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Key  words:  Firm  size,  experience,  business  segment,  export  stimuli,  adaptation 
marketing mix strategy, export performance. 
INTRODUCTION  
 
Inévitablement,  les  entreprises  sont  aujourd’hui  contraintes  de  faire  face  à  la 
mondialisation  des  marchés.  Avec  la  suppression  des  frontières  et  par  la  suite 
l'augmentation de la concurrence, réussir sur le plan national est devenu un vrai défi. 
Une nouvelle situation s’impose : trouver d’autres opportunités à l’étranger. 
Suite  à  l’accroissement  des  transactions  effectuées  à  l’échelle  internationale,  de 
nombreuses recherches  en  marketing se sont  penchées  à  comprendre  et  à évaluer  le 
concept  de  la  performance  à  l’export.  Certains  auteurs  ont  trouvé  que  l’exportation 
améliore  la  situation  financière  de  l'entreprise,  aide  à  développer  les  avantages 
concurrentiels,  enrichit  les  compétences  managériales,  optimise  l’utilisation  des 
capacités  de  production  et  facilite  la  croissance  de  l’entreprise  (Albaum et al., 2004; 
Czinkota  et  Ronkainen,  2006;  Hollensen,  2004).  Pourtant,  nous  observons  qu’un 
nombre important d’entreprises et particulièrement les entreprises de taille restreinte, 
renoncent  encore à s’engager dans l’international et préfèrent se concentrer seulement 
sur le marché domestique (Leonidas et al., 2007).  De  ce  fait,  nous  pensons  qu’il  est 
important  de  prendre  en  considération  les  caractéristiques  internes  et  externes  des 
entreprises et d’évaluer le degré de perception des stimuli à l’export pour une meilleure 
compréhension de l’activité export. 
L’analyse de la littérature montre qu’il y a un grand intérêt accordé pour identifier les 
variables  clés  qui  affectent  la  performance  de  l’entreprise  à  l’export  (Baldauf et  al., 
2000 ; Haahi et al., 2005 ; Lages 2003 ; Sousa et al., 2008 ; Zou et Stan 1998 ). En effet, 
l’identification  de  ces  variables  pourra  aider  les  managers  et  les  décideurs  publics à 
établir, développer et maintenir les activités d’exportation  (Bilkey, 1978; Katsikeas et 
Piercy, 1991 ; Seifert et Ford 1989;). Mais en dépit de leur nombre élevé, il existe une 
divergence dans les résultats des travaux antérieurs pouvant être parfois contradictoires, 
particulièrement lorsqu’il s’agit de mesurer la performance à l’export. En réalité, même 
si l'exportation a été considérée par certains auteurs comme la manière la plus simple à 
s’engager  à  l’international  (Leonidas  et  al.,  2007),  savoir  quels  sont  les  principaux