AQUISAV - Evaluation

AQUISAV - DOCUMENTATION
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dimanche 16 avril 2017 - Page 1 sur 5
MÉTIER :
Jardinier-Paysagiste
DOMAINE DE COMPÉTENCES :
Conception de projet paysager
CODE AQUISAV :
COM-201009-011287
COMPÉTENCE :
Choisir un arbre pour un projet de plantation en milieu urbain
IMAGE :
(à récupérer sur Aquisav si elle est en
ligne : faire un « clic droit » sur
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SOMMAIRE
1. Les fonctions d’un arbre en milieu urbain
2. Le choix des arbres dans l’aménagement urbain
3. La gestion du patrimoine arborée
Références bibliographiques et sites web :
http://www.strasbourg.eu/environnement-qualite-de-vie/nature-en-ville/arbres-urbains/choisir-arbre
http://www.crecn.qc.ca/commission/pdf/cifq-arbreenville.pdf

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1. Les fonctions d’un arbre en milieu urbain
L’implantation d’arbre en ville a commencé à ce répandre fortement en France au milieu du XIXème siècle.
Aujourd’hui, l’arbre est un élément faisant parti intégrante du paysage urbain. De plus, plusieurs fonctions lui sont
attribuées :
- Tout d’abord une fonction écologique c’est-à-dire qu’il contribue à la purification de l’air en filtrant tout les polluants
et les poussières présent dans notre environnement. Il protège également contre la chaleur grâce à son feuillage plus ou
moins dense qui procurent un ombrage au riverains mais aussi une certaines température ce qui permet de réguler les
pics de chaleur en ville.
Mais c’est aussi un élément qui permet l’accueille d’une partie de la faune urbaine (oiseau).
- Ensuite, il y a une fonction esthétique, en effet l'arbre est un élément architectural à part entière qui vient rompre la
monotonie et la rigidité des structures. Les arbres se démarquent de la perspective des rues et des artères principales et
peuvent masquer les endroits disgracieux.
Aux abords d'un bâtiment ou d'une résidence bien aménagée, les arbres s'harmonisent aux éléments architecturaux et
les mettent en valeur. De par leur silhouette, les arbres se démarquent du paysage souvent froid qui caractérise le
milieu urbain.
- Pour continuer, il a également une fonction sociale. Il dispose d’un effet psychologique en agissant sur le bien-être
physique et mental des citadins en les gardant dans une vision réel de la nature (les différentes saisons).
Depuis très peu de temps, les différents espaces boisées permettent une certaines sensibilisations de la population
urbaine au respect de la nature.
- Enfin, il a aussi une fonction économique. Tout d’abord par la création considérable d’emplois liés à sa gestion au
quotidien. Tout ce qui concerne les énergies c’est-à-dire la réduction du chauffage en hiver ainsi que la climatisation en
été avec un placement judicieux. Et enfin il permet une plus-value financière des lieux où ils sont plantés (parcs, jardin
de ville, etc.).
2. Le choix des arbres dans l’aménagement urbain
Lors d’un aménagement urbain, le choix de l’essence d’arbre doit être mené avec une grande attention. En effet, une
erreur dans le choix peut avoir des conséquences désastreuses telles qu’une gestion compliquée dans le temps, un
développement trop important par rapport aux infrastructures proche qui provoque des dégâts importants, etc.

