Définitions : 1/ Concept : Un concept ressemble plus à un outil

Définitions :
1/ Concept : Un concept ressemble plus à un outil définissant des caractères spécifiques (spécifique à
un projet, une étude,…) afin d'atteindre un objectif ciblé. Celui-ci est comme un plan type qui permet
une progression méthodique sur un sujet donnée.
Théorie : Connaissance spéculative, idéale, indépendante des applications. La théorie est
systématiquement soumis à vérification expérimentale et vise à établir la vérité d'un systèmes
scientifiques. La théorie est donc une approche à un moment donnée qui semble idéale par rapport au
connaissance acquise sur un sujet donnée mais qui est constamment remise en question. La théorie est
un ensemble d'idée, de concept qui se rapporte à un domaine déterminé.
2/ Écologie : Du grec Oikos (maison, habitat) et Logos (science). Il s'agit de la science globale dont
l'objet est l'étude des inter-relations des êtres vivants avec leur environnement.
Biologie : Du grec Bios (vie) et Logos (science). Il s'agit de la science qui étudie les êtres vivants en
général (fonctionnement, reproduction, diversités), ainsi que les relations qu'ils établissent entres eux et
avec leur environnement.
Environnement : Désigne tout ce qui entoure une entité spatiale abiotique ou vivante (notion de lieu, de cadre de
vie. Par exemple, le lieu de vie d'une espèce et les différents facteurs biotiques et abiotiques qui l'entoure).
3/ Concept de stratégie : Caractéristique d'un type d'adaptation d'une population ou d'une communauté vivantes à
des conditions environnementales particulières. Méthode d'adaptation aux conditions écologiques.
Exemples pris en écologie :
- stratégie coenotique (au niveau d'une biocénose) de type i correspondant aux stratégies des communautés
pionnières (homologue des stratégie de reproduction r pour les populations) et stratégie de type s (homologue du
type K) correspondant aux communautés à maturité, climaciques.
- stratégie mographique. Les stratégies de type r sont propres à des populations d'espèces vivants dans des
communautés juvéniles (biotope en début de succession écologique ou biotope pionnier). Les stratégies de type
K concernent les populations d'espèces peuplant des écosystèmes climaciques.
4/
Indices : Valeur numérique constante caractéristique d'un système écologique donné, obtenue en appliquant à un
algorithme déterminé, les valeurs quantitatives de certains facteurs ou paramètres écologiques propre à un
biotope, une population ou une communauté toute entière.
Exemples : - Indice biotique (Indice permettant de déterminer la qualité de l'eau à partir de critères données).
- Indice de condition (Indice qui décrit l'état écophysiologique d'un animal à partir par exemple de la quantité de
lipides stockés dans l'organisme).
- Indice de diversité (concept comportant une notion de nombre d'espèces et une notion de nombre d'individus
pour chaque espèce présente dans un écosystème donnée).
Vocabulaire :
Termes et exemples
Domaine d'étude
Écologie : Science dont l'objet est l'étude des inter-relations des êtres vivants avec leur environnement. Par
exemple, l'étude d'impact de surpopulation d'une espèce donnée sur sont milieux, relève de l'écologie.
Biogéographie : Science dont l'objet est l'étude de la répartition des êtres vivants dans les divers écosystèmes
continentaux et océanique. La biogéographie regroupe la géonomie (description de la répartition des êtres
vivants) et la chorologie (explique les causes de la distribution de ces êtres vivants dans les divers régions de la
biosphère). Par exemple, l'étude du "pourquoi" les forêts boréale ne pousse pas sous les tropiques, relève de la
biogéographie.
Autécologie : Sous discipline de l'écologie concernant l'étude des individus pris isolément dans leur milieu et en
particulier l'action des facteurs écologiques sur les organismes. Par exemple, l'étude des différences de
phénotype (le phénotype est l'ensemble des caractères visibles d'un individu déterminé d'une part par sont
patrimoines génétiques et d'autres part par sont adaptation au milieu) entre le chamois et l'isard, relève de
l'autécologie.
Synécologie : Domaine de l'écologie dont l'objet est l'étude des écosystèmes et des systèmes écologiques d'ordre
supérieur, y compris la biosphère dans sont ensemble. Par exemple, l'étude du fonctionnement d'un écosystème
lotique et ses interactions avec d'autres écosystèmes, relève de la synécologie.
