chaque groupe à se
replier sur lui-même. C’est d’ailleurs l’importance de recourir à des francstireurs dont l’action empêche les échanges entre deux quartiers et deux camps
adverses. De la sorte, la tension ne cesse de monter entre les différentes
factions et le terrain devient favorable à l’éclatement de la discorde. C’est dans
ce climat que se produit l’enlèvement des onze pèlerins près d’Alep qui était
destiné à pousser leurs proches à manifester dans la rue, alors que la tension
provoquée par la mort des deux cheikhs au Akkar n’avait pas encore baissé,
provoquant ainsi des frictions avec la rue sunnite encore sous pression.
Mais le plan s’est heurté à la sagesse des commandements d’Amal et du
Hezbollah qui ont rapidement demandé aux proches des pèlerins enlevés de ne
pas descendre dans la rue et d’attendre les résultats des négociations. Plus
encore, l’enlèvement des pèlerins a provoqué, à la surprise générale, une sorte
d’élan national, l’ancien Premier ministre Saad Hariri ayant été le premier à
donner le ton en se déclarant prêt à déployer tous les efforts nécessaires pour
aider à la relaxe des otages. Il a même mis son avion personnel à la disposition
des pèlerins pour les ramener de Turquie au Liban. Un scénario idéal avait
même été évoqué selon lequel Saad Hariri reviendrait au Liban avec les pèlerins
et serait pratiquement accueilli en sauveur par ceux-là mêmes qui avaient
œuvré au renversement de son gouvernement. De la sorte, une issue honorable
pour tout le monde serait trouvée et l’ex-Premier ministre, dont le courant a
perdu un peu de son influence sur la rue sunnite au profit des islamistes,
reprendrait en quelque sorte la main à partir d’une position de force. Le
dialogue national (réclamé d’ailleurs par le roi Abdallah d’Arabie) reprendrait
dans des conditions plus favorables et le Liban aurait ainsi mis en échec toutes
les tentatives de discorde confessionnelle interne.
Or c’est justement ce que ne voulaient pas ceux qui ont commandité
l’enlèvement des pèlerins. C’est pourquoi après la série de bonnes nouvelles, le
cafouillage a été total. Une source médiatique révèle à cet égard qu’une chaîne
de télévision arabe avait reçu des informations vendredi soir sur le fait que les
pèlerins libanais ne seraient pas libérés. Elle était d’ailleurs la seule à donner ce
son de cloche alors que tous les autres médias se préparaient à les accueillir,
certains ayant même envoyé des équipes en Turquie.
À ce sujet, l’attitude des autorités turques reste une énigme. Elles avaient
annoncé vendredi soir aux dirigeants libanais que les pèlerins se trouvaient sur
leur territoire et qu’ils seraient libérés dans les prochaines heures, avant de se
rétracter le lendemain, invoquant un malentendu. Mais comment celui-ci a-t-il
pu se produire avec tour à tour le ministre des Affaires étrangères, le Premier
ministre et Saad Hariri ? La version qui circule dans les milieux proches du
Hezbollah est que les dirigeants turcs ont changé d’avis, après avoir subi des
pressions en ce sens. Ceux qui veulent déstabiliser le Liban auraient ainsi vu
que l’enlèvement des pèlerins est en train de consolider l’unité nationale. Il
fallait par conséquent reporter leur libération. D’abord pour discréditer le
secrétaire général du Hezbollah qui avait promis leur relaxe imminente, le jourmême où il célébrait la libération du Sud en 2000 et, ensuite, pour pousser les
proches des pèlerins à se soulever contre lui. Ceux qui veulent déstabiliser le
Liban misent, toujours selon les milieux proches du Hezbollah, sur le fait que les
proches des pèlerins ne peuvent pas attendre éternellement et qu’ils finiront par
se rebeller contre le Hezbollah qui ne tient pas ses promesses. En tout cas, la
lenteur dans le règlement de cette affaire ne peut que nuire à ce parti qui oblige
la rue à la retenue, mais ne peut rien lui donner en contrepartie et, au contraire,
veut l’entraîner malgré elle dans le conflit syrien. Les milieux proches du
Hezbollah s’empressent d’ajouter que ces paris sur un soulèvement chiite contre
le parti échoueront, comme tous les autres plans imaginés pour frapper la
résistance, car celle-ci ne se laissera pas détourner de sa bataille initiale qui
reste contre l’ennemi israélien. Mais ils précisent que les manœuvres visant à
reporter la libération des pèlerins n’auraient pas été possibles si les négociations
entre l’Iran et la communauté internationale qui se sont déroulées à Bagdad
avaient été un succès. Contrairement aux prévisions iraniennes, ces
négociations n’ont pas abouti à une percée notoire, en raison notamment du fait
que certaines parties ne veulent pas d’un accord global...
http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/761163/L%27
affaire_des_otages__et_le_plan_pour_discrediter_le_Hezbollah.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64275
Discrétion totale, mot d’ordre des médiateurs dans le
dossier des pèlerins chiites
L'Orient Le Jour
30/05/2012
Otages : Les tractations dans l’affaire des otages toujours officiellement
suspendues, les médiateurs, notamment turcs, préférant la discrétion, même
s’ils disent la chose et son contraire sur leur engagement.
Après plusieurs revirements et une série d’informations déroutantes, deux
nouveaux rebondissements hier soir sont venus ponctuer l’affaire des pèlerins
chiites libanais enlevés près d’Alep : l’annonce, tout d’abord par celui que la NTV
a qualifié de « médiateur en contact avec les ravisseurs », d’une nouvelle
condition pour libérer les otages : les forces régulières syriennes doivent «
cesser leur pilonnage d’Alep », a indiqué la source qui a tenu à garder
l’anonymat. Cette nouvelle condition vient s’ajouter à une première, annoncée
dès le début de l’opération, à savoir la libération des prisonniers syriens détenus
par le régime qu’exigeaient les auteurs proclamés du rapt.
Selon la chaîne al-Jadeed, les ravisseurs, qui confirment d’ailleurs la suspension
des médiations, ont ainsi affirmé qu’une liste des prisonniers dont ils réclament
la libération a été déjà établie et qu’ils sont prêts à négocier sur la base de cette
liste.
Deuxième rebondissement, annoncé quelques heures plus tôt, toujours par la
même chaîne : la mise en garde hier de l’Armée syrienne libre qui aurait brandi
la menace de l’arrêt de toutes les médiations (déjà suspendues depuis plusieurs
jours), « si le chef du Hezbollah ne condamne pas clairement le massacre de
Houla perpétré par le régime syrien ». Selon l’interlocuteur se réclamant de
l’ASL et qui a également tenu à l’anonymat, le communiqué publié il y a
quelques jours par le parti chiite dénonçant le crime collectif de Houla « n’est
pas suffisant ». La source a également précisé que les otages ont été «
transférés à d’autres localités plus éloignées de la frontière syro-turque à cause
du pilonnage de cette région » par les forces syriennes régulières.
« Les otages ne restent pas longtemps au même endroit, mais sont
régulièrement transférés d’une localité à l’autre », a encore précisé la source
citée par la NTV qui a relevé que le groupe des ravisseurs est « assez grand ».
Le oui et le non d’Ankara
En principe, ces deux informations auraient mérité une attention toute
particulière, n’était cette valse d’informations qui se contredisent dans ce
dossier depuis le début de l’enlèvement et la multitude d’acteurs intéressés qui
ont cherché à s’y impliquer d’une manière ou d’une autre, ce qui, semble-t-il,
aurait entravé le dénouement.
Deux autres informations sont venues également se greffer sur cette mosaïque
de nouvelles : d’une part, la déclaration faite à L’Orient-Le Jour par le haut
conseiller du chef de l’État turc, Archad Hermazlü, qui a affirmé que les
autorités turques « ne sont pas impliquées dans la médiation et ne détiennent
aucune information relative aux otages ». « Au départ, les autorités libanaises
ont demandé aux autorités turques d’intervenir. Celles-ci ont effectué des
contacts qui n’ont pas abouti. La mission des Turcs s’est arrêtée là », a-t-il
insisté.
