re as *

publicité
HPI : Période 1815-1871
Erika Grossrieder
L’unification allemande
Système international acteurs, intérêts et équilibres :
1866
P
Economiquement on a déjà une Allemagne
(Zollverein)  l’unification allemande autour de
la Prusse  il est impossible d’envisager une
compensation territoriale en terre allemande.
1870
Politique prussienne  achever l’unité
allemande.
Bismarck envisage une guerre contre F, mais elle
n’est pas forcément nécessaire.
Puissance militaire : armée forte de l’expérience
acquise dans la guerre de 1866. Cohésion interne :
Bismarck cherche la guerre contre l’AU, mais il
Appui de l’opinion publique ; la victoire de
veut que AU ait une guerre sur deux fronts 
alliance avec l’Italie  besoin du soutien français. Sadowa a mis fin dans la lutte entre Bismarck et
les grands libéraux prussiens  au sein de la
confédération, l’opposition est minimale. La P a
les moyens de sa politique
F
Neutralité en cas de guerre entre P et AU.
Isolé diplomatiquement. Nap III essaye en vain
F accepte l’annexion des Etats allemands du sud
une alliance avec AU.
par P si compensation territoriale. F pense que la
Puissance militaire : réorganisation de l’armée
guerre sera longue et qu’elle aura un rôle à jouer
entravée par la passivité du corps législatif et de
plus tard.
l’opinion publique.
Après Sadowa, possibilité de redresser sa politique Cohésion interne : résistances internes  le
impériale par une médiation armée, mais F se
régime va de concessions en concessions. F n’est
borne à une médiation diplomatique. Elle est pour pas prête à une éprouve de forces.
l’indépendance des Etats allemandes du Sud et
demande des compensations territoriales.
AU Isolé diplomatiquement, elle ne veut pas la guerre. 1867 l’Autriche devient Autriche-Hongrie.
AH Essaye à plusieurs reprises une solution
AH =double monarchie. Les magyars n’ont aucun
diplomatique : échange territorial, échanger le
intérêt de faire la guerre contre P. En plus, menace
russe en cas d’intervention autrichienne dans la
Holstein contre son entrée dans le Zollverein 
perte de prestige autrichien face aux nationalistes guerre entre F et P.
allemands. Médiation française  éviter l’entrée Appui de AH à F reste en état de projet
de I dans la guerre. I ne veut pas la médiation de F
 question romaine.
GB Favorable à une Allemagne forte (donc à P forte) S’isole des affaires continentales  aucun
pour faire contrepoids à F et R ; Neutralité lors de engagement. Elle redoute d’avantage un
la guerre entre P et AU.
accroissement du territoire français en Belgique ou
en Rhénanie, qu’elle ne craint l’unité allemande.
R
I
Rapprochement entre R et P  insurrection en
Pologne russe (1863); Cherche l’appui de P pour
réviser le traité de Paris . Abstention lors d’une
guerre entre AU et P
Unification territoriale, donc la Vénétie 
alliance avec la P
Traité du 27/03/1868  en cas de guerre entre F
et P, la R s’engage à paralyser AH par une
mobilisation des troupes sur les frontières;
Cherche l’appui de P pour réviser le traité de Paris
La question de Rome pèse contre tout alliance
avec F.
Antagonismes (1866)
P et AU : La question des duchés ; Réforme de la Confédération P : soutenue par la propagande nationale et
les intérêts économiques. (Les forces actives au profit de P) AU : soutenue des intérêts dynastiques et sur la
persistance des particularismes.  Guerre entre P et AU. Sadowa  AU quitte l’espace allemande.
Passivité des autres puissances.
Antagonismes (1870)
P et F : L’union entre les Confédérations des Etats du Nord et du Sud ; La succession espagnole
Personnages : Bismarck, Napoléon III, Cavour, Alexandre II, François-Joseph
HPI : Période 1815-1871
Erika Grossrieder
Thématiques :
Le dualisme allemand :
Système constitutionnel : réaliser d’abord la libéralisation politique ou d’abord l’unification. La création et
élection d’une assemblée du Zollverein : jeu politique pour donner satisfaction aux libéraux.
Petite Allemagne : Direction prussienne des Etats de la Confédération Germanique
ou grande Allemagne : Direction autrichienne des Etats germanophones de l’Autriche et de la Confédération.
