Définitions : 1/ Concept : Un concept ressemble plus à un outil

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Définitions :
1/ Concept : Un concept ressemble plus à un outil définissant des caractères spécifiques (spécifique à
un projet, une étude,…) afin d'atteindre un objectif ciblé. Celui-ci est comme un plan type qui permet
une progression méthodique sur un sujet donnée.
Théorie : Connaissance spéculative, idéale, indépendante des applications. La théorie est
systématiquement soumis à vérification expérimentale et vise à établir la vérité d'un systèmes
scientifiques. La théorie est donc une approche à un moment donnée qui semble idéale par rapport au
connaissance acquise sur un sujet donnée mais qui est constamment remise en question. La théorie est
un ensemble d'idée, de concept qui se rapporte à un domaine déterminé.
2/ Écologie : Du grec Oikos (maison, habitat) et Logos (science). Il s'agit de la science globale dont
l'objet est l'étude des inter-relations des êtres vivants avec leur environnement.
Biologie : Du grec Bios (vie) et Logos (science). Il s'agit de la science qui étudie les êtres vivants en
général (fonctionnement, reproduction, diversités), ainsi que les relations qu'ils établissent entres eux et
avec leur environnement.
Environnement : Désigne tout ce qui entoure une entité spatiale abiotique ou vivante (notion de lieu, de cadre de
vie. Par exemple, le lieu de vie d'une espèce et les différents facteurs biotiques et abiotiques qui l'entoure).
3/ Concept de stratégie : Caractéristique d'un type d'adaptation d'une population ou d'une communauté vivantes à
des conditions environnementales particulières. Méthode d'adaptation aux conditions écologiques.
Exemples pris en écologie :
- stratégie coenotique (au niveau d'une biocénose) de type i correspondant aux stratégies des communautés
pionnières (homologue des stratégie de reproduction r pour les populations) et stratégie de type s (homologue du
type K) correspondant aux communautés à maturité, climaciques.
- stratégie démographique. Les stratégies de type r sont propres à des populations d'espèces vivants dans des
communautés juvéniles (biotope en début de succession écologique ou biotope pionnier). Les stratégies de type
K concernent les populations d'espèces peuplant des écosystèmes climaciques.
4/
Indices : Valeur numérique constante caractéristique d'un système écologique donné, obtenue en appliquant à un
algorithme déterminé, les valeurs quantitatives de certains facteurs ou paramètres écologiques propre à un
biotope, une population ou une communauté toute entière.
Exemples : - Indice biotique (Indice permettant de déterminer la qualité de l'eau à partir de critères données).
- Indice de condition (Indice qui décrit l'état écophysiologique d'un animal à partir par exemple de la quantité de
lipides stockés dans l'organisme).
- Indice de diversité (concept comportant une notion de nombre d'espèces et une notion de nombre d'individus
pour chaque espèce présente dans un écosystème donnée).
Vocabulaire :
Termes et exemples
Domaine d'étude
Écologie : Science dont l'objet est l'étude des inter-relations des êtres vivants avec leur environnement. Par
exemple, l'étude d'impact de surpopulation d'une espèce donnée sur sont milieux, relève de l'écologie.
Biogéographie : Science dont l'objet est l'étude de la répartition des êtres vivants dans les divers écosystèmes
continentaux et océanique. La biogéographie regroupe la géonomie (description de la répartition des êtres
vivants) et la chorologie (explique les causes de la distribution de ces êtres vivants dans les divers régions de la
biosphère). Par exemple, l'étude du "pourquoi" les forêts boréale ne pousse pas sous les tropiques, relève de la
biogéographie.
Autécologie : Sous discipline de l'écologie concernant l'étude des individus pris isolément dans leur milieu et en
particulier l'action des facteurs écologiques sur les organismes. Par exemple, l'étude des différences de
phénotype (le phénotype est l'ensemble des caractères visibles d'un individu déterminé d'une part par sont
patrimoines génétiques et d'autres part par sont adaptation au milieu) entre le chamois et l'isard, relève de
l'autécologie.
Synécologie : Domaine de l'écologie dont l'objet est l'étude des écosystèmes et des systèmes écologiques d'ordre
supérieur, y compris la biosphère dans sont ensemble. Par exemple, l'étude du fonctionnement d'un écosystème
lotique et ses interactions avec d'autres écosystèmes, relève de la synécologie.