Cette position semble toutefois contredire l’initiative prise hier en cours de
journée par l’ambassadeur turc au Liban, Anan Ozeldëz, qui, sur demande de
son ministre des Affaires étrangères, s’est rendu auprès de plusieurs
responsables libanais, notamment le chef du Parlement, Nabih Berry, et le chef
du bloc du Hezbollah, Mohammad Raad.
Dans une déclaration faite hors caméra à la LBC, le diplomate a assuré que son
gouvernement « déploie tous les efforts nécessaires pour aider à la libération
des otages », précisant qu’ « il n’y a pas lieu de dire que la Turquie s’est retirée
des médiations puisqu’il n’y a pas de médiation en cours ».
Toujours selon la LBC, les autorités turques, plus précisément ses services de
renseignements, continuent toutefois de suivre de près ce dossier, animées
d’une volonté d’agir loin des feux de rampe et du tapage médiatique, ont-ils
laissé entendre.
C’est ce qui expliquerait probablement le mot d’ordre qui aurait été donné dans
les milieux diplomatiques concernés et qui consiste désormais à traiter cette
affaire en silence afin que les tractations, délicates, puissent porter leur fruit
d’autant que les médiateurs entrés en scène se sont multipliés à outrance
depuis le début de l’incident.
« Trop de cuisiniers gâtent la sauce », dit l’adage. Après la Turquie, l’Iran, qui
intervient également pour libérer des chauffeurs iraniens ayant disparu le même
jour que les Libanais, la Ligue arabe s’est trouvée invitée à entrer en scène par
le biais de son secrétaire général dans l’espoir de débloquer la situation.
Trop de « cuisiniers » ?
Ce serait d’ailleurs cette raison précise, la multiplicité des médiations – mais
non la seule –, qui aurait fait capoter la promesse de libération vendredi dernier,
les autorités turques n’ayant pas apprécié l’entrée pléthorique des « bienfaiteurs
», croit savoir une source qui suit les tractations de près. Celle-ci précise
d’ailleurs qu’Ankara préfère tout de même rester l’interlocuteur principal, voire
exclusif.
Sur le terrain, c’est toujours le flou le plus total qui continue de planer sur
l’identité des ravisseurs, plusieurs factions de l’opposition syrienne plurielle
s’étant déjà exprimées au nom et en place des « vrais ravisseurs », pour faire
entendre notamment leurs griefs et leurs demandes. Plusieurs responsables de
l’ASL – qui s’est pourtant défendue d’avoir été derrière le rapt – ont continué de
défiler sur les chaînes de télévision, laissant miroiter un certain pouvoir de
dissuasion qu’ils auraient sur les auteurs du rapt.
Aux revendications purement politiques – la libération des détenus en Syrie ou
la demande faite au Hezbollah de modifier sa position relative à la crise syrienne
– sont venues s’ajouter hier, selon certaines sources, des revendications
pécuniaires. Selon la LBC, l’une des raisons qui auraient fait bloquer les
médiations serait l’augmentation de la valeur de la rançon réclamée.
Respectant la directive donnée par le Hezbollah de s’éloigner des médias, les
familles des otages ont substitué hier au silence qui leur a été vivement
conseillé un nouveau sit-in qu’elles ont observé à Hay Selloum avec, pour seule
information, les assurances retransmises par certains médias selon lesquels les
otages seraient en bonne santé. Une nouvelle reprise par le Premier ministre
Nagib Mikati lors d’un Conseil des ministres qui a placé le dossier des otages à
son ordre du jour.
Le chef du gouvernement a d’ailleurs annoncé son prochain voyage en Turquie,
« qui pourrait avoir lieu d’une heure à l’autre, et dès la parution de nouvelles
données », selon des sources ministérielles. Celles-ci ont d’ailleurs affirmé que
les responsables libanais ont reçu la promesse que « les dessous de cette affaire
seront révélés dans les prochaines 48 heures », laissant entendre que M. Mikati,
qui attend incessamment un signe positif des autorités turques, pourrait
prendre l’avion dès jeudi prochain. Seule la déclaration du ministre d’État au
Développement administratif, Mohammad Fneich, est venue atténuer
l’optimisme officiel : « Les informations préalablement reçues assurent que les
otages sont en bonne santé. Mais personne ne sait ce qui s’est passé depuis »,
a-t-il dit.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/761311/Discretion_totale,_
mot_d%27ordre__des_mediateurs_dans_le_dossier__des_pelerins_chiites.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64280
Mikati et Charbel en Turquie aujourd'hui ?
L'Orient Le Jour
olj.com | 30/05/2012 | 13h51
Le Premier ministre libanais Nagib Mikati accompagné du mnistre de l'intérieur
Marwan Charbel se rendra en Turquie mercredi après-midi dans le cadre d'un
suivi du dossier des pèlerins chiites libanais enlevés la semaine dernière en
Syrie, rapportent plusieurs sources politiques.Aucune informations officielle n'a
confirmé l'information.
Le chef du gouvernement devait se rendre samedi en Turquie, après l'annonce
de la libération des pélerins, mais son voyage avait été reporté en raison du flou
entourant l'affaire.
L'Agence nationale d'information (ANI) avait annoncé le 22 mai l'enlèvement
par l'Armée syrienne libre (ASL, rebelles syriens) dans la province d'Alep (nord
de la Syrie) de 13 Libanais chiites qui rentraient au Liban après un pèlerinage
en Iran. Mais l'ASL, dont les principaux commandants sont réfugiés en Turquie,
a formellement démenti toute implication.
http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/761382/
_Mikati_et_Charbel__en_Turquie_aujourdhui_.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64303
ALLEMAGNE
Almanya : entre mes deux pays, mon cœur balance
Le Figaro
Par Marie-Noëlle Tranchant Publié le 29/05/2012 à 17:38
«Almanya» est une comédie optimiste sur l'intégration, gentiment consensuelle,
mais vivante et sympathique.
« Almanya », de Yasemin Samdereli, raconte les tribulations de trois
générations de Turcs émigrés en Allemagne.
Deux sœurs allemandes d'origine turque, Yasemin et Nesrin Samdereli, se sont
alliées pour concocter une comédie optimiste sur l'intégration, Almanya, qui a
remporté un joli succès public l'an dernier outre-Rhin. «Depuis quelques années,
plusieurs films dramatiques ont dépeint la vie des Turcs en Allemagne, explique
Yasemin Samdereli, qui assure la mise en scène. Ma sœur et moi avons coécrit
le scénario en privilégiant les bons souvenirs, et le côté plus léger de notre vie
turco-allemande.»
Pour elle, la notion d'identité n'est pas quelque chose de figé. «Parfois je me
sens plus turque, parfois plus allemande», dit-elle. Ce balancement entre les
deux pays rythme l'histoire de la famille Yilmaz dans Almanya . Le dernier
rejeton, le petit Cenk, six ans, se demande s'il est turc ou allemand après avoir
été renvoyé comme un ballon entre les deux équipes de foot «nationales» de
l'école. Son grand-père, Hüseyin, s'inquiète comme d'une défection d'avoir
obtenu la nationalité allemande, alors que sa grand-mère s'enchante de leur
naturalisation.
Une histoire de pionnier
Flash-back: en 1964, Hüseyin, apprenant que l'Allemagne recrute de la maind'œuvre, décide de quitter son village natal d'Anatolie, où il ne parvient pas à
faire vivre sa jeune femme et leurs trois enfants. Quelques années plus tard, il
les fait venir dans le cadre du regroupement familial. L'arrivée dans une cité
ouvrière donne lieu à quelques scènes de comédie un peu stéréotypées, choisies
pour leur valeur emblématique de dépaysement: la langue (la mère ne parvient
pas à demander du pain à l'épicerie voisine), la religion (les enfants sont
effrayés par un crucifix), les usages (ces bizarres cabinets qui ne sont pas «à la
turque»).
