TS spécialité 840901560 page 33
4. LIMITES D’UTILISATION DES MIROIRS SPHERIQUES
Avec la lampe qui permet d’avoir un peigne de rayons lumineux et pour miroir « sphérique » le demi-cylindre
en métal :
Envoyer des rayons très inclinés par rapport à l’axe optique. Qu’observe-t-on ?
Envoyer des rayons parallèles à l’axe ; qu’observe-t-on pour les rayons extrêmes ?
En déduire les conditions de Gauss pour les miroirs.
Schématisation d’un miroir sphérique concave
5. CONSTRUCTIONS D’IMAGES
Nous allons utiliser les lois découvertes précédemment comme support au tracé d’image.
L’image B’ d’un point B est - de la même façon que pour les lentilles – l’intersection de au moins deux
rayons parmi les trois proposés ici :
Le rayon lumineux issu de B et parallèle à l’axe optique principal est réfléchi et passe
par F.
Le rayon lumineux issu de B et passant par C est réfléchi selon la direction d’incidence.
Le rayon lumineux issu de B et passant par F est réfléchi parallèlement à l’axe optique
principal.
Travail demandé :
Sur un schéma (échelle 1), dessiner le symbole d’un miroir concave de sommet S et de rayon R = 6 cm. Placer le
foyer F et le centre de courbure C.
L’objet AB est perpendiculaire à l’axe optique et A est un point de cet axe ( AB = 1,5 cm ).
On étudiera les cas suivants :
L’objet AB est à l’infini.
SA = 11 cm
SA = 6 cm
3 cm < SA < 6 cm
SA = 3 cm
SA < 3 cm
Pour chacun des cas :
- tracer les trois rayons utiles à la construction du point B’,
- tracer le point B’, puis A’, puis l’image A’B’
- noter les caractéristiques de l’image (agrandie ou rétrécie, droite ou renversée, réelle ou virtuelle ?)
- vérifier que ces caractéristiques sont bien en accord avec les observations de l’introduction
- faire, lorsque c’est possible !- une vérification sur le banc d’optique.
6. ETUDE DE LA MARCHE D’UN FAISCEAU LUMINEUX ISSU D’UN POINT SOURCE.
Construire la marche d’un faisceau lumineux issu du point B de l’objet couvrant le miroir
(cas où SA = 11 cm)