Phytosociologie : Branche de l'écologie dont l'objet est la description de la structure des phytocoenoses, l'analyse
des groupement végétaux à partir desquels sont définies des associations végétales ainsi que l'étude de
l'évolution dans le temps des communautés végétales. Celle-ci commence par l'analyse de la végétation qui
permet d'établir un inventaire floristique à partir duquel peuvent être mis en évidence des groupements végétaux.
Par exemple, l'inventaire d'espèces et le relevé des différentes strates floristique d'une pelouse sèche calcicole,
relève de la phytosociologie.
Taxonomie :
Taxon : Groupe systématique de rang varié constitué par l'ensemble des entités qui répondent à des
caractéristiques communes.(RECOFGE).
Phylum : Terme taxonomique synonyme d'embranchement (Vertébrés par exemple).
Phylogenèse : Ensemble des processus évolutifs qui conduisent à l'apparition de phylum ou de taxon nouveau
d'ordre inférieur.
Classification phylogénétique : Branche de la taxinomie étudiant les êtres vivants et les regroupant à partir de
leur affinités évolutives (paléoptères/ néoptères par ex).
Milieux et systèmes :
Biome : Communauté vivante qui se rencontrent sur de vastes surfaces en milieu continental. Il s'agit en fait des
principaux milieux rencontrés sur la planète (Forêt, savanes, déserts, ensemble des eaux douces…).
Biosphère : La biosphère peut se définir comme étant la région de la planète dans laquelle la vie est possible en
permanence et qui renferme l'ensemble des être vivants. (océan, couches supérieures de la lithosphère,
atmosphère).
Ecocomplexe : Concept d'écologie du paysage désignant un ensemble d'habitats modifiés par l'homme, ayant
une dimension spatiale se chiffrant en kilomètres et qui présente une certaine répétitivité. Une fraction de
boccage donne un bon exemple de telles structures.
Écosystème : Désigne l'unité écologique de base en laquelle peuvent se réduire les systèmes écologique les plus
complexe. Il s'agit d'un concept clé en écologie qui permet de subdiviser la biosphère. L'écosystème est constitué
par l'association de 2 composantes en constante interaction l'une avec l'autre : un environnement physicochimique, abiotique (sol, minéraux, climat…) dénommé biotope, associé à une communauté vivante,
caractéristique de ce dernier, la biocénose. D'où la relation : écosystème = biotope + biocénose.
Ecotone : Zone de transition entre deux écosystèmes, les écotones renferme souvent une diversité et une richesse
spécifique élevée du fait de la spécificité des caractères écologique cette zone de transition.
Types trophiques :
Autotrophe : Organisme capable de subvenir seul à ses besoins métaboliques en utilisant comme seul source de
carbone le CO2 dissout dans l'air. L'apport de matière nutritive leurs provient des minéraux et la source d'énergie
utilisées est le soleil. (ce sont notamment les végétaux).
Hétérotrophe : Organisme ayant besoin de substance biochimique dans son alimentation pour produire sa propre
énergie cellulaire (herbivore, carnivore…) et assurer sa survie et son métabolisme en générale.
Carnassier, carnivore : Animaux prédateurs se comportant donc en consommateurs secondaires dans les réseaux
trophique.(Carnivore : Il s'agit aussi d'un ordre de mammifère en zoologie).
Décomposeur : Groupe d'être vivant constitué par l'ensemble des champignons et micro-organismes des sols ou
des biotopes aquatiques qui décomposent et minéralisent les fragments et débris de végétaux.
Détritivore : Catégorie d'être vivant qui se nourrissent de détritus d'origine végétale ou animale constituant la
matière organique morte. Ceux-ci joue un rôle majeur dans le processus d'humification.
Saprophage : Désigne les animaux qui se nourrissent de matière organique morte. Il constitue une part
importante de la faune du sol et de la litière (vers de terre…).
Charognard : Désigne les espèces qui se nourrissent des cadavres ou de matières organique morte en générale.
Terme regroupant aussi bien les nécrophage que les saprophage. (vautours)
Herbivore : Désigne les animaux qui se nourrissent de végétaux et donc situé au second niveau dans les réseaux
trophique de consommateurs.(cerf)
Humivore : Désigne les espèces animales ou végétales qui se nourrissent de l'humus du sol.