Phytosociologie : Branche de l'écologie dont l'objet est la description de la structure des phytocoenoses, l'analyse
des groupement gétaux à partir desquels sont définies des associations végétales ainsi que l'étude de
l'évolution dans le temps des communautés végétales. Celle-ci commence par l'analyse de la végétation qui
permet d'établir un inventaire floristique à partir duquel peuvent être mis en évidence des groupements végétaux.
Par exemple, l'inventaire d'espèces et le relevé des différentes strates floristique d'une pelouse sèche calcicole,
relève de la phytosociologie.
Taxonomie :
Taxon : Groupe systématique de rang varié constitué par l'ensemble des entités qui répondent à des
caractéristiques communes.(RECOFGE).
Phylum : Terme taxonomique synonyme d'embranchement (Vertébrés par exemple).
Phylogenèse : Ensemble des processus évolutifs qui conduisent à l'apparition de phylum ou de taxon nouveau
d'ordre inférieur.
Classification phylogénétique : Branche de la taxinomie étudiant les êtres vivants et les regroupant à partir de
leur affinités évolutives (paléoptères/ néoptères par ex).
Milieux et systèmes :
Biome : Communauté vivante qui se rencontrent sur de vastes surfaces en milieu continental. Il s'agit en fait des
principaux milieux rencontrés sur la planète (Forêt, savanes, déserts, ensemble des eaux douces…).
Biosphère : La biosphère peut se définir comme étant la région de la planète dans laquelle la vie est possible en
permanence et qui renferme l'ensemble des être vivants. (océan, couches supérieures de la lithosphère,
atmosphère).
Ecocomplexe : Concept d'écologie du paysage désignant un ensemble d'habitats modifiés par l'homme, ayant
une dimension spatiale se chiffrant en kilomètres et qui présente une certaine répétitivité. Une fraction de
boccage donne un bon exemple de telles structures.
Écosystème : signe l'unité écologique de base en laquelle peuvent se réduire les systèmes écologique les plus
complexe. Il s'agit d'un concept clé en écologie qui permet de subdiviser la biosphère. L'écosystème est constitué
par l'association de 2 composantes en constante interaction l'une avec l'autre : un environnement physico-
chimique, abiotique (sol, minéraux, climat…) dénommé biotope, associé à une communauté vivante,
caractéristique de ce dernier, la biocénose. D'où la relation : écosystème = biotope + biocénose.
Ecotone : Zone de transition entre deux écosystèmes, les écotones renferme souvent une diversité et une richesse
spécifique élevée du fait de la spécificité des caractères écologique cette zone de transition.
Types trophiques :
Autotrophe : Organisme capable de subvenir seul à ses besoins métaboliques en utilisant comme seul source de
carbone le CO2 dissout dans l'air. L'apport de matière nutritive leurs provient des minéraux et la source d'énergie
utilisées est le soleil. (ce sont notamment les végétaux).
Hétérotrophe : Organisme ayant besoin de substance biochimique dans son alimentation pour produire sa propre
énergie cellulaire (herbivore, carnivore…) et assurer sa survie et son métabolisme en générale.
Carnassier, carnivore : Animaux prédateurs se comportant donc en consommateurs secondaires dans les réseaux
trophique.(Carnivore : Il s'agit aussi d'un ordre de mammifère en zoologie).
Décomposeur : Groupe d'être vivant constitué par l'ensemble des champignons et micro-organismes des sols ou
des biotopes aquatiques qui décomposent et minéralisent les fragments et débris de végétaux.
Détritivore : Catégorie d'être vivant qui se nourrissent de détritus d'origine gétale ou animale constituant la
matière organique morte. Ceux-ci joue un rôle majeur dans le processus d'humification.
Saprophage : Désigne les animaux qui se nourrissent de matière organique morte. Il constitue une part
importante de la faune du sol et de la litière (vers de terre…).
Charognard : Désigne les espèces qui se nourrissent des cadavres ou de matières organique morte en générale.
