Lycée Jean d`Alembert 1ère S Le Gène Égoïste Tomás Zapatta

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Lycée Jean d’Alembert
1ère S
Le Gène Égoïste
Tomás Zapatta
Tatiana Gloria
Pascual Vergara
Résumé
Le gène égoïste, les bases biologiques de notre organisme, est un livre écrit par Richard
Dawkins, d’origine britannique, publié en 1976, où il invente le terme de « gène égoïste »
en se basant sur la théorie de George C. Williams, comme un moyen de décrire l’évolution
focalisée sur le gène.
Il propose dans son livre que se sont les gènes qui forment et pas les individus les agents
qui manipuleront l’évolution. Dawkins redéfinie le concept de gène comme unité
informative héritable qui produit un ou plusieurs effets concrets et de même pour une
copie qui produit d’autres effets concrets nomme allèle, n’important si c’est un gène
individuel ou un gène qui travaille de forme coopérative.
Le mot « égoïste » est une métaphore utilisée par Dawkins qui explique la probabilité d’un
gène de prospérer en dépendant de sa capacité de réagir sur le milieu, ce n’est pas que
les gènes aient une volonté d’être égoïstes, c’est simplement que les effets ou actions qui
subissent les gènes peuvent être interprètes comme égoïstes.
Une métaphore adéquate serait pour cette théorie la réponse à la question, « Qui vient en
premier la poule ou l’œuf ? ». La réponse a cette question, en se basant sur la théorie de
Dawkins serait que la poule car la poule n’est que le milieu utilisée par les œufs pour se
reproduire. Avec ces raisonnements Dawkins explique certains relations sociales, comme
par exemple la xénophobie, la violence, l’agression, la guerre des sexes, etc…
Cette vision des choses explique l'altruisme au niveau des individus dans la nature, en
particulier dans le cercle familial : quand un individu se sacrifie pour protéger la vie d'un
membre de sa famille, il agit dans l'intérêt de ses propres gènes.
Cette théorie est pour certaines personnes très compréhensibles, mais pour d’autres c’est
une théorie incompréhensible, par exemple pour Andrew Brown, journaliste, qui dit :
« Egoïste », appliqué au gène, ne signifie pas « égoïste » du tout. Cela veut dire en fait
une qualité extrêmement importante pour laquelle il n'existe pas de bon terme en aucune
langue : «la capacité d'être copiée par un processus de sélection darwinien.» C'est un
terme compliqué et à rallonge. Il se peut qu'il existe un meilleur et plus court terme, mais
ce n'est pas «égoïste ».
Développement
En décrivant les gènes comme étant "égoïstes", l'auteur n'entend pas par là (comme il
l'affirme de manière univoque dans le livre) qu'ils sont munis d'une volonté ou d'une
intention propre, mais que leurs effets peuvent être décrits comme si ils l'étaient.
Sa thèse est que les gènes qui se sont imposés dans les populations sont ceux qui
provoquent des effets qui servent leurs intérêts propres (c'est-à-dire de continuer à se
reproduire), et pas forcément les intérêts de l'individu même.
Cette vision des choses ne contrait pas l'altruisme (c’est le contraire de l’égoïsme, c’est a
dire que l’intérêt qui est pour le bien d’ un autre individu, pas pour lui même) au niveau des
individus dans la nature, en particulier dans le cercle familial est c’est ce que Dawkins
développe dans son livre : « l’égoïsme des gènes peut expliquer l’altruisme des individus
dans la nature » .
Richard Dawkins postule l'idée d'un "réplicateur”, la molécule initiale qui a réussi à se
reproduire par elle-même et qui lui a donné un avantage par rapport aux autres molécules
de la soupe originelle Dawkins postule que, aujourd'hui, les réplicateurs sont les gènes
dans chaque organisme vivant. Quand un réplicateur se reproduit il peut avoir de erreurs
et c’est cet erreur ce qui crée une diversité des gènes. Un réplicateur cherche a garder les
« erreurs » qui lui donnent de longévité, fécondité et précision pour se répliquer.
Dawkins a aussi écrit que la combinaison des gènes, qui aide un organisme à survivre et
à se reproduire, à tendance a amélioré les chances du gène à être transmis et par
conséquent, bien souvent, les gènes "victorieux" seront aussi un avantage pour
l'organisme. On peut prendre par exemple un gène qui protège l'organisme d'une maladie,
ce qui permet au gène de se répandre et qui aide aussi l'organisme.
Il existe des situations où les intérêts de la machine à survie (l'organisme) et du
réplicateur (du gène) sont en conflit, comme pour des gènes responsables du
comportement instinctif de reproduction de certaines araignées mâles, qui augmentent
l'aptitude inclusive en lui permettant de se reproduire, mais qui diminue sa durée de vie en
l'exposant au cannibalisme de la femelle. Un autre bon exemple est l'existence de gènes
qui sont en conflit avec le reste du génome. Ces gènes sont nuisibles à leur hôte mais se
propagent néanmoins d'eux-mêmes à ses dépens. De même, 98,5% d'ADN non codant
ne semblaient apporter aucun intérêt direct à l'hôte, croyait-on. Des travaux montrent qu'il
peut jouer un rôle dans la régulation de la transcription ou dans l'organisation du génome.