Insectivore : Caractérise un régime alimentaire constitué d'insectes. (de nombreux ordres d'oiseaux sont basés sur
ce type de régime, le Torcol fourmilier par ex). Il s'agit aussi d'un ordre de mammifère en zoologie.
Lignivore : Espèce basée sur la consommation de lignine (la lignine correspond à la cellulose du bois).
Mellivore : Désigne un espèce se nourrissant de miel mais pas exclusivement (l'ours par ex).
Mycophage : Régime alimentaire basée sur la consommation de champignon ou mycètes.
Nécrophage : Désigne les espèces animales se nourrissant de cadavre.
Saproxylique : Ensemble des organismes dépendant, durant une partie au moins de leur cycle de vie, de la
décomposition du bois mort ou dépérissant et des organismes associés.
Particularités :
Eutrophe : Désigne l'état d'un milieu aquatique dans lequel il existe une concentration élevée d'éléments
minéraux nutritifs ce qui entraîne une importante production primaire (lac de Grand-lieu).
Mésotrophe : Désigne un milieu aquatique dans lequel la teneur en élément minéraux nutritifs est moyenne.
Oligotrophe : Désigne un milieu aquatique pauvre en élément minéraux nutritifs.
Dystrophe : État d'un milieu dulçaquicole caractérisé par un apport excessif d'éléments minéraux nutritifs dû à
diverse causes de pollution qui provoquent une eutrophisation accéléré des eaux.
Euryèce : Désigne les êtres vivants présentant une niche écologique très étendue et donc capable de s'adapter à
des changements de grandes amplitudes des facteurs biotiques ou abiotiques du milieux.
Sténoèce : Désigne les êtres vivants présentant une niche écologique étroite et présentant une faible capacité
d'adaptation lors de variations de facteurs écologique propre à sont habitat.
Eurytherme : Êtres vivants présentant un intervalle de tolérance élevée aux variations de température.
Sténotherme Êtres vivants présentant un intervalle de tolérance faibles aux variations de température.
Euryhalin : Êtres vivants présentant un intervalle de tolérance élevée pour le degré de salinité des eaux.
Sténohalin : : Êtres vivants présentant un intervalle de tolérance faibles pour le degré de salinité des eaux.
Euryoxybionte : Organisme aquatique possédant un grand intervalle de tolérance relatif à la concentration en
oxygène dissous.
Sténooxybionte : Organisme aquatique possédant un faible intervalle de tolérance relatif à la concentration en
oxygène dissous.
Calciphile ou calcicole : Espèce végétale inféodés au sols neutres ou basiques donc riche en calcaire (hêtre, la
plupart des orchidées…)
Calcifuge : Espèce végétale dite acidiphile ou silicicole qui évite de ce fait les terrains calcaires.
Héliophile : Du grec Helios (dieu du soleil), végétaux qui exige un fort ensoleillement pour se développer
normalement. Ce sont principalement les plantes en C4 comme le maïs par ex à l'opposé des espèces sciaphile.
Hélophile : Désigne une espèce inféodé à des biotopes marécageux.
Hydromorphe : Se dit d'un sol subissant un engorgement hydrique temporaire et présentant une couche
imperméable à faible profondeur, colorée par des oxydes de fer.
Hydrophile : Désigne les espèces vivantes propres aux habitats humides et/ou aquatiques. Désigne aussi une
espèce chimique qui se dissolve facilement dans l'eau.
Hydrophobe : Termes qualifiants les substances insolubles dans l'eau.
Hygrophile : Adjectif qualifiant une plante qui a des besoins en eaux élevés tout au long de son cycle de
développement. (Filipendula ulmaria par ex).
Ombrophile : Désigne des espèces ou des communautés qui exigent de forte précipitations, régulièrement
répartit au cours du cycle annuel, pour se développer. Tel est le cas des végétaux des forêt pluvieuses tropicales
et équatoriale.
Sciaphile : Qui tolère un ombrage important (plantules de Hêtre par ex).
Thermophile : Se dit d'une plante dont le développement est optimal dans les milieux les plus chaud d'une région
(Crucianella angustifolia est thermophile en Auvergne par ex).
Xérique : Milieu caractérisé par une aridité persistante. Végétation adapté à la sécheresse (Tamaris par ex).