Puis les enfants vont à l'école, un quatrième naît sur le sol allemand. On voit le
mélange de cultures s'opérer pendant quarante-cinq ans, avec des dosages
différents selon les personnes et les générations, jusqu'aux dernières vacances
en Turquie organisées par Hüseyin pour toute la famille. C'est parfois un peu
facile, gentiment consensuel, mais vivant et sympathique. Et le personnage de
Hüseyin (joué par deux comédiens, selon l'âge), fait passer toute une histoire
de pionnier, volontaire et nostalgique.
Par Marie-Noëlle Tranchant
http://www.lefigaro.fr/cinema/2012/05/29/03002-20120529ARTFIG00591-almanya-entre-mes-deux-pays-mon-c339ur-balance.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64278
Almanya », histoire d’une famille de l’Anatolie à la RFA
La Croix
29/5/12 - 17 H 00 mis à jour le 29/5/12 - 17 H 23
Succès du box-office allemand, cette comédie raconte avec tendresse et
légèreté l’histoire sur trois générations d’une famille turque installée en
Allemagne.
ALMANYA ** de Yasemin Samdereli
Film allemand, 1 h 41
Les gens heureux n’auraient pas d’histoire : sur ce principe, le cinéma a plus
souvent décrit les heurts avec les populations immigrées qu’il n’a montré les
intégrations réussies, que l’on songe à La Désintégration de Philippe Faucon en
février ou à L’Étrangère de l’Allemande Feo Aladag en 2011. Dans leur scénario,
les sœurs Yasemin et Nesrin Samdereli, nées à Dortmund en 1973 et 1979, ont
pris le parti d’aborder la rencontre germano-turque sur le ton de la comédie.
Lors d’un repas de famille, Hüseyin et son épouse Fatma annoncent deux
grandes nouvelles à leurs enfants et petits-enfants : ils viennent d’obtenir leur
passeport allemand et ont acheté une maison en Turquie où ils veulent
emmener leur descendance pour les prochaines vacances. Cenk, 6 ans,
interroge alors : « On est turcs ou allemands ? » « Turcs », répond son père, le
cadet du vieux couple ; « Allemands », répond sa mère, blonde comme les blés.
Pour tenter d’éclairer l’enfant, sa cousine entreprend de lui raconter l’histoire
familiale.
Voir la vidéo :
http://youtu.be/CGru3goYqyc
Le récit éclaté, depuis la naissance de l’amour entre Hüseyin et Fatma dans leur
village d’Anatolie jusqu’au retour aux sources, se tisse par allers-retours entre
passé et présent. Si elle aurait gagné à être resserrée autour de quelques
épisodes, cette sympathique comédie ne laisse pourtant pas de place à l’ennui.
Une jolie fantaisie colore la narration de la vie de ce Turc arrivé en RFA le 10
septembre 1964, juste après le millionième immigré fêté en fanfare ; une ironie
tendre brocarde les travers des Allemands et des Turcs, ainsi que leurs a priori
mutuels.
Loin d’une vision dramatisée de l’immigration
Sur le point de partir en RFA, Fatma hésite, angoissée par les rumeurs qui
courent sur les Allemands : ils sont sales, mettent les hommes en croix, ne
mangent que du porc, de la chair humaine et des pommes de terre. Près d’un
demi-siècle plus tard, c’est elle qui se réjouit le plus de cette citoyenneté
allemande. Lors du retour en Turquie, un de ses fils aligne les stéréotypes
occidentaux sur son pays d’origine…
Loin d’une vision dramatisée de l’immigration, Almanya n’évoque pas de jeunes
aux comportements asociaux en quête d’identité, ni de crime d’honneur. Il
n’aborde guère davantage les difficultés sociales rencontrées par les Turcs. Le
racisme n’est montré que brièvement dans une scène qui en dit la bêtise.
Reconstituées avec une délicieuse nostalgie dans des couleurs chatoyantes, les
années 1960 sont le théâtre d’un choc culturel qui prête à sourire, avec pour la
famille de Hüseyin, pêle-mêle, la découverte des chiens en laisse, des « toilettes
à l’allemande », des rites de Noël.
La réalisation, enlevée, multiplie les vignettes amusantes : cauchemars hilarants
(Hüseyin rêve d’une Fatma devenue allemande vêtue en costume traditionnel
bavarois), représentations enfantines imagées (des travailleurs de tous les pays
appelés en Allemagne par des voix venues du ciel), recours à un réjouissant
faux allemand pour donner aux spectateurs germanophones la sensation
d’étrangeté face à une langue inconnue. Toutefois, une chute plus grave apporte
une profondeur bienvenue à cette comédie légère et attachante.
Corinne Renou-Nativel
29/5/12 - 17 H 00 mis à jour le 29/5/12 - 17 H 23
http://www.la-croix.com/Culture-Loisirs/Culture/Cinema/Almanya-histoire-dune-famille-de-l-Anatolie-a-la-RFA-_EG_-2012-05-29-812066
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64282
SHOAH/ANTISEMITISME
Israël: des symboles nazis sont des symboles de la
liberté d'expression
Voix de la Russie
29.05.2012, 21:30
Quatre projets de loi visant à protéger les sentiments des victimes de
Holocauste ont été exposés devant le Parlement israélien. Les auteurs des
projets proposaient d’assimiler le port et l’utilisation des symboles nazis, ainsi
que des appellations et des surnoms nazis à une infraction pénale susceptible
d’amende et de peine de prison.
Les avocats estiment que l'adoption d'une telle loi est une violation grave des
droits des citoyens à la liberté d'expression, ce qui pourrait causer des
dommages graves à la liberté de choix de la position politique - la base de la
notion de « liberté d'expression ». C’est ce qui est indiqué dans la conclusion,
qui a été donnée par un conseiller juridique de la Commission de la Knesset sur
la Constitution.
http://french.ruvr.ru/2012_05_29/Israel-nazisme/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64274
L'Angleterre va se rendre à Auschwitz
RTBF
FOOTBALL | mardi 29 mai 2012 à 21h32
Les joueurs anglais vont se rendre au camp de concentration
d'Auschwitz, dans le sud de la Pologne, avant leur match d'ouverture du
groupe D de l'Euro-2012 de football face à la France, le 11 juin à
Donetsk, a annoncé mardi la Fédération anglaise (FA).
"Je suis fier que Roy Hodgson (sélectionneur) et l'équipe d'Angleterre apportent
leur soutien à une initiative aussi importante et j'aimerais encourager toutes les
écoles anglaises à se servir des manuels créés à cette occasion", a déclaré
David Bernstein, le président de la FA.
Cette initiative fait partie du partenariat entre la FA et l'Holocaust Educational
Trust, organisme chargé de produire des manuels pour les lycées et les
universités anglais.
Outre Auschwitz, les footballeurs anglais devront aussi visiter à Cracovie l'usine
Oskar Schindler, un "Juste" à l'origine du film de Steven Spielberg la Liste de
Schindler.
Dans le même esprit, la sélection anglaise rencontrera également deux
survivants de l'Holocauste avant leur envol pour la Pologne, le 6 juin.
L'Angleterre disputera le premier tour dans le groupe D en compagnie de la
France, de l'Ukraine et de la Suède.
Belga
http://www.rtbf.be/sport/football/euro/detail_l-angleterre-va-se-rendre-aauschwitz?id=7777735
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64289
RUBRIQUE EN ANGLAIS
Armenia, Azerbaijan and Georgia: Elections and
Democratic Development in the Caucasus
Chairman Smith, Co-chairman Cardin, other distinguished members of the
Commission, thank you for inviting Freedom House to testify at today’s briefing
and for the opportunity to provide comments on the elections process and
democratic development in the Caucasus.
I would like to share brief observations on the relative performance of these
three countries from Freedom House findings as it relates to free and fair
elections – and then conclude with thoughts on the regional and international
implications of the countries’ democratic trajectories.
