II Ou va l’air inspiré ?
Imaginons une expérience très simple. On insuffle de l'air, par la trachée,
dans l'appareil respiratoire d'un mouton : les poumons se gonflent.
L'air pénètre bien dans la profondeur du tissu pulmonaire. Il en va de
même pour l'espèce humaine
L’air pénètre par le nez (ou la bouche ) pui circule dans les voies
nasales,descend par la trachée puis pénètre dans les poumons par les
bronches qui se ramifient en bronchioles ,l’air arrive dans les alvéoles.
L’air expiré suit le chemin inverse.
III Les échanges gazeux entre l’air et le sang
Entre le sang entrant dans les poumons et le sang sortant des mêmes
organes, nous observons pour 100 ml : une augmentation de la teneur en oxygène
de 15 à 20 ml et une diminution du dioxyde de carbone de 50 à 40 ml. Le sang, au
niveau des poumons, s'est donc enrichi en oxygène et appauvri en dioxyde
de carbone. D'où provient l'oxygène en surplus dans le sang et où est passé le
dioxyde de carbone disparu ? Pour comprendre, il faut envisager les échanges entre
l'air et le sang au niveau des poumons.
En comparant la composition gazeuse de l'air et celle du sang au niveau des
poumons, nous constatons que l'oxygène est passé de l'air dans le sang, tandis
que le dioxyde de carbone est passé du sang dans l'air. Ainsi, notre corps
puise, dans l'air inspiré, l'oxygène dont il a besoin pour le fonctionnement de tous
les organes (dont les muscles), et rejette, dans l'air expiré, le dioxyde de carbone
qui est un déchet. Ces échanges imposent que l'air atmosphérique pénètre bien
dans les poumons et que ces organes reçoivent beaucoup de sang. Analysons
maintenant le siège des échanges : les alvéoles pulmonaires.
au niveau des alvéoles pulmonaires