Xérophile : Se dit d'une espèce pouvant s'accommoder de milieux secs (Artemisia campestris par ex).
SYSTÉMIQUE
A/ Théorie des systèmes :
1/L'interaction est la réaction réciproque de deux phénomènes l'un sur l'autre.
Interaction direct : Les interactions directes sont des concepts connus depuis longtemps de la communauté
scientifique pour expliquer la dynamique de la végétation (ex : Impact des espèces dominantes sur le
fonctionnement des écosystèmes)
Interaction indirect : (ex: Une espèce A inhibe une espèce B, qui elle-même est en compétition avec une espèce
C. Cette dernière se réfugie sous A, où elle pousse mieux parce que la compétition exercée par B y est moins
forte. Il s'agit d'une facilitation indirecte.)
Interaction réciproque : symbiose par ex. (lichens…)
Boucle de rétroaction : La boucle de rétroaction est un système régulateur, présent dans la nature, qui a été mis
en évidence par Wiener pour l'étude des servomécanismes, par analogie avec le corps humain: il se forme un
bouclage fermé – correspondant à un sous-programme, en langage informatique – qui corrige une action (ou
information) par rapport à un but ou une finalité.
Ex : On a vu récemment, sur les îles Vestmannaeyjar, au large des côtes d'Islande, un désert de lave et de cendres
transformé en moins de trente ans en écosystème riche et diversifié, la vie apportée par les fulmars et le vent, dès
que cesse l'activité volcanique. Sur la planète entière, à cinq reprises au moins, la vie, presque étouffée, a fait un
pareil retour. Lors de la troisième, à la suite de ce que les paléontologues ont surnommé «la grande mort», qui se
produisit à la fin du Permien, il y a 250 millions d'années, près de 96% des espèces alors vivantes avaient
disparu. Et pourtant, la vie a repris pied, réinventé ses formes et, malgré volcans et glaciers, continué de
s'accrocher à la planète.
2/
Interaction réciproque provoquant une extinction : Compétition inter ou intraspécifique qui en cas de
surpopulation entraîne la disparition d'un ou plusieurs individus.
Interaction réciproque provoquant une régulation : Par ex un végétarien se nourrit d'une plante, consomme toutes
les ressources, la plantes disparaît, puis le végétarien disparaît à sont tour. De ce fait, une régulation est constaté.
3/
Les 4 grandes propriétés d'un systèmes :
1.1. Limites
1.2. Interactions
1.3. Structure espace-temps
1.4. Matière et énergie, Flux dissipatifs
4/
Trois autres caractères spécifique à l'organisation des écosystèmes :
Structure trophique : pyramide alimentaire
Structure spatiale : les gradients (longitudinal, vertical)
Structure temporelle : les successions.
Les trois catégorie fonctionnelle des écosystèmes :
-
Les producteurs (végétaux)
Les consommateurs (herbivore et carnivore)
Les décomposeurs (champignons, bactéries…)
5/
Explication de ce qu'est la connectance d'un système : Il s'agit du fait que dans une biocénose, un ensemble
d'espèces est en relation (relation trophique par ex). Celle-ci est utilisée en analyse des systèmes et s'exprime par
le nombre total de liaison entre espèce par rapport au nombre de liaison mathématiquement possible.
B/ Flux de matières et d'énergie :
1/ Définitions :
Consommateur : Désigne en synécologie le groupe d'E.V formé par les animaux qui constituent de ce fait le
réseau trophique et qui dépendent soit directement (herbivores), soit indirectement (carnivores) de la production
végétale.
Autotrophe : Organisme capable de subvenir seul à ses besoins métaboliques en utilisant comme seul source de
carbone le CO2 dissout dans l'air. L'apport de matière nutritive leurs provient des minéraux et la source d'énergie
utilisées est le soleil. (ce sont notamment les végétaux).
Hétérotrophe : Organisme ayant besoin de substance biochimique dans son alimentation pour produire sa propre
énergie cellulaire (herbivore, carnivore…) et assurer sa survie et son métabolisme en générale.
Décomposeur : Groupe d'être vivant constitué par l'ensemble des champignons et micro-organismes des sols ou
des biotopes aquatiques qui décomposent et minéralisent les fragments et débris de végétaux.