Pendant longtemps l’idée de la petite Allemagne prédomine. Mais, politique intransigeante de Bismarck =
peur de domination par P. Mouvement en faveur d’une grande Allemagne. L’Autriche demande alors une
réforme générale de Confédération germanique sans et contre P. Echec autrichien car lien économique au sein
de la Confédération. Confédération germanique partagée lors de la guerre entre P et AU.
Après la défaite de AU, un nouveau dualisme (sans l’Autriche) : la confédération d’Allemagne du Nord
d’une part, et d’après le traité de Prague une Fédération des Etats du Sud (Bavière, Württemberg, Baden, etc.)
qui n’a jamais vu le jour. La Confédération est en fait une Fédération  Les Etats seront souverains pour les
affaires internes, mais pas pour les affaires externes. Bismarck devient chancelier de la Confédération.
Après la guerre contre la F, unification au tour de P  Petit Allemagne.
Vision de Bismarck de l’unification
Bismarck : personnalité
Clarté vigoureuse, qui ne s’embrase d’aucune tradition, ni doctrine, ni sympathie préconçue ; l’aptitude à
discerner les intérêts en jeu et à évaluer les forces en présence, l’habilité de mettre plusieurs fers au feu, la
finesse d’observation de l’adversaire et d’apercevoir ses points faibles ; clairvoyante et perspicacité dans les
prévisions à long terme (3 ans) audacieux et s’engage au fond lorsque l’occasion est favorable.
Vie politique
1848-50 :Politique interne  homme actif et intransigeant - junkers  horizon exclusivement prussien
1850-62 :Diplomate  élargissement de son horizon politique. Délégué de la Prusse dans la Diète
germanique  données fondamentales du problème allemand ; Petesbourg  connu les faiblesses russes ;
Paris  rapprochement et évaluation de Napoléon III
Bismarck : Unification territoriale allemande autour de la Prusse.
Trois obstacles: l’AU, Etats moyens de la Confédération et la France. ’Il faut qui l’Autriche se résigne à
abandonner les affaires allemands et déplace son centre de gravité à Pest.’
F: ‘il n’est pas possible d’envisager une compensation territoriale en terre allemande’. Bismarck n’écarte pas
la possibilité d’une révolution en F  ‘le métal français deviendrait plus malléable’ (la guerre n’est pas
immédiatement nécessaire).
Les forces : Bismarck est conscient de l’importance de la force nationaliste  1863: alliance avec libérauxnationalistes. Il veut évincer l’Autriche tout en obtenant le soutient de nationaliste pour une petite Allemagne
sous la direction de la Prusse. L’éviction de l’Autriche: 2 guerres : 1864  La question des duchés. 1866 
la guerre contre l’AU qui marque la fin de la Confédération germanique.
Bismarck augmente la puissance prussienne  pas un nationaliste, mais un real politiker.
En 1869 Bismarck est enclin à accepter le développement naturel des événements, ‘l’unité vient sûrement’
elle est fatale car elle obéit à la volonté de la nation allemande. Mais les Etats du Sud ne veulent pas la
suprématie prussienne. Bismarck se rend compte qu’il ne faut pas uniquement compter sur les forces
nationalistes de ces Etats, mais sur une guerre contre une puissance étrangère qui permettrait de faire jouer
l’alliance militaire entre les Etats  La France. Tout l’espace allemand (sauf l’Autriche) s’est allié contre la
France. Pendant cette guerre des négociations ont lieu sur une nouvelle forme de l’espace allemand 
l’intégration des Etats du Sud à la Confédération d’Allemagne du Nord. Passage d’une Confédération à un
Reich allemand  double volonté : celle des Etats, celle du Reichtag.
Le traité de Francfort Bismarck continue la guerre même après la chute de Nap III  compensations
territoriales. Conditions du traité de Paix imposées à F sont dures. La F perd l’Alsace et partie de la Lorraine
 révisionnisme français. Création du II Reich allemande
Historiographie :
jusqu’en 1950  Bismarck était un nationaliste allemande.
années 60  Bismarck n’était pas nationaliste jusqu’à la guerre contre l’Autriche. Après il était plus sensible
nationalisme. On ne serait plus dans le cadre d’une real politik. Pour des auteurs plus tardifs, Bismarck était
un real politiker  C’est en serviteur désintéressé de l’Etat prussien qu’il a agit.
Téléchargement