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Pour éviter toute ces conséquences dues à une mauvaise réflexion, voici quelques éléments à suivre lors du choix
a. L’environnement de l’arbre (sous forme de schéma)
b. La gestion de l’arbre
On pense souvent lors du choix que seul son environnement compte, mais en réalité un autre élément est aussi
important et concerne sa gestion. C’est renseignement doivent également être réfléchi en amont avec le gestionnaire
du patrimoine arborée, car l’ensemble des espèces a des contraintes au niveau de la maintenance :
Les bâtiments : Ils sont des obstacles au développement
en largeur des différentes essences.
Le climat : Adapter l’essence à la région.
La pollution atmosphérique : Il permet une épuration de
l’air, mais peut être un facteur d’affaiblissement de
celui-ci.
La lumière artificielle : Attention car cela perturbe le
cycle de vie de l’arbre.
Dégradations et blessures : Elles sont de différentes
sortes :
- dû à un mauvais entretien (élagage inadapté),
- acte de dégradation (tag, gravure, etc.)
- les chocs avec les automobiles.
Cela implique l’apparition de champignons et de
parasites et les rend dangereux.
Le sol : les différents éléments constaté sur le sol à
prendre en compte :
- problème d’aération du sol (tassement dû à la
circulation),
- la gestion de l’eau, soit en excès (asphyxie), soit en
manque (sécheresse),
- la pollution du sol par de métaux ou hydrocarbure.
Le système racinaire : Lors de travaux de terrassement,
les racines peuvent être endommagé ou alors il
rencontré un manque de place pour son
développement.
Les réseaux souterrains : Les racines peuvent
endommager les réseaux (eau, gaz, etc.)

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- L’entretien annuel concernant le ramassage des feuilles (automne) mais également de fruit et fleur (selon les
espèces) ;
- un bonne connaissance du système racinaire afin d’éviter les différents préjudices du style soulèvement de
chaussée, de canalisation, détérioration d’habitation, etc. ;
- la prise en compte des risques phytosanitaires (maladie et parasite) et leur sensibilité (Exemple : Le platane
avec le chancre coloré).
c. Les autres éléments
Enfin en ayant suivi les précédente recommandations, le choix est déjà bien cadré mais on doit également tenir compte
de l’esthétique pour une bonne intégration paysagère.
Pour cela, le principe est le même que pour le reste des catégories végétale c'est-à-dire le port, le feuillage, la floraison,
l’écorce, son intérêt écologique et sa mise en valeur par rapport au patrimoine.
Pour faciliter les choix des espèces, dans certaines régions les conseils généraux ou régionaux ainsi que les CAUE ont
effectué des recherches et ont défini des essences pouvant être utilisé dans les aménagements et qui répond à
l’ensemble des critères de la région.
Des exemples de conséquences d’un manque de réflexion sur les espèces a implanter.
A gauche : un trottoir détérioré par des racines
A droite : des platanes coupé à cause du chancre coloré

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3. La gestion du patrimoine arborée
En ce qui concerne la gestion du patrimoine arborée en ville, il est indispensable de rédigé un plan de gestion afin
d’optimiser la surveillance et la maintenance de ce patrimoine. En effet, la commune/ville est responsable des
problèmes qui pourrait être rencontré avec celui-ci sur l’ensemble de son territoire
Ce plan de gestion devra comprendre plusieurs éléments permettant une croissance sans risques des arbres :
- Le gestionnaire devra procéder à un inventaire précis de l’ensemble de son patrimoine (les espèces ainsi que
leur lieu de développement).
- Un diagnostic complet de ce patrimoine sera fait (obligatoire) afin de prévoir au mieux l’ensemble des
interventions (entretien ou renouvellement).
- L’élaboration d’un planning d’intervention sera ensuite réaliser par rapport à l’ensemble des données
recueillies.
Le gestionnaire devra obligatoirement remettre à jour son inventaire lors de travaux soit de nouveau aménagement,
soit de renouvellement.
La mise en place de cette gestion permettra de réaliser l’ensemble des travaux nécessaire à un développement optimal
de l’arbre en limitant les risques. Les interventions sont :
- L’entretien avec la taille, l’élagage ainsi que le nettoyage autour des arbres (les feuilles en automne, le bois
mort qui tombent par fort vent, etc.) ;
- une surveillance régulière au point de vue état général (bras important mort et dangereux pour les riverains,…)
et phytosanitaire (attaque de parasite, champignon, etc).