Biomasse : Terme désignant la masse totale de matière vivante présente à un niveau trophique donnée dans un
écosystème ou correspondant à celle d'une population d'une espèce donnée dans une communauté. On distingue
aussi souvent la biomasse des autotrophes et celle des consommateurs. Rq : la biomasse décroît dans un
écosystème au fur et à mesure que l'on s'élève dans les niveau trophique.
Production : Terme désignant l'ensemble de la matière vivante produite par les diverses catégories écologiques
d'E.V. Elle s'évalue par la quantité de biomasse produite pendant une période donnée.
Production net : Production primaire, secondaire ou correspondant à un niveau trophique donnée correspondant à
la différence entre production brut et respiration : Pb = Pn – R.
Production brut : Désigne la production primaire ou secondaire initiale avant qu'elle ne soit partiellement
consommée par le métabolisme des autotrophes ou hétérotrophes.
Productivité : Désigne en écologie la quantité de biomasse produite par unité de surface et unité de temps, ce qui
est équivalent de la production par unité de temps.
Producteur primaire : Ensemble des organismes autotrophe de la biosphère, essentiellement les plantes vertes en
milieu terrestre, le phytoplancton et les algues macrophytes dans l'océan.
Producteur secondaire : ensemble des organismes hétérotrophes, essentiellement les animaux, la biomasse
produite par les décomposeurs étant très faible rapporté à l'unité de surface bien que le turn-over rapide
corresponde à une productivité considérable.
Chaîne alimentaire : Terme désignant les relations trophiques qui unissent les organismes de niveau trophique
différents à l'intérieur d'une même communauté.
Réseau trophique : Ce terme désigne l'ensemble des relations trophiques existant à l'intérieur d'une biocénose
entre les diverses catégories écologique d'E.V constituant cette dernière (producteurs, consommateurs,
décomposeurs). Un réseau peut aussi se définir comme étant la résultante de l'ensemble des chaînes alimentaires
unissant les diverses populations d'espèces que comporte une biocénose.
2/ Construire 1 ou 2 phrase pertinentes sur le plan écologique qui utilisent les termes ci-dessus. Bon courage à
tous pour cette partie !
3/ Pyramide alimentaire dans une biocénose : Pyramide des biomasses
Le cycle du carbone (schéma simplifié) :
C/ Successions – Climax :
1/ Le concept de successions écologique illustré par deux exemples : Malgré leur apparente stabilité, les
écosystèmes sont en perpétuel changement. En effet, sur de longue durée les conditions écologique et en
particulier climatique, ne sont pas stables. Il arrive aussi parfois que pour des causes variées (incendies,
astéroïdes, éruption volcanique…), une communauté vivante soit entièrement et quasiment instantanément
détruite.
La reconstitution d'une forêt climacique à l'emplacement d'un champ abandonnée, constitue un exemple
classique de succession écologique.
2/ La maturation d'un écosystème : La maturation de l'écosystème conduit les espèces pionnières à être
progressivement remplacées par d'autres végétaux et ainsi de suite comme sur le schéma suivant :
3/ différentes catégories de successions généralement reconnues et exemples :
- succession autogénique : qui résultent d'actions biotique s'exerçant à l'intérieur de l'écosystème. Ces actions
conduisent la communauté vers un état de maturation dont la structure et les peuplements sont de plus en plus
complexe et qui forme une série dite progressive.
- Succession allogénique, qui résultent à l'inverse de l'action de facteurs perturbateurs extérieurs. Ces derniers
produisent des séries régressives dont les divers stades évolutifs conduisent à des peuplements de plus en plus
appauvris. (ex : Régression des forêts méditerranéennes sous l'action des incendies conduit à une successions
régressive).
4/ Dryade : Nymphe des arbres et des bois.
Pionnière : Désigne un organisme capable de s'installer sur un sol dénudé, voire sur la roche-mère, au début
d'une succession écologique (lichens, quelques graminées, mousses…).
Post-pionnière : Organismes succédant à l'installation de végétaux pionniers jusqu'au climax (carex, aubépine,
saule…).
5/ Définitions :
-
Climax : Stade ultime de l'évolution d'une communauté végétale qui correspond à l'optimum du
développement de cette dernière, compte tenu des conditions climatiques et ou édaphique prévalent
dans le biotope considéré. A ce stade, on observe un développement maximum de la biomasse dans
un écosystème donnée.
