Développement
En décrivant les gènes comme étant "égoïstes", l'auteur n'entend pas par là (comme il
l'affirme de manière univoque dans le livre) qu'ils sont munis d'une volonté ou d'une
intention propre, mais que leurs effets peuvent être décrits comme si ils l'étaient.
Sa thèse est que les gènes qui se sont imposés dans les populations sont ceux qui
provoquent des effets qui servent leurs intérêts propres (c'est-à-dire de continuer à se
reproduire), et pas forcément les intérêts de l'individu même.
Cette vision des choses ne contrait pas l'altruisme (c’est le contraire de l’égoïsme, c’est a
dire que l’intérêt qui est pour le bien d’ un autre individu, pas pour lui même) au niveau des
individus dans la nature, en particulier dans le cercle familial est c’est ce que Dawkins
développe dans son livre : « l’égoïsme des gènes peut expliquer l’altruisme des individus
dans la nature » .
Richard Dawkins postule l'idée d'un "réplicateur”, la molécule initiale qui a réussi à se
reproduire par elle-même et qui lui a donné un avantage par rapport aux autres molécules
de la soupe originelle Dawkins postule que, aujourd'hui, les réplicateurs sont les gènes
dans chaque organisme vivant. Quand un réplicateur se reproduit il peut avoir de erreurs
et c’est cet erreur ce qui crée une diversité des gènes. Un réplicateur cherche a garder les
« erreurs » qui lui donnent de longévité, fécondité et précision pour se répliquer.
Dawkins a aussi écrit que la combinaison des gènes, qui aide un organisme à survivre et
à se reproduire, à tendance a amélioré les chances du gène à être transmis et par
conséquent, bien souvent, les gènes "victorieux" seront aussi un avantage pour
l'organisme. On peut prendre par exemple un gène qui protège l'organisme d'une maladie,
ce qui permet au gène de se répandre et qui aide aussi l'organisme.
Il existe des situations où les intérêts de la machine à survie (l'organisme) et du
réplicateur (du gène) sont en conflit, comme pour des gènes responsables du
comportement instinctif de reproduction de certaines araignées mâles, qui augmentent
l'aptitude inclusive en lui permettant de se reproduire, mais qui diminue sa durée de vie en
l'exposant au cannibalisme de la femelle. Un autre bon exemple est l'existence de gènes
qui sont en conflit avec le reste du génome. Ces gènes sont nuisibles à leur hôte mais se
propagent néanmoins d'eux-mêmes à ses dépens. De même, 98,5% d'ADN non codant
ne semblaient apporter aucun intérêt direct à l'hôte, croyait-on. Des travaux montrent qu'il
peut jouer un rôle dans la régulation de la transcription ou dans l'organisation du génome.
Ces exemples peuvent suggérer qu'il y a une lutte pour le pouvoir entre les gènes et leur
hôte. En fait, le concept est qu'il n'y a pas de conflit car les gènes gagnent sans aucun
combat. Seuls les organismes qui deviennent suffisamment intelligents pour comprendre
leur propre intérêt, comme étant distinct de celui de leurs gènes, peuvent entrer en conflit
avec leurs gènes. Un exemple pourrait être un individu qui décide d'utiliser la