Ces exemples peuvent suggérer qu'il y a une lutte pour le pouvoir entre les gènes et leur
hôte. En fait, le concept est qu'il n'y a pas de conflit car les gènes gagnent sans aucun
combat. Seuls les organismes qui deviennent suffisamment intelligents pour comprendre
leur propre intérêt, comme étant distinct de celui de leurs gènes, peuvent entrer en conflit
avec leurs gènes. Un exemple pourrait être un individu qui décide d'utiliser la
contraception, même si les gènes y perdent dans ce cas.
A travers le point de vue de la sélection par le gène, beaucoup de phénomènes qui
étaient, dans les modèles précédents, difficiles à expliquer deviennent plus faciles à
comprendre. En particulier, des phénomènes comme la sélection de parentèle et
l'eusocialité, où l'organisme agit de façon altruiste, à l'encontre de leurs intérêts individuels
(de leur santé, de leur sécurité et de leur reproduction personnelle) pour aider des
organismes apparentés à se reproduire, peuvent être expliqués comme résultat des gènes
qui "aident" leurs propres copies dans des corps différents (ou des séquences ayant le
même phénotype) à se répliquer. Chose intéressante, l'action "égoïste" du gène amène à
des actions "altruistes" des organismes.
Avant les années 1960, ces comportements altruistes étaient expliqués par la sélection de
groupe, où les bénéfices pour la population entière sont supposés expliquer la fréquence
de ce comportement. A partir de calculs de la théorie des jeux, Dawkins, dans son
chapitre "Agression, stability and selfish machine", explique que cette stratégie n'est pas
évolutionairement stable (ESS): il suffit d'un seul individu au comportement égoïste pour
bouleverser une population entièrement composée d'individus altruistes. Par les jeux
"Hawk–Dove", Richard Dawkins montre qu'un groupe avec seulement des "dove"
(pigeons) sera envahi par environ 60% de "hawks" (rapaces) et de "Bullies"
(intimidateurs). Même un groupe de "retaliators" (justiciers), qui coopèrent, mais se
défendent s'ils sont attaqués par un "rapace", favoriseront la présence de "pigeons", de
"rapaces", puis d'"intimidateurs".
Et aussi, Dawkins met en place une nouvelle idée, les memes qui seront les réplicateurs
d’une culture ou savoir universel
Conclusion
On peut voir comment Dawkins, avec la théorie du gène égoïste, que tout individu n’a pas
une autre raison d’exister que celle de servir aux besoins des gènes. Et le seul intérêt de
ses gènes est de se reproduire de la manière la plus efficace, rapide possible.
Il affirme aussi que le gène ne contrôle pas seulement le phénotype physique de l’individu,
mais aussi il contrôle la manière d’être d’un individu et ses comportements. Les gens les
plus extrémistes peuvent arriver a penser que l’individu n’a aucun choix est qu’il est un
esclave du gène mais c’est n’est pas ça ce que Dawkins veut dire. Il dit que le gène a un
objectif : ce répliquer, et que le gène ou réplicateur va contrôler l’individu pour rendre ce
propos plus efficace, mais les choses qui n’influencent pas ce propos sont parti du
comportement propre de l’individu même si ce comportement n’a aucune raison d’exister.
De cette manière on peut se rendre compte que c’est là le pourquoi du terme égoïste, le
gène ne pense qu’a lui même et a sa propre survie, mais il s’en fou de ce qui peut arriver
a un autre individu, donc l’individu lui même peut être égoïste ou altruiste si ça n’affecte
d’aucune manière à la reproduction du gène.
Le gène va essayer de garder touts les éléments qui sert a ça reproduction, donc a celle
de l’organisme ou il vie et pourtant il va aussi faire que l’organisme ai des instincts de
survie et de se reproduire.
De toute façon c’est n’est pas un absolu car il existe des contradictions entre quelque
individus et leurs gènes, l’exemple plus commun ce sont les individus qui veulent se
suicider ce qui est tout a fait en contre avec les propos des réplicateurs, mais un théorie si
vaste essai d’expliquer une communauté de tous les êtres vivants, pas des pue
nombreuses exceptions.
L'hypothèse de l'égoïsme des gènes explique presque tous les comportements des êtres
vivants. Dans un univers fait d'électrons et peuplé de gènes égoïstes, où rien ne préside à
sa conception, aucun objectif, aucun bien et aucun mal n'existe. Seuls, les longues
chaînes d'ADN tentent de survivre en nous imposant leurs lois, avec indifférence.
Bien que scientifiquement séduisante, cette sombre et inquiétante perspective se heurte à
certaines difficultés conceptuelles. Une telle approche, centrée sur le rôle du code
génétique, minimise l'importance de tous les autres processus. En particulier, la sélection
naturelle opère sur les individus et non directement sur les gènes. Elle ne les "voit" qu'au
travers des organismes qui résultent de leur développement. Dawkins a la plume d'un
darwiniste qui considère que l'évolution est une lutte pour l'existence et cela au niveau le
plus bas, celui des molécules.
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