-
Série végétale : Voire série progressive et régressive.
Climax climatique : En général, dans une région donnée, les conditions climatiques moyenne qui
caractérisent les biotopes normaux induisent des successions phytocénotiques (de l'ensemble delà
communauté végétale), qui conduisent à un stade ultime : c'est le climax climatique. Ce principe est
lié au fait que les facteurs climatiques constituent en règle général les facteurs limitants des
écosystèmes continentaux.
Climax édaphique : Dans les terrains dont la roche mère affleure et/ou contient divers métaux
toxique (c'est le cas de la serpentine), seul certains végétaux toxico-tolérants pourront se développer.
Parfois, les sols sont sablonneux ou constitué d'une cuirasse d'alios (couche de concrétions
ferrugineuses d'extrême dureté qui se forme dans des sols de type podzolique), ce qui limite
fortement le développement d'une communauté végétale. Le climax est donc lié dans ce cas à la
structure du sol.
-
6/ Limite du concept de climax : Le climax admet une notion de "début" et de "fin" d'évolution d'une
communauté végétale, lié aux conditions édaphiques et climatiques. Or, ce type de raisonnement n'est valable
que sur une échelle de temps donnée et limite. En effet, on constate souvent sur de longues périodes (parfois
plusieurs milliers d'années) un renouvellement permanents lié à un bouleversement naturel et soudain (incendies,
éruption volcanique…). Ainsi, il s'agit plus d'un cycle d'évolution (de longue période) régie par certains facteurs
perturbateurs, que d'un aboutissement à un stade final. En ce sens, la notion de climax trouve ses limites.
ÉCOLOGIE DES POPULATIONS :
A/ Concept de population
1/ Définition du concept de population : Ensemble des individus appartenant à une même espèce et occupant une
même fraction de biotope et qui échangent librement entres eux leurs gènes dans les processus reproductifs.
2/ Que signifie les termes suivants :
-
Classe d'âge : Ensemble des individus d'une population nés aux même moment ou pendant un
intervalle de temps déterminé.
-
Cohorte : Terme de démoécologie désignant un ensemble d'individus d'âge différents mais qui ont
vécu un même événement d'origine. (des papillons adultes qui ont éclos en même temps bien que les
nymphe dont ils sont issues puissent être d'âges différents, constituent une cohorte)
-
Écophase : Stade du développement d'un organisme animal caractérisé par une adaptation à des
conditions écologiques particulières pour l'ensemble des facteurs qui la caractérisent ou pour certains
d'entre eux, l'habitat d'une écophase larvaire pouvant même être distinct de celui de l'organisme
adulte correspondant. (écophases successives du cycle des insectes : œufs, larves, nymphes et adultes
correspondent à autant d'écophases distinctes). Les différences morphologiques et écologique entre
écophases au sein d'une espèce peuvent être telles qu'il est impossible de distinguer qu'il s'agit de la
même espèce sans un suivi du développement.
.
3/ Aire de répartition : Zone délimitant la répartition géographique d'une espèce vivante ou de tout autre unité
taxonomique qui inclus la totalité de ses populations. L'aire d'une espèce peut-être continue ou au contraire
disjointe.
4/ Différents adjectifs pouvant s'ajouter à "aire" et explication :
- Aire de répartition
- Aire protégées : Termes désignant des territoires d'étendues variables, bénéficiant d'un statut de conservation.
- Aire climatiques : Aire tempérées ou tropicale par ex, désigne les zones climatiques correspondantes.
- Aire : Nid des rapaces.
B/ Paramètre des populations
1/ 3 Descripteurs des populations :
La description des populations peut se faire :
A l'aide de variable dites descripteurs (ceux-ci concernent la taille, l'âge, le taux de natalité, le sex-ratio…) .
Par la génétique (estimation de la fréquence des gènes)
Par la dynamique (Natalité, mortalité, déclin…)
2/ Densité brut : Désigne le rapport entre l'effectif d'une population N et la surface qu'elle occupe S : Db = N/S.
Densité écologique : Rapport entre l'effectif d'une population et la surface utilisable de l'écosystème Su, par
exemple la surface où la population trouve les ressources qui lui sont nécessaire.
