Pour la mesure des courants, une source de courant intégrée au capteur et associée à un
bobinage génère le champ magnétique : la sonde réalise alors une conversion courant -
tension.
L'effet piézo-électrique
Si l'on exerce une compression ou une traction sur les faces opposées de certains cristaux, le
quartz est le plus connu, ou de certaines céramiques (titanate de baryum, zirconate de plomb),
on constate l'apparition de charges électriques de signes contraires sur certaines faces du
cristal (les faces perpendiculaires aux précédentes dans le cas du quartz). Inversement, si l'on
crée une différence de potentiel, donc un champ électrique, entre deux faces du cristal celui-ci
se déforme.
L'effet piézo-électrique s'explique par une modification de position des barycentres des
charges électriques du cristal et l'apparition d'un dipôle électrique.
Si on constitue un condensateur en métallisant les faces d'une lame taillée dans un cristal
piézoélectrique est utilisée comme diélectrique d'un condensateur, en appliquant entre les
armatures de ce condensateur une tension alternative sinusoïdale de fréquence variable, on
constate l'apparition de vibrations mécaniques : il y a résonance au voisinage d'une fréquence
f, appelée fréquence propre du cristal.
Mise en œuvre :
L'effet piézo-électrique est mis en œuvre :
dans des dispositifs statiques : capteurs de pression, capteurs de force, accéléromètres,
capteurs de pression électro-acoustique (microphones courants), allume gaz ou
briquets …
dans des dispositifs résonants (génération ou filtrage de fréquences, génération
d'ultrasons …)
Les effets thermoélectriques
Les thermocouple mettent en œuvre deux effets simultanés : l'effet Peltier et l'effet Thomson
qui, réunis, constituent l'effet Seebeck.
l'effet Peltier
Lorsque deux métaux, à la même température, sont en contact, on peut mesurer une différence
de potentiel de quelques millivolts entre leurs extrémités.
Exemples, à 0°C :
fer-cuivre u = 3 mV
cuivre-zinc u = 3 mV
bismuth-cuivre u = 21 mV