
On a aussi observé que si on bloque CTLA-4, on augmente prolifération des cellules T in 
vitro. 
Les souris CTLA-4 KO ont le phénotype suivant :  
- syndrome  massif  de  lymphoprolifération  après  3  à  4  semaines  (splénomég,  gg 
énormes) 
- infiltrats lymphocytaires du cœurs, des poumons et du pancréas 
- mort 3 à 4 semaines après la naissance 
  donc  CTLA-4  est  essentiel  à    la  TERMINAISON  de  la  réponse  immunitaire  après 
activation des cellules T. 
 
Comment ça marche ? L’engagement de CTLA-4 entraîne : 
- une inhibition de la production Il-2  
- une réduction de la prolifération des cellules T (sans effet sur la survie des cellules T) 
par inhibition de la production TCR-dépendante de cdk4, cdk6 et cycline D3, trois 
molécules nécessaires au passage GOG1 
 
  Le gène de CTLA-4 est constitué de 4 exons avec des formes différentes exprimées 
selon l’espèce ; chez les souris, il existe une forme incapable de se lier à B7 mais pourtant 
capable  de  déclencher  la  signalisation  dépendante  de  CD28.  C’est  cette  forme  que  l’on 
retrouve chez les souris susceptibles de développer un diabète juvénile. 
  Hypothèse :  CTLA-4  est  capable  de  se  lier  à  une  phosphatase  au  moment  de 
l’activation. Ce qui donne : engagement du TCR et de CD28  cascades de phosphorylation 
  activation  des  cellules  T  liaison  de  CTLA-4  à  une  phosphatase  (PP2A)  capable 
d’interférer avec la cascade de phosphorylation induite par l’engagement du TCR et de CD28 
  Quand CTLA-4 est aussi engagé par B7, CTLA-4 est phosphorylé : la phosphatase est 
alors aussi phosphorylée et interagit  avec la cascade de phosphorylations, directement par 
phosphorylations  ou  indirectement  en  désactivant  la  kinase  AkT  très  importante  pour  la 
signalisation de CD28 (voir plus loin) 
 
  CD28  exprimé  de  façon  constitutive  chez  cellules  T :  son  engagement  entraîne  la 
production  d’Il-2  et  augmente  la  survie  des  cellules  T  (Bcl-XL)    CD28  est  donc  un 
régulateur POSITIF de l’activation des cellules T. 
  Au contraire CTLA-4, induit après activation des cellules T, est capable d’inhiber la 
production d’Il-2 et de réduire la prolifération  c’est un régulateur négatif.  
  Pour les récepteurs B7-1 et B7-2 : B7-2 est exprimé de façon constitutive sur cellules 
dendritiques et est induit au niveau des cellules B et T. B7-1, par contre, est seulement induit 
après activation des CPA et est aussi exprimé au niveau des tissus. 
 Si l’on bloque CTLA-4, on provoque donc une augmentation du rejet des tumeurs. Au 
contraire,  si  l’on  bloque  CD28  ou  B7-1  et  B7-2  (on  bloque  les  2  sinon  il  existe  des 
phénomènes de compensation), on obtient une augmentation de la survie des greffes, mais 
aussi une possible interaction, parfois dramatique, avec le développement de maladies auto-
immunes chez la souris, ressemblant au lupus ou à la sclérose en plaques de l’Homme. 
  Donc les générations de souris génétiquement invalidées pour CD28, B7-1 et B7-2 
donnent des souris immunodéficientes, mais sans anomalies des cellules. En plus, on observe 
l’expression  de  B7  au  niveau  des  tissus  périphériques  sans  déclenchement  de  la  réponse 
immunitaire  recherche d’autres molécules similaires à B7 et CD28 et ayant un rôle de co-
stimulation  
 Il  s’agit  principalement  de  ICOS  et  ICOSL.  Ces  molécules  ne  sont  pas  seulement 
exprimées au niveau des CPA « professionnelles » mais aussi au niveau des tissus. Ce sont 
des régulateurs négatifs de la réponse des cellules T : très important car cela induit le concept