First, I would note that Azerbaijan performs among the poorest on the relevant
Freedom House indicators and despite its already deeply repressive governance,
has been trending in an even more repressive direction in recent years.
Armenia performs not as badly as Azerbaijan but nevertheless is consistently
ranked Not Free in our evaluations of political rights and media freedoms. The
country continues to confront a system in which the marriage of politics and
business undermines reforms that could result in greater accountability and
transparency.
Georgia, by contrast, is in our assessments a middle performer and is ranked
Partly Free in Freedom in the World and Freedom of the Press. With more
forward looking, inclusive policies by Georgia’s political elites and an effort by
other societal actors to create more democratic political space, one can envision
in the foreseeable future a Georgia that performs demonstrably better on
Freedom House’s indicators than today. Conversely, policies that do not open
greater space for opposition, media and civil society will result in performance
closer to the region’s consolidated authoritarian regimes.
Azerbaijan
The election process has been severely flawed in Azerbaijan since the country
achieved its independence two decades ago. Problematically, the
encroachments on electoral independence and critical supporting institutions for
the elections process have intensified and become more systematic in recent
years.
The most recent set of elections -- the October 2008 presidential election, the
March 2009 referendum, December 2009 municipal elections, and November
2010 parliamentary elections -- have unambiguously shown
that citizens in Azerbaijan have no meaningful ability to achieve a rotation of
power among authentically diverse political forces.
Recent elections have been marred by an extensive list of irregularities,
including the widespread use of administrative resources by the ruling party for
campaign purposes, voter intimidation, harassment of the opposition, and
reports of vote buying. Election day violations often include ballot stuffing, socalled “carousel voting,” and systematic problems with voter lists. Impediments
to election observation and monitoring, as well as marred vote tabulation, are
also consistent features of the election process in Azerbaijan.
In this regard, it is important to note that the specific problems of electoral
process and administration cannot be viewed in a vacuum.
Azerbaijan’s overall electoral environment is crippled by systematic restrictions
on political participation, a lack of political competition, and the suppression of
virtually any meaningful open public debate; in this regard, a word on media
freedom, which is also integral to the election process. Azerbaijan is rated Not
Free in Freedom House’s annual assessment of press freedom and, here, too,
has been getting progressively worse in recent years. State broadcast media,
which is effectively controlled by the authorities and represents the medium
through which the majority of Azeris obtain their news and information,
provides no meaningful scrutiny of the incumbent authorities, or alternative to
its perspective or policies.
I would note that this reality makes it all the more curious that Azerbaijan is
hosting the Eurovision Song Contest that begins today – as well as the Internet
Governance Forum this November.
But the case of Azerbaijan is sadly part of a wider pattern in which countries
with abysmal records on democratic practice, human rights and corruption are
able to enjoy the privilege and prestige of hosting these events: in addition to
Azerbaijan, Russia will be holding the winter Olympics in 2014; that same year
Belarus is scheduled to host the European Ice Hockey Championships; and next
month Viktor Yanukovych’s Ukraine co-hosts the European Soccer
Championship. This might represent a worthwhile briefing topic at a point in the
future.
Armenia
Cory Welt is going to go into some detail on developments in Armenia, so I will
simply say that the country’s overall performance on democratic accountability
generally and elections specifically has been poor and has stagnated in our
assessments, despite repeated pledges of reform by the authorities.
Freedom House analysis finds that Armenia is not an electoral democracy. The
2008 presidential election was seriously undermined by problems with the vote
count, a biased and restricted media environment, and the abuse of
administrative resources in favor of ruling party candidate Serzh Sarkisian. The
Yerevan municipal elections held in May 2009 also suffered from significant
violations, though international observers claimed that the fraud did not
jeopardize the overall legitimacy of the results. In 2011, local elections were
held in several districts, but the polls were boycotted by the opposition and not
observed by international monitors.
Armenia’s reform ambitions are hampered by the deep relationship between
politics and business, which has the effect of preventing reforms that could
result in greater accountability and transparency.
Georgia
Unlike Azerbaijan and Armenia, Georgia has consistently been rated as a middle
performer in key Freedom House assessments. The system in Georgia affords
some but not all of the institutional safeguards and accountability that Freedom
House examines. It also means that unlike the deeply repressive regimes that
predominate in the region, Georgia’s middle position still holds promise for more
meaningful reform, if the right steps are taken.
In Georgia’s case, its parliamentary elections in October 2012 and presidential
election in October 2013 present a test but also offer an important opportunity
to move from the ranks of middle perform to a more clearly democratic
performer. In the coming period it will be crucially important for the opposition
in Georgia to develop more effective and mature political platforms.
Mikheil Saakashvili is constitutionally barred from running for a third presidential
term, but he has not yet ruled out becoming prime minister.
Conclusion
I would emphasize the point that the election process in these countries cannot
be divorced from the wider context of democratic accountability. The greater
the space for free media, civil society, independent courts, the greater the
opportunity for elections to flourish. Conversely, in settings where these
supporting institutions are systematically repressed, it is virtually impossible to
have an open, competitive and legitimate election outcome.
In broader terms, I would conclude with the following observations on the
importance of continuing the effort of encouraging and supporting
democratically accountability in the Caucasus and wider region.

Encouraging and supporting democratically accountable systems is
essential. Authoritarian systems do not ensure stability. Instead, they
steadily erode the independent institutions and safeguards that guarantee
basic justice; ensure government integrity, and responsiveness; and
provide for regular, peaceful transfers of power. If the uprisings of the
Arab Spring have taught us nothing else, it is that authoritarians that seek
to prolong their stays after the point their citizens signal a desire for
change, more instability is sure to follow. This reality has significant
implications for Azerbaijan, Armenia and the other consolidated
authoritarian regimes in Eurasia.

To the extent the leadership of the countries are intent on pursuing more
repressive, less inclusive policies, they steadily raise the degree of risk. It
is becoming clearer that the authoritarian regimes of Eurasia, which
suppress legitimate opposition, obstruct the development of civil society,
and otherwise monopolize political and economic life, are vulnerable to
some of the same forces currently shaking the Middle East and North
Africa. Policymakers in the United States and Europe should acknowledge
these developments and devise policies that can effectively support
democratic accountability there.
Thank you again for this invitation and opportunity to share these observations.
http://www.freedomhouse.org/article/armenia-azerbaijan-and-georgiaelections-and-democratic-development-caucasus
President Sargsyan Awards Ragip Zarakolu with
Presidential Prize
14:37, May 29, 2012
RA President Sargsyan awarded Ragip Zarakolu, the Turkish writer and
publisher recently released from a Turkish jail, the 2011 Presidential Prize for
informing the Turkish society about the truth of the Armenian Genocide and
for his untiring and principled struggle for the respect of the freedom of speech
and human rights.
“I think that of special importance is the fact that Turkish citizen Ragip Zarakolu
gets the Armenian Presidential Award for his significant contribution to the
recognition of the Armenian Genocide. His activity is an exceptional mission. His
struggle for presenting the historic truth to the Turkish society is a brilliant
example of strong civic position and courage. Your presence here and the
acceptance of this prize is also a sign of courage. This position of yours is aimed
at raising the mutual understanding between the two neighborly peoples to a
new level. It is targeted towards the future,” President Sargsyan stated.
There were other award winners as well.
“The achievements of scholars and artists rejoice all of us, and it’s our duty to
honor their activity with these prizes. I’m confident that of exceptional
importance are the youth prizes, since they help ensure the continuity and
endurance of our cultural development,” the President said.
http://hetq.am/eng/news/14914/president-sargsyan-awards-ragip-zarakoluwith-presidential-prize.html
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre
2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à
différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association
suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des
informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées
sous chaque entrée).
"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du
Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu,
éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à
Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli,
inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un
groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de
haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de
journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous
pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre
des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à
signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et
kurdes détenus arbitrairement en Turquie.
Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici
http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378
Le génocide arménien et la loi : que disent les candidats ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette période d'élections
présidentielles, il paraît intéressant de pouvoir relire les déclarations récentes ou moins récentes - des principaux candidats, de leur parti, et
des personnalités politiques - qu'elles soient ou non candidates,
concernant le génocide arménien et la pénalisation de sa négation, la
Turquie, la loi Gayssot, la loi sur les Harkis, etc. Un dossier préparé par
le Collectif VAN et qui sera actualisé régulièrement, même au-delà des
échéances d'avril et mai 2012.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=63189
Revue de Presse des dépêches AFP
Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en
lien avec le génocide arménien et la Turquie.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725
SITES INTERESSANTS
Visitez nos liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
AGENDA
Agenda - 30 mai/Péniche Anako : "Le manteau arménien
de Jean-Jacques Rousseau"
Agenda - 30 mai/Péniche Anako : "Le manteau arménien de JeanJacques Rousseau" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
mercredi 30 mai
à 20h30
FILM - Le manteau arménien de Jean-Jacques Rousseau"
de Patrick Cazals en présence du réalisateur, présenté par Prof. Dickran
Kouymjian
A l'occasion du Tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau Les
Films du Horla produisent un documentaire de création de 52 min.
Au tempo d'une chronique filmée, basé sur des extraits d'œuvres, de
compositions musicales méconnues, de gravures, manuscrits et portraits,
tourné sur les lieux où Rousseau écrivit ses textes majeurs et connut le rejet et
l'exil ( de Montmorency à Môtiers – Travers et à l'île Saint-Pierre ), ce film
souhaite traduire et montrer la modernité et l'actualité de la pensée de l'écrivain.
Tenter de mieux comprendre son caractère parfois ombrageux aussi . [...]
Lire la suite ->
http://peniche.anako.com/Agenda_33_files/COMMUNIQUE_LE_MANTEAU_ARME
NIEN_DE_JEAN-JACQUES_ROUSSEAU.pdf
Tarif plein 8 € / réduit 6 €
http://peniche.anako.com
Bassin de la Villette
Face au 61 Quai de la Seine, 75019, Paris
Métros, Riquet, Stalingrad ou Jaurès
http://peniche.anako.com/Agenda_33.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&&id=63626
Agenda - Parution sur l'élaboration d'un héritage
traumatique
Agenda - Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org - Parution le 30 Mai 2012 de
l’ouvrage de Janine Altounian : De la cure à l'écriture. L'élaboration
d'un héritage traumatique. « Dans ce livre sur la transmission, l’auteur
illustre par des exemples personnels le rapport existant entre le travail
de la cure et celui de l’écriture lors de l’élaboration d’un héritage
traumatique. (…) Le parcours analytique esquissé ici cherche à
témoigner de ce qui s’est transmis aux descendants des survivants,
tous disparus à présent, du génocide arménien de 1915, nié par l’État
turc. Aboutissant à la réappropriation et à l’amour de cette
transmission, il peut être lu comme un cas clinique intéressant les
psychanalystes et les héritiers de diverses catastrophes historiques. »
27€ • 240 pages – Paru aux PUF.
TÉLÉCHARGER :
Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique
http://collectifvan.org/pdf/11-02-19-30-05-12.pdf
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=64291
Agenda - 2 juin/Beaumont : "Le Fils du Marchand
D'olives"
Agenda - 2 juin/Beaumont : "Le Fils du Marchand D'olives" - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org
samedi 2 juin 2012
17:00 – 20:00 à UTC+02
Salle de l'église arménienne de Beaumont
INVITATION CINE-DEBAT « CAUSE ARMENIENNE »
Présence Exceptionnelle de Patrick Devedjian
Pour vous remercier de votre soutien lors de l’adoption de la loi pénalisant la
négation du génocide arménien,
Valérie Boyer et Didier Parakian
... vous invitent à la projection du film
« Le fils du marchand d’Olives » Mathieu Zeitindjioglou
Cette projection sera suivie d’un débat et d’une collation
SAMEDI 2 JUIN à 17h00
Salle paroissiale de l’Eglise de Beaumont
8 impasse des Monts – 13012 Marseille
Entrée gratuite - Réservation obligatoire
Téléphone : 04.91.06.54.33 ou par email : [email protected]
« Le fils du marchand d’Olives » par Mathieu Zeitindjioglou
Pour leur voyage de noce, Mathieu et Anna sont partis en Turquie. Caméra au
poing, pour enquêter sur Garabed, le grand père arménien de Mathieu, qui a
échappé au génocide de 1915. Un road trip à travers le pays, marqué par des
rencontres, mêlant animation, film d’investigation et documentaire historique
pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=64128
Agenda - 3 mai-3 juin 2012 : Expo-Srebrenica, le retour à
la terre
Agenda - 3 mai-3 juin 2012 : Expo-Srebrenica, le retour à la terre Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
bhinfo.fr
vendredi 20 avril 2012 par BH
EXPO-Srebrenica, le retour à la terre
3 mai-3 juin 2012 FLEURY GOUTTE D’OR
Dans le cadre des 20 ans de l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine,
Michel Slomka expose son travail sur Srebrenica du 3 mai au 3 juin au
centre Barbara - Fleury Goutte d’Or.
Revenir chez soi après un interminable exil ; offrir une sépulture à ses morts
pour mieux leur parler ; relever ce qui a été détruit pour offrir un avenir à ses
enfants ; guérir.
L’armée des Serbes de Bosnie a pris la ville de Srebrenica en 1995 et en a
chassé ses habitants Bosniaques par la terreur, déportant femmes et enfants,
massacrant huit mille hommes qui tentaient de fuir.
Depuis 2007, des Bosniaques originaires de Srebrenica et de sa région ont
décidé de revenir vivre sur leur terre.
Le reportage Srebrenica, le retour à la terre s’intéresse à l’histoire de ces
hommes et femmes qui ont fait le choix du retour. Mais il parle aussi des morts,
ces disparus dont le deuil est une absolue nécessité dans le processus de
résilience.
Tous les Bosniaques de Srebrenica ne reviendront pas. Pour certains d’entre eux,
réfugiés depuis quinze ans dans leur propre pays, la fin du calvaire semble
encore lointaine.
Mais le mouvement de retour qui s’est amorcé est gage d’optimisme. Il est la
preuve qu’un pays et ses habitants -aussi profondément meurtris que l’on été la
Bosnie, et Srebrenica en particulier- ne sont pas éternellement condamnés à la
rancœur et à la haine, et qu’il existe une guérison possible, une voie vers un
avenir commun, réconcilié.
Ce reportage a été réalisé en vue du vingtième anniversaire de l’indépendance
de la Bosnie-Herzégovine..
+D’INFOS
Web : Michel Slomka http://www.michelslomka.com/fr/accueil.html
http://www.bhinfo.fr/expo-srebrenica-le-retour-a-la,2620/
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=63327
Agenda - Paris : Conférence sur les libertés académiques
Agenda - Paris : Conférence sur les libertés académiques - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'université Panthéon-Assas
accueillera Robert C. Post, doyen de la faculté de droit de Yale, le lundi
4 juin 2012 à 18h en Salle des Conseils. Cette visite s'inscrit dans le
cadre de l’alliance conclue entre l'université Panthéon-Assas et Yale.
Lors de sa venue, Robert C.Post donnera une conférence intitulée : «
Constitutional Protections for Academic Freedom ». L'occasion peutêtre de revenir sur les procès menés aux USA à l'encontre de
l'Université du Minnesota qui avait osé qualifier de "peu fiable" le site
de la Turkish Coalition of America, à propos de ses "informations" sur le
génocide arménien.
Université Panthéon Assas
Conférence sur les libertés académiques
L'université Panthéon-Assas accueillera Robert C. Post, doyen de la faculté de
droit de Yale, le lundi 4 juin 2012 à 18h en Salle des Conseils. Cette visite
s'inscrit dans le cadre de l’alliance conclue entre l'université Panthéon-Assas et
Yale. Lors de sa venue, Robert C.Post donnera une conférence intitulée : «
Constitutional Protections for Academic Freedom ».