3/ Différence entre "aire de répartition" et "répartition spatiale d'une population :
Aire de répartition : Zone délimitant la répartition géographique d'une espèce vivante ou de tout autre unité
taxonomique qui inclus la totalité de ses populations. L'aire d'une espèce peut-être continue ou au contraire
disjointe.
Répartition spatiale d'une population : Modalité de répartition à l'intérieur d'un biotope des individus constituant
une population d'une espèce déterminée.
4/ Les 3 répartitions spatiales possible des individus d'une population :
Sur une surface donnée, les individus peuvent être répartis de différentes façons:
-
uniforme
contagieuse
au hasard
5/ Effet de groupe : Phénomène caractérisé par une stimulation des performances écophysiologiques des
individus d'une population lorsque la taille des groupes d'individu qui la composent s'accroît.
Effet de masse : Effet défavorable résultant du surpeuplement sur les performances écophysiologiques et
démoécologique d'une population. L'effet de masse se traduit par un ralentissement de la vitesse de croissance
des juvénile, une diminution de la fertilité des femelles et une augmentation du taux de mortalité.
Dynamique des populations :
1/ Taux d'accroissement intrinsèque d'une population : Désigne le taux théorique instantané d'accroissement des
effectifs r (rate) dans une population en expansion.
2/ Graphique d'une croissance exponentielle : (exemple)
3/ Loi de croissance logistique d'une population d'après une représentation graphique :
le développement d'une colonie de goéland leucophée (Larus cachinnans) par ex:
elle prend son essor, se multiple à grande vitesse, puis ralentit sa croissance
lorsque la nourriture (ou un autre facteur), ne suffit plus à satisfaire l'ensemble de la population.
4/ Définissez sur ce graphique "r" et "K".
r correspond à des stratégies adaptatives propre à des populations d'espèces vivant dans des communautés
juvéniles peuplant des biotopes en début de succession écologique. "r" sera donc placé en bas de la courbe. A
l'inverse, "K" désigne les stratégies des espèces peuplant des écosystèmes climaciques et se situe donc sur la
partie supérieur du schéma ci-dessus.
5/ Régulation dépendante de la densité :
Ce type de régulation est dû à la densité même de la population car plus la population est dense, plus le taux de
mortalité augmente. Cette régulation est dû à des facteurs biotique il s'agit par ex de : la disponibilité de
nourriture, l'intensité de la prédation et la mortalité par maladie.
Régulation indépendante de la densité :
Cette régulation est occasionné par des facteurs abiotiques et provoque un taux de mortalité pour une valeur
donnée quel que soit la densité de population (Climat…). On nomme aussi ces facteurs en démoécologie comme
étant des facteurs catastrophique car ils sont souvent exceptionnelle (grands froids ou sécheresses, éruption
volcanique…).
6/ Exemple de régulation des populations par compétition interspécifique :
Compétition entre 2 plantes (chêne et hêtre par ex), pour l'occupation de l'espace et l'accès à la source
énergétique qu'est le soleil. Chez les animaux, la compétition interspécifique est souvent liée au régime
alimentaire (Chamois et bouquetins broutent les mêmes pelouses alpines et il y a compétitions lorsque la
surfaces de pelouse se réduit).
7/ Exemple de régulation des populations par compétition intra spécifique et mécanisme :
La compétition intra spécifique intervient souvent lorsqu'il y a surpopulation. Dans ce cas, une lutte est constaté
pour l'occupation des territoires (soit pour la reproduction, soit pour la nourriture), dans ce cas, seul les individus
les plus résistants ou les dominants survivent ou reste sur le territoire (les autres moins résistants ou dominés
quittent le territoire de base ou meurent). Par exemple, chez les loups, seule le couple alpha se reproduit et les
jeunes (à partir de 2 ans), finissent par être chassés de la meute et vont rechercher d'autres territoires favorables.
8/ Les prédateurs régulent-ils les populations de leurs proies ?