Terme regroupant aussi bien les nécrophage que les saprophage. (vautours)
Herbivore : Désigne les animaux qui se nourrissent de végétaux et donc situé au second niveau dans les réseaux
trophique de consommateurs.(cerf)
Humivore : Désigne les espèces animales ou végétales qui se nourrissent de l'humus du sol.
Insectivore : Caractérise un régime alimentaire constitué d'insectes. (de nombreux ordres d'oiseaux sont basés sur
ce type de régime, le Torcol fourmilier par ex). Il s'agit aussi d'un ordre de mammifère en zoologie.
Lignivore : Espèce basée sur la consommation de lignine (la lignine correspond à la cellulose du bois).
Mellivore : Désigne un espèce se nourrissant de miel mais pas exclusivement (l'ours par ex).
Mycophage : Régime alimentaire basée sur la consommation de champignon ou mycètes.
Nécrophage : Désigne les espèces animales se nourrissant de cadavre.
Saproxylique : Ensemble des organismes dépendant, durant une partie au moins de leur cycle de vie, de la
décomposition du bois mort ou dépérissant et des organismes associés.
Particularités :
Eutrophe : Désigne l'état d'un milieu aquatique dans lequel il existe une concentration élevée d'éléments
minéraux nutritifs ce qui entraîne une importante production primaire (lac de Grand-lieu).
Mésotrophe : Désigne un milieu aquatique dans lequel la teneur en élément minéraux nutritifs est moyenne.
Oligotrophe : Désigne un milieu aquatique pauvre en élément minéraux nutritifs.
Dystrophe : État d'un milieu dulçaquicole caractérisé par un apport excessif d'éléments minéraux nutritifs à
diverse causes de pollution qui provoquent une eutrophisation accéléré des eaux.
Euryèce : Désigne les êtres vivants présentant une niche écologique très étendue et donc capable de s'adapter à
des changements de grandes amplitudes des facteurs biotiques ou abiotiques du milieux.
Sténoèce : Désigne les êtres vivants présentant une niche écologique étroite et présentant une faible capacité
d'adaptation lors de variations de facteurs écologique propre à sont habitat.
Eurytherme : Êtres vivants présentant un intervalle de tolérance élevée aux variations de température.
Sténotherme Êtres vivants présentant un intervalle de tolérance faibles aux variations de température.
Euryhalin : Êtres vivants présentant un intervalle de tolérance élevée pour le degré de salinité des eaux.
Sténohalin : : Êtres vivants présentant un intervalle de tolérance faibles pour le degré de salinité des eaux.
Euryoxybionte : Organisme aquatique possédant un grand intervalle de tolérance relatif à la concentration en
oxygène dissous.
Sténooxybionte : Organisme aquatique possédant un faible intervalle de tolérance relatif à la concentration en
oxygène dissous.
Calciphile ou calcicole : Espèce végétale inféodés au sols neutres ou basiques donc riche en calcaire (hêtre, la
plupart des orchidées…)
Calcifuge : Espèce végétale dite acidiphile ou silicicole qui évite de ce fait les terrains calcaires.
Héliophile : Du grec Helios (dieu du soleil), végétaux qui exige un fort ensoleillement pour se développer
normalement. Ce sont principalement les plantes en C4 comme le maïs par ex à l'opposé des espèces sciaphile.
Hélophile : Désigne une espèce inféodé à des biotopes marécageux.
Hydromorphe : Se dit d'un sol subissant un engorgement hydrique temporaire et présentant une couche
imperméable à faible profondeur, colorée par des oxydes de fer.
Hydrophile : Désigne les espèces vivantes propres aux habitats humides et/ou aquatiques. Désigne aussi une
espèce chimique qui se dissolve facilement dans l'eau.
Hydrophobe : Termes qualifiants les substances insolubles dans l'eau.
Hygrophile : Adjectif qualifiant une plante qui a des besoins en eaux élevés tout au long de son cycle de
développement. (Filipendula ulmaria par ex).
Ombrophile : Désigne des espèces ou des communautés qui exigent de forte précipitations, régulièrement
répartit au cours du cycle annuel, pour se développer. Tel est le cas des végétaux des forêt pluvieuses tropicales
et équatoriale.
Sciaphile : Qui tolère un ombrage important (plantules de Hêtre par ex).
Thermophile : Se dit d'une plante dont le développement est optimal dans les milieux les plus chaud d'une région
(Crucianella angustifolia est thermophile en Auvergne par ex).