Un cocktail sera organisé à l'issue de la conférence.
Robert C. Post est Sol & Lillian Goldman Professor of Law et doyen de la Faculté
de droit de Yale. Diplômé de Harvard et de Yale, il fut, de 1987 à 2003,
professeur à la faculté de droit de Berkeley (Boalt Hall). Il est l’auteur de
nombreuses études de droit constitutionnel et l’un des meilleurs spécialistes
américains de la liberté d’expression. Depuis quelques années, il consacre sa
réflexion à la place du savoir académique dans les sociétés libérales et, en
particulier, dans la société américaine. Il a publié sur ce thème deux ouvrages
majeurs : "For the Common Good: Principles of American Academic Freedom"
(avec Matthew W. Finkin, 2009) et "Democracy, Expertise, Academic Freedom:
A First Amendment Jurisprudence for the Modern State" (2012).
Université Panthéon Assas - 12 place Panthéon 75005 PARIS
Lire aussi :
USA : la justice protège les historiens du génocide arménien http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64039
http://www.u-paris2.fr/1337160603045/0/fiche___actualite/&RH=RECHERCHE
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=64181
Agenda - "La question du trauma dans l'interprétation du
passé"
Agenda - "La question du trauma dans l'interprétation du passé" Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre de l'Atelier
sur les usages publics du passé, des journées d'études préparées grâce
au soutien de L'EHESS et du Fonds Ricoeur seront consacrées à "La
question du trauma dans l'interprétation du passé". Elles se tiendront
du jeudi 7 juin au samedi 9 juin 2012 dans l'amphithéâtre de l'Institut
de Théologie Protestant de Paris au 83 boulevard Arago Paris 14e.
L'argumentaire et les détails sont consultables sur la page de l'EHESS
ainsi que dans le document en pièce jointe.
EHESS
LA QUESTION DU TRAUMA DANS L'INTERPRÉTATION DU PASSÉ
du jeudi 7 juin au samedi 9 juin 2012
Faculté Libre de Théologie Protestante de Paris
83, Boulevard Arago Paris 14 – Amphithéâtre
Jeudi 7 juin 17h - 20h
Histoire et trauma
* Olivier Abel (Faculté Protestante, Fonds Ricoeur), Accueil et modération
*Sabina Loriga (Ehess), « Remarques introductives »
* Françoise Davoine et Jean-Max Gaudillière (Ehess), « La revanche de
l'histoire »
* Janine Altounian (essayiste, traductrice), dialogue autour de son œuvre et
son dernier livre, De la cure à l’écriture. L’élaboration d’un héritage traumatique,
Paris, PUF (parution printemps 2012)
Vendredi 8 juin 10h - 13h
Expressions publiques du trauma (modérateur Giovanni Levi, Université Ca'
Foscari de Venise)
* Gilles Bataillon (Ehess), « Les commissions de la vérités guatémaltèques et
les limites de la mémoire collective »
* Gaetano Ciarcia (Université Paul Valéry-Montpellier 3), « Mémoire promise.
Le passé de l'esclavage à l'épreuve de l'imagination diasporique au Bénin »
* Hugo Vezzetti (Université de Buenos Aires), « Les usages du ‘trauma’ dans
les débats sur l’expérience argentine »
Vendredi 8 juin 15h - 18h
Expressions publiques du trauma (modérateur Jacques Revel, Ehess)
* Stephane Audoin-Rouzeau (Ehess), « La dimension collective de la
reviviscence traumatique : le cas rwandais et la commémoration du génocide »
* Daho Djerbal (Université d’Alger-Bouzaréah), « Face à la violence récurrente,
entre l'indispensable verbalisation et le nécessaire oubli. L'expérience
traumatique dans l'Algérie du temps présent »
* Richard Rechtman (Ehess), « Lorsque le trauma ne dit pas l'histoire :
lecture croisée anthropologique et psychiatrique du génocide cambodgien »
Samedi 9 juin 10h - 13h
Le ‘trauma historique’ : vie psychique et ‘travail de la culture’
(modérateur Jacqueline Carroy, Ehess)
* Eva Weil (psychanalyste, Société Psychanalytique de Paris, chercheur associé
Paris 7-Paris 1)
* Roberta Guarnieri (psychanalyste, Società Psicoanalitica Italiana, Venise), «
Trauma psychique trauma historique, trauma collectif : où peut arriver 'psychè' ?
»
* Isabelle Ullern (philosophe, Initiatives-formation sociale et politique), « Le
geste philosophique de Sarah Kofman et la conjuration du ‘trauma infanticide’.
Penser-écrire entre suffoquer, ‘mourir de dire’ et tenir (à la) parole. »
Samedi 9 juin 14h30 -18h
Le trauma et sa résonnance esthétique : Faire advenir au sens ce qui le
nie. Le temps bloqué et le travail de l’art (modérateur Isabelle Ullern)
* Angela Mengoni (sémioticienne, eikones NFS Bildkritik, Bâle), « Montage et
travail de mémoire dans l'Atlas de Gerhard Richter »
* Bernhard Rüdiger (artiste, directeur de recherche ACTH, École Nationale
Supérieure des Beaux-Arts de Lyon), « Le temps suspendu: l'art contemporain
en puissance »
Discussion générale et clôture
Même s’il a subi, au gré des avancées, d’importants remaniements, le concept
de trauma, ou de traumatisme, a toujours été central au sein de l’appareil
théorique de la psychanalyse. Ces dernières années, il survient de plus en plus
hors du champ clinique, dans les tentatives de transmettre l’expérience des
survivants, des rescapés, ainsi que des victimes indirectes des expériences
génocidaires du 20è siècle, qui n’ont pas vécu l’événement traumatique, mais
ont été terrassées par la massivité de la perte (comme les enfants de
survivants). Accepté par les sciences sociales, le concept de trauma nourrit
également de nombreux textes littéraires ainsi que des œuvres d’art. Sans
doute, est-on devenu plus sensible à la manière dont certains événements
historiques perturbent gravement les capacités de symbolisation des individus,
attaquant leur capacité de pensée.
Toutefois, à relever rapidement les occurrences récentes en sciences sociales,
on a parfois l’impression qu’on utilise la notion du trauma (ainsi que les termes
qui y sont massivement liés : victime, deuil, résilience) comme si elle était
porteuse de sa propre explication. N’y-a-t-il pas un élargissement imprécis du
terme, une sorte de banalisation ? Le risque est de nous contenter d’une vision
trop « factuelle » du trauma, de perdre son épaisseur temporelle, à savoir les
stratifications et les résurgences, mais aussi l’enjeu qu’il y a à considérer les
dimensions de la vie psychique dans l’interprétation du passé. Qu’en est-il des
notions d’ « après coup » (S. Freud), de « traumatisme biphasé » (S. Ferenczi),
ou de « trauma cumulatif » (M. Khan) ?
Un autre niveau de questions concerne les expressions du trauma. Comme nous
l’avons déjà signalé, les traumatismes viennent impacter le récit. Pour cette
raison, la verbalisation est de plus en plus souvent conçue comme une
expérience cathartique indispensable pour l’élaboration du trauma. Toutefois,
une écoute publique des pensées « toxiques » (W. Bion) est-elle possible ou
même envisageable ? Et si le récit était une source périlleuse de
retraumatisation ou de revictimisation ?
Afin d’aborder ces questions, il convient de parcourir et d’analyser
comparativement différentes situations sociopolitiques contemporaines où la
question traumatique intervient comme un problème d’élaboration collective
ambivalente au regard du passé. Dans cette même perspective, nous
envisageons de nous interroger non seulement sur des gestes littéraires et
philosophiques de traduction artisanale ou déconstructive de l’« expérience
traumatisée » (sa perte, W. Benjamin) mais aussi sur les formes artistiques
d’élaboration du trauma. Comment « translater » le trauma ? Y a-t-il une
éthique, voire un performatif de la forme ?
