Daniel Pennac
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Daniel Pennac (pseudo de ) est né, en 1944, à
Casablanca, au Maroc, dans une famille de militaire. La profession
de son père, polytechnicien devenu militaire par goût du voyage,
l’amène à résider dans différents pays d’Afrique et d’Asie du sud-
est pendant son enfance (Djibouti, Éthiopie, Indochine...) avant
d'obtenir, à Nice, une maîtrise de lettres et d'opter pour
l'enseignement.
Ses premiers romans étaient des romans burlesques et des livres
pour enfants. Lors d'un séjour au Brésil et à la suite d'un pari, il
découvrit la "Série noire". C'est ainsi qu'en 1985 son premier livre,
Au bonheur des ogres, de cette série d'aventures de Benjamin
Malaussène fit sa sortie.
Il vit ensuite dans le sud de la France, obtient son premier poste d’enseignant en 1970 à
Soissons, avant de s’installer définitivement à Belleville, quartier populaire et cosmopolite de
Paris qui constitue le cadre de sa saga des Malaussène qui a établi sa notoriété. Il était jusqu’à
récemment professeur de lettres, et tient à garder un contact avec l’école en allant y présenter
ses romans.
Daniel PENNAC fut pensionnaire de la cinquième à la terminale, et acquiert très tôt le goût de la
littérature, encouragé en cela par son père et son grand frère. Il évoque régulièrement le
souvenir de ses lectures de jeunesse, parmi lesquelles figurent «Le merveilleux voyage de Niels
Olgerson de Selma Lagerlöf ».
Il publie son premier livre à l’âge de 25 ans, un essai sur le service militaire pour lequel il prend le
pseudonyme de PENNAC pour ne pas «gêner son père». Il écrit ensuite des livres pour enfants,
après avoir décidé de privilégier le plaisir du récit par rapport à la volonté de faire "sens".
« Quand on veut être romancier, il faut raconter des histoires. (...) Qu’ensuite ces histoires
génèrent du sens ou pas, c’est l’affaire du lecteur et éventuellement celle de l’auteur de distiller
le sens qu’il veut. Mais ce qui me plaît, c’est de faire plaisir en racontant des histoires. »
Lui-même ne cesse de jouer ce rôle de passeur, par son œuvre de romancier d'abord mais aussi
par ses réflexions sur la lecture et par la générosité avec laquelle il partage les livres et les
auteurs qu'il aime. Car "le verbe lire, rappelle Pennac dans Comme un roman, ne supporte pas
l'impératif. Aversion qu'il partage avec quelques autres : le verbe "aimer"... le verbe "rêver". Les
livres qui lui ont donné le goût de la lecture - "les romans de mon enfance, ceux qui m'ont permis
de me faire une vie en marge de ma vie de pensionnaire" - c'est à des gens qu'il aime qu'il les
doit. "Parents, amis, c'est comme ça que les livres circulent", et aujourd'hui encore quand il
choisit ses livres c'est souvent sur les conseils d'amis.