Xérique : Milieu caractérisé par une aridité persistante. Végétation adapté à la sécheresse (Tamaris par ex).
Xérophile : Se dit d'une espèce pouvant s'accommoder de milieux secs (Artemisia campestris par ex).
SYSTÉMIQUE
A/ Théorie des systèmes :
1/L'interaction est la réaction réciproque de deux phénomènes l'un sur l'autre.
Interaction direct : Les interactions directes sont des concepts connus depuis longtemps de la communauté
scientifique pour expliquer la dynamique de la gétation (ex : Impact des espèces dominantes sur le
fonctionnement des écosystèmes)
Interaction indirect : (ex: Une espèce A inhibe une espèce B, qui elle-même est en compétition avec une espèce
C. Cette dernière se réfugie sous A, où elle pousse mieux parce que la compétition exercée par B y est moins
forte. Il s'agit d'une facilitation indirecte.)
Interaction réciproque : symbiose par ex. (lichens…)
Boucle de rétroaction : La boucle de rétroaction est un système régulateur, présent dans la nature, qui a été mis
en évidence par Wiener pour l'étude des servomécanismes, par analogie avec le corps humain: il se forme un
bouclage fermé correspondant à un sous-programme, en langage informatique qui corrige une action (ou
information) par rapport à un but ou une finalité.
Ex : On a vu récemment, sur les îles Vestmannaeyjar, au large des côtes d'Islande, un désert de lave et de cendres
transformé en moins de trente ans en écosystème riche et diversifié, la vie apportée par les fulmars et le vent, dès
que cesse l'activité volcanique. Sur la planète entière, à cinq reprises au moins, la vie, presque étouffée, a fait un
pareil retour. Lors de la troisième, à la suite de ce que les paléontologues ont surnommé «la grande mort», qui se
produisit à la fin du Permien, il y a 250 millions d'années, près de 96% des espèces alors vivantes avaient
disparu. Et pourtant, la vie a repris pied, réinventé ses formes et, malgré volcans et glaciers, continué de
s'accrocher à la planète.
2/
Interaction réciproque provoquant une extinction : Compétition inter ou intraspécifique qui en cas de
surpopulation entraîne la disparition d'un ou plusieurs individus.
Interaction réciproque provoquant une régulation : Par ex un végétarien se nourrit d'une plante, consomme toutes
les ressources, la plantes disparaît, puis le végétarien disparaît à sont tour. De ce fait, une régulation est constaté.
3/
Les 4 grandes propriétés d'un systèmes :
1.1. Limites
1.2. Interactions
1.3. Structure espace-temps
1.4. Matière et énergie, Flux dissipatifs
4/
Trois autres caractères spécifique à l'organisation des écosystèmes :
Structure trophique : pyramide alimentaire
Structure spatiale : les gradients (longitudinal, vertical)
Structure temporelle : les successions.
Les trois catégorie fonctionnelle des écosystèmes :
- Les producteurs (végétaux)
- Les consommateurs (herbivore et carnivore)
- Les décomposeurs (champignons, bactéries…)
5/
Explication de ce qu'est la connectance d'un système : Il s'agit du fait que dans une biocénose, un ensemble
d'espèces est en relation (relation trophique par ex). Celle-ci est utilisée en analyse des systèmes et s'exprime par
le nombre total de liaison entre espèce par rapport au nombre de liaison mathématiquement possible.
B/ Flux de matières et d'énergie :
1/ Définitions :
Consommateur : Désigne en synécologie le groupe d'E.V formé par les animaux qui constituent de ce fait le
réseau trophique et qui dépendent soit directement (herbivores), soit indirectement (carnivores) de la production
végétale.
Autotrophe : Organisme capable de subvenir seul à ses besoins métaboliques en utilisant comme seul source de
carbone le CO2 dissout dans l'air. L'apport de matière nutritive leurs provient des minéraux et la source d'énergie
utilisées est le soleil. (ce sont notamment les végétaux).
Hétérotrophe : Organisme ayant besoin de substance biochimique dans son alimentation pour produire sa propre
énergie cellulaire (herbivore, carnivore…) et assurer sa survie et son métabolisme en générale.
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