Je ne sais pas si on peu simplement parlé de régulation des proies par un prédateur. En effet, les prédateurs
entretiennent les populations de proies (en prédatant les plus faibles ou les jeunes). Mais les prédateurs
entretiennent par la même occasion leurs propres populations. Quand cela est possible, le prédateur augmente ses
populations mais engendre dans ce cas une diminution des populations de proies (ce qui ce traduit par un schéma
caractéristique, ci-dessous) :
De plus, le prédateur n'est pas le seul "facteurs" à influer sur ses proies et il occupe une place et possède un rôle
bien précis dans l'écosystème. Si le prédateur disparaît, un autre facteur viendra s'intensifier pour stabiliser les
populations de "l'ancienne proie". Ainsi, le prédateur, régule et entretient en partie les populations de ses proie
mais il n'est pas le seul à jouer ce rôle, il fait parti d'un ensemble. Le prédateur, comme on peut le constater sur le
schéma, régule ses proies mais ses proies le régule également !
Ceci n'est que mon avis et cette réponse comporte peut-être des erreurs ! ! !
D/ Système "population-environnement".
1/ Schéma du système "population-environnement".
On parle de système population-environnement en biologie des populations. L’environnement se réfère, selon le
niveau hiérarchique appréhendé, au biome, au paysage, à l’écosystème, à l’habitat ou au micro-habitat qui abrite
la communauté considérée. Les outils d’analyse de cet environnement dépendront donc de l’échelle de
perception utilisée.
Ainsi, toute population dépend d'un ensemble plus vaste que l'on appelle le système "populationenvironnement". Il s'agit de la plus petite unité fonctionnelle que l'on puisse reconnaître dans la nature lorsque
l'on étudie une espèce donnée (soit pour la protéger, la comprendre ou l'exploiter).
Ainsi, lorsque l'on étudie un système population-environnement, on étudie tout les facteurs d'interactions entre
les populations et leur environnement et entre différentes populations au sein de cet environnement.
ÉCOLOGIE DES PEUPLEMENTS
A/ Richesse spécifique :
1/ Désigne le nombre d'espèces présentes dans un écosystème donnée ou dans une aire préétablie de ce dernier.
2/ Biodiversité : Désigne la variété et la variabilité (prend en compte tout les niveaux taxonomique du règne à la
sous espèce ou à la race) parmi les diverses formes de vie et dans les complexes écologiques dans lesquels elles
se rencontrent. Cependant, la biodiversité est aussi défini comme la variabilité des êtres vivants, dans leurs
relations avec le milieu où ils vivent.
3/ Exemple de richesse spécifique : Une richesse spécifique peut s'exprimer en richesse totale ou en richesse
moyenne. La richesse totale (S) correspond au nombre total d'espèce présente dans un biotope ou une station
donnée. La richesse moyenne (S), correspond au nombre moyen d'espèce présentes dans les échantillons d'un
peuplement étudié.
4/ Les 2 grands gradients de variation de la richesse spécifique sont : le nombre d'espèces
la surface sur laquelle sont étudié ces espèces.
5/ Relation entre richesse spécifique d'un territoire et sa surface : En principe, la richesse spécifique est liée à la
qualité du territoire (élément nutritifs…), mais aussi et surtout à sa superficie. En effet, plus un territoire est
vaste et plus il est susceptible d'accueillir un nombre important d'espèces.
6/ Richesse alpha, beta, gamma : La richesse alpha correspond au nombre d'espèce coexistant dans un habitat
uniforme de taille fixe.
La richesse beta correspond au taux de remplacement des espèces dans une zone géographique donnée. Ce taux
de remplacement peut-être calculé a/ Arbitrairement (à partir de la composition à un point donnée). b/ En
décrivant la distribution des espèces dans chaque zone.
La richesse gamma correspond au taux d'addition d'espèces lorsque l'on échantillonne le même habitat à différent
endroit.
B/ Diversité spécifique : 1/ Comment se calcule l'indice de diversité spécifique d'un territoire ? Elle se calcule à
partir de divers indices (indice de Sorenson, de Margaleff ou de Shanon-weaver).
L'indice de Sorenson : Fondé sur une croissance logarithmique du nombre d'espèce recensées en fonction du
nombre N d'individus observés :
d = (S-1)/ log N
Indice de Margaleff : Indice indépendant d'une hypothèse de distribution et fondés sur la théorie de l'information
:
s
H = log2 N!-  log2 ni!
i=1
Indice de Shanon-weaver, le plus utilisé a pour expression :
s
H' = -  ni log2 ni
ou encore :
H = - [pi * log(pi)] sachant que pi (produit) = ni/N
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