Ces journées ont été préparées avec le soutien de : l’EHESS ; la Faculté Libre de
Théologie Protestante de Paris et le Fonds Ricœur.
Nous remercions pour leur collaboration le groupe de recherche « Art
contemporain et temps de l’histoire » (CEHTA-EHESS / Ecole des beaux-arts de
Lyon), dirigé par Giovanni Careri et Bernhard Rüdiger, et le Programme de
Recherches Interdisciplinaires de l’EHESS « Le fait guerrier et les violences
armées. Politique, stratégie, société », coordonné par Stéphane Audoin-Rouzeau
et Gilles Bataillon.
Equipe de coordination pour l’Atelier : Olivier Abel, Sabina Loriga, Isabelle Ullern
Contact : usagesdupasse[a]gmail.com
TÉLÉCHARGER :
Programme - http://www.collectifvan.org/pdf/02-03-52-24-05-12.pdf
URL originale :
http://ehess.dynamiques.fr/usagesdupasse/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=64132
Agenda - 9 juin : projection du documentaire " La
traversée du génocide"
Agenda - 9 juin : projection du documentaire " La traversée du
génocide" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - 9 juin 2012 à
20h00 au Théâtre de Poche première projection officielle du
documentaire " La traversée du génocide", de Aimable Karirima en
présence du réalisateur.
Une rencontre avec des rescapés du génocide
des Tutsi et des représentants des communautés juives et arméniennes :
- Tite Mugrefya, Psychologue - Psychothérapeute de l'ASBL Mpore,
- Nicolas Zomersztajn, pour le Centre Communautaire Laïc Juif, et
- Michel Mahmourian, pour le Comité des Arméniens de Belgique,
suivra la projection du film et sera inscrite sous le thème :"Témoigner,
transmettre et Comment lutter contre toutes les formes de négationnisme."
Le film du réalisateur Aimable Karirima sera la figure centrale de ce débat,
animé et modéré par l'auteure, comédienne et metteuse en scène, Caroline
Safarian.
La projection est organisée à l'initiative de l' A.S.B.L MPORE, en collaboration
avec l'Ambassade du Rwanda, l'Association URGT (Union des Rescapés du
Génocide des Tutsi).
Théâtre de Poche
Bois de la Cambre - Chemin du Gymnase, 1a 1000 Bruxelles
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=64183
Agenda - Du 2 mai au 15 juin : exposition-vente "
Hayastan la route de la vie "
Du 2 mai au 15 juin : exposition-vente " Hayastan la route de la vie " Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Paris - Exposition-vente "
Hayastan la route de la vie " de Florent Kolandjian - Du 2 mai au 15 juin
2012 - Vernissage - Vendredi 4 mai 2012 à partir de 18h30 - Café Les
voisins - Cette exposition composée de photographies et de collages
retrace les rencontres, les impressions, les émotions de Florent
Kolandjian, lors de trois séjours en Arménie entre 2009 et 2011
Diasporamag
Du nord de l'Arménie avec les rescapés du tremblement de terre de 1988 au
Sud avec les victimes de la guerre du Karabagh lors du vingtième anniversaire
de cette nouvelle République arménienne.
www.imagesetsolidarite.com
Café Les voisins,
14 rue de Capri
75012 Paris,
metro Daumesnil
Florent kolandjian
Anthropologue - cinéaste
http://florentkolandjian.blogspot.com/
http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/874503a04813bef01231.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=63796
Agenda - Paris : Colloque sur la Liberté d'expression
Agenda - Paris : Colloque sur la Liberté d'expression - Agenda Collectif
VAN - www.collectifvan.org - L’Institut Michel Villey (Université
Panthéon-Assas) et l’Institut Carré de Malberg (Université de
Strasbourg) organisent le vendredi 15 juin 2012 à Paris un colloque
intitulé « La liberté d’expression, une liberté menacée ? ». Le colloque
aura lieu dans la salle des Conseils de l’Université Panthéon-Assas Aile
Soufflot - Centre Panthéon - 12, Place du Panthéon, 75005 Paris. Entre
autres, au programme : - Patrick Wachsmann (PR, Univ. de Strasbourg) :
« La liberté d’expression en temps de crise : l’exemple de la
jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme concernant
la Turquie », - Thomas Hochmann (Chercheur, Centre Perelman de
philosophie du droit, ULB) : « La répression pénale de la contestation
du génocide contre le peuple arménien ».
L’Institut Michel Villey (Université Panthéon-Assas) et l’Institut Carré de Malberg
(Université de Strasbourg)
organisent le vendredi 15 juin 2012 un colloque intitulé
« La liberté d’expression, une liberté menacée ? »
Responsables : Olivier Beaud (Université Panthéon-Assas), Patrick Wachsmann
(Université de Strasbourg)
de 9h à 12h30
• Sous la présidence d’Olivier Beaud
(PR, Univ. Panthéon-Assas)
Présentation du colloque par Patrick Wachsmann
- François Saint Bonnet (PR, Univ. Panthéon-Assas): « Le jury et la liberté
d’expression. La justification démocratique d’une prétention libérale »
- Nicolas Bonnal (premier vice-président du TGI de Bobigny) : « Apologie de la
loi du 29 juillet 1881 »
- Peggy Ducoulombier (MCF, Univ. de Strasbourg) : « Les conflits de droits
intéressant la liberté d’expression dans la jurisprudence de la Cour européenne
des droits de l’homme »
- Thierry Marembert (avocat à la Cour de Paris) : « La diffamation à l’ère
d’internet »
- Patrick Wachsmann (PR, Univ. de Strasbourg) : « La liberté d’expression en
temps de crise : l’exemple de la jurisprudence de la Cour européenne des droits
de l’homme concernant la Turquie »
de 14h à 17h
• Sous la présidence de Jean–Marie Denquin (PR, Univ. Paris Nanterre)
- Philippe Conte (PR, Univ. Panthéon-Assas) : « L’article 10 de la Convention
européenne des droits de l’homme et le principe de la légalité criminelle »
- Olivier Beaud (PR, Univ. Panthéon-Assas) : « Le délit d’offenses au président
de la République : un épisode méconnu de la République gaullienne »
- Aude Bouveresse (MCF, Univ. de Strasbourg) : « L’obligation de réserve des
fonctionnaires de l’Union Européenne »
- Thomas Hochmann (Chercheur, Centre Perelman de philosophie du droit,
ULB) : « La répression pénale de la contestation du génocide contre le peuple
arménien »
Le colloque aura lieu dans la salle des Conseils de l’Université
Panthéon-Assas Aile Soufflot - Centre Panthéon - 12, Place du Panthéon,
75005 Paris
[email protected]
Pour plus d’informations : www.institutvilley.com
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=64180
Agenda - Des nouvelles de l'atelier du GIT à Paris
Agenda - Des nouvelles de l'atelier du GIT à Paris - Agenda Collectif
VAN - www.collectifvan.org
GIT France
22 juin, 9h-13h30
Matinée d’étude
Répression en Turquie et travail des chercheurs
Ouverture : Yves Deloye et Diana Gonzalez (GIT initiative)
I. La répression judiciaire et intellectuelle en Turquie
Alican Tayla (IRIS). « Bilan de la répression judiciaire en Turquie »
Ferhat Taylan (Université de Bordeaux) et Emine Sarikartal (Université de
Paris-Ouest). « Du procès Ergenekon au procès KCK: continuités des dispositifs
juridico-médiatiques »
Ali Kazancigil (revue Anatoli CNRS). « Idéologie et pratiques de la négation
d’Etat »
Salih Akin (université de Rouen). « La reconstruction de la réalité kurde dans
le discours scientifique turc, de 1930 à 1990 »
II. Quel soutien aux chercheurs de Turquie ?
Hamit Bozarslan (EHESS). « Après Belge, quel avenir pour l'édition
indépendante en Turquie ? »
Vincent Duclert (EHESS). « Historicité de l’engagement contre les législations
anti-terreur. Le cas des intellectuels confrontés aux “lois scélérates” en France à
la fin du XIXe siècle »
Claire Mouradian (CNRS). « Le rôle des soutiens internationaux. L’expérience
de la défense des dissidents russes »
Débat.
