PARTIE A : CELLULE, ADN, UNITE DU VIVANT Chap I – La cellule fonde l'unité du vivant Tous les êtres vivants sont organisés en cellules. Pourtant, on observe une grande diversité des fonctions cellulaires ainsi qu'une grande variété des contenus cytoplasmiques. I – Relation entre le contenu cytoplasmique d'une cellule et sa fonction observations au microcope de cellules d'élodée, d'oignon rouge, de pancréas humain. A. Un cytoplasme compartimenté Dans le cytoplasme des cellules chlorophyliennes de l'élodée, on observe des compartiments délimités par une membrane : les chloroplastes. Jouent-ils un rôle dans la fonction de captage de la lumière ? A l'obscurité, certaines cellules chlorophyliennes perdent leurs chloroplastes. Ceux-ci sont donc responsables de la fonction des cellules chlorophyliennes. Dans le cytoplasme des cellules d'oignon rouge ou des pétales colorés des fleurs, on observe un gros compartiment, délimité par une membrane, et qui renferme un pigment : c'est la vacuole. Elle joue un rôle de stockage. Dans le cytoplasme des cellules de pancréas, on observe des petites structures sphériques, délimitées par une membrane. Ces grains ont-ils un rôle dans la fonction de stockage et de sécrétion d'enzymes nécessaires à la digestion ? Si c'est le cas, la taille de ces grains doit varier selon les besoins de l'organisme. On observe que les grains ont une taille maximale avant un repas et minimale après. Ils sont donc bien responsables de la sécrétion d'enzymes constituant les sucs digestifs. Le cytoplasme peut être organisé en compartiments : les organites, responsables de la fonction de la cellule. Cette organisation est commune à tous les eucaryotes. B. Un cytoplasme non organisé observation de cellule procaryote : la mb ? oui ; le cytoplasme ? oui ; des organites ? non ; le noyau ? non, et pourtant on voit le matériel génétique. Chez les bactéries, le cytoplasme n'est pas compartimenté. Il n'y a pas de noyau, le matériel génétique est libre dans le cytoplasme. Ce sont des procaryotes. photo 1 : La peau des raisins est parfois recouverte d’une fine pellicule de cellules de levures (unicellulaires). constat : la masse de levures augmente considérablement lorsqu’elles entrent en contact avec la pulpe de raisin qui contient du jus sucré. photo 2 : Un mur est recouvert, sur l’une de ses faces seulement, d’une pellicule verte de cellules chlorophylliennes (Pleurocoques). constat : La masse de cellules chlorophyliennes augmente après une pluie ou en saison humide. Si la masse augmente, c’est que les cellules produisent de la matière. La production de matière semble être liée aux conditions du milieu sur lequel vivent les cellules. Pb : Comment expliquer la production de matières par les 2 types de cellules ? II- La production de matière par les cellules Hypothèse : les 2 types cellulaires, l’un chlorophyllien, l’autre non-chlorophyllien, n’ont pas les mêmes besoins pour produire leur matière organique. A. Les cellules ont des besoins différents Conséquence vérifiable : si cela est vrai, alors la production de matières organiques ne se fera que dans certaines conditions du milieu, dépendant du type cellulaire. Comment on le teste ? dans le premier cas, il faut de la pulpe de raisin pour que les cellules se développent. Voici la composition de la pulpe de raisin pour 1000g. Merlot Sauvignon Sucres 220 219 PH 3,22 3,30 Acides libres 98 123 Acides salifiés 59 44 Somme des cations 157 167 Acide tartrique 57 90 Acide malique 72 79 Acide citrique 1,8 2,5 Somme des anions 131 171 Conclusion : les levures auraient besoin de sucres pour se développer. dans le deuxième cas, quel est le facteur du milieu qui semble contrôler la croissance des cellules chlorophyliennes ? Conclusion : les cellules chlorophylliennes auraient besoin de matière minérale pour se développer. Activité : Proposer par écrit un protocole expérimental pour vérifier si les deux types cellulaires (chlorophyllien et non chlorophyllien) ont des besoins différents. Pour cela : - décrire l’expérience - donner le paramètre qui varie et les paramètres qui sont constants - penser au montage témoin - déterminer la grandeur à mesurer ou l’aspect qualitatif à prendre en compte - énumérer le matériel nécessaire, la façon de l’utiliser - prévoir les résultats attendus si l’hypothèse est validée