http://www.gitfrance.fr/article-des-nouvelles-de-l-atelier-du-git-a-paris104805043.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=63778
Agenda - Péniche Anako /Juin 2012: Expo Diaspo’arts 3e
édition
Péniche Anako /Juin 2012: Expo Diaspo’arts 3e édition - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le mois de juin est à nouveau le
mois des diasporas à la Péniche Anako. Le Collectif VAN vous présente
le programme de la troisième édition de l'Expo Diaspo'arts. Du 1er au
23 juin du mercredi au dimanche de 15h à 18h artistes contemporains
arméniens avec Heratch Arbach photo-sculpture, Vatché Dermidjian
peinture, Laurent Nissou "Soon" peinture,Christiane Agopian peinture,
Claude Belanger peinture, Dibasart peinture, Marc-Aram Hayrabedian
peinture, Florent Kolandjian photo, Alexis Pazoumian photo, Sharis
photo, Marine Dilanyan et Albert Hagopian peinture, artistes d'Arménie,
Daria Hadichian peinture, artiste du Liban, culture arménien, peintures,
photos, un film inédit, un autre sur le travail et la personne de Vahé
Ochagan. La Péniche ANAKO est amarrée à Paris : Bassin de la Villette,
face au 61, quai de la Seine, 75019, PARIS, Métro : Riquet, Stalingrad
ou Jaurès.
Péniche ANAKO
Juin 2012
Expo Diaspo’arts 3e édition: artistes contemporains arméniens du 1 au
23 juin, mercredi au dimanche de 15h à 18h
Vernissage le mardi 5 juin à 19h
en présence des artistes
Heratch ARBACH photo-sculpture,
Christiane AGOPIAN peinture,
Claude BELANGER peinture,
Vatché DEMIRDJIAN peinture,
DIBASART peinture,
Marc-Aram HAYRABEDIAN peinture,
Florent KOLANDJIAN photo,
Laurent NISSOU "SOON" peinture,
Alexis PAZOUMIAN photo,
SHARIS photo,
Marine DILANYAN et Albert HAGOPIAN peinture, artistes d'Arménie,
Daria HADICHIAN peinture, artiste du Liban
vendredi 1er à 20h30
Soirée littéraire avec Léon Ketcheyan
Présentation du nouveau livre, Contes arméniens : L'oiseau d'émeraude,
collectés par Tigrane Navassardian et traduits par Léon Ketcheyan,
éd. L'école des loisirs
entrée libre
samedi 2 de 11h à 15h
stage de chants populaires arméniens, introduction au chant modal, avec
Virginia Kerovpyan (voir détails sur le site)
dimanche 3 à 11h brunch ethnomusiKa fête ses 5 ans!
http://ethnomusika.org/
entrée libre
brunch 8 euros
dimanche 3 à 17h
concert BelaVilo trio vocal féminin avec Isabelle Guérin, Esther Barseghian
Labourdette et Katarina Simon 10 euros, 8 t.r.
www.myspace.com/
mardi 5 à 19h
vernissage de l’expo Diaspo’arts 3e édition, en présence des artistes.
21h première du film "Hooysin pooyre" (Le parfum de l'espoir), filmdocumentaire de Chiraz Mouradian et Sevana Tchakerian, en arménien
entrée libre
mercredi 6 à 20h30 film «Vahé Oshagan» de Hrayr Eulmessiakian, présenté
par Hagop Papasian. Animation musicale.
libre participation
jeudi 7 à 20h30 concert Lavach’ avec Sévane Stépanian, chant, accordéon,
Adrien Rodrigue, violon, François Roche Juarez, trombone, guitare, Frédéric
Birau Maliszewski: batterie, percussions
8 euros, 6 t.r.
dimanche 10 à 17h Jam orientale avec en première partie de jeunes artistes
arméniens, turcs et français...
libre participation
mardi 12 à 20h précises films ICTV Meurtre à N.Y. : Malcolm X de Michel Noll
et Emmanuel Tronquart et Mort à Memphis: Martin Luther King de Thomas
Gieffer 8 euros, 6 t.r.
mercredi 13 à 20h30 spectacle Le Citoyen du Monde: poèmes de Nazim
Hikmet avec Selin Altiparmak, Michel Jubet, Marc Behin, guitare, Guillaume
Renaud, percussion 10 e
jeudi 14 à partir de 19h Juke-boxes à Poésie avec Mallory Patte-Serano,
Isabelle Scaviner, Maral Kerovpyan, Vahan Kerovpyan et Éloi Jaquelin
http://lenjeuadesailes.com
libre participation
jeudi 14 à 21h concert de musique Klezmer avec Cocktail Mazel Tov ! Marthe
Desrosieres, "ute, clarinette, Gabriel Siancas, clarinette, Gheorghe Ciumasu ,
accordéon, Eric Achille, basse www.myspace.com/cocktailmazeltov
8 euros, 6 t.r.
dimanche 17 de 11h à 19h Expo - Vente de Créations Artisanales
entrée libre
mercredi 20 de 15h à 17h atelier Noveloteca avec Ana Madureira (voir infos
sur le site)
5 euros, 3 enfant
mercredi 20 à 20h30 Contes à Croquer
8 euros, 6 t.r.
vendredi 22 à 20h30 concert Mze Shina, chants polyphoniques géorgiens avec
Denise & Craig Schaffer, Lilian Duault, Nicolas Leguet
www.mzeshina.fr 8 euros, 6 t.r.
samedi 23 à 15h concert Fernando Massia ensemble, Fernando Massia, guitare
et chant, Matthew Cartmill, violoncelle, Louis Gohin, tombak
5 euros
samedi 23 à partir de 16h30 fête de décrochage de l’expo Diaspo’arts
mercredi 27 à 20h30 Carte Blanche à Anne Paceo avec Airelle Besson,
trompette, Pierre Durand, guitare, Bruno Schorp, contrebasse, Anne Paceo,
batterie
8 euros, 6 t.r.
jeudi 28 à 20h30 Danse Kathak avec Noopur, Shushan Kerovpyan et Frédéric
Tissier
10 euros, 8 t.r.
vendredi 29 concert jazz Stéphane Tsapis Trio avec Stéphane Tsapis, piano,
Arthur Decloedt, contrebasse, Arnaud Biscay, batterie
8 euros, 6 t.r.
dimanche 1 juillet à 17h concert Djanam: ensemble vocal féminin, Chants
polyphoniques des Balkans au Caucase
10 euros, 8 t.r., - 12 ans gratuit
La Péniche ANAKO est amarrée à Paris :
Bassin de la Villette
face au 61, quai de la Seine
75019 PARIS
Métro : Riquet, Stalingrad ou Jaurès
TÉLÉCHARGER :
Le Programme de l'Expo Diaspo’arts
http://www.collectifvan.org/pdf/02-05-49-18-05-12.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=63994
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif
VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD),
ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les
informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre
part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en
Arménie.
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Rubrique News
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Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs
Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et
nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous
menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en
temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en
ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les
initiales des sympathisants) :
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Veille-Media
Toutes les Veilles-Media à télécharger sur :
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MEDIAS
N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre
satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media
qui traitent l’information.
Quelques adresses et tél.:
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche”
en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et
du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi
eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des
sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du
compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque
jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi
légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec
Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier
électronique sur www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur
le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les
coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran
ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des
auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les
commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de
gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42
32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau
présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe
Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée.
Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la
Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H
et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous
pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos
coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque
vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs
sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la
rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin
dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou
des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone
mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et
envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un
thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne.
Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son
intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" !
Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où
auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. JeanJacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais
attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais
toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble
les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont
les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour
favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et
indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et
philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
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[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
Boîte vocale : 09 50 72 33 46
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Collectif